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(11/01/2012 13:47:18)
Mozilla prépare une version de Firefox pour les entreprises
Mozilla a avancé sa feuille de route dans le but de sortir une version de Firefox taillée pour les entreprises afin de permettre aux départements informatiques de pouvoir l'administrer à partir d'une console centrale. La Fondation a indiqué que les mises à jour de cette mouture, qui devrait être baptisée Extended Release Support (ESR), seraient réalisées à un rythme beaucoup plus lent que pour une version ordinaire, afin que les département IT disposent du temps nécessaire pour pouvoir la tester, la certifier et l'adopter
Le fait de développer Firefox ESR est partie d'une simple «proposition» pour passer à ce que Mozilla qualifie désormais de "plan d'action", a indiqué Jay Sullivan, porte-parole de la Fondation dans un billet de blog publié hier.
«Nous publierons une version du navigateur ESR une fois par an, fournissant ainsi aux entreprises une mouture qui contiendra des mises à jour sur la sécurité et qui ne nécessitera pas de changements sur le web ou sur la plateforme Firefox add-ons », a-t-il précisé .
L'éditeur Open Source a travaillé sur le projet en étroite collaboration avec son groupe de travail constitué d'utilisateurs professionnels. «Au cours des derniers mois nous avons reçu d'excellents commentaires sur la proposition initiale de la communauté Mozilla et croyons fermement qu'ESR y répond », s'est réjoui le représentant de la Fondation.
Les grands comptes soucieux sur les mises à jour
Les détails sur la mise en oeuvre du navigateur ESR seront publiés d'ici une semaine sur le forum de discussion Mozilla Dev Planning et sur la liste des destinataires du groupe de travail de l'organisation.
Al Hilwa, analyste chez IDC a estimé que l'idée de proposer une version professionnelle de Firefox était intelligente, les grandes entreprises étant très à cheval sur le rythme de mise à jour des logiciels sur les machines de leurs employés.
« Vous pouvez discuter des avantages et des inconvénients de ce type de stratégies informatiques ou les organisations doivent s'adapter à un rythme plus rapide », considère-t-il « Mais vous ne pouvez pas discuter lorsque les éditeurs décident d'exercer un contrôle. Dans ce cas-ci, Mozilla est particulièrement accommodant. »
(...)
John Shackleton, CEO d'Open Text, cède sa place au PDG de SGI
John Schackleton vient de céder son poste de CEO d'Open Text à Mark Barrenechea pour prendre sa retraite. Il avait rejoint la société canadienne il y a treize ans pour y occuper un poste de directeur et fut nommé CEO en 2005, à la suite de Tom Jenkins, l'actuel chairman. Sous la direction de John Schackleton, le poids d'Open Text a été décuplé, passant d'un chiffre d'affaire de moins de 100 millions de dollars à plus d'un milliard de dollars. La société a notamment procédé à d'importantes acquisitions, dont celle de Vignette et de StreamServe.
John Schackleton préparait depuis quelques temps sa succession avec le conseil d'administration. Il continuera à exercer un rôle de conseil auprès du nouveau dirigeant jusqu'à la fin de l'exercice fiscal de la société qui se clôt à la fin du mois de juin.
Mark Barrenechea a pris ses fonctions le 2 janvier 2012. A 46 ans, il a occupé pendant plus de vingt ans des fonctions de direction dans l'industrie high-tech. Nommé au conseil d'administration de Rackable en 2006, il a pris en 2006 le poste de CEO de cette société et procédé au rachat de Silicon Graphics dont il fut de mai 2009 à décembre 2011 le président et CEO. Mark Barrenechea fut précédemment CTO de Computer Associates et vice-président senior, responsable du développement des applications chez Oracle, ayant en particulier participé à la livraison d'Oracle Applications 11i.
Il rejoindra Waterloo (Ontario), où se trouve le siège social d'Open Text, et entre également au conseil d'administration de la société.
