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(02/07/2009 17:39:38)
La Chine ajourne son projet de filtrage généralisé du Web
Les défenseurs des libertés individuelles se frottent les mains, au moins provisoirement : la Chine vient d'ajourner son projet visant à installer un logiciel de filtrage dans tous les ordinateurs vendus sur son territoire. Le mouchard, baptisé la barrière verte, était censé entrer en service le 1er juillet afin de proscrire aux 300 millions d'internautes chinois l'accès aux contenus violents et pornographiques du Web. Selon le ministère chinois de l'Industrie et des Technologies de l'information, ce report sine die tire son origine dans les contraintes techniques que l'outil de filtrage fait peser sur les constructeurs. Cité par l'agence de presse Chine nouvelle, le ministère indique que les fabricants ont besoin davantage de temps pour installer les mouchards sur leurs machines. Au cours des dernières semaines, de nombreuses réactions au projet de l'Empire du milieu ont fusé, notamment issues du gouvernement américain. Plutôt que de dénoncer une atteinte aux libertés individuelles, c'est sur le terrain économique qu'a porté l'offensive. Le secrétaire au Commerce, Gary Locke - lui-même d'origine chinoise - et le représentant au Commerce extérieur, Ron Kirk, ont ainsi adressé une missive à la Chine dans laquelle ils mettent en avant les difficultés que l'installation du logiciel honni entraînerait pour les constructeurs d'ordinateurs. « Le fait d'obliger à installer un logiciel techniquement défaillant et de refuser aux fabricants et aux consommateurs de choisir leur logiciel de filtrage est un moyen inutile et injustifié d'atteindre cet objectif, et représente un sérieux obstacle au commerce », ont-ils expliqué. Dans la foulée, une association de 22 industriels de l'IT issus des Etats-Unis, d'Europe et du Japon, a fermement encouragé le premier ministre chinois, Wen Jiabao, à abandonner le logiciel filtrant. En Europe, les réactions ont été moins prosaïques. La Commission européenne a ainsi préfèré axer sa réflexion sur les droits de l'Homme. Selon Bruxelles, le dessein de ce filtrage, « contrairement à ce que les autorités chinoises affirment, est clairement de censurer Internet et de limiter la liberté d'expression ». Et de poursuivre en rappelant que « la Chine ne peut pas concurrencer les autres puissances du monde sur le plan économique sans faire attention à la liberté d'expression ». (...)
(02/07/2009 17:29:44)L'Icann n'a toujours pas statué sur la protection des marques
L'Icann, l'autorité de régulation d'Internet, n'a pas encore adopté de mesures de protection des marques dans la perspective de l'ouverture, en 2010, des noms de domaines génériques - ou gTLD, generic top level domain. A l'issue de sa 35e réunion publique à Sydney, du 21 au 26 juin, les positions semblent même « s'être radicalisées » sur cette question, constate Loïc Damilaville, adjoint au directeur général de l'Afnic, l'association chargée de la gestion administrative et technique des noms de domaine en « .fr ». Un groupe de travail avait pourtant été constitué pour plancher sur un cahier des charges autour de la protection des noms de marques lors de la précédente réunion publique à Mexico (1er-6 mars). Mais « les mesures proposées n'ont pas été acceptées », rapporte Loïc Damilaville. Du côté des bureaux d'enregistrement, on n'y est apparemment guère favorable. « Certains d'entre eux estiment que les mesures de protection vont complexifier les processus ». Le document proposé par le groupe de travail n'a pas vraiment été refusé, mais aucune décision n'a été arrêtée. Et le conseil de direction de l'Icann a demandé à ses équipes de produire un nouveau cahier des charges sur ce sujet, à présenter dans trois mois, lors de la 36e réunion publique de Séoul. « C'est un peu illusoire s'il n'y a pas de consensus, mais cela permet au régulateur de rester sur les rails qu'il s'est fixé