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(10/04/2009 17:52:01)

Les bi-Xeon 5570 battent les quadriprocesseurs à plate couture

Inutile d'user de superlatifs éculés pour décrire le niveau de performances des serveurs bi-processeurs animés par les Xeon 5500 (Nehalem) annoncés la semaine dernière par Intel. Les comparaisons parlent d'elles-mêmes. Un bi-Xeon 5570 surpasse une machine quadriprocesseur, qu'il s'agisse d'un serveur 16 coeurs, animé par quatre quadricoeurs AMD Opteron, ou d'un serveur 32 coeurs, animé par quatre octocoeurs Xeon X7460. Les écarts les plus marquants apparaissent sur le test VMmark de VMware. Il utilise des "tiles", qui se composent de six machines virtuelles faisant tourner des applications différentes. Avec 16 tiles, les scores du HP ProLiant DL370 G6 (23,96) et celui du Dell PowerEdge R710 (23,55) sont sans comparaison avec les précédents serveurs biprocesseurs détenteurs du record. Fin 2008, le HP ProLiant 385G5p (bi-Opteron 2384) avait décroché un 11,28 avec seulement 8 tiles. Les bi Xeon 5570 font même mieux que le meilleur quadriprocesseur 16 coeurs. En janvier dernier, avec quatre Opteron 8386SE, le HP ProLiant DL585G5 n'avait obtenu qu'un score de 20,43 avec 14 tiles. Constat identique avec les quadricoeurs - 24 coeurs. La semaine dernière, les quatre Xeon MP X7460 (6 coeurs) permettaient à l'IBM System x3850 M2 de n'obtenir qu'un score de 20,50 avec 14 tiles. L'architecture Nehalem, avec ses contrôleurs mémoire intégrés et sa nouvelle interconnexion entre les coeurs, fait vraiment merveille en environnement virtualisé. Même s'ils sont moins impressionnants, les résultats au banc de mesure transactionnel TPC-C sont du même tonneau. Entièrement équipé en Oracle (Linux et SGBD), le HP Proliant DL370 G6, doté de sa capacité maximale de mémoire (144 Go) atteint 631 766 tpmC. Avec quatre Intel Xeon X7460, le HP Proliant DL580G5 avait atteint en janvier 639 253 TpmC avec la même configuration logicielle. Quant au HP Proliant DL585G5 (quatre AMD 8384), il avait atteint 579 814 TmpC fin 2008. (...)

(10/04/2009 16:33:01)

Cisco rachète Tidal Software pour se renforcer dans les datacenters

Quelques jours après avoir déclaré qu'il n'avait pas l'intention de ralentir le rythme de ses acquisitions pendant la crise, Cisco vient d'annoncer qu'il rachetait Tidal Software pour un montant de 105 M$. Fondé en 1978 et basé à Palo Alto (Californie) et à Houston (Texas), Tidal Software est un éditeur spécialisé dans les solutions de gestion des applications et d'automatisation des processus pour les architectures orientées services (SOA) et les centres de données. Ses logiciels permettent de détecter et localiser les problèmes, d'en analyser la cause et d'y remédier pour améliorer la performance des applications. Ils ont été élaborés en partenariat avec des éditeurs comme Microsoft, Oracle ou encore SAP. Cisco compte tirer parti de ces solutions pour se renforcer dans le monde des datacenters. Au terme de la transaction (prévue pour le quatrième trimestre de l'année), les salariés de Tidal Software rejoindront la branche Advanced Services de Cisco. Il s'agit de la troisième acquisition de Cisco depuis le début de l'année, après Richards-Zeta Building Intelligence (éditeur d'une solution de gestion de la consommation d'énergie et de réduction de l'empreinte carbone des entreprises), en janvier dernier, et Pure Digitale (concepteur de caméras numériques et de solutions vidéo à destination du grand public), en mars. Depuis sa création en 1984, Cisco a procédé à l'acquisition de 133 sociétés (dont cinq en 2008). Le géant des réseaux dispose encore d'un peu plus de 29Md$ de cash pour poursuivre ses emplettes. (...)