Stockage : Windows 8 intègre la technologie de virtualisation «Storage Spaces»
Comme tous les systèmes d'exploitation concurrents, les versions actuelles de Windows gèrent le stockage de données comme il y a un quart de siècle et au début de l'ère du DOS. A chaque disque dur est assigné une lettre, à charge pour l'utilisateur de se souvenir quelles données il a stocké sur tel disque ou telle partition, comment elles ont été stockées, si elles ont été ou non synchronisées et où elles sont sauvegardées. Lorsque les données sont sauvegardées, celles-ci sont souvent archivées sur des disques externes. S'il arrive rarement que ces disques de sauvegarde externes soient remplis à pleine capacité, ce qui est sûr c'est que leur nombre ne cesse d'augmenter, et leur contenu devient de plus en plus compliqué à gérer.
Microsoft espère pouvoir changer tout cela rapidement en ajoutant une nouvelle couche de virtualisation appelée « Storage Spaces ». Grâce à cette fonction, les utilisateurs de Windows 8 pourront créer ou formater un pool de disques (des disques durs SATA internes ou, plus probablement, des disques USB externes, des disques Serial Attached SCSI ou eSata), et les répartir en un ou plusieurs « espaces » de stockage. Ceux-ci apparaîtront alors comme de simples disques physiques, toujours associés à une lettre de disque de son choix.
Souplesse et meilleure gestion des ressources disponibles
En fonction du nombre de disques disponibles, les utilisateurs pourront appliquer différents niveaux de redondance : un système miroir fonctionnant dans les deux sens (pour deux pools de disques), ou un système miroir à trois voies (trois pools de disque) ou un système à parité (un genre d'équivalent à un RAID de base, mais plus efficace en terme d'occupation de l'espace pour les gros fichiers de données comme la vidéo par exemple).
Pour les utilisateurs, le premier avantage de ce système c'est qu'il va leur permettre de reconstruire les données dans le cas où un ou plusieurs disques tomberaient en panne, à partir des données en parité stockées sur les autres disques. Une deuxième fonctionnalité plus subtile est apportée par le « thin provisioning », qui permet de créer des espaces beaucoup plus grands que la capacité physique des disques composant le pool de stockage. Et c'est extrêmement efficace.
Aujourd'hui, les disques sont souvent retirés du circuit ou rendus obsolètes bien avant d'avoir atteint leur pleine capacité. Avec le « thin provisioning », l'utilisateur peut ajouter facilement un autre disque à son pool quand il atteint sa capacité physique maximale. Celui-ci n'a jamais vraiment besoin de savoir combien d'espace il lui reste, ou si un disque individuel dispose d'une capacité suffisante pour répondre à un besoin de stockage particulier.
Jusqu'à présent, pour se rapprocher vraiment des fonctionnalités offertes par Storage Pools, il aurait fallu faire l'acquisition d'un matériel RAID et de logiciels supplémentaires ou d'un NAS multidisque. Microsoft avait déjà proposé une solution de ce genre appelée Drive Extender dans Windows Home Server, qu'elle a abandonnée en 2010.
Quelques limitations
Dans le long blog que Steven Sinofsky de Microsoft a consacré au Storage Spaces, on comprend que la technologie aura quelques limitations. Par exemple, on ne sait pas très bien comment pourra se faire la mise à l'échelle. Certes, la technologie a été testée avec des centaines de disques par pool, mais la plupart des ordinateurs PC pourront en accueillir une poignée seulement, compte tenu du nombre de ports USB disponibles sur les machines standards, sans compter les éventuels problèmes d'I/O
Par contre, les pools de disque seront portables, c'est-à-dire qu'il sera possible de les migrer d'un PC sous Windows 8 à un autre sans avoir à repartir de zéro. Storage Pools pourrait aussi devenir une option de premier plan offerte aux clients qui achètent ou mettent à jour leur OS en version Ultimate, ce que n'a pas confirmé Microsoft.
