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(03/07/2009 17:15:27)

Avant même d'intégrer Sun, Oracle couperait 1 000 postes en Europe

A peine quelques jours après l'annonce de 540 suppressions de postes chez HP France, Oracle France a dévoilé à son tour en début de semaine un plan de réduction d'effectifs. Cette fois, ce sont 250 postes qui sont menacés dans le cadre d'un projet européen qui prévoit de couper 850 à 1 000 postes. 15,6% de l'effectif français est touché. Sur l'Europe, ces réductions correspondent à 5 ou 6% des effectifs globaux, sur 17 000 collaborateurs. La semaine précédente, l'éditeur américain, champion de la croissance externe, avait annoncé des résultats financiers meilleurs que prévu sur son année fiscale (malgré des ventes de licences en recul de 13% sur le dernier trimestre). Mais l'un des points notables de cet exercice, c'est bien le niveau de la marge opérationnelle qui atteint 51% sur un chiffre d'affaires de 23,25 Md$ (+ 3,7 %). Une marge bien supérieure, par exemple, à celle réalisée par d'autres acteurs du secteur, comme SAP (24,6% en 2008). En mars dernier, à l'issue de son troisième trimestre fiscal, pour prouver sa bonne santé, la société de Larry Ellison a versé pour la première fois des dividendes à ses actionnaires. Le rachat de Sun toujours pas entériné La marge d'Oracle a « constamment progressé ces dernières années, ce qui a permis à la société de financer tous les rachats qu'elle a effectués », fait remarquer Franck Pramotton, délégué syndical national CFDT Oracle. La dernière opération en date de l'éditeur est le projet d'acquisition de Sun, pour 7,4 Md$, un dossier toujours en phase d'examen par le département américain de la justice. Un an et demi plus tôt, Oracle avait déboursé pas moins de 8,5 Md$ pour mettre la main sur Bea. Entre temps, il a absorbé de nombreux autres éditeurs pour des montants moins élevés. Si le rachat de Sun est accepté, d'autres licenciements se profileront au niveau mondial. Préserver la marge opérationnelle Pour justifier des prochaines suppressions de postes en Europe, Oracle a argué d'une prévision de croissance « significativement inférieure » à ce qu'il attendait. Selon le blog de la CFDT Oracle, la société avance aussi qu'elle souhaite préserver sa marge opérationnelle pour pouvoir maintenir sa stratégie à long terme, c'est-à-dire ses efforts en recherche et développement et sa politique de croissance interne et externe. Pour le délégué syndical CFDT, les filiales d'Oracle paient le prix fort lors des rachats, ce qui conduit à creuser les déficits. Franck Pramotton rappelle que la filiale française d'Oracle ne paie pas d'impôts sur la société depuis six ans, puisqu'elle ne déclare aucun bénéfice, les mécanismes d'exonération fiscale permettant d'avoir des filiales déficitaires et une maison mère bénéficiaire. Outre la problématique d'équité vis-à-vis des moyens apportés aux salariés, le représentant du personnel considère que « cela a pu, par le passé, servir d'argument au lancement de plans sociaux pour procéder à des ajustements structurels ». Le plan social annoncé cette semaine en Europe est le deuxième de l'année pour Oracle. Lors du premier projet, la France n'avait pas été touchée. La semaine dernière, Christian Estrosi, nouvellement nommé au poste de ministre chargé de l'Industrie, avait appelé Yves de Talhouët, PDG de HP France pour le rencontrer au sujet des licenciements annoncés. A l'issue du rendez-vous, il avait indiqué qu'il veillerait à ne pas faire d'ingérence dans le dialogue social entre la direction d'HP et ses salariés. Les paris sont ouverts pour savoir si Christian Estrosi jugera utile d'appeler également Pascal Dumontet, DG d'Oracle France. (...)

(03/07/2009 16:49:52)

HP, Dell et Lenovo montrés du doigt par Greenpeace

HP, Dell et Lenovo continuent d'accumuler les mauvais points dans la 11ème édition du Guide pour une high-tech responsable de Greenpeace, paru le 1er juillet. Comme en mars dernier, les trois constructeurs chutent, (respectivement à la 13ème, 14ème et 16ème place) notamment pour ne pas avoir tenu leurs promesses de supprimer de leurs produits le plastique PVC et les retardateurs de flamme bromés. Nokia conserve sa première place et Nintendo, pour sa part, s'installe maintenant depuis plus d'un an à la dernière position. Le "Guide pour une high-tech responsable" répertorie les principaux fabricants mondiaux d'électronique selon leur politique de respect de l'environnement. L'ONG souligne aussi la dégringolade de Sony qui se retrouve à la 12e place après avoir occupé le 5e rang en mars dernier. La politique de recyclage de l'entreprise lui vaut de perdre sept places. Nokia, Samsung et Sony Ericsson sont les trois premiers de ce nouveau classement quand Lenovo, Fujitsu et Nintendo se partagent les trois dernières positions. Le guide "Pour une high-tech responsable" attribue une note sur 10 aux dix-huit plus gros fabricants mondiaux de téléphones mobiles, d'ordinateurs, de téléviseurs et de consoles de jeux selon 3 types de critères : gestion des substances chimiques toxiques, gestion des déchets électroniques, prise en compte de l'enjeu climatique. (...)