(10/04/2009 16:21:02)

Apple et Fujitsu lancent leurs serveurs Nehalem

Les uns après les autres, tous les fabricants de serveurs annoncent leur gamme dédiée aux Xeon 5500 (ex-Nehalem EP) d'Intel. C'est désormais au tour d'Apple et de Fujitsu d'entrer dans la danse. Si Apple a été l'un des premiers à sortir des ordinateurs équipés de Nehalem, il ne s'agissait alors que de stations de travail. Désormais, les serveurs Xserve bénéficient, eux aussi, du nouveau processeur Intel. Selon les configurations, ces machines peuvent être dotées d'un Xeon 5500 à 2,66 GHz, ou de deux puces à 2,66 GHz ou 2,93 GHz. Les serveurs supportent jusqu'à 32 Go de mémoire vive, disposent de trois emplacements de baie SATA ou SAS modulables « à chaud » pour atteindre 3 To de stockage, et abritent un disque SSD de 128 Go en option. Grâce aux processeurs d'Intel, Apple promet de diminuer de 19% la consommation des Xserve par rapport à la génération précédente. Ces serveurs sont disponibles à la vente dès aujourd'hui à partir de 2 899 € pour la version monoprocesseur, et de 3 469 € pour la version biprocesseur. Chez Fujitsu, Nehalem fait son dans avec la gamme de serveurs biprocesseurs Primergy S5 : deux modèles en tour, deux en rack et un serveur lame, tous dotés d'une mémoire vive pouvant atteindre 144 Go. Outre les processeurs Xeon 5500, ces serveurs profitent d'un design « Cool-Safe », qui facilite selon le constructeur la circulation de l'air à l'intérieur de la machine, pour un refroidissement plus efficace. Les deux modèles en rack et l'une des tours sont disponibles dès maintenant à partir de 1 300 €. L'autre modèle de tour et le serveur lame seront commercialisés à partir de juin. (...)

(10/04/2009 16:30:48)

Un outil gratuit pour réduire les délais de clôture d'exercice avec SAP

Spécialisé dans les outils simplifiant le transfert des données vers l'environnement SAP, Winshuttle a développé pour les départements comptables un utilitaire gratuit qui simplifie les tâches de clôture d'exercice. En pratique, l'outil ClosingExpress proposé au téléchargement fournit un modèle pour répertorier dans Excel toutes les tâches de clôture. Le chargement de celles-ci peut ensuite être automatisé vers le module SAP Financial Closing Cockpit. Par ailleurs, Winshuttle a récemment livré queryShuttle, un logiciel permettant d'extraire des données de l'ERP SAP (versions ECC6 et ECC5) vers des fichiers Microsoft Excel ou Access, à des fins d'analyse et de reporting. (...)

(10/04/2009 16:01:19)

Le Rhône expose ses innovations numériques à Paris

Au mois d'avril, la Maison du Rhône à Paris a servi de vitrine aux travaux du centre d'innovation numérique Erasme du département. Fondé en 1998, cet organisme qui regroupe 12 personnes (dont 6 ingénieurs-développeurs) soutient le développement local des TIC. Il travaille autour de trois axes, tous exposés dans la Capitale : les musées, le maintien à domicile des personnes dépendantes et l'éducation. Le Muséolab, espace de 250 m2, recrée pour commencer les conditions réelles d'une exposition dans un musée avec des technologies mises au point par le centre Erasme. Ainsi, avant même le lancement de Surface de Microsoft en France, le centre Erasme avait développé une table multipoint interactive sous Windows XP et sous Linux, qui a été expérimentée au musée des Confluences de Lyon. Les ingénieurs ont aussi étudié un globe interactif qui exploite Google Earth, une manette Wiimote et un pavé tactile. Quand l'utilisateur touche une partie du globe, il déclenche l'affichage en 3D de la zone concernée dans Google Earth. La Wiimote et le pavé tactile permettent de zoomer plus précisément ou d'afficher des informations complémentaires. Enfin, le Muséolab montre comment avec des badges RFID, l'exposition peut s'adapter aux besoins du visiteur qui pourra même retrouver son parcours personnalisé sur le Web. Un napperon électronique pour accéder au Web Pour aider les personnes dépendantes, le centre a présenté son Webnapperon qui met le Web 2.0 à leur portée. Il s'agit d'un tout-en-un tactile EeeTop d'Asus placé à proximité d'un lecteur RFID (le Mirror de la société Violet) caché dans un napperon. La famille ou les amis de l'utilisateur installent des étiquettes RFID sur différents objets comme des cartes postales, des boites de médicament, des livres, etc. Un site Web spécifique permet ensuite d'associer du contenu à chaque étiquette. Celui-ci peut être statique comme c'est le cas pour le rappel de la posologie d'un médicament ou un message d'anniversaire sur une carte. Mais il peut aussi être dynamique comme une page Facebook ou Twitter avec les photos des petits enfants. La personne dépendante n'a plus qu'à poser l'objet de son choix sur le napperon pour accéder à son contenu. Enfin, le centre Erasme travaille sur l'environnement numérique de travail en milieu scolaire ou « cartable électronique ». Outre le suivi scolaire classique, il proposera, à la rentrée, une version numérisée des manuels scolaires pour alléger le poids des cartables. Ces contenus seront consultables dans un premier temps sur les ordinateurs en classe, avant peut-être d'intégrer un livre électronique. (...)

