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(06/07/2009 15:38:15)

Après un an de négociations, l'évaluation de la maintenance SAP est enfin sur les rails

Le dispositif qui va mesurer les services de maintenance fournis par SAP se met en place en France. L'USF, le club des utilisateurs SAP francophones, l'a confirmé vendredi dernier 3 juillet. Ce programme résulte du compromis trouvé en avril par SAP avec ses clients, après plusieurs mois de discussions, à la suite du mécontentement provoqué par l'instauration d'un contrat de maintenance unique au tarif majoré. L'Enterprise Support, en vigueur depuis le 1er janvier 2009 pour tous les clients, correspond à 22% du prix déboursé pour les licences logicielles alors que certaines entreprises se contentaient jusque-là d'un contrat Basic à 17%. L'accord trouvé entre SAP et ses utilisateurs a débouché sur un étalement de la hausse du tarif sur sept ans (pour les entreprises qui ne l'avaient pas déjà fixé contractuellement). Chaque tranche d'augmentation est conditionnée à la réussite d'objectifs de performances mesurés par un système d'évaluation de la qualité du service de l'Enterprise Support. Celui-ci s'appuiera sur 11 indicateurs clés de performance (KPI) à partir des données issues de l'outil de supervision Solution Manager. Cent entreprises au total ont accepté de participer à ce benchmarking, dont 43 en Europe, parmi lesquelles, en France, sept entreprises adhérentes de l'USF. Air France, Aelia et les Fromageries Bel figurent au nombre de ces clients français (les autres ne souhaitent pas être cités). Les mesures seront effectuées par un cabinet « neutre », qui n'est pas encore choisi. Elles concernent quatre thèmes : continuité d'activité, amélioration des processus métier, innovation/protection des investissements effectués dans SAP (notamment en terme d'évolutions des versions), et enfin coût total de possession. « Les dirigeants de SAP croient dans leur produit et ils veulent prouver aux clients qu'ils ont raison en y mettant les moyens, à l'allemande », constate Jean Leroux, DSI d'Aelia et président de l'USF. « Il convient cependant de rester vigilant car, d'une part, il faut s'assurer que les sociétés membres de l'échantillon de référence ne bénéficient pas d'un traitement de faveur [l'USF peut aussi lancer ses propres mesures au sein de ses membres] et, d'autre part, il faut travailler sur l'appropriation du module Solution Manager », prévient le patron de l'USF. (...)

(06/07/2009 13:00:44)

Les informaticiens de Carrefour pas mécontents de l'externalisation chez IBM

IBM et Carrefour viennent de rendre public un contrat d'externalisation du second chez le premier signé le 29 juin dernier. Le contrat, conclu pour une durée de cinq ans, représente 180 millions d'euros, soit une moyenne annuelle de 36 millions d'euros. L'externalisation concerne l'exploitation et la transformation de l'infrastructure informatique de Carrefour en France avec les applications métier associées, ce qui concerne 60 informaticiens. IBM va déplacer l'infrastructure dans son datacenter de Montpellier, premier datacenter qualifié de « green » en Europe par IBM. L'informatique externalisée était auparavant hébergée dans des datacenters de Capgemini et traitée par les établissements de Mondeville (près de Caen), Massy (région parisienne) et Lyon. Dans le cadre d'un accord de GPEC signé au niveau groupe, les 60 salariés de Carrefour Systèmes d'Information France (CSIF) qui étaient affectés à ces activités vont être licenciées (et donc toucher leurs indemnités). Mais tous ont obtenu une proposition d'embauche en CDI d'IBM avec garantie d'emploi et de salaire sur la même zone géographique, avec reprise de l'ancienneté, durant les cinq ans du contrat (12 mois seulement pour les 5 salariés concernés sur le site de Mondeville). Progressivement, ces 60 salariés vont donc cesser de s'occuper exclusivement de Carrefour, quitter les locaux du distributeur et évoluer au sein d'IBM. « A la limite, les plus mécontents sont ceux qui restent, même si la garantie d'emploi de seulement douze mois déplaît aux personnes concernées par l'externalisation à Mondeville mais IBM n'ayant pas même d'agence dans cette région, il lui était impossible de s'engager davantage » sourit Bruno Moutry, secrétaire du comité d'entreprise de CSIF. Il précise : « Ce qui n'est pas externalisé reste sur les sites actuels. CSIF conserve environ 370 salariés d'une part pour piloter les prestations externalisées, d'autre part pour mener les projets. La tendance est clairement d'externaliser toute l'exploitation et de ne conserver en interne que la conception. » (...)

