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(24/04/2009 18:05:39)
Sondage flash : plus de 4 lecteurs sur 10 inquiets pour leur emploi
Vous avez été très nombreux à participer à notre dernier sondage flash en date et à faire part de vos préoccupations pour la pérennité de votre emploi d'informaticien à l'heure où la crise systémique frappe de plein fouet le secteur IT. Sur les 3593 lecteurs du MondeInformatique.fr qui ont répondu à nos questions, la plupart ne cachent pas leur inquiétude : 43,2% indiquent ainsi que le poste qu'ils occupent est menacé. Si, parmi eux, 639 (soit 17,8% des participants) justifient ces craintes par la santé financière délicate de leur entreprise, 912 (soit 25,4% du total) déclarent travailler dans une structure qui se porte bien. Les informaticiens ont donc pris toute la mesure de la crise et, témoins des baisses d'activité affectant jusqu'aux géants de l'IT jusqu'alors inébranlables - et des plans de suppressions de postes afférentes -, considèrent qu'aucune d'entreprise n'est désormais à l'abri. Et ce ne seront pas les 17,2% de nos lecteurs ayant déjà perdu leur emploi qui rassureront leur confrères encore en activité. Ce taux peut certes paraître énorme, notamment lorsqu'on le compare aux 4,2% de chômeurs dans le secteur IT calculés par la Dares à la fin 2008. Il convient cependant de le regarder à la lumière de l'émotivité née de la violence du chômage. Nos lecteurs victimes d'un licenciement auront ainsi naturellement été plus enclins à faire part de leur situation - très légitimement vécue comme une injustice - que leurs pairs navigant pour l'heure sur des flots tranquilles. Ces derniers - les heureux lecteurs du MondeInformatique.fr qui ne se sentent pas menacés dans leur activité professionnelle par la crise - représentent 39,6% des participants à notre sondage flash. Un taux qui se répartit à parts égales entre des informaticiens travaillant dans des entreprises qui ne souffrent pas de la récession, et d'autres estimant, de façon plus étonnante, que la nature même de leur métier les met à l'abri de la crise. Si notre sondage est désormais fermé, vous pouvez néanmoins continuer à débattre de ce sujet et à échanger expériences et conseils sur notre forum. (...)
(24/04/2009 17:54:52)Microsoft conclut le pire trimestre de son histoire
Pour la première fois depuis sa création, il y a 23 ans, Microsoft annonce un chiffre d'affaires trimestriel en baisse. La société qui, plus que toutes les autres, fonde l'informatique actuelle, enregistre une baisse de revenus de près de 6%, à 13,6 Md$. Dans la foulée, son résultat net s'effondre : -32% à 2,9 Md$. Ce tassement est d'une telle ampleur qu'il touche le résultat net cumulé sur neuf mois. Il baisse de 14%, à 11,5 Md$. Sur cette période, Microsoft parvient à afficher un CA en légère hausse (moins de 2%), à 45,3 Md$. Microsoft a pourtant serré les boulons ces derniers mois. Il est parvenu à réduire ses charges opérationnelles de 9%. Faute de procès, de paiements d'amende et de coûteux règlements à l'amiable ce trimestre, l'éditeur a pu réduire de 61% ses charges G&A (General and administrative). Il a cependant dû débourser 290 M$ de charges liés à 1100 licenciements. Le géant de Redmond n'échappe pas aux perturbations économiques La crise actuelle met en lumière les faiblesses du Microsoft. Au cours du trimestre, l'éditeur a été attaqué sur tous les fronts, mais ce sont les divisions Online et celles reliées à l'informatique personnelle qui ont le plus souffert. La division Services en ligne voit son CA chuter de 14,5%, à 721 M$ et, surtout, ses pertes se creusent encore : 575 M$ contre 226 M$ un an auparavant. La division loisirs et périphériques affiche aussi des pertes (31 M$, contre un résultat de 106 M$ il y a un an) sur un CA en légère baisse (-1,6%, à 1,5 Md$). Mais c'est sur la division Client (OS pour système individuel) que le retentissement de la crise est le plus remarquable : la vache à lait historique qu'elle représentait pour Microsoft n'est plus aussi prolifique, cette activité passe en troisième position du groupe en termes de revenus. Sur un CA en baisse de 15%, à 3,4 Md$, elle ne rapporte plus que 2,5 Md$ à l'éditeur. La sanction de cette baisse (-19%) est radicale : elle fait chuter le ratio CA/résultat opérationnel à 74%... Vista toujours boudé par les entreprises [[page]] Microsoft a dû casser les prix de Windows : alors que le nombre de licences vendu en OEM a baissé de 6%, le CA généré a chuté de 19%. Microsoft incrimine à la fois les netbooks (vendus avec du Windows XP à bas prix pour contrer Linux) et la morosité de la demande de "premium editions" par le marché professionnel. Comprenez, les entreprises ne veulent pas de Vista. Heureusement, la division Server and Tools voit son CA augmenter de 7%. Avec 3,4 Md$ engrangés, elle est devenue la deuxième division du groupe. Sa rentabilité progresse dans des proportions encore plus importantes avec un résultat opérationnel de 1,3 Md$ (+24%). Avec un ratio par rapport au CA de 39%, on est pourtant encore loin de la profitabilité des Windows clients. Microsoft souligne la progression des ventes de SQL Server, mais pas celle de Windows Server qui devrait pourtant être portée par les mises à jour vers la version 2008. L'intérêt pour la virtualisation ne doit pas être étranger à cette discrétion. Quant à la Business Division, dont 90% du CA provient des ventes de Microsoft Office et le reste du PGI (ERP) Dynamics, elle affiche des résultats mitigés. La plus importante division du groupe annonce un CA en baisse de près de 5%, à 4,5 Md$ et un résultat opérationnel en baisse de 8%. En cause, la chute de la demande du grand public (-30%, à 299 M$). Microsoft constate, outre la morosité générale du marché, un basculement ("shift") vers des "produits moins chers". Il doit s'agir de la suite bureautique gratuite Open Office. (...)