(03/07/2009 16:38:30)

La crise profite aux technologies vertes, selon Datamonitor

Malgré la crise économique qui pousse les entreprises à serrer leurs budgets IT, le green IT fait son chemin au moins dans les esprits. Une étude publiée hier par le cabinet d'études Datamonitor, intitulée « Le Green IT peut-il se développer dans un climat de ralentissement économique ? » confirme une tendance à la hausse, essentiellement mue par deux phénomènes : l'obligation de respecter des législations environnementales de plus en plus sévères, mais aussi le souci de réduire les coûts. « Dans les entreprises, la récession économique mondiale a entraîné un changement dans la façon d'évaluer le green IT, de lui allouer des budgets et de le déployer », commente Rhonda Ascierto, analyste chez Datamonitor et auteur de l'étude. Des démarches telles que la virtualisation ou la gestion du cycle de vie des matériels deviendront de plus en plus importantes, à l'heure où justement les budgets réduisent comme peau de chagrin. Les DSI raisonnent désormais sur le long terme et ne cherchent plus uniquement à réaliser des économies d'urgence. « Pour les entreprises, il n'y a plus contradiction entre green IT et informatique au meilleurs coût », précise le rapport. Il y a un an, les responsables IT commençaient à peine à identifier quelles options de développement durable conviendraient le mieux à leur stratégie en terme de réduction de coûts et d'amélioration de la flexibilité. La crise économique a favorisé la maturation de ce marché. Et Datamonitor encourage les fournisseurs IT à démontrer des retours sur investissement courts pour ce type de projets afin de mieux répondre à la demande. Le green IT prisé dans les data centers Le cabinet d'étude constate que les entreprises qui brassent un grand volume de données critiques optent de plus en plus pour la construction de datacenters 'green' et que celles qui sont déjà équipées n'hésitent plus à mettre à niveau leurs datacenters existants. Cette rationalisation des équipements concerne à la fois les serveurs, le stockage, les infrastructures de communication, les logiciels et la consommation électrique. La bascule des datacenters vers le 'green' passe aussi par des technologies comme le cloud computing, le SaaS (Software as a service) et la virtualisation. (...)

(03/07/2009 16:34:14)

Bing plus rapide que Google pour intégrer Twitter dans ses résultats

Google coiffé au poteau. L'incontestable et hégémonique numéro un de la recherche en ligne vient de se faire griller la politesse par Microsoft, l'outsider qui monte depuis le lancement de Bing, son nouveau moteur, et qui a commencé à y intégrer des messages issus de Twitter. Sur le blog consacré à Bing par l'éditeur de Redmond, un billet souligne la volonté de l'éditeur d'ajouter une dose de données en temps réel dans les résultats des requêtes. Twitter est certainement l'acteur du Web qui correspond le mieux à cette exigence, comme l'ont prouvé les innombrables tweets mis en ligne à l'occasion des attentats de Bombay, des événements en Iran ou de la mort de Michael Jackson. Pour l'heure, tous les tweets ne sont pas indexés, loin s'en faut. Seuls quelques membres influents du réseau de micro-blogging ont actuellement le privilège d'apparaître dans les résultats des recherches effectuées sur Bing. Il en va ainsi de l'ancien vice-président américain Al Gore ou de l'éditorialiste du Wall Street Journal Kara Swisher. Au total, quelques centaines de personnalités sont prises en compte, essentiellement en fonction du nombre d'internautes abonnés à leurs tweets et du volume de leur production. Les requêtes « @algore » ou « Al Gore tweets » ou « Al Gore Twitter » affichent ainsi une page de résultats faisant apparaître les tweets les plus récents de l'ancien candidat à la Maison Blanche. L'inclusion de Twitter dans Bing devrait permettre au moteur de Microsoft de refaire une partie de son retard sur ses devanciers, Yahoo et, loin devant, Google. Déjà, en troquant Live Search par Bing, Microsoft a légèrement redressé la tête sur ce marché, en gagnant un point de parts de marché entre avril et juin, à 8,23% aux Etats-Unis. Google, quant à lui, caracole en tête avec 79,07% du marché. Le même Google pourrait, selon l'Express, intégrer lui aussi les messages publiés sur Twitter dans les résultats des requêtes effectuées sur son service d'actualités. D'ici là, les internautes peuvent y accéder en dotant leur navigateur Firefox de l'extension Greasemonkey et en y greffant un script dédié. (...)

