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(12/05/2009 18:20:00)
Hadopi : l'Assemblée nationale adopte la loi Création & Internet
L'Assemblée nationale a finalement adopté lors d'un vote solennel en deuxième lecture le projet de loi Création et internet qui avait été rejeté dans un premier temps le 9 avril dernier. Le texte a été adopté par 296 voix contre 233. Le dispositif de "riposte graduée", à savoir la coupure de l'accès Internet en cas de téléchargement illégal de contenus sur le Web après deux mises en garde, est ainsi entériné par la loi Création et Internet. La Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) sera chargée de prononcer la suspension de l'abonnement, pour une durée comprise entre deux mois et un an, en cas de récidive pour les auteurs de téléchargements illégaux. Le texte sera examiné une nouvelle fois ce mercredi par le Sénat, qui pourra l'adopter en l'état ou le modifier. Dans ce dernier cas, le projet de loi sera une nouvelle fois soumis aux députés pour un vote définitif. (...)
(12/05/2009 17:33:10)La Cour d'Appel de Paris entérine le statut d'hébergeur de Dailymotion
Dailymotion est un hébergeur et n'a pas à endosser les obligations inhérentes aux éditeurs de sites Web. C'est en substance ce qu'a indiqué, le 6 mai, la Cour d'appel de Paris, qui examinait le litige opposant la plateforme de partage de vidéos au réalisateur et aux ayants droit du film Joyeux Noël. Ces derniers reprochaient à Dailymotion la mise en ligne, par un utilisateur, du long métrage, et entendaient voir condamné le site pour contrefaçon. En première instance, le TGI de Paris avait en parti accédé à cette demande : tout en reconnaissant la qualité d'hébergeur de Dailymotion, les juges du fond avaient estimé que le site n'en était pas moins responsable du contenu mis en ligne. A ce titre, la plateforme avait été condamnée à verser 23 001 € de dommages et intérêts au réalisateur et aux ayants droit en réparation de la fourniture des moyens permettant la réalisation d'une contrefaçon. Une conclusion que n'a pas suivie la Cour d'appel, selon laquelle la décision de première instance méconnaît les dispositions de la LCEN (loi pour la confiance dans l'économie numérique). Les magistrats ont ainsi considéré que Dailymotion ne saurait être hébergeur et supporter dans le même temps la responsabilité juridique planant sur les éditeurs. « Les juges du fond avaient créé un statut hybride pour Dailymotion en présumant, sur la seule finalité de son activité - la mise en ligne d'une plateforme de partage de vidéos -, que des contenus illicites seraient publiés, précise Marc Schuler, avocat associé de Nixon Peabody, représentant le site Web. En essayant de reconnaître à Dailymotion le statut d'hébergeur sans en reconnaître le bénéfice, ils ont commis une erreur d'interprétation de la LCEN. » Une jurisprudence constante depuis un an La décision rendue en appel vient conforter une jurisprudence constante depuis le début de 2008, qui se fonde sur une application stricte des termes de la LCEN. Parmi les principes posés par les juges, l'hébergeur ne peut se voir imposer une obligation générale de surveillance et de contrôle du contenu mis en ligne. Reste à définir ce qu'est un hébergeur et ce qui le différencie d'un éditeur. La réponse est simple, explique Marc Schuler : « Il suffit de se demander qui est à l'origine de la mise en ligne du contenu. Si le prestataire technique est totalement passif, si l'internaute est le seul initiateur de la publication, alors le site est un hébergeur. Si, au contraire, il existe une intervention humaine pour classifier le contenu uploadé par la plateforme, alors le statut d'éditeur revient sur le devant de la scène. » En l'espèce, poursuit l'avocat, le fonctionnement technique de Dailymotion ne soulève guère de doute et en fait un véritable hébergeur. Du reste, « quand plus de 15 000 vidéos sont mises en ligne quotidiennement, parler d'une obligation de contrôle serait illusoire ». Finalement, les obligations inhérentes à un hébergeur concernent : - la possibilité, pour les utilisateurs, d'alerter de la présence de contenus odieux ou illicites ; - le retrait de ces contenus et l'empêchement d'une nouvelle mise en ligne ; - la conservation des données permettant d'identifier les utilisateurs. Soulignons pour conclure que le député Jean Dionis du Séjour, rapporteur de la LCEN, plaide pour une révision de la loi qui l'adapterait au Web 2.0. Selon l'élu, l'apparition des sites collaboratifs depuis l'adoption de la LCEN - en 2000 - impose une redéfinition par le législateur des définitions d'hébergeur et d'éditeur. L'édile, qui constate une « implosion en vol de la notion d'éditeur », préconise de repréciser avec davantage de sévérité ce qu'est un hébergeur. (...)