(10/04/2009 15:13:35)

Un transfuge d'Apple et de Microsoft pour doper les Blackberry de RIM

Alors que Blackberry et iPhone se livrent une guerre incessante pour conquérir le marché des smartphones, RIM, le fabricant canadien vient de débaucher Don Lindsay, l'un des pères du design logiciel d'Apple. Il est nommé vice-président en charge de l'expérience utilisateur. S'il n'a pas directement travaillé sur l'iPhone durant son séjour chez Apple (de 1994 à 2003), il a participé à la refonte logicielle de Mac OS X et d'iLife (la suite multimedia d'Apple), avant de rejoindre les Microsoft Live Labs et de travailler à l'interface de Vista. Son expérience dans l'interface utilisateur, très orientée vers le grand public, pourrait aider RIM et ses Blackberry à conquérir des parts de marché hors du secteur professionnel. (...)

(10/04/2009 13:10:04)

Syntec Informatique présente un plan triennal de soutien aux éditeurs

Sous le nom de Syntec Logiciel 2012 (SL12), le comité Editeurs de Syntec Informatique a formalisé un plan triennal destiné à « stimuler » l'industrie du logiciel en France et en Europe. Ce plan a été présenté le 25 mars dernier aux adhérents du syndicat professionnel dont plus de la moitié des membres sont des éditeurs de logiciels. En janvier dernier, Pascal Rialland (DG de SAP France), co-président du comité Editeurs avec Gérard Claverie (vice-président du conseil de surveillance de Générix), nous en avait tracé les grandes lignes. Ce nouvel engagement prend la suite d'une première prise de position en 2006 en faveur d'un Small Business Act à la française et d'une série d'actions déjà menées (cartographie des éditeurs, partenariat avec Truffle pour un classement des acteurs français et avec le Cigref pour améliorer les relations avec les DSI, programmes de formation...). Les actions du plan Syntec Logiciel 2012 s'articulent autour des axes déjà identifiés : l'innovation, les clients, la croissance et la consolidation. Pour soutenir les efforts d'innovation des éditeurs, Syntec Informatique estime nécessaire de faire évoluer l'assiette du Crédit Impôt Recherche (CIR) pour le transformer en Crédit Impôt Innovation. Celui-ci pourrait alors s'étendre à l'ensemble du coût de développement d'un logiciel, nous expliquait en janvier Pascal Rialland. Le syndicat professionnel souhaite aussi imposer les Soficiel, fonds commun de placement permettant de déduire fiscalement les investissements faits dans les sociétés d'édition de logiciels (à l'instar des Sofica créés pour le cinéma). Toujours sur le sujet de l'innovation, Syntec Informatique rappelle l'action collective engagée auprès de Bruxelles, avec huit autres associations européennes, pour développer l'industrie du logiciel en Europe. Il insiste aussi sur la nécessité de multiplier les interactions avec les acteurs de l'écosystème : en interne, avec les comités Embarqué et Données mobiles et les adhérents de l'Open Source, et en externe, avec les centres de recherches et les pôles de compétitivité. Démontrer aux entreprises la valeur de leur système d'information L'axe « clients » du plan concerne l'accès au marché, en France et à l'international ; un travail mené avec la commission PME de Syntec Informatique et qui doit déboucher sur une meilleure collaboration avec le Pacte PME piloté par le Comité Richelieu. L'axe « croissance » s'applique au développement des compétences, en synergie avec la commission social, emploi & formation, et en collaboration avec la Commission Paritaire nationale pour l'emploi, l'Opiiec, le Fafiec et Pasc@line (66 écoles et entreprises réunies autour de la promotion des métiers de l'informatique). Il est aussi question de démontrer aux entreprises la valeur de leur système d'information. Syntec Informatique s'est rapproché à cet effet de l'Observatoire de l'immatériel. L'axe « Consolidation , enfin, vise à aider les éditeurs membres du syndicat professionnel à renforcer leurs fonds propres. Des contacts sont en cours avec des sociétés de factoring pour que les adhérents accèdent à des contrats cadres pour le recouvrement de leurs factures clients. D'autres contacts avec des sociétés de leasing permettront aux éditeurs d'accompagner la vente de leurs logiciels de solutions de financement. Syntec Informatique signale aussi l'accès possible à des contrats d'assurance spécifiques pour protéger les brevets et les dirigeants des entreprises. (...)