(06/07/2009 12:36:15)

Le W3C renonce à spécifier les balises audio et video dans HTML 5

La prochaine révision du langage HTML, qui succèdera à la quatrième version adoptée en 1997, est loin d'être achevée que déjà ses spécifications suscitent de lourdes déceptions. Ainsi, alors qu'il semblait acquis que HTML 5 permettrait, via les balises <video> et <audio>, de lancer la lecture de clips et autres films directement à partir du navigateur et sans que l'internaute n'ait à se soucier des codecs, plug-ins et lecteurs à installer, le Worldwide Web Consortium (W3C) vient de faire machine arrière. Face à l'impossible entente entre les éditeurs de navigateurs, l'organisme en charge de la normalisation du Web renonce à détailler les spécifications entourant les instructions relatives à la lecture de vidéos et de fichiers audio. Plutôt que de déplaire à quelques-uns en imposant un format, le W3C a donc choisi de ne rien choisir, et donc de déplaire à tout le monde. Deux codecs étaient jusqu'à présent en concurrence pour être retenus par le W3C et servir de référence pour la vidéo : Ogg Theora (et sa variante Ogg Vorbis pour l'audio) et H.264. Le premier semblait tenir la corde en raison de son caractère libre, donc autorisant une implémentation sans coût pour les éditeurs de navigateurs, à l'inverse du second, propriétaire donc soumis au paiement d'une licence. Le montant de ce droit d'exploitation étant par trop onéreux, Opera et Mozilla n'entendent pas s'en acquitter. Ce dernier refuse également H.264 car la souscription d'une licence ne s'appliquerait qu'à Firefox et ne pourrait profiter aux navigateurs développés ultérieurement. Si Google, de son côté, a opté pour les deux codecs pour Chrome, il se heurte au problème que redoute Mozilla avec H.264 en ne pouvant pas transmettre cette licence aux distributeurs tiers de Chromium, la version Open Source de son navigateur Chrome. Enfin, Apple refuse mordicus de voir Ogg Theora prendre place dans son lecteur Quicktime - et dans le navigateur Safari - officiellement en raison d'un manque de support matériel. Quant à Microsoft, qui édite aussi son propre lecteur vidéo, aucun signal n'a été émis pour une éventuelle prise en considération de la balise <video> dans Internet Explorer. Au regard des éléments précédents, Ian Hickson, l'un des artisans de HTML 5, ne peut que reconnaître l'impossibilité de normaliser les balises multimedia, comme le sont les images avec la balise <img>. « Après de nombreuses discussions [...] sur les codecs <video> et <audio> dans HTML 5, je dois, avec regret, arriver à la conclusion qu'il n'existe pas de codec convenable que l'ensemble des éditeurs désire implémenter et distribuer. » (...)

(06/07/2009 12:27:01)