(...)(11/01/2012 09:51:12)CES 2012 : Kinect arrive sur PC
Grâce au mode Near, attaché à Kinect version PC, le capteur de la caméra détectera les mouvements des utilisateurs à une distance de quarante centimètres, contre 180 centimètres pour la version Xbox 360.
Aucun détail sur les applications disponibles n'a encore filtré lors du keynote de Steve Ballmer, le PDG de Microsoft. Selon ce dernier, la firme américaine travaille avec 200 partenaires pour mettre en place des applications tirant profit de la reconnaissance gestuelle de la caméra. Par ailleurs, grâce à l'outil SDK, livré avec la bête, les utilisateurs pourront développer leurs propres programmes.
Sur PC, la caméra nécessitera le système d'exploitation Windows 7 ou la préversion de Windows 8, et sera incompatible avec la Xbox 360. Aux Etats-Unis, Kinect sera vendu au prix de 250$ (195€), soit deux fois plus cher que la version Xbox 360. Aucun prix pour l'Europe n'a encore été divulgué.
Depuis sa sortie en novembre 2010, Kinect s'est écoulé à 18 millions d'exemplaires dans le monde, tandis que le parc d'installation de la console de salon haute définition atteint désormais le 66 millions de machines, soit 16 millions de plus en un an.
(...)(11/01/2012 09:47:33)Free Mobile contre les 3 autres opérateurs : le détail des offres
- B&You (Bouygues)
Premier opérateur à lancer ce type d'offres, Bouygues a présenté au mois de juillet dernier B&You, à destination d'un public jeune et plutôt geek. Ses forfaits sont disponibles à partir de 24,90€ par mois pour des communications illimitées et l'accès à 100Mo de données sur l'internet mobile.
Les plus : offre complète avec des communications illimitées
Les moins : ne comprend pas les appels vers l'étranger, limitation très basse des données internet
- Sosh (Orange)
Au mois de septembre, Orange lance en grande pompe Sosh, une nouvelle marque proposant des forfaits sans engagement à prix cassés. Son prix d'appel, à 19,90€, correspond à un forfait de deux heures de communication et d'un accès à internet dans la limite de 500Mo.
Les plus : l'assistance téléphonique d'Orange, l'esprit communautaire
Les moins : un seul forfait communications illimitées proposé (à 39,90€)
- Red (SFR)
Dernières arrivées, les séries Red de SFR ne proposent de leur côté aucune offre révolutionnaire. Pire, les premiers forfaits ne comportent même pas de consommation internet. Le premier à le proposer, dans la limite de 500Mo de données, est la série Red 8H à 29€ par mois.
Les plus : la qualité du réseau SFR (qui couvre près de 98% du territoire)
Les moins : peu (ou pas) d'accès à l'internet mobile, une grille de tarification dépassée
Pour protester contre la loi SOPA, Google, Amazon et Facebook envisage un blackout
Selon différents médias en ligne, Google, Amazon et Facebook se seraient alliés dans leur lutte contre le projet de loi baptisée SOPA (Stop Online Piracy Act). Ils envisageraient ainsi, en signe de protestation contre cette loi controversée, de fermer leurs sites web l'espace d'une journée, dans le but d'attirer l'attention des utilisateurs sur les problèmes liés à cette loi loin de faire l'unanimité. Aucune date n'a encore été fixée pour ce «blackout», néanmoins des rumeurs circulent autour du 23 janvier.
En effet, le 24 janvier, le Sénat américain doit se réunir pour discuter de cette loi, qui a pour objet de renforcer les droits des détenteurs de copyright, mais qui va si loin qu'il deviendrait possible de faire fermer n'importe quel site dans de très brefs délais. Ce projet de loi a donc déclenché une vague de protestations, de nombreux utilisateurs d'internet craignant pour la liberté du web.
En décembre déjà, Wikipedia avait communiqué son intention de se mettre brièvement hors-circuit en signe de protestation, mais n'a pas non plus indiqué de date précise.