(24/04/2009 17:48:12)Les patrons de l'IT française face à la crise #1: Viviane Ribeiro, présidente de Lefebvre Software
Comment les entreprises IT françaises réagissent-elles face à la crise qui frappe l'économie ? Cette question, LeMondeInformatique.fr a décidé de la poser directement à leurs dirigeants, chaque vendredi, dans des entretiens vidéo. Les patrons de l'informatique hexagonale raconteront ainsi comment leurs sociétés vivent cette période difficile, comment elles font évoluer leur politique de ressources humaines en conséquence et enfin, comment elles utilisent les mesures mises en place par le gouvernement pour faire face. C'est Viviane Ribeiro, présidente de Lefebvre Software qui inaugure dès aujourd'hui cette série d'entretiens filmés. Le 16e éditeur français (Truffle 100), spécialiste du progiciel de gestion, va bien. Prudente et confiante à la fois, Viviane Ribeiro évoque la surveillance de chaque instant de son activité, et une année 2009 qu'elle et ses collaborateurs entament « fiers et droits ». Côté emploi, si elle tempère ses recrutements, elle s'enorgueillit d'une intégration réussie de la société ASGroupe achetée fin 2008, qui n'a donné lieu à aucun licenciement, ni suppression de postes. Enfin, elle se félicite des dispositifs gouvernementaux qui permettent aux PME de préserver leur trésorerie, même si elle regrette une certaine lenteur de leur mise en application. La semaine prochaine, ce sera au tour de Rafi Haladjian, patron et cofondateur de Violet, fabricant du célèbre lapin connecté Nabaztag, de partager ses idées sur la situation économique de 2009. La vidéo de l'entretien avec Viviane Ribeiro, présidente de Lefebvre Software. (...)
(24/04/2009 17:27:35)Annuels Micropole-Univers : la SSII se renforce sur l'ERP avec Isartis
La SSII française Micropole-Univers vient de publier de bons résultats annuels malgré la conjoncture économique difficile. Le chiffre d'affaires s'établit à 62,4 M€, en hausse de 18%, et le bénéfice net grimpe de 59% à 2,7 M€. Le résultat opérationnel courant gagne quant à lui 34%, à 4,3 M€. Christian Poyau, co-fondateur et PDG de la SSII, tient par ailleurs à souligner que la société est sortie de l'endettement et dispose désormais de 12,5 M€ de cash. En juin 2008, la vente de Cross Systems (spécialisé dans les solutions e-business) lui a rapporté 2,5 M€. Des périodes d'intercontrats plus fréquentes Micropole-Univers a profité de la publication de ses résultats annuels pour annoncer le rachat d'Isartis, un cabinet de conseil et d'intégration de produits SAP (finance, logistique, ressources humaines avec une spécialisation dans les solutions de gestion industrielle) qui réalise un chiffre d'affaires annuel de 3,5 M€ avec une trentaine de collaborateurs. Cette opération lui permet d'étoffer son offre de services autour des progiciels de gestion intégrés (ERP), mise en place en novembre 2007 avec le rachat d'Apsalys, un intégrateur spécialisé dans les solutions Qualiac. Ce rachat permet aussi à Micropole-Univers de se renforcer à l'international puisqu'Isartis y réalise 20% de ses prestations. « Les projets ERP se réalisent en général sur le long terme (un ou deux ans) ce qui nous permet de combiner des activités ayant des cycles de vie variés et de limiter les période d'inactivité », précise Christian Poyau. La SSII a en effet du affronter cette année des périodes d'intercontrats plus fréquentes et plus intenses (de l'ordre de 5%). Décisionnel, e-business et master data management [[page]] Le pôle ERP de Micropole-Univers génère actuellement entre 7 et 8% du chiffre d'affaires total. La SSII souhaite voir passer ce chiffre à 10%. Pour le reste, l'activité de la société est essentiellement positionné dans le décisionnel (50%) et l'e-business (30%), un secteur qui a connu une croissance de 17%, porté par des projets de MDM (Master data management, gestion des données de référence). Pour 2009, les prévisions de la SSII restent optimistes mais prudentes. Micropole-Univers espère réaliser