(10/04/2009 12:57:22)

Hadopi : la majorité veut relancer la loi dès le 28 avril

Après le camouflet infligé hier par les députés au projet de loi dit Création et Internet, la majorité présidentielle tente de relancer le texte tout en faisant bonne figure. Cela implique, pour commencer, de désigner les coupables de ce fiasco. Comme nous l'indiquait hier Jean Dionis du Séjour, député du Nouveau Centre qui s'est opposé au projet de loi, « pendant deux ou trois jours les gens vont trépigner et chercher des boucs-émissaires ». Les premiers fautifs désignés par la droite ont immédiatement été les députés de gauche, accusés d'avoir enfreint les bonnes pratiques parlementaires en se cachant dans les couloirs de l'Assemblée pour pénétrer au dernier moment dans l'hémicycle et s'assurer ainsi d'être plus nombreux que les élus de la majorité. Mais des responsables sont également recherchés à droite. En première ligne, puisque placé à la tête des députés UMP, Jean-François Copé a dû faire son mea culpa et reconnaître une part de culpabilité dans l'absentéisme des élus de son groupe. Interrogé ce matin sur Europe 1, le député a confié son « sentiment de regret de s'être fait avoir », tout en soulignant : « J'ai pour habitude d'assumer et pas de me cacher derrière mon petit doigt. » Une réunion sera rapidement organisée entre les membres du bureau du groupe UMP pour qu'une telle déconfiture ne se reproduise pas lorsque le texte sera représenté. Le réexamen devrait, selon Jean-François Copé, être programmé le 28 avril. Les députés procèderont donc à une nouvelle lecture du texte tel qu'il se présentait avant son passage devant la commission mixte paritaire, puis ce sera aux sénateurs d'en faire de même. Du côté de l'Elysée, la communication officielle sur le sujet est réduite à son minimum. Jean-François Copé assure n'avoir pas parlé au chef de l'Etat et seul un communiqué du Château donne le ton présidentiel : « Cette loi résulte d'un accord conclu entre les artistes, les producteurs et les entreprises de télécommunication. Nicolas Sarkozy n'entend pas y renoncer quelles que soient les manoeuvres dérisoires qui n'ont comme seul effet que de nuire à la diversité de la création. » Des propos qui satisferont certainement la Sacem, qui se dit « consternée » par le rejet du texte et réclame « des gestes clairs et des décisions rapides ». (...)

(10/04/2009 12:31:29)

