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(26/05/2009 12:39:35)
NKM prône le Green IT auprès des entreprises
Nathalie Kosciusko-Morizet a honoré de sa présence la deuxième édition du Forum Green IT, organisée ce mardi 26 mai par LeMondeInformatique.fr, à Paris. La secrétaire d'Etat chargée de la Prospective et du développement de l'Economie numérique a délivré un message simple aux responsables d'entreprises et de collectivités locales : l'écologie peut être « un moteur de transformation de la société et de l'économie » et « l'économie numérique ne peut passer à côté ». Dans un discours émaillé d'exemples concrets, NKM a rappelé que les technologies de l'information et de la communication et les démarches de développement durable ont « deux points de frottement » : la façon dont l'IT peut et doit faire en sorte de diminuer sa consommation énergétique, et la façon dont l'IT peut aider à optimiser ou à mettre en oeuvre des programmes plus 'verts'. La virtualisation, pour diviser sa consommation par deux La réduction de la consommation énergétique est un secteur « où il y a beaucoup à faire », a d'abord expliqué Nathalie Kosciusko-Morizet, citant les efforts de Dell concernant l'alimentation des moniteurs, ceux de Schneider Electric sur la consommation des datacenters, ceux de Microsoft sur l'optimisation du code des applications, ou encore ceux de Ricoh pour la rationalisation des impressions. « Ce qui est souvent la première démarche prise par les entreprises, mais avec des résultats qui sont loin d'être parfaits. » Pour la ministre, ces économies d'énergie ne sont pas des économies « à la marge », mais bel et bien stratégiques. NKM a ainsi rappelé que le groupe d'épargne retraite Agrica a « virtualisé 90% de ses serveurs en 2007, puis ses postes de travail en 2008, et a divisé sa consommation par deux ». Et si elles sont inspirées par des soucis d'économies, ces démarches n'en sont pas moins Green pour autant, a souligné Nathalie Kosciusko-Morizet. La secrétaire d'Etat chargée de la Prospective et du développement de l'Economie numérique a aussi expliqué en quoi les TIC pouvaient être « porteurs de progrès dans d'autres secteurs », en apportant des technologies, telles que la visioconférence, permettant de réduire notre impact sur l'environnement. NKM a rappelé sa volonté de voir aboutir son projet de loi favorisant le télétravail. « J'étais jusqu'à une heure du matin hier à l'Assemblée », a-t-elle confié, avant d'expliquer que le télétravail est sous-développé en France : « Il n'est que de 7% en France, contre 13% en moyenne en Europe et 25% aux Etats-Unis. » Bien entendu, a-t-elle reconnu, le télétravail ne pourra progresser que si le haut débit et le très haut débit se développent aussi. Pour NKM, le PLM permet « d'évoluer vers l'écoconception » [[page]] Toujours dans le cadre des progrès écologiques rendus possibles par les TIC, NKM a cité les capteurs automatiques permettant d'optimiser la consommation des bâtiments. « Surtout lorsqu'on permet aux gens de visualiser en temps réel sur un écran quels sont les appareils les plus consommateurs ; dès lors, les comportements peuvent changer. » La ministre a aussi mis en avant les progiciels de PLM (Product lifecycle management, gestion du cycle de vie des produits) qui permettent « d'évoluer vers l'écoconception », c'est-à-dire « un premier pas de l'économie circulaire, où il n'y a pas destruction mais réutilisation ». Les systèmes de gestion de flux logistiques peuvent aussi contribuer à réduire l'empreinte carbone ; NKM a indiqué qu'elle irait d'ailleurs inaugurer le 3 juin prochain la chaire Microsoft-CNRS à l'Ecole polytechnique, qui porte justement sur le sujet « Optimisation et développement durable ». Enfin, citant les quelque 130 millions de formulaires manipulés par l'administration chaque année, NKM a donné l'exemple de la