(12/05/2009 17:27:07)Logica mise sur le sport pour draguer les jeunes talents
Entre 3 000 et 4 000 étudiants sont attendus samedi 16 mai au Stade Charléty (Paris 13e) pour la première édition du Challenge du monde des grandes écoles, un événement coorganisé par Logica. Ce type de manifestation sportive n'est pas une première pour la SSII. Le Challenge prend en réalité le relais du tournoi de football initié par Unilog il y a neuf ans. Témoin du climat économique difficile, le groupe Anglo-néerlandais mutualise ses ressources avec quatre grandes entreprises françaises (Axa, GDF Suez, Lagardère et la Société Générale) en organisant un événement « certes conjoint, mais unique en France », affirme Fabrice Losson, directeur recrutement et responsabilités d'entreprise chez Logica. Quelque 36 bus en provenance de Marseille, Lille, Lyon ou encore Nancy ont été affrétés pour l'occasion. Une remise de prix (d'un montant de plus de 20 000 €) récompensera les meilleures écoles parmi les 64 participantes (300 ont postulé pour participer à cette journée). Logica espère pérenniser cet événement dans les années à venir, voire lui donner une dimension européenne. Logica victime de la pénurie de profils spécialisés Compétitions sportives, rencontres métiers et tables rondes rythmeront la journée. Les débats s'articuleront autour de quatre grands thèmes comme l'intégration des minorités dans le monde du travail. Cette discussion sera co-animée par Alain Séguy, directeur « mission emploi handicap » chez Logica, un pôle créé il y a deux ans. Les autres tables rondes évoqueront la responsabilité sociale de l'entreprise, la problématique du premier emploi et la conciliation entre performance individuelle et succès collectif dans l'univers du sport et du business. Les cinq partenaires de l'événement disposeront chacun d'un stand où ils pourront accueillir les étudiants et leur faire passer des « speed-entretiens ». D'après Logica, de nombreux anciens des écoles se sont inscrits pour participer à cette journée, ce qui permettra à la SSII de mettre à jour sa base de données RH. Comme d'autres sociétés de services informatiques, Logica se plaint de la difficulté de recruter certains profils ainsi que de la baisse du turn-over, un phénomène sur lequel la SSII tablait pour renouveler régulièrement ses effectifs. « En temps de crise, les salariés sont figés dans un attentisme craintif et n'osent plus changer d'employeur. Certaines expertises, déjà rarissimes sur le marché, sont quasiment impossibles à dénicher », déplore Fabrice Losson. Logica n'est pourtant pas totalement étranger à cette cristallisation. En 2008, le groupe est parvenu bon an mal an à maintenir ses résultats dans le vert en freinant ses recrutements en France et en gonflant ses équipes de support offshore au Maroc. Elle a également supprimé 1 300 emplois en Europe au cours de l'année. (...)
(12/05/2009 16:38:31)A 41%, le taux de piratage logiciel reste constant en France, selon BSA
Selon le groupe de pression BSA (Business Software Association), près d'un logiciel sur deux continuerait d'être piraté en France. C'est ce qui ressort de sa sixième étude annuelle commandée à IDC sur 110 pays. Pour estimer le taux de piratage, le cabinet rapproche les ventes de matériels avec celles de logiciels et se livre à une estimation du nombre de logiciels utilisés. Avec un taux de 21%, l'Amérique du Nord est la région qui a piraté le moins en 2008. L'Union européenne affiche un taux de 35%, nettement en deçà de la moyenne mondiale, qu'IDC mesure à 41%, en nette hausse par rapport à 2007 (38%). La BSA estime le manque à gagner de ses membres, essentiellement des éditeurs américains, Microsoft en tête, à 53 Md$. Cette perte est calculée à partir du "prix marché" des logiciels selon une formule propre à cette étude. Il faut noter à cet égard que pour la première fois, IDC a quantifié la part de logiciels Open Source sur les postes de travail, à 15% de parts de marché. Avec un taux de 41%, les Français restent constants dans leurs pratiques par rapport à l'année précédente (42%) et s'améliorent par rapport à 2005 (45%). La BSA y estime la perte de ses membres à 2,7 Md$. En Europe de l'Ouest, la France se classe derrière la Grèce (57%), l'Italie (48%), le Portugal et l'Espagne (42%), mais loin devant l'Autriche (24%), la Belgique, le Danemark et la Suède (25%) ou encore l'Allemagne et la Grande-Bretagne (27%). L'Europe centrale et de l'Est est la région qui arrive en tête du piratage mondial avec un taux de 65%. Plus généralement, la BSA constate que les pays pauvres ("émergents") seraient les plus enclins au piratage. Ils achètent 40% des micro-ordinateurs livrés dans monde, mais seulement 20% des logiciels. (...)