avec un premier appel à candidatures début 2010 pour les nouveaux gTLD ». Pas de jokers pour les futures extensions génériques Pour les détenteurs de marques, qui dépensent déjà des fortunes pour protéger leurs noms de domaine et limiter les effets du cybersquatting, la propagation annoncée des noms de domaines personnalisés constitue à coup sûr un risque important. Les entreprises qui détiennent des marques n'entendent pas être contraintes de déposer de façon défensive un nom de domaine dans chaque nouvelle extension susceptible d'être créée. Il pourrait en effet y avoir plusieurs centaines de nouveaux gTLD créés en dépit du tarif élevé -185 000 dollars- fixé par l'Icann pour déposer un dossier de création de nom personnalisé en 2010. Parmi les candidats figurent notamment des villes, comme .Berlin, .Paris ou .Seoul, ainsi que projets tels que .eco (soutenu par le vice-président Al Gore) ou .green. A Sydney, le régulateur a par ailleurs pris la décision d'interdire pour les nouvelles extensions personnalisées l'usage des wildcards (jokers) qui redirigent l'internaute vers une page par défaut si un nom de domaine n'existe pas. Un moyen utilisé par certaines sociétés pour capter du trafic Internet sur des noms erronés. « Il va être interdit aux registres de le faire, explique Loïc Damilaville. Plusieurs auraient pu être tentés. Pour certains porteurs de projets, c'est une mauvaise nouvelle. » La 35e réunion publique de l'Icann a aussi été l'occasion de connaître l'identité du nouveau président de l'organisation de régulation, l'Américain Rod Becktrom. Il s'agit de l'ancien directeur du Centre national de la cybersécurité aux Etats-Unis (rattaché au département de la sécurité intérieure). Un choix qui ne fait pas écho à la récente demande des autorités européennes sur la gouvernance d'Internet, mais qui s'inscrit, selon Loic Damilaville, dans le contexte des menaces sécuritaires qui augmentent et se complexifient autour du système de nommage [DNS, Domain name system]. (...)
(02/07/2009 16:32:22)Vendu pour 7,8 M$,The Pirate Bay fait amende honorable, au grand dam des internautes
« Oui, c'est vrai. The Pirate Bay devrait être racheté par Global gaming factory X », ont confirmé hier les fondateurs du site d'échange de fichiers Torrent sur leur blog. The Pirate Bay passe dans le giron d'une entreprise suédoise spécialisée dans les jeux sur Internet pour un montant de 7,8 M$. « Beaucoup de gens sont inquiets. Nous ne le sommes pas, et vous ne devriez pas l'être non plus », se sont ensuite empressés d'ajouter les propriétaires du site de téléchargement. « Sur Internet, beaucoup de choses meurent si elles n'évoluent pas, nous ne voulons pas que cela se produise [mais] nous ne pouvons pas financer la croissance du site », peut-on encore lire sur le blog. Les dirigeants de The Pirate Bay estiment avoir confié les commandes du navire « aux bonnes personnes, ayant les capacités d'exploiter le site ». Ils précisent qu'une partie des bénéfices de la vente seront reversés à des associations de défense de la liberté d'expression. Des centaines de réponses n'ont pas tardé à affluer. Les utilisateurs de TBP ont manifesté leur désaccord et leur inquiétude quant à la pérennité et au futur positionnement du site. Sous la contrainte, le site a mis à la disposition des mécontents un outil de désinscription. Global gaming factory X souhaite trouver des moyens pour payer les détenteurs de droits d'auteur et les fournisseurs du contenu téléchargé via The Pirate Bay. En cinq années d'existence, The Pirate Bay est parvenu à attirer de nombreux visiteurs, se propulsant ainsi dans la catégorie des 100 sites les plus consultés dans le monde. Après un procès qui a débouché sur la condamnation des quatre fondateurs pour piratage (3,9 M$ de dommages et intérêts), le site est à la recherche d'un modèle économique qui soit à la fois rentable et légal. Un défi que ses fondateurs ne sont pas parvenus à atteindre. (...)