USI 2009 : il faut douter pour inventer, explique le Boston Consulting Group

Les technologies de l'information ont beau être un domaine jeune, moderne, cela ne veut pas dire pour autant que les entreprises du secteur soient particulièrement créatives. Aux quelque 250 personnes qui avaient pris le temps de lever le nez de leur guidon pour venir assister aux sessions de l'Université du SI (USI 2009) d'Octo Technology la semaine dernière à Paris, Luc de Brabandère, directeur associé du Boston Consulting Group, a offert une heure de réflexion collective extrêmement enrichissante sur l'innovation et la créativité. Et l'ingénieur et docteur en philosophie belge, qui a illustré ses propos avec de multiples cartoons, a conclu sur la nécessité de douter, de changer sa perception du monde, pour être en mesure d'inventer. « J'ai dû animer plus de 1000 sessions de brainstorming dans ma vie, et je me demande si je n'ai pas perdu mon temps », a annoncé d'emblée Luc de Brabandère. Car l'important, a-t-il poursuivi, n'est pas d'avoir des idées, mais de savoir les recevoir, de créer un environnement favorable à leur floraison. « Comment se fait-il que l'iPod ne soit pas né chez Sony ? Et le Blackberry, chez Nokia ? » Après coup, a raconté le consultant, ironisant sur un responsable d'un groupe de carte de paiement qui se lamentait auprès de lui sur le succès de Paypal et le fait qu'il aurait dû y penser - « c'est trop bête ! » -, chacun de ces acteurs a reconnu « avoir des projets de ce type ». Mais aucun n'en a mis en oeuvre. Ce qui explique que « si on prend la liste des 25 plus gros acteurs d'Internet aujourd'hui, pas un n'est né dans une grande boîte. Prenez Youtube, pourquoi ce n'est pas né chez TF1 ? Le président de la Poste a annoncé hier qu'ils allaient lancé le coffre-fort électronique, or ils ont cette idée depuis longtemps. Pourquoi faut-il tant de temps ? » Changer de perception est plus important que d'avoir des idées Pour Luc de Brabandère, toutes ces entreprises ont répété l'aveuglement de General Motors à ses débuts : « Les gens des campagnes qui achetaient leurs voitures enlevaient les sièges arrières pour pouvoir transporter des choses. GM devait se dire qu'ils avaient de drôles de clients dans le Midwest, puisqu'ils ont tout de même attendu 17 ans avant d'inventer le pick-up ! » « La capacité d'avoir des idées, ce n'est pas l'essentiel, a poursuivi Luc de Brabandère. J'ai cru pendant longtemps qu'il fallait penser pour changer. Je suis convaincu maintenant du contraire : il faut changer pour penser. » Prenant l'exemple de Bic qui, après des stylos « de toutes les couleurs », « avec ou sans gomme », a fini par avoir l'idée de fabriquer des rasoirs, l'électron libre du Boston Consulting Group a expliqué : « On ne peut pas passer directement du stylo au rasoir ou au briquet. Il faut changer sa façon de voir les choses, ce changement de perception doit venir avant le brainstorming. Bic a commencé par se dire : mon métier, c'est de vendre des choses à côté de la caisse. » « D'une certain manière, plus on innove, moins on est créatif » [[page]] Or changer est beaucoup plus compliqué que d'avoir des idées. « Le changement réussi est nécessairement double : il traite de la réalité et de la perception, c'est-à-dire de la façon dont les personnes concernées vont vivre ce changement. » Exemple dans le cadre des fusions-acquisitions qui se succèdent dans le secteur : « L'entreprise C n'existe vraiment que quand les gens ne disent plus 'je suis un ancien A' ou 'un ancien B'. » Luc de Brabandère en tire la conclusion suivante : « L'innovation peut être définie comme un changement de la réalité. La créativité comme un changement de la perception. » Si bien que pour le consultant, l'innovation est synonyme de continuité, et la créativité de rupture. Donc, « d'une certain manière, plus on innove, moins on est créatif. » Google, au début, a innové, en améliorant son algorithme et ses capacités de recherche. Puis « il y a eu ce courriel des patrons, a raconté Luc de Brabandère, qui disait 'notre métier, c'est de tout savoir' ». L'ambigüité instaurée par cette affirmation a mis l'entreprise en position d'inventer de nouveaux services. « Ambigüité peut aussi vouloir dire potentiel, c'est une bonne chose. L'ambigüité donne la possibilité à des idées de grandir. » « La meilleure manière d'avoir une bonne idée, c'est d'en avoir beaucoup » La capacité de porter un regard différent sur des idées neuves n'est pas innée. Luc de Brabandère s'est ainsi amusé à rejouer des extraits de brainstorming que chacun a pu vivre un jour ou l'autre, le « j'ai une idée » d'un collaborateur se heurtant généralement très rapidement au « vous n'y pensez pas, voyons » de son chef. « Pas une seule idée n'est née bonne, a expliqué le consultant. Cela paraît idiot, mais on se comporte comme si c'était le cas. Or, la meilleure manière d'avoir une bonne idée, c'est d'en avoir beaucoup. Il faut d'abord être préparé à accueillir ces idées, pour aller dans un deuxième temps vers la bonne idée. » A l'appui de cette logique, Luc de Brabandère a donné en exemple Thomas Edison. « Avant lui, il y avait une espèce de règle : tout le monde pensait qu'éclairage signifiait feu. Edison a cassé la règle, il s'est dit 'tiens, si je faisais de la lumière sans feu'. » Et il a inventé l'ampoule électrique. Bien sûr, le consultant a aussitôt ajouté que Thomas Edison avait aussi « inventé 500 moyens de ne pas faire une ampoule ». Casser les règles est donc une façon de parvenir à inventer. Il peut s'agir, a indiqué le consultant, de penser à créer une « bisociation : associer deux éléments qui existaient avant séparément ». Comme pour le cas de la planche à voile : planche et voile existaient auparavant, mais le premier qui les a bisociés a inventé quelque chose. Une telle attitude engendre évidemment de la résistance. « J'aurais aimé être là, s'est amusé Luc de Brabandère, à une réunion de la Nasa, lorsque quelqu'un a dit : 'j'ai une idée, si on mettait des ballons gonflables autour du robot pour son atterrissage'. » Pour vaincre cette résistance, le directeur associé du BCG invite les chefs d'entreprise à « redécouvrir la capacité de s'étonner », et « à douter », ce qui permet de remettre des règles en cause, en les considérant après tout comme de simples hypothèses. Il n'y a qu'ainsi, a-t-il expliqué, qu'on peut être créatif, et inventer des produits de rupture, comme Youtube ou l'iPod. « Innover, c'est faire du neuf dans le système. Etre créatif, c'est penser à un système neuf. » (...)

(03/07/2009 17:46:31)

Les chutes du Niagara alimenteront le prochain datacenter Yahoo!