(03/07/2009 17:25:39)

Plus de 2 500 salariés en grève chez Alcatel-Lucent

Suite à l'appel de l'intersyndicale composée de la CFDT, la CFE-CGC, la CGT et la CFTC, quelque 2 530 salariés se sont mobilisés mardi 30 juin, dans une douzaine de sites de l'équipementier. Tous étaient en grève et sept bâtiments (Vélizy, Lannion, Orvault, Villarceaux, Illkirch, Colombes et Meudon) étaient complètement bloqués. Les salariés ont protesté contre la troisième vague de licenciements (en trois ans) dans le cadre du projet d'externalisation présenté le 18 juin dernier par la direction. Le groupe a en effet annoncé qu'il allait transférer son informatique ainsi que plus de 1 000 salariés (dont 200 en France) chez HP (lui-même en proie à des vagues de licenciements depuis le rachat d'EDS), et dans des pays à moindre coût, comme l'Inde. Les syndicats dénoncent un « dépeçage des activités par externalisation ». Ce plan concerne également 5000 emplois chez les sous-traitants (450 dans l'Hexagone), à la fois dans l'informatique, la R&D, la finance et les services de paie. Les deux premiers plans de licenciements avaient quant à eux débouché sur la suppression de 2000 postes. La direction a par ailleurs annoncé un gel des salaires pour une durée indéterminée. Au niveau européen, la mobilisation a « manqué de coordination » selon la CFDT mais elle a été « marquée par un premier mouvement au sein de l'établissement de Timisoara en Roumanie, particulièrement touché par le plan d'externalisation » (500 postes). (...)

(03/07/2009 11:44:56)

USI 2009 : Joël de Rosnay prédit la généralisation des échanges pair à pair

Dure tâche que d'ouvrir la seconde édition de l'Université des SI (USI 2009), organisée par Octo Technology en ce début juillet, quand en juillet 2008 Michel Serres avait si brillamment éclairé la lanterne des informaticiens, qu'ils soient dirigeants (boss, dans le langage Octo) ou codeurs (geeks). C'est Joël de Rosnay qui cette année s'est attelé à la tâche, avec plus ou moins de bonheur. Le conseiller de la présidence de la Cité des sciences et de l'industrie a en effet rappelé des évolutions de la société du numérique qui sont - ou devraient être - des évidences pour le public de l'USI : la généralisation des équipements mobiles et connectés, le poids de la longue traîne (le cumul de faibles audiences dans le temps dépassant largement des pics d'audience momentanés), les comportements liés au Web 2.0 (personnalisation, collaboration...), la nécessité de surfer protégé (par des outils de sécurité) et avec prudence et discernement... Mais au-delà de ça, remettant en jeu son titre d'expert en futurologie, Joël de Rosnay s'est risqué à quelques prédictions. S'attardant sur le succès des échanges de fichiers musicaux en pair à pair, il a affirmé : « Je vous prédis que le peer-to-peer va atteindre cinq secteurs : la banque, l'assurance, le consulting, l'éducation et l'énergie. » Pour la banque, Joël de Rosnay cite l'exemple du micro-crédit, appelé à se développer, car quand « les gens se prêtent entre eux, les taux d'intérêt sont plus bas et les dossiers moins compliqués à monter ». Pour l'assurance, Joël de Rosnay explique que c'est ainsi que cela a débuté : « La Lloyds a commencé avec des armateurs qui s'assuraient entre eux. » Pour le consulting, le cofondateur d'AgoraVox mise tout naturellement sur la montée en puissance du « crowdsourcing », autrement dit l'intelligence collective pour apporter des solutions à un problème. Pour l'éducation, Joël de Rosnay envisage une « coéducation citoyenne participative », expliquant qu'une certaine candidate à la présidence de la République lui a « piqué le thème ». Enfin, pour l'énergie, il voit venir le jour où « les gens revendront à leurs voisins l'énergie qu'ils feront », ce qui entraînera l'apparition d'un nouveau métier, celui de courtier en énergie. Joël de Rosnay critique Hadopi à mots à peine couverts Cette liste de prédictions se basant sur le succès du P2P, Joël de Rosnay n'a pu s'empêcher une petite pique à l'égard du gouvernement et de la loi Création et Internet (instaurant l'Hadopi). Les nouvelles façons de faire du business, dit-il, reposent sur deux éléments majeurs, l'audience d'un site Web et le bruit fait autour. Une conviction qu'il a formalisée sous l'équation suivante : « flux + buzz = bizz ». Et d'ajouter : « Les jeunes musiciens l'ont très bien compris, mais pas les législateurs qui réfléchissent à un monde fermé. » Enfin, mettant en garde contre les dangers de manipulation des images ou des identités numériques pouvant conduire à ce qu'il appelle du « révisionnisme numérique », Joël de Rosnay a appelé à l'élaboration d'une nouvelle éthique, « l'infoéthique ». (...)

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