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(10/04/2009 12:11:34)

Affectées par la baisse des prix, les SSII auront du mal à surmonter la crise

Le cabinet Precepta (groupe Xerfi) observe le secteur des logiciels et services sur vingt ans. De 1989 à 2008, ce marché aura progressé de 257%, passant de 12 à 42 Md€ de chiffre d'affaires. L'informatisation massive des entreprises, puis le tryptique des réformes du millénaire (passage à l'an 2000, à l'euro et aux 35 heures) ont tiré la profession. Et le secteur a gagné en maturité, notamment avec la dernière crise, celle de 2001. Il espère rééditer cet exploit avec le marasme économique actuel, mais Precepta met en garde contre la facilité de ce raisonnement. Petit rappel, en 2004, en sortant de la crise précédente, les SSII ont gagné quelques avantages. Leurs différents métiers (conseil, assistance, infogérance) évoluent depuis à peu près au même rythme, sans grande cassure. Et la croissance du secteur est régulièrement plus forte que celle du PIB. Une pression tarifaire très violente En revanche, la pression tarifaire s'est installée durablement dans le paysage. « Une pression très violente » comme la qualifie Ludovic Mélot, directeur d'études chez Précepta. Les SSII ont surmonté la crise des années 2000-2001, mais sans obtenir de hausse de leurs prestations. « Ce qui est contraire à toutes les lois économiques », observe-t-il. Explication ? Les SSII ont peut être du mal à légitimer leurs offres. C'est désormais une donnée constante. Les SSII qui ont industrialisé leurs prestations et délocalisé en offshore après la crise de 2001, pourront-elles aller encore plus loin cette fois-ci ? C'est la question centrale posée par Précepta. En fait, l'essentiel des gains de productivité réalisés par les SSII se font au profit de leurs clients. Ces derniers imposent leur jeu car ils ont très bien compris la manière de référencer, de conduire des politiques d'achat et de négocier les contrats. « Le client a une très bonne connaissance du système des coûts des SSII » souligne Ludovic Mélot. (*) Le cabinet Précepta publie une étude sur « Le marché des services informatiques, quelles stratégies pour surmonter la crise sans hypothéquer l'avenir ? » Une étude différente de celles des cabinets du secteur, orientées sur l'analyse annuelle et la prévision chiffrée. Précepta dissèque le marché et son environnement et veut livrer une étude de réflexion sur le moyen terme. (...)

(09/04/2009 17:32:43)

Hadopi : coup de théâtre à l'Assemblée, les députés rejettent le texte de la CMP

Il ne devait s'agir que d'une formalité, une dernière étape formelle avant l'adoption définitive de la loi Création et Internet par le Parlement. Mais les députés en ont décidé autrement et ont joué un tour dont la majorité présidentielle se souviendra certainement longtemps. Les élus du Palais Bourbon ont en effet rejeté, à la mi-journée, le texte de compromis rédigé et approuvé mardi par la Commission mixte paritaire. Sur les 36 élus présents dans l'hémicycle, 21 se sont prononcés - à main levée - contre le projet de loi, chamboulant ainsi la volonté du gouvernement de mettre en place une riposte graduée pour sanctionner le téléchargement illégal. Si la droite a reçu un sérieux coup de massue - c'est, de mémoire de député, la première fois qu'un texte issu d'une CMP est retoqué - elle tient néanmoins à minimiser l'événement. De fait, ce séisme ne serait que la conséquence d'une fourberie des élus de gauche. Joint par LemondeInformatique.fr, Frédéric Lefebvre, absent lors du vote, relate : « J'étais dans l'hémicycle quand les débats ont commencé et je suis intervenu vers 12 heures. Je suis ensuite parti pour présider les ateliers du changement à l'UMP. Mes collègues, joints par téléphone vers 14h45, m'ont raconté que le PS avait fait une manoeuvre d'obstruction en planquant une dizaine de députés dans les couloirs. Le président de la séance étant socialiste, il a pris acte que le dernier orateur prévu - lui aussi socialiste - renonçait à son intervention et a procédé au vote. Les élus PS sont alors entrés dans l'hémicycle, créant ainsi une majorité artificielle. C'est un procédé dilatoire, peu ragoûtant, comme le PS sait le faire. Les Socialistes ont fait un coup, mais ils ne gagneront que quelques semaines car le gouvernement va réinscrire le texte à l'ordre du jour. » « Beaucoup de députés UMP ne veulent pas de cette loi » Contacté par la rédaction, Olivier Henrard, le conseiller technique de Christine Albanel, rapporte la même version. « Les députés socialistes étaient planqués dans les couloirs et sont sortis quand le président a appelé le vote. Ca ne grandit pas le PS. » Comme Frédéric Lefebvre, le juriste retient davantage le retard occasionné par l'incident du jour que l'expression d'un rejet plus profond, sur le contenu même du projet de loi : « Ce n'est qu'une péripétie, une comédie de couloir, qui ne reflète pas la position de fond de l'Assemblée. » Officiellement donc, la majorité ne prend pas ce revers comme une défaite et assure que le texte sera représenté. « L'Assemblée va reprendre le projet tel qu'il était avant son examen par la CMP, puis ce sera au Sénat de le réexaminer, suivant la procédure classique de la navette parlementaire. » Toute la droite n'est cependant pas sur la même ligne. Nicolas Dupont-Aignan est l'un des deux députés de la majorité, avec Jean Dionis du Séjour, à avoir voté contre le projet de loi ce matin. Au MondeInformatique.fr, Nicolas Dupont-Aignan dit être « très heureux d'avoir contribué à la défaite de la loi ». Le député ne mâche pas ses mots pour décrire les laudateurs de la loi Création et Internet, et en particulier ses collègues dans l'hémicycle et le gouvernement : « La droite épouse le corporatisme des majors et le showbiz des artistes. Ce sont des gens qui défendent des intérêts privés et embarquent les artistes dans une mauvaise galère. » Pourtant, tous les députés du groupe majoritaire ne seraient pas favorables au projet concocté par le ministère de la Culture, explique-t-il. « Il n'est pas innocent qu'il y ait eu aussi peu de députés de l'UMP ce matin. Beaucoup ne veulent pas de cette loi. C'est pour cette raison que le gouvernement a instauré une procédure d'urgence, pour éviter le débat public et les voix discordantes. » « Christine Albanel a fait naître le trouble dans ses propres rangs » [[page]]Pour Jean Dionis du Séjour « tout le monde avait le sentiment que la messe était dite. Mais les orateurs ont été contrariés par ce qu'il s'est passé à la CMP. De l'amertume a été ressentie après le rétablissement de la double peine. Cet accident parlementaire n'est donc pas qu'un hasard et reflète un malaise plus profond. Le gouvernement a trop écouté le monde de la culture. » Quant à la manoeuvre dilatoire des députés socialistes dénoncée par Frédéric Lefebvre, Jean Dionis du Séjour ne s'offusque pas : « L'UMP fait systématiquement cela. Où étaient les députés de l'UMP ce midi ? C'est plutôt bien joué de la part des socialistes et si cela permet de corriger, lors du réexamen du texte, deux ou trois positions maladroites, ce sera très bien. » Enfin, à gauche, le rejet du texte est largement apprécié. Martine Billard, députée des Verts, confie au MondeInformatique.fr une version des faits différente de celle présentée par Frédéric Lefebvre, absent de l'hémicycle lors du vote. « Christine Albanel parlait, parlait, comme si elle cherchait à gagner du temps pendant que des assistants essayaient de contacter les députés de droite pour qu'ils rejoignent leur siège. Puis il a bien fallu passer au vote. Des élus de gauche attendaient le débat suivant, ils sont alors entrés dans l'hémicycle et ont pris part au scrutin. L'UMP aurait pu faire pareil mais l'absence des élus de la majorité note en réalité un malaise sur la double peine. Christine Albanel n'a rien voulu entendre, a voulu aller jusqu'au bout et a fait naître un trouble dans ses propres rangs. » (...)