dématérialisation des procédures administratives, domaine où le gouvernement « essaie de progresser ». Ordi 2.0 : un programme de développement durable bénéfique aux entreprises En tout cas, pour la ministre, chacun peut, dès aujourd'hui à son niveau, prendre des décisions empreintes de « green attitude ». NKM a d'ailleurs longuement vanté les mérites de son programme Ordi 2.0 : des associations récupèrent des ordinateurs amortis dans les entreprises, pour les recycler et les revendre à bas prix à des personnes sélectionnées. A Longjumeau, où Nathalie Kosciusko-Morizet est maire, « Sanofi et Danone ont donné des ordinateurs, reconditionnés par des entreprises d'insertion, et revendues 150 euros - dont 75 € à la charge de la mairie - avec six mois de garantie, à des demandeurs d'emploi et des collégiens boursiers ». Outre que cela donne aux entreprises une solution de collecte gratuite, cela les fait aussi entrer dans une « dimension sociale [...] bonne pour leur image ». Les ateliers de la société numérique solidaire, que NKM inaugurera jeudi en commun avec Christine Boutin, ministre du Logement, complèteront ce volet social et numérique du développement durable, en donnant davantage de moyens d'accéder à Internet aux « e-exclus ». (...)
(26/05/2009 12:19:06)Liquidation de Nortel Networks SA : le tribunal de commerce rend sa décision le 28 mai
C'est jeudi prochain, 28 mai, que le Tribunal de commerce de Versailles rendra sa décision dans le cadre de la procédure de liquidation judiciaire avec poursuite d'activité demandée par les co-syndics de Nortel Networks SA. Dans un communiqué, l'équipementier télécoms insiste sur le fait que cette filiale ne nécessite pas l'intervention d'un liquidateur français et continue à exercer ses activités pendant la période d'administration. Nortel Networks SA se distingue de Nortel Networks France. L'une et l'autre sont bien filiales du groupe canadien Nortel et ont leur siège à Châteaufort près de Guyancourt dans les Yvelines. Mais leur sort est différent. Nortel Networks France, la filiale commerciale, compte 130 collaborateurs en France et échappe, pour l'instant, au couperet de la restructuration. Sa soeur, Nortel Networks SA (NNSA) en revanche, dédiée à l'équipement des réseaux mobiles, verra disparaître 500 de ses 700 collaborateurs actuels. Et ce, d'ici à mi-juin. Les salariés restant, 200, maintiendront les réseaux GSM équipés par Nortel en attendant un repreneur. Des procédures dirigées depuis l'Angleterre Une réunion s'est tenue hier, lundi 25 mai, dans l'après-midi, au Tribunal de commerce de Versailles pour entériner cette double décision : licenciements et procédure judiciaire permettant la revente. Une réunion totalement inédite au plan juridique. En effet, les filiales de Nortel France sont placées pour l'opération liquidative sous l'autorité de la filiale anglaise. Une procédure autorisée par la directive européenne 1346/2000 par laquelle une société peut diriger une procédure judiciaire depuis un pays pour l'ensemble de l'Europe. Nortel utilise ce biais pour ses 17 filiales en Europe qui sont dirigées pour les procédures juridiques par l'Angleterre et par le cabinet Ernst & Young. C'est l'administrateur judiciaire anglais qui discute avec le Tribunal de commerce français. Le droit national sera appliqué dans chaque pays [[page]] Nortel a en fait cherché à appliquer la même procédure partout dans le monde. Utilisant le CCAA au Canada, le Chapter 11 aux Etats-Unis et le Insolvency Act en Grande-Bretagne. Ne trouvant pas d'équivalent pour le reste de l'Europe, Nortel, « bien conseillé », a donc dégoté la directive 1346/2000 pour engager des procédures dites secondaires dans toute l'Europe, sachant que la procédure principale était ouverte en Grande-Bretagne. Le Canadien Nortel préfère logiquement un pays anglo-saxon. Toutefois, l'article 10 de la