ICTJournal.ch
Le blocage de The Pirate Bay conduit les Anonymous à lancer une attaque DDOS
Anonymous a frappé les sites de deux associations qui militent contre le piratage, un jour après le blocage de l'accès au moteur de recherche de The Pirate Bay par le FAI finlandais Elisa. Le fournisseur d'accès se conformait à l'injonction de justice prise après la plainte déposée par l'une des deux associations.
« Le site finlandais de la Fédération internationale de l'industrie phonographique (International Federation of the Phonographic Industry - IFPI) et le site web du Centre d'information sur le copyright et contre le piratage (Copyright Information and Anti-Piracy Centre - CIAPC) ont tous deux été mis hors ligne, sans doute à la suite d'une attaque par déni de service distribué », a confirmé Antti Kotilainen, directeur général du CIAPC, précisant que l'association travaillait pour le compte de l'IFPI. « Il n'y a pas vraiment d'incidence sur notre travail, mais c'est tout de même ennuyeux », a déclaré le directeur général.
Des FAI obligés de bloquer The Pirate Bay
Le propriétaire du compte Twitter « @anon_finland » s'est crédité pour l'attaque, indiquant que le groupe allait « maintenir ce site hors service aussi longtemps » qu'il le souhaiterait. Lundi, le FAI Elisa ne permettait plus à ses abonnés d'accéder à The Pirate Bay ainsi qu'à d'autres sites et serveurs de noms de domaine associés. Il a appliqué une injonction temporaire délivrée par un tribunal d'Helsinki, à la suite d'une requête de l'IFPI Finlande déposée au mois d'octobre dernier. L'opérateur a engagé un recours devant la Cour d'appel d'Helsinki, ainsi qu'il l'indique dans un communiqué.
« L'IFPI demande aussi au tribunal d'obliger deux autres FAI importants du pays, TeliaSonera et DNA, à bloquer The Pirate Bay », a déclaré Antti Kotilainen. « Ces décisions pourraient être prises dès le mois prochain », a-t-il précisé. « Si le tribunal prenait cette nouvelle injonction, le site The Pirate Bay serait inaccessible à 80 % environ du réseau haut débit finlandais », a ajouté le directeur général du CIAPC.
De nombreuses plaintes déposées
The Pirate Bay permet aux utilisateurs de rechercher des fichiers torrents, ou d'accéder à des fichiers d'information qui coordonnent le téléchargement de contenu entre des personnes qui utilisent le système de partage de fichiers BitTorrent. Pendant des années, il a suscité la colère de l'industrie du divertissement, qui fait valoir que la plupart des contenus indexés par The Pirate Bay sont partagés en totale violation avec les lois de protection du droit d'auteur.
Au mois de novembre, l'IFPI Finlande et les majors de l'industrie de la musique - Warner Bros, EMI, Universal Music Group et Sony Music Entertainment - ont déposé une plainte civile en Finlande contre trois personnes affiliées à The Pirate Bay : Peter Sunde, Fredrik Neij et Gottfrid Svartholm Warg. « Dans leur plainte, ces majors demandent au tribunal une indemnisation. Elles demandent aussi que ces trois personnes cessent d'enfreindre le droit d'auteur », a expliqué Atti Kotilainen, même si celui-ci pense qu'il y a peu d'espoir que le tribunal décide d'accorder aux majors du disque des compensations.
De lourdes amendes contre Pirate Bay
En avril 2009, les trois hommes, ainsi que Carl Lundström, ont été chacun condamnés à un an de prison par un tribunal de Stockholm. Ils sont accusés d'avoir favorisé le viol du droit d'auteur. Le tribunal a également ordonné que ces quatre personnes versent à la Twentieth Century Fox une indemnité de 11 millions de couronnes suédoises environ (1.5 million d'euros) et 41.467 euros à Sony Music Entertainment Suède. Ces personnes étaient aussi censées renoncer aux 1,2 million de couronnes suédoises correspondant aux recettes publicitaires générées par le site. En 2010, trois des quatre hommes ont perdu en appel. Mais, d'après le blog TorrentFreak, ils espèrent que la Cour suprême de Suède acceptera de statuer sur l'affaire.