(12/05/2009 15:59:30)Microsoft s'endette à hauteur de 3,75 Md$, suscitant les spéculations
Microsoft a, pour la première fois de son histoire, émis des obligations, pour un montant total de 3,75 Md$. Dans un communiqué laconique, l'éditeur explique que cet argent sera réparti en trois lots, remboursables en 5, 10 et 30 ans, et qu'il pourra lui servir à diverses opérations, comme du rachat d'actions ou des acquisitions. En septembre dernier, le conseil d'administration avait donné son aval à cet endettement, pour un montant global de 6 Md$. Bien évidemment, cette façon de lever des fonds a immédiatement suscité des spéculations, d'autant que Microsoft dispose déjà de 25 Md$ de cash, et émet ces obligations à un moment où les taux d'intérêt ne lui sont pas particulièrement favorables. Pour le Wall Street Journal, cela pourrait être le prélude à une offre d'achat de SAP, avec qui Microsoft avait déjà eu des discussions par le passé. Microsoft devrait alors offrir des titres en plus du cash, car la valorisation boursière totale du premier éditeur européen dépasse largement les moyens courants du premier éditeur américain : plus de 36 Md€. Steve Ballmer s'est refusé à tout commentaire sur le sujet. Plus mal en point que SAP, Yahoo reste une cible potentielle après le feuilleton de 2008. (...)
(12/05/2009 15:24:34)Rackable endosse le nom de SGI qu'il vient de racheter
Ne l'appelez plus jamais Rackable Systems, mais SGI. A peine après avoir conclu le rachat des actifs de Silicon Graphics International pour la modique somme de 42,5 M$, ce spécialiste des serveurs x64 pour datacenters a choisi d'adopter le nom de SGI qu'il juge plus connu que le sien, tout particulièrement en dehors des Etats-Unis. SGI est présent dans 25 pays. La direction de Rackable a aussi affirmé que SGI allait continuer de faire évoluer ses systèmes haut de gamme. SGI est encore considéré comme un spécialiste des architectures mémoires cc-Numa (cache-coherent non-uniform memory access) qui permettent à des systèmes en noeuds d'évoluer plus facilement que ceux en cluster ou massivement parallèles. Ces deux nouvelles ont de quoi rassurer les 4 500 à 5 000 utilisateurs (selon les sources) de systèmes SGI et ses 1300 salariés. Fort de 300 salariés et d'autant de clients, Rackable Systems a clos le 3 janvier dernier son exercice fiscal sur un CA de 247 M$ (-29%), assorti d'une perte de 54 M$ (en diminution de 21% par rapport à 69 M$). Quant à Silicon Graphics, qui avait atteint une capitalisation boursière de 7 Md$ en 1996, son dernier trimestre s'est clos en décembre sur un CA de 82 M$ (-11%), une perte de 49 M$ et près de 160 M$ de dettes. Ces dettes n'ont pas été reprises par Rackable. (...)