directive européenne garantit que le droit national sera appliqué dans chaque pays. Une sécurité, notamment en France où le droit du travail et les dispositions relatives aux licenciements sont plus favorables que dans les pays anglo-saxons. Les salariés de Nortel France recevront ce qui est prévu dans les textes de lois français. Nortel évite le plan de sauvegarde de l'emploi Le délégué central CFTC que nous avons interrogé a indiqué vouloir se battre pour obtenir en plus des primes de licenciements. Il estime également que Nortel s'en tire à bon compte, faisant remarquer que la société ne supportera qu'à minima le coût des licenciements (qui sera assuré par l'AGS, Association pour la gestion du régime de garantie des créances des salariés). Le plan social sera également allégé, la procédure demandée par Nortel évite en particulier le PSE. Il n'y aura par exemple qu'une seule consultation du comité d'entreprise obligatoire au lieu de deux. La CFTC attire également notre attention sur deux autres points. D'abord les délais demandés. Le Tribunal accorde deux fois trois mois à Nortel pour trouver un repreneur à NNSA. Le délai pour une telle procédure est plutôt de neuf mois, fait remarquer le délégué central CFTC. Des représentants CFTC de Nortel reçu par le cabinet de Christine Lagarde [[page]] Ensuite, le syndicat relève que des sommes ont été transférées de NNSA France vers NNSA Grande-Bretagne. La France est en effet l'un des quatre centres mondiaux de R&D de Nortel dans le monde. Un contrat permettait à la maison mère d'injecter de l'argent dans ces quatre centres en cas de profit, mais en cas de pertes, c'est l'inverse qui s'applique, permettant à Nortel de rapatrier des fonds. Or, tous les fonds transférés échappent à la procédure en cours et ne serviront pas à indemniser les salariés français. Le dossier Nortel contient d'autres volets. Les opérateurs télécoms clients de Nortel sont nécessairement très vigilants sur le compte du repreneur. Il en va de la maintenance de leurs réseaux. Quant aux partenaires distributeurs, ils sont déjà inlassablement sollicités par les concurrents du Canadien. Les représentants CFTC de Nortel ont rencontré vendredi dernier le cabinet de Christine Lagarde, ministre de l'économie, de l'industrie et de l'emploi, pour expliquer la situation et montrer l'ampleur du dossier. (...)
(25/05/2009 18:02:13)Virtualisation : le banc d'essai vApus Mark I relativise les performances des Intel Xeon 5500
Un nouveau banc de mesure de l'évaluation vient d'apparaître. Mis au point par le Sizing Server lab (un laboratoire universitaire hollandais), vApus Mark I est destiné à mesurer les performances d'applications lourdes virtualisées sous différents hyperviseurs. Très étonnants, les premiers résultats, réalisés sous ESX 3.5 de VMware, portent sur la comparaison des performances des Xeon 5500 (Nehalem) avec les autres processeurs d'Intel et leurs concurrents de chez AMD. A l'aune de vAPUs Mark I, le gain de performances qu'apporte la génération Nehalem n'est pas aussi net que celui que l'on peut constater avec VMmark, l'outil de benchmarking de VMware. Là où le test VMmark trouve une différence de performance de plus de 100% entre Xeon 5570 et Opetorn 8389, vApus Mark I ne trouve que 21% d'écart. Les testeurs soulignent qu'ils ont réalisé leur mesure avec ESX 3.5 et non avec l'ESX 4 de vSphere. Un choix logique étant donné qu'ESX 4.0 est encore loin d'être l'hyperviseur majoritaire en entreprise. Or, seule cette version 4.0 d'ESX sait tirer profit des Extended Page Tables (ETP) des Xeon 5500. Tout aussi étonnant, alors que si l'on prend en compte les chiffres du VMmark, un biprocesseur Xeon 5500 affiche des performances nettement supérieures à celle d'un quadriprocesseur Opteron, ce n'est plus le cas avec vApus Mark I. (...)
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