Le Ceisar montre le décalage entre les principes et les usages des DSI

Le Ceisar, Centre d'excellence de l'architecture d'entreprise de l'Ecole centrale de Paris, a proposé cette semaine son bilan semestriel sous une forme originale : un sondage en direct sur les principes et les pratiques des DSI, architectes, urbanistes ou autres consultants présents dans l'assistance. Et le résultat n'a pas manqué de sel, car si tout le monde ou presque s'accorde sur les bonnes pratiques défendues par le Ceisar, ils sont très peu à les mettre en oeuvre. Animé par Jean-René Lyon et Pierre-Frédéric Rouberties, le Ceisar est piloté par ses sponsors, les grands groupes Air France/KLM, Axa, Michelin, Total, BNP Paribas. Chaque semestre, il produit traditionnellement des livres blancs tentant de débroussailler et de remettre au goût du jour les notions d'architecture du système d'information et d'architecture d'entreprise. Cette fois, le Ceisar a suivi plusieurs projets mené par ses sponsors, identifié les points de blocage, tiré des conclusions et formulé des suggestions. Des méthodes inadaptées à la création de solutions évolutives Ce sont ces suggestions qui ont été soumises au vote des participants (il y avait environ 130 votants, sur plus de 150 auditeurs). Par exemple: « Il serait bien que le sponsor d'un projet définisse son projet en une ou deux pages. » Car bien souvent, les équipes techniques doivent tâtonner pour comprendre quelle est la nature exacte du problème pour lequel on leur demande une solution. Cela a paru une évidence pour 86% des votants. Toutefois, ils étaient moins de 60% à dire que cela était faisable dans leur entreprise. De même, les observations du Ceisar ont mis en évidence l'inadaptation des méthodes actuelles de développement par rapport aux nouveaux besoins. En effet, la part des solutions dites de commodité (dont les besoins peuvent parfaitement être définis au préalable) décroît par rapport aux solutions évolutives. Et à 80%, les votants ont estimé que leurs procédures, adaptées à des projets définis, éventuellement contractualisés, ne convenaient pas. A plus de 93%, ils étaient même d'accord pour dire qu'il faudrait passer à une approche itérative. Sachant que la première version des développements devrait mettre l'accent sur l'architecture (d'accord à plus de 83%) plutôt que sur les fonctions. Ce qui paraît logique, le principe même d'une approche itérative étant de s'appuyer sur les bases posées lors de la première itération. Toutefois, on sait que ce type d'approche, apparenté aux méthodes agiles, est encore très rare, et, comme l'a souligné Jean-René Lyon, les procédures de recette sont totalement inadaptées. S'appuyer sur des fondations et réutiliser les composants existants [[page]] Le Ceisar en a également profité pour sonder les présents sur les grandes idées qu'il défend. En premier lieu, le découpage du SI en solutions s'appuyant sur une fondation commune. Cette fondation doit rassembler tout ce qui est commun, réutilisable - ce qui peut représenter jusqu'à 70% du SI, selon Pierre-Frédéric Rouberties. D'après Jean-René Lyon, « des fondations puissantes permettent de réduire de moitié les charges et les délais des projets ». Et de demander aux votants: « Y croyez-vous ? ». Réponse : oui, à près de 79%. Commentaire de Jean-René Lyon, qui a fait toute sa carrière en vantant l'idée de composants réutilisables: « Il y a de l'espoir ! » Autre grande idée, l'utilisation de moteurs de règles et/ou de moteurs de workflow/BPM, afin de donner une plus large part au paramétrage, qui accroît la souplesse des solutions évolutives. Les votants ont jugé le recours à ces outils souhaitable, à plus de 82%. Mais les utilisent-ils ? 62% disent le faire dans moins de 10% des cas, 22% dans moins de la moitié des cas et 16% dans presque tous les cas. Le chef de projet devrait maîtriser l'architecture de la solution Les méthodes de gestion montrent aussi un fort décalage entre l'idéal et la pratique. Exemple: sachant que les gens se plaignent de devoir passer trop de temps avec trop d'interlocuteurs, il serait plus efficace, dans le cadre d'une approche itérative, que des acteurs du métier soient impliqués avec l'équipe IT. 92% des votants se sont dit d'accord. Quant à le pratiquer chez soi, c'est non à plus de 60%. Le chef de projet lui-même devrait passer d'un rôle finalement très administratif à un rôle de constructeur, maîtrisant l'architecture de la solution. Plus de 83% des votants ont opiné. Pour dire ensuite que ce n'était pas le cas chez eux, à 60%. Les dirigeants du Ceisar ont ensuite tenté de faire passer un message offensif, expliquant que les périodes de crise étaient les plus propices pour investir dans des projets de transformation. « Ce sont ces entreprises qui seront les mieux préparées pour la sortie de crise », nous a confié Pierre-Frédéric Rouberties. Mais d'avouer que dans la mesure où les projets de transformation et d'établissement de fondations sont des investissements à long terme, sans sponsor métier, il reste à trouver le moyen de convaincre les directions générales de financer les projets. Une gageure. (...)

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