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(14/04/2009 13:01:52)
Pour Pâques, Twitter a récolté des vers
Les réseaux sociaux ne sont plus à l'abri des attaques. Après Facebook affecté par le ver Koobface, c'est le site de microblogging Twitter qui a été victime d'une série d'attaques virales durant le week-end. Entre samedi matin et lundi, le réseau a subi l'assaut de quatre vers différents. Les deux premiers, lancés samedi, ont été créés « par ennui » par Michael Mooney, un New-Yorkais de 17 ans qui a lancé un site rival de Twitter, StalkDaily. Avouant sa faute sur des sites spécialisés, celui-ci affirme qu'il voulait démontrer les failles de Twitter et faire de la publicité pour son propre site. Depuis, deux nouveaux vers ont attaqué Twitter (l'un dimanche et le dernier lundi matin), sous couvert de nettoyer les comptes infectés par les deux premiers virus. À l'heure actuelle, l'équipe de Twitter assure avoir éliminé toute trace des vers en effaçant plus de 10 000 messages et en supprimant quelque 200 comptes. Le fondateur du phénomène de micro-blogging, Biz Stone, promet sur le blog de la société, « qu'aucun mot de passe, numéro de téléphone ou autre information sensible n'a été compromis lors de ces attaques ». Il a également annoncé que le site va réévaluer et renforcer sa politique de sécurité, tout en partageant les informations découvertes avec les autres réseaux sociaux. D'autre part, Biz Stone compte bien poursuivre les créateurs des vers incriminés. Les utilisateurs de comptes infectés sont invités à changer leur mot de passe Twitter et à effacer toutes les données postées durant le week-end. Et à choisir plus sérieusement à l'avenir leur fil de discussion. Si ces attaques n'étaient que des nuisances, d'autres exploitants des failles similaires pourraient être utilisées pour installer des spywares sur les ordinateurs des usagers. (...)
(14/04/2009 12:59:56)Malgré ses déboires, Satyam trouve un repreneur en Inde
C'est finalement l'Indien Tech Mahindra qui va racheter son compatriote Satyam, pour un montant de 581 M$. La quatrième SSII indienne a été mise en vente par le gouvernement le 9 mars dernier, suite aux scandales qui ont entaché sa réputation et bouleversé son organisation (publication de résultats trafiqués, arrestation de dirigeants, bannissement de la liste des prestataires IT de la Banque mondiale...). Le conseil d'administration de Satyam a donc accepté hier la proposition de Venturbay Consultant Private Limited (filiale de Tech Mahindra), jugée la plus intéressante. Deux autres concurrents étaient en lice, l'Indien Larsen & Toubro (qui possède 12% de Satyam) et l'investisseur américain Wilbur Ross. Un moment intéressé par le rachat de Satyam, IBM s'est finalement retiré de la liste des acquéreurs potentiels. Objectif de Satyam : éviter une hémorragie de sa clientèle « Nous espérons que [ce rachat] insufflera à nos clients une plus grande confiance et qu'ils continueront à être satisfaits par la qualité des prestations de service de Satyam. Cet événement devrait dissiper les inquiétudes de tous les intervenants, Satyam s'engageant dans le renouveau grâce à une meilleure gouvernance », a commenté avec optimisme Kiran Karnik, président du conseil d'administration de la société. Il faut dire que depuis que Satyam rencontre des déboires, plusieurs clients se sont déjà mis à la recherche d'un autre fournisseur de services. Satyam souhaite également éviter le départ de ses salariés (48 000 actuellement) vers d'autres SSII indiennes. La transaction se réalisera en deux phases, comme le stipulait l'appel d'offre lancé par le gouvernement indien il y a un mois. Dans un premier temps, Tech Mahindra se portera acquéreur de 31% du capital de Satyam, ce qui représente 354 M$. Il devra ensuite proposer aux actionnaires une offre d'achat de 20% de parts supplémentaires, au même tarif que celui de la première phase. Montant de la facture totale : un peu plus de 580 M$, ce qui réévalue Satyam à 1,1 Md$. Pour Tech Mahindra, co-entreprise entre le Britannique BT Group et l'Indien Mahindra Mahindra créée il y a 20 ans, cette opération est une occasion de diversifier ses activités (automobile et matériel agricole) et d'élargir son portefeuille de clientèle. « Les deux entreprises n'ont quasiment pas de clients en commun », a précisé Vineet Nayyar, vice-président et DG de Tech Mahindra. Satyam réalise 75% de son chiffre d'affaires aux Etats-Unis alors que Tech Mahindra est essentiellement positionné en Europe. Le directeur général a toutefois précisé qu'il était prématuré d'évoquer une éventuelle fusion entre les deux entreprises. De son côté l'enquête du Bureau central d'investigation indien (CBI) se poursuit. Neuf personnes (donc quatre appartenant à la famille Raju, ex-dirigeants de Satyam) sont actuellement derrière les barreaux pour plusieurs infractions dont la fraude, la falsification de comptes ou encore la destruction de preuves. Déjà épais, le dossier d'accusation pourrait encore s'alourdir, selon le CBI. (...)