(30/06/2009 17:35:39)Christian Estrosi ne veut pas s'immiscer dans le dialogue social chez HP
A l'issue de son entretien avec le PDG d'HP France, Yves de Talhouët, ce mardi 30 juin, le tout nouveau ministre chargé de l'industrie, Christian Estrosi, a déclaré qu'il veillerait à ne pas faire d'ingérence dans les discussions que la direction de HP France va mener avec ses salariés, rapporte l'AFP. Le ministre avait suscité cette rencontre à la suite de l'annonce, jeudi dernier, de 540 suppressions de postes sur l'Hexagone au sein des effectifs français du numéro 1 mondial de l'IT. Des réductions qui s'ajoutent aux 580 suppressions de postes déjà prévues dans le cadre du rapprochement entre HP et EDS. Une première réunion de négociation entre la direction de HP France et les représentants syndicaux de HP-EDS doit avoir lieu le 2 juillet. Cette date a été proposée la semaine dernière par Yves de Talhouët au Comité de groupe de HP France. Des commandos de la réindustrialisation Christian Estrosi a également précisé avoir été informé par Yves de Talhouët qu'HP avait l'intention de réaliser de nouveaux investissements en France. Ce matin, le ministre a également reçu à Bercy les dix commissaires à la réindustrialisation pour faire un point sur les actions menées et leur donner leur feuille de route. Dans un communiqué, il indique que les commissaires ont « la responsabilité de montrer que l'Etat se bat aux côtés des élus, des entrepreneurs et des salariés » et affirme sa volonté de créer dans les régions des « commandos de la réindustrialisation ». (...)
(30/06/2009 17:26:53)Altran : le plan de départs volontaires est contesté par les syndicats
[mise à jour] La direction d'Altran Technologies et ses différents comités d'entreprise se sont réunies le 26 juin à Paris et le 29 juin à Toulouse afin d'éclaircir certains points concernant la mise en oeuvre d'un plan de départs volontaires de 500 personnes. Initialement ouvert au volontariat jusqu'au 15 juillet prochain selon les syndicats, l'échéance de ce plan a été repoussée de quelques semaines. « On ne peut admettre que la consultation se fasse en deux semaines, trop de questions restent en suspens », déplore Loïc Deschamps, délégué syndical CGT Sud Ouest et conseiller aux prud'hommes. Lors de ces réunions, Yves de Chaisemartin, PDG du groupe, a insisté sur le fait que le plan reposait uniquement sur la base du volontariat. Les syndicats ont obtenu la nomination d'un expert comptable, qui sera chargé d'examiner à la loupe les résultats du groupe. Une mesure qui ne satisfait pas complètement les syndicats. « Bien qu'étant externe, cet expert a été choisi par la direction, nous sommes donc en droit de nous poser des questions sur sa légitimité », précise Jean-Pierre Matanovic, délégué syndical CGT chez Altran. Les syndicats dénoncent le gaspillage des millions d'euros alloués par la Fafiec Pour la énième fois, les syndicats ont tenté d'obtenir de la direction que le plan de départs « volontaires » soit étendu à d'autres branches que celle du secteur automobile. En vain. Seule une poignée de salariés a pu basculer vers l'aérospatiale ou l'énergie, après avoir suivi une formation. Pour les autres, essentiellement des salariés en inter-contrat, la sortie semble inévitable. Les syndicats dénoncent par ailleurs le gaspillage « de millions d'euros alloués par la Fafiec en formations bidon, trop généralistes, alors que cet argent aurait pu servir à former des spécialistes ». Enfin, dernier point, le comité d'entreprise de Toulouse a refusé l'ouverture du numéro vert pour informer les salariés, prévue le 15 juillet, une responsabilité qui a été confiée à un cabinet externe. « Yves de Chaisemartin, PDG de la société, interdit aux délégués syndicaux de communiquer des informations aux salariés, mais veut lancer en parallèle un point conseil. Cette politique de communication est complètement illogique », s'insurge Loïc Deschamps. Pour lui, le lancement de ce numéro vert est prématuré, les négociations étant pour le moment au point mort. « Tout ce que nous risquons, c'est que les salariés obtiennent des renseignements erronés à propos de leurs conditions de départ, car elles ne sont pas fixées pour le moment, et se précipitent un peu trop rapidement vers la sortie, comme le souhaite la direction », met en garde Loïc Deschamps. Le lancement du numéro vert sera effectif le 15 juillet. Pour la partie Altran Sud-ouest, ce point devrait être rediscuté le 8 juillet, lors de la prochaine réunion du CE. (...)
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