(...)(11/01/2012 10:55:37)Témoignage : Oracle Exadata, une machine de consolidation pour Redcats
Venu évaluer les applications de gestion Fusion d'Oracle, à l'automne 2010 sur la conférence OpenWorld, à San Francisco, Frédéric Ndiaye, Responsable Solutions Informatiques du Groupe Redcats (La Redoute Catalogues), découvre sur place l'intérêt suscité par Exadata. Cette appliance, annoncée pour la première fois en 2008, combine des serveurs de bases de données et des systèmes de stockage avec des logiciels optimisés pour exploiter les bases, à la fois pour les applications de datawarehouse et en mode transactionnel (OLTP). En 2010, la solution est présentée dans une 3e version plus puissante, la X2-8, basée sur deux serveurs Sun 8-socket totalisant 128 coeurs Intel et rassemblant jusqu'à 336 téraoctets de stockage brut. « Sur OpenWorld, tout le monde parlait de l'Exadata, en commençant par Larry Ellison le PDG d'Oracle, et il y avait une telle énergie derrière cette machine que j'ai voulu en apprendre davantage », se souvient Frédéric Ndiaye. Ce qui l'intéresse surtout, c'est l'aspect tuning de la solution qui vient booster les performances de l'infrastructure.
Redcats est la holding de la filiale VAD (vente à distance) du groupe PPR. C'est un groupe international de 14 000 collaborateurs qui gère 17 marques parmi lesquelles La Redoute, Vert Baudet, Cyrillus, Somewhere et Daxon. Plus de 54% de ses 3,5 milliards d'euros de chiffre d'affaires sont réalisés sur Internet et la moitié est générée hors de France. Si ses différents services informatiques fonctionnent de façon assez décentralisée, avec des DSI dans chacune des marques, certaines applications partagées sont portées au niveau du groupe pour l'ensemble des marques, explique Frédéric Ndiaye. « Il s'agit principalement du système financier, qui repose sur la E-Business Suite d'Oracle, de la plateforme de conception et de gestion des produits, qui s'appuie sur un outil de PLM, et de la partie connaissance des clients et CRM ». C'est pour cette troisième activité qu'Exadata intéresse le responsable Solutions Informatiques de Redcats. « Nous exploitons des bases de données Oracle avec des outils de datamining IBM Modeler, l'ancien SPSS Clementine, et des logiciels multicanaux Neolane », précise-t-il en indiquant qu'il délivre, dans ce domaine, une prestation à laquelle les marques du groupe peuvent s'abonner. Ce service est géré de A à Z par son équipe (achat des serveurs, des systèmes de stockage et des logiciels, pilotage des équipes projets et de la mise en oeuvre).
Un Proof of Concept non influencé par Oracle
Pour déterminer l'adéquation d'Exadata avec les besoins de Redcats, Oracle France propose un test de faisabilité, un Proof of Concept (PoC) réalisé avec des partenaires. « Nous avons travaillé avec l'intégrateur Overlap dans les locaux d'Altimate qui disposait d'une machine de test ». Sur cette étape, Frédéric Ndiaye entend garder une marge de manoeuvre importante. « Je ne voulais pas être téléguidé. Dans certains PoC, on vous demande d'envoyer toutes vos requêtes à l'avance et lorsque l'on arrive, tout fonctionne bien, mais on ignore finalement s'il n'y a pas eu certains ajustements. » Oracle joue le jeu et accepte un scénario comportant une dose d'improvisation, avec des requêtes non connues.