(12/05/2009 12:34:13)Des utilisateurs de portables HP, Dell et Apple poursuivent Nvidia
Les utilisateurs de PC portables HP, Apple et Dell équipés de processeurs graphiques Nvidia ne décolèrent pas. Une poignée d'entre eux, irritée par les défaillances des GPU embarqués dans leur machine se traduisant par une surchauffe, se tourne désormais vers la justice américaine pour obtenir le remplacement des puces affectées. Les consommateurs marris entendent obtenir le droit de présenter une action collective devant les tribunaux de Californie et prétendent que des millions de PC sont potentiellement concernés par le dysfonctionnement. Nvidia avait reconnu, en juillet 2008, qu'une « quantité significative » de processeurs graphiques destinés aux PC portables de plusieurs constructeurs posait problème. Le mois suivant, le constructeur indiquait avoir provisionné 196 M$ pour le remplacement des puces défaillantes. Néanmoins, tous les possesseurs de machines affectées n'ont pu profiter d'une réparation. D'abord parce que Nvidia aurait minimisé l'ampleur des dégâts. Apple soulignait ainsi en octobre que le spécialiste des cartes vidéo « lui avait assuré que les Mac équipés de ces processeurs graphiques n'étaient pas affectés ». Cependant, après une enquête interne, le groupe de Steve Jobs contredisait les premières assertions de Nvidia et rejoignait HP et Dell dans la cohorte des constructeurs ennuyés par les GPU trop généreux en émissions calorifiques. Une seule solution valable : le remplacement des GPU Apple s'engageait alors à prendre en charge les réparations de tous les MacBook Pro concernés dans les deux ans suivant leur date d'achat, même si leur période de garantie était expirée. De leur côté, Dell et HP prenaient un chemin de traverse en proposant aux utilisateurs une mise à jour du Bios conçue pour augmenter la vitesse de rotation du ventilateur chargé de refroidir la puce graphique. Les deux constructeurs rejoignaient par la suite Apple en annonçant l'extension de la durée de la garantie pour les PC touchés. Les tergiversations des fabricants ont largement déplu aux consommateurs, pour lesquels seul le remplacement des GPU saurait constituer une solution. La 'bidouille' consistant à augmenter l'action du ventilateur, en particulier, est vue comme un remède « grossier et inadapté », concourant à affaiblir l'autonomie de la machine et les performances du système sans résoudre le véritable problème. Les plaignants vont même jusqu'à prétendre que cette mesure n'avait pour autre but que de maintenir les PC en état de fonctionnement jusqu'à l'expiration de la période pendant laquelle ils pouvaient être réparés par leurs constructeurs. De plus, plusieurs utilisateurs reprochent aux fabricants de limiter la liste des machines affectées à quelques modèles, proscrivant ainsi de nombreux PC une réparation gratuite. Par conséquent, la requête des plaignants vise à ce que Nvidia remplace l'intégralité des processeurs graphiques défaillants et prenne en charge les dommages causés aux machines les embarquant. (...)
(12/05/2009 12:13:54)Wolfram Alpha introduit du calcul dans le monde des moteurs de recherche
Le 18 mai ouvrira un nouveau moteur de recherche, Wolfram Alpha. Comme beaucoup avant lui, Wolfram Alpha prétend être un moteur qu'on peut interroger en langage naturel, avec une question précise, appelant un fait. Par exemple : quelle est la distance de la terre à la lune ; il répondra par un mini-dossier, sans se contenter - comme Google le ferait - de présenter des pages contenant les mots-clés lune et terre. Pour autant, précise son inventeur, Stephen Wolfram, il ne s'agit pas d'un Google-killer, mais d'un outil complémentaire. Il ne s'agit pas non plus d'un autre Yahoo!Answers ou d'un autre Wikipedia, même si Wolfram Alpha leur emprunte un peu, puisque le moteur repose sur une équipe humaine classifiant les contenus. L'originalité du nouveau venu repose sur ses capacités mathématiques - et on n'en attendait pas moins du créateur du logiciel Mathematica, utilisé par énormément de scientifiques dans le monde depuis plus de 20 ans. 5 millions de lignes de code Mathematica au coeur du moteur L'équipe de Wolfram Alpha explique ainsi sur son blog que le moteur est en fait basé sur cinq millions de lignes de code Mathematica, ce qui lui permettrait de réaliser des calculs sur à peu près tout et n'importe quoi. L'équipe prend l'exemple très simple de quelqu'un qui aimerait connaître le nombre de calories d'un plat : le moteur sera capable de retrouver les ingrédients, leur quantité, leur apport calorique, et donc d'apporter la réponse. Un calcul simple que chacun pourrait faire, dit l'équipe, mais qu'on peut ainsi avoir d'un clic. Au final, Stephen Wolfram aimerait parvenir à rendre concret le vieux rêve du philosophe et mathématicien Gottfried Leibniz (1646-1716), qui pensait que des calculateurs pourraient très bien répondre à toute question logique. Pour ce faire, a expliqué Stephen Wolfram à l'occasion d'une démonstration à Harvard, « nous nous appuyons sur des données de référence, comme des encyclopédies, et faisons du mieux que nous pouvons pour corréler les données et apporter la meilleure réponse possible ». Plutôt qu'un moteur de recherche, Wolfram Alpha pourrait donc s'assimiler à un automate faisant lui-même les recherches et présentant une réponse logique. Chacun pourra juger sur pièce dans quelques jours. (...)
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