(09/04/2009 17:23:52)

L'Inria veut mieux accompagner les entreprises créées par les chercheurs

L'Inria (Institut national de recherche en informatique et en automatique) va renommer et faire évoluer sa structure d'accompagnement de la recherche publique en numérique vers la création d'entreprise. Inria-Transfert devient ainsi Inria-Participation et hébergera les start-up déjà aidées par l'Inria ainsi que les prochaines. Une nouvelle entité, IT-Translation, aidera les entreprises financièrement mais aussi, et surtout, les accompagnera pour développer leur activité. Une société de capital risque enfin, IT2I sera créée afin d'accueillir les partenaires de l'Inria pour le financement des start-up. « Pour l'instant, il ne s'agit que d'une décision de principe, prévient Michel Cosnard, PDG de l'Inria. Mais la proposition a été reçue favorablement par notre conseil d'administration. » En 1996, l'Institut avait créé sa filiale Inria-Transfert ainsi que des fonds d'amorçage pour aider les chercheurs en TIC du public à créer leur entreprise. Mais, douze ans plus tard, il en a identifié les limites de fonctionnement. « Lors de la création d'une société issue de la recherche, deux difficultés se présentent », précise Laurent Kott, directeur général d'Inria-Transfert. D'une part, dans une entreprise, il faut tenir compte des besoins des clients et les chercheurs n'y sont pas toujours prêts. D'autre part, si les aides au démarrage sont nombreuses en France, elles ne fonctionnent que si l'entreprise dispose de suffisamment de fonds propres. IT-Translation aidera une dizaine d'entreprises par an « IT-Translation va prendre le statut de co-fondateur des start-up qu'il sélectionnera, continue Laurent Kott. Il va leur apporter entre 250 000 et 300 000 euros de fonds propres et elles bénéficieront des compétences de 'business developers'. » L'Institut estime entre 8 et 10 le nombre de jeunes pousses qu'il aidera chaque année (sur un potentiel identifié d'une quarantaine de projets). Il apportera un total de 10M€ et est en négociation avec CDC Entreprise pour compléter ce montant. Il espère attirer d'autres investisseurs. « La valorisation de la recherche est un processus long et compliqué, insiste Laurent Kott. Il y a à la fois des compétences et des technologies à valoriser. Et une des voies que nous utilisons depuis plus de 25 ans, c'est la création d'entreprise. » L'objectif, c'est de prendre une technologie et la transformer en produit. « Les sociétés issues de la recherche ont des taux de survie supérieurs à la moyenne, mais elles restent petites. » Des ruptures technologiques qui pourraient devenir moteurs de croissance L'accompagnement des petites entreprises de technologie françaises est décidément à l'ordre du jour cette semaine. Après le Truffle 100 avec le CXP et Syntec Informatique, le Comité Richelieu et l'Afdel, l'Inria s'inscrit dans ce souci de consolider un marché du logiciel français florissant, mais fragile et morcelé. Et ce, même si l'initiative de l'Institut se concentre sur la problématique bien particulière des créations issues de la recherche publique en TIC. Un atout fort en ces temps difficiles selon l'Inria. « La situation économique actuelle engendre de nombreuses mutations, constate Michel Cosnard. Et nous pensons que de nouvelles ruptures technologiques vont émerger à l'issue de cette crise qui pourront être des moteurs de croissance et redistribuer les cartes. » (...)

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