Les tests s'effectuent sur des données sensibles qu'il faut au préalable rendre anonymes. « C'est un énorme travail que nous avons fait avec Overlap, souligne le responsable informatique. Il nous fallait des données complètement anonymes, mais qui conservent néanmoins une signification pour que le PoC ait un sens. »
Frédéric Ndiaye, Responsable Solutions Informatiques du Groupe Redcats.
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Oracle avait proposé deux options pour le test. Celui-ci pouvait s'effectuer en Ecosse, dans un centre Oracle, sur le modèle d'appliance Exadata que Redcats voulait acquérir, le X2-2. Ou bien en France, sur une version antérieure, la V2. Mais dans le premier cas, il aurait fallu envoyer toutes les requêtes à l'avance ce qui, pour Frédéric Ndiaye, était exclu. « Je voulais vraiment bénéficier de l'effet de surprise. Nous avons donc choisi de réaliser le PoC sur l'ancien Exadata, afin de garder notre liberté de manoeuvre, plutôt que de gagner 10 à 15% de performances sur les tests car cela ne se jouait plus à cela ».
Des temps de réponse divisés par 6
Overlap a assisté l'équipe informatique de Redcats sur le chargement des données dans l'Exadata en déroulant un scénario mis au point sur le serveur de production en cours d'utilisation dans le groupe de VAD. « Nous avons ainsi pu mesurer les différences », relate Frédéric Ndiaye. « Nous avons tout comparé. Je n'avais pas trop de doutes sur la partie datawarehouse et sur les grosses requêtes car, sur ce plan, nous disposions de nombreux retours de performances de la part des clients d'Oracle déjà équipés d'Exadata. J'étais à peu près sûr d'obtenir un gain important. Nous avons néanmoins fait des requêtes de ce type pour être fixés. »
Mais c'est sur les requêtes OLTP que Redcats concentre surtout ses tests, ainsi que sur les requêtes mixtes, car il n'y avait pas beaucoup de retours clients dans ces domaines. « Nous avons, en fait, un système consolidé avec un mix de requêtes OLTP qui s'effectuent en même temps que l'exploitation du datawarehouse. C'est ce qu'il nous fallait valider. »
Sur l'ensemble du test, les temps de réponse ont été divisés par six en moyenne, révèle Frédéric Ndiaye. Ce qui sous-entend des mesures supérieures sur le datawarehouse, « forcément à l'avantage de l'Exadata », et des résultats un peu inférieurs sur le transactionnel. « J'ai été très attentif aux mesures de ce mix. Je voulais savoir si la base tenait le choc lorsque l'on faisait tout fonctionner en même temps. Or, plus on faisait tourner de scripts, plus la différence se creusait avec le système que nous utilisions. C'était positif. » Les montées en charge s'avéraient en outre beaucoup plus linéaires sur l'appliance d'Oracle que sur les machines de Redcats. « Pour moi, l'Exadata est une vraie machine de consolidation, estime aujourd'hui le responsable informatique. Cela signifie que vous pouvez y installer énormément d'applications et qu'elle délivre toujours à peu près la même performance ».
Les différentes configurations et possibilités d'évolution sur le modèle X2-2 de l'Exadata Database Machine (cliquer ici pour agrandir l'image). Crédit : Oracleace
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Datamining, ciblage et création de campagnes
Fin juin 2011, un quart de rack Exadata X2-2 est en place chez Redcats. Actuellement, une cinquantaine de personnes y accèdent pour exploiter intensivement les données. Il s'agit d'utilisateurs intervenant dans les directions marketing, répartis en deux catégories. D'une part, des dataminers qui procèdent à des requêtes intensives avec le logiciel IBM Modeler. « Ils effectuent des analyses de données sur de gros volumes et font beaucoup de ciblage avec cet outil complet qui constitue vraiment le coeur de la solution », explique Frédéric Ndiaye. D'autre part, il y a les utilisateurs des outils Neolane, comprenant différents profils, à l'origine des campagnes d'e-mailing. On trouve parmi eux des cibleurs qui font également de grosses requêtes sur les clients pour trouver les cibles. Et puis, ceux qui vont créer les campagnes, visuellement, et vont interagir avec les sites web. « Aujourd'hui, toute la communication avec les clients part de l'Exadata, résume le responsable informatique. Toutes les études, tous les ciblages, toutes les sélections, l'e-mail, le papier. »
Dataminers et cibleurs représentent la moitié des utilisateurs de l'Exadata, les équipes web constituant l'autre moitié. Tous exploitent continuellement l'appliance, sans restriction. « Nous fournissons un système et il doit tenir le choc », assène Frédéric Ndiaye.