un chiffre d'affaires à trois chiffres mais sa direction a conscience qu'elle devra jongler avec deux problématiques : la pression sur les prix qui entrave les efforts des SSII pour se sortir de la crise, ainsi que le décalage de certains projets par les clients. Pour traverser cette période d'incertitude, Micropole-Univers a gelé les salaires de ses employés et mise sur des marchés de niche. « Nous ne cherchons pas à nous attaquer à de gros clients, mais plutôt à privilégier des projets pointus dans des secteurs comme la santé, le service public ou les ressources humaines », détaille le PDG de Micropole-Univers. A cet effet, la SSII multiplie les partenariats avec des sociétés comme Tibco, Twinsoft (mashups en entreprise), Selligent (CRM) ou encore Broadvision (personnalisation de sites de e-commerce). En 2009, la SSII prévoit également de procéder à une acquisition à l'étranger, voire plusieurs, par exemple en Suisse, en Allemagne, en Grande-Bretagne ou au Benelux. (...)
(24/04/2009 12:55:50)PixelQi lance un écran hybride sur les traces du XO
À défaut de lancer un PC à moins de 75 dollars, PixelQi annonce le lancement d'un écran « 3-en-1 » : un mode noir et blanc pour la basse consommation, un mode couleur haute résolution et un mode e-paper plus adapté à la lecture de textes. Cet écran, le 3Qi, aura une diagonale de 10 pouces et restera lisible même en plein soleil. En revanche, dans un premier temps, il ne disposera pas de fonction tactile.
Les premiers exemplaires seront disponibles d'ici un mois et Pixel Qi espère une commercialisation de ses produits durant l'été. Si OLPC semble être candidat pour doter ses XO de ces écrans, PixelQi n'a pas encore annoncé de constructeur partenaire. Lors de sa présentation, Mary-Lou Jepsen, PDG de PixelQi, a précisé qu'elle souhaitait voir cet écran intégrer des ordinateurs portables à bas coût pour les enfants des pays en voie de développement, sans préciser si elle parlait du XO d'OLPC ou du projet à moins de 75 dollars de sa société. (...)
Procès Pirate Bay : le juge n'était pas probe
« Oh, comme j'aime l'odeur de la victoire le matin », peut-on lire sur le Twitter de Brokep. Cet internaute suédois, plus connu sous sa véritable identité - Peter Sunde -, est l'un des quatre fondateurs du site d'échange de fichiers Torrent Pirate Bay. Comme ses compagnons, il a été condamné la semaine dernière à un an d'emprisonnement et près de 3 M€ d'amende pour avoir mis sur pied cette plateforme vue par la justice suédoise comme un levier favorisant les atteintes au droit d'auteur. Coup de théâtre cette semaine, la station Sveriges Radio révèle que le juge désigné pour mener les débats, Tomas Norstöm, n'était pas empreint de la probité drapant théoriquement les magistrats. Selon la radio, l'homme de loi serait en effet membre de plusieurs groupements de défense des droits d'auteur, dont l'Association suédoise pour la protection de la propriété industrielle et l'Association suédoise du copyright, à laquelle appartient également Monique Wadsted, qui a représenté les industries du cinéma et du disque lors du procès de Pirate Bay. Vers un réexamen de toute l'affaire Cette proximité ne saurait être vue que comme un conflit d'intérêt, estime Peter Althin, l'avocat de Peter Sunde. Dès lors, les condamnations prononcées deviennent illégitimes puisque potentiellement dictées par l'engagement associatif du magistrat. Celui-ci s'en défend expressément, clamant que ses activités personnelles n'entrent pas en conflit avec les décisions qu'il prend à titre professionnel. L'avocat des condamnés, qui n'avait pas attendu ces révélations pour indiquer qu'il interjetterait appel de la décision des juges du fond, dispose désormais d'arguments robustes pour se représenter devant une juridiction. Si les objections soulevées par le défenseur étaient entendues, la Cour pourrait prononcer l'annulation du premier procès et ordonner le réexamen de toute l'affaire. (...)
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