Yahoo! a révélé cette semaine son intention d'installer son prochain datacenter à Lockport, dans l'état de New-York. Rien de très original, si ce n'est que 90% des serveurs seraient alimentés par la puissance hydroélectrique des chutes du Niagara. Qui plus est, le datacenter devrait, comme cela se pratique de plus en plus, être complètement refroidi à l'air ambiant, profitant du microclimat local. Le design du bâtiment s'apparenterait à celui d'un poulailler (il s'appelle le 'computer coop' par analogie avec le 'chicken coop'). Inutile ainsi pour Yahoo ! d'investir dans un système de climatisation coûteux et gourmand en électricité. Selon le numéro deux de la recherche en ligne, le PUE (power usage effectiveness) de l'ensemble devrait à peine dépasser 1,1, attestant de son extrême efficacité énergétique. (...)

(03/07/2009 17:36:47)

Avec Fusion Middleware 11g, Oracle veut jouer à la fois l'intégré et le 'best of breed'

Oracle a lancé la version 11G de son middleware, Fusion. Et pour l'éditeur, indique Régis Louis, directeur produit senior Oracle EMEA, « il s'agit du lancement le plus important, tant d'un point de vue fonctionnel que stratégique ». La plateforme arrive en effet juste un an après que Thomas Kurian, responsable de la division middleware d'Oracle, a annoncé sa feuille de route issue du rachat de BEA, et notamment le choix de standardiser les développements au-dessus du serveur d'applications de BEA, WebLogic. Il n'est pas étonnant, dans ces conditions, qu'Oracle mette l'accent sur les efforts d'intégration réalisés. Régis Louis indique ainsi que les clients disposeront « de briques préintégrées », formant « une stack la plus complète possible ». La SOA Suite 11g, par exemple, permettra d'assembler des briques SCA (service component architecture), de gérer des processus métier (BPM, business process management), de superviser les événements de façon automatisée (CEP, complex event processing), etc. Alors que la tendance est plutôt au lean, et à des micro-applications répondant à des besoins spécifiques, une telle volonté de proposer une plateforme intégrée, complète peut surprendre. Elle prête d'ailleurs facilement le flanc aux critiques de la part d'éditeurs plus petits, comme Software AG. Miko Matsumura, responsable de la stratégie SOA de l'éditeur allemand, a comparé sur son blog Oracle à Sauron, qui veut un anneau pour gouverner tout le monde. A court terme, écrit-il, les départements informatiques de ces entreprises pourraient en effet éliminer certains coûts, mais au risque que cela coûte cher dans le futur. Car comme il le rappelle, middleware et SOA sont plus affaire de design et d'architecture que de plateforme produits. Des dépendances entre produits, mais aussi des certifications avec des produits tiers En réponse à ces critiques, Oracle tient donc également le discours « best of breed ». Comme l'indique Régis Louis, « un client qui cherche un outil particulier peut choisir un composant, et il n'aura aucune obligation à en utiliser d'autres ». Bien sûr, ajoute-t-il, une fois qu'il aura adopté ce composant, il sera tellement séduit qu'il « verra les avantages à utiliser d'autres produits de la plateforme ». Si le chef produit reconnaît qu'il existe des dépendances entre certains produits, il insiste aussi sur les efforts réalisés par Oracle pour s'intégrer avec d'autres produits. « La SOA Suite, par exemple, avait été certifiée avec d'autres serveurs d'applications que WebLogic pour sa version 10g. On fera de même avec la 11g. On va aussi certifier le bus, ex-Aqualogic Service Bus, qui ne fonctionnait que sur WebLogic, sur d'autres serveurs d'applications. » Régis Louis adopte la même argumentation en ce qui concerne l'outil de développement. Si Oracle a tout standardisé sur son Jdeveloper, il n'oublie pas qu'Eclipse est l'environnement préféré de nombre de développeurs, et propose donc un ensemble de plug-in pour tirer parti de la plateforme depuis l'atelier Open Source. Fort de programmes bêtas menés avec « plus de 350 clients », Oracle espère une adoption rapide de la nouvelle plateforme. Néanmoins, lorsque le rachat de Sun sera finalisé, il faudra encore une fois redéfinir une feuille de route, pour intégrer cette fois l'offre middleware de Sun, ce qui risque de refroidir des clients de faire le travail de migration dès maintenant. L'éditeur ne peut guère commenter sur le sujet avant la finalisation de la transaction. Régis Louis se veut bien évidemment rassurant : « On a un long historique d'acquisitions, les clients peuvent avoir confiance dans notre capacité à intégrer des sociétés. Cela s'est très bien passé jusqu'ici, il n'y a pas de raison que cela se fasse différemment. » (...)

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