Une capacité totale loin d'être atteinte
L'Exadata est venu remplacer des systèmes de stockage IBM, et des serveurs Power 6 et 7. Redcats a choisi le modèle quart de rack de l'appliance d'Oracle, une configuration haute performance qui lui permet de stocker au total de 6 à 7 téraoctets en mode compressé. Une capacité loin d'être atteinte. « Il y a de la place pour installer d'autres projets sur cette plateforme. Je la considère vraiment comme une machine de consolidation sur laquelle je mettrai les prochaines applications, même si elles n'ont pas besoin de cette puissance ».
La mise en place de l'appliance était avant tout destinée à apporter aux équipes marketing un environnement beaucoup plus favorable en termes de puissance de calcul. « Elles réalisent des campagnes de plus en plus ciblées et analysent donc de plus en plus de données. Il fallait changer les serveurs gérant la partie Neolane, car nous avions du mal à tenir nos engagements. Partant de là, nous nous sommes placés dans une démarche globale plutôt que ponctuelle qui aurait consisté à remplacer une machine ici ou une autre là ». Mais demain, si un projet applicatif Oracle arrive, « il ira sur l'Exadata. Ce n'est pas négociable. Dans le cas contraire, il faudrait racheter des serveurs, d'autres licences... »
Neuf millions de clients actifs pour La Redoute (ayant commandé il y a moins de deux ans). En considérant ce nombre, on imagine que même très ciblés, les e-mails envoyés représentent un volume énorme, sur lequel Redcats ne communique pas. « Nous travaillons beaucoup sur la personnalisation, nous essayons de ne pas augmenter le volume d'envoi. L'idée, c'est d'apporter de la valeur aux clients ».
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Des économies sur l'infogérance
L'acquisition d'un système Exadata représente un investissement financier très important. Pour le modèle quart de rack de l'Exadata Database Machine X2-2, le prix communiqué par Oracle sur son site indique 330 000 dollars au 6 décembre 2011 et 39 600 dollars pour le support Premier du système. Il s'agit d'un prix catalogue, en dehors de toute négociation commerciale, mais il donne une indication sur le budget à envisager pour ce type d'acquisition (les taux de remise sur le matériel sont généralement moins élevés que sur le logiciel). Interrogé sur le coût de l'opération, le responsable informatique ne fournit pas de chiffres, tout en reconnaissant qu'il s'agit d'un projet très important. « Mais, paradoxalement, il faut tout mettre dans l'équation », tient-il à préciser. Il explique ainsi être passé par plusieurs étapes. Après avoir trouvé la solution particulièrement intéressante en la découvrant sur la conférence OpenWorld, il a rapidement jugé qu'elle était trop chère pour son budget, avant de travailler le sujet avec Oracle. « Il faut tenir compte des économies, explique-t-il. En la positionnant comme une machine de consolidation, avec les gains de fonctionnement que nous pouvions capter, nous arrivons à une équation économique qui était très bonne. Nous faisons par exemple des économies sur l'infogérance. »
Les données étant compressées, la volumétrie est moindre, ce qui réduit les sauvegardes. « Lorsque vous avez un prix au Go sauvegardé, votre facture baisse. Or, ma facture de sauvegarde était assez conséquente, la réduction porte donc sur de grosses sommes. Ensuite, ainsi que je l'ai dit, la plateforme dispose encore d'une place importante pour consolider d'autres systèmes. Economiquement, c'est une solution que je trouve rentable ».
Un projet moins ardu en partant d'un cluster
Sur le coût d'achat, les niveaux de remise accordés par Oracle sont moindres par rapport à ceux d'autres constructeurs. Quant au coût de l'intégration, il est lié à la durée du projet. Or, celui-ci, en dépit de sa complexité, fut très ramassé. « Nous avons reçu la machine et moins de deux mois plus tard, notre plus grosse base y avait été migrée par notre intégrateur, Overlap. Cela représentait pourtant un gros changement car nous n'utilisions pas de serveurs en cluster jusque-là, mais des serveurs stand alone », décrit Frédéric Ndiaye. « Or, en termes de technologies, il est beaucoup plus facile de passer à l'Exadata lorsque vous venez d'une installation en RAC [Real Application Cluster] que lorsque utilisiez des serveurs stand alone. »
La première base de données a été de loin la plus complexe à migrer car de nombreuses options y avaient été actionnées pour doper la performance. Pour les autres bases, ce fut beaucoup plus facile. En revanche, le responsable informatique insiste sur les efforts requis pour insérer l'Exadata dans l'infrastructure IT de Redcats, pour le faire communiquer avec les applications, avec les firewalls, avec le réseau, etc. Il faut passer par des liens qui n'existaient pas forcément, bien analyser l'architecture, savoir identifier ce qui manque, ce qui risque de bloquer... « Il est nécessaire de travailler avec des équipes qui comprennent l'appliance dans son ensemble. L'installation d'un Exadata ne s'improvise pas », conclut-il.
L'autorité de la concurrence ne prend pas de mesures d'urgence contre Oracle dans l'affaire HP/Itanium
L'Autorité de la concurrence vient d'indiquer par un communiqué qu'elle ne prononçait pas de mesures d'urgence à l'encontre d'Oracle Corporation et d'Oracle France. Elle a été saisie par HP Company et HP France qui reprochent au groupe américain dirigé par Larry Ellison « une stratégie généralisée d'éviction » destinée à écarter HP du marché des serveurs haut de gamme pour entreprises. Dans sa plainte, HP avait réclamé des mesures conservatoires. Cette demande est rejetée par l'Autorité administrative qui estime que les conditions ne sont pas réunies pour accorder ces mesures. En revanche, l'Autorité de la concurrence estime que « l'instruction au fond doit se poursuivre ».
Rappel des faits. Depuis le rachat de Sun Microsystems en janvier 2010, l'éditeur de logiciels Oracle est devenu également fournisseur de matériel, concurrent sur ce marché de groupes comme IBM et HP. En mars 2011, il a annoncé qu'il ne porterait pas la prochaine version de son système de gestion de base de données relationnel (SGBDR) sur le processeur Itanium d'Intel. Or, celui-ci est utilisé par HP sur sa gamme de serveurs haut de gamme. Dans cette perspective, HP considère que les entreprises utilisant ces serveurs pourraient envisager un changement de matériels, afin de pouvoir migrer vers la nouvelle version du SGBDR d'Oracle.
L'instruction se poursuit au fond
En l'état de l'instruction, l'Autorité de la concurrence indique qu'elle considère effectivement qu'Oracle est susceptible de détenir une position dominante sur le marché des SGBDR. De ce fait, « il ne peut être exclu que le refus de porter les versions futures de son SGBDR sur les serveurs HP Integrity soit constitutif d'un abus de position dominante », déclare-t-elle dans son communiqué.
Autre pratique susceptible d'être jugée abusive, si elle est confirmée, celle qui consiste à appliquer des tarifs de licence différents en fonction de la gamme de serveurs utilisée. Les conséquences négatives qui pourraient en résulter pour HP sur le marché des serveurs d'entreprise pourraient être préjudiciable pour les consommateurs, note l'autorité administrative qui décide donc de poursuivre l'instruction au fond de l'affaire.
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