(14/04/2009 12:36:21)Espionnage de Greenpeace : EDF suspend les responsables de sa sécurité
Les barbouzeries présumées d'EDF continuent de faire des vagues. Après qu'une instruction a été ouverte sur des faits d'intrusion dans un système informatique de Greenpeace prétendument ordonnée par EDF, ce dernier endosse le costume de la victime collatérale et nie toute implication dans le dossier. EDF vient ainsi de suspendre Pascal Durieux et Pierre François, deux de ses collaborateurs responsables de la sécurité, « pour garantir la sérénité nécessaire au bon déroulement de l'enquête judiciaire en cours relative à des faits d'intrusion frauduleuse dans des systèmes d'information ». Le fournisseur d'électricité est soupçonné d'avoir, via ses deux spécialistes de la sécurité, mandaté Kargus Consultants, une entreprise de protection de l'information et de sécurité industrielle, pour surveiller les activités des militants antinucléaires, dont Yannick Jadot, l'ancien responsable des campagnes de Greenpeace. Pour cela, Kargus se serait tourné vers Alain Quiros, un informaticien chargé d'accéder aux données stockées sur l'ordinateur de Yannick Jadot. Las pour les protagonistes, l'affaire n'est pas restée drapée dans la confidentialité à laquelle ils tenaient certainement. Une instruction pour intrusion dans un système d'information a ainsi été ouverte et Pierre François mis en examen, en compagnie du patron de Kargus Consultants et d'Alain Quiros. Pascal Durieux, le numéro un de la sécurité d'EDF a, quant à lui, hérité du statut de témoin assisté. Depuis la révélation de l'affaire, les principaux acteurs se renvoient la responsabilité des actes de piratage. Kargus et Alain Quiros reconnaîtraient le piratage de l'ordinateur de Yannick Jadot tout en affirmant avoir agi sur ordre d'EDF. L'électricien, pour sa part, se targue d'une pureté virginale en se défaussant sur ses responsables de la sécurité qui auraient donc oeuvré spontanément, sans avoir reçu d'ordre. « EDF condamne fermement toute méthode visant à obtenir des informations de manière illicite », promet l'entreprise dans un communiqué. Ces déclarations de principe n'ont cependant pas suffi pour que le juge en charge du dossier accède à la demande de constitution de partie civile formulée par EDF. Quant à Pascal Durieux, lâché par son employeur et mis en cause par son sous-traitant, il nie « formellement » les accusations formulées à son encontre. (...)
(14/04/2009 12:09:49)L'Afdel donne des pistes à ses adhérents pour surmonter la crise
Comme toutes les organisations professionnelles des TIC, l'Afdel (association française des éditeurs de logiciels) se montre déçue par le peu de cas fait de son secteur d'activité dans le plan de relance, et plus généralement dans les politiques publiques actuelles. La crise est pourtant une occasion supplémentaire de faire des TIC une priorité. « Les croissances du PIB les plus importantes se font dans les pays où les TIC sont les mieux traitées », a rappelé Patrick Bertrand, président de l'Afdel, jeudi 9 avril, en introduction du colloque organisé par l'association : « Les éditeurs de logiciels et la crise : risques et opportunités ». Et de rappeler les quatre priorités de son organisation : un Small Business Act (SBA) pour faciliter l'accès des PME aux commandes publiques, une fiscalité plus favorable au logiciel dans la R&D, une incitation pour les entreprises à investir dans les TIC et un effort de formation en faveur du logiciel. Sur la même longueur d'onde, le syndicat professionnel Syntec Informatique avait, quelques jours plus tôt, présenté de son côté un plan d'action explorant des ressorts similaires pour doper la croissance des éditeurs. La même semaine, l'intérêt d'un SBA à la française avait également été rappelé à l'occasion de la publication du Truffle 100. Le logiciel, arme anti-crise Jeudi dernier, l'Afdel a également abordé la situation à court terme. Eric Ménard, directeur d'études chez Pierre Audoin Consultants a rappelé deux points fondamentaux pour la profession : d'une part, la réduction drastique des coûts dans les entreprises et, donc, des budgets des clients, et, d'autre part, le fait que l'informatique est devenue un élément critique, pris en compte dans la stratégie des entreprises. L'analyste a également relevé les points positifs induits par la crise : une meilleure flexibilité des infrastructures, la fusion de l'informatique de gestion et de l'informatique embarquée, la montée de l'Open Source, le doublement de la bande passante, l'influence grandissante du logiciel orienté client et les innovations liées aux télécoms (image, mobilité). Autant d'éléments qui pourraient permettre aux éditeurs de revenir plus fort au moment de la reprise. « Logiciel, arme anti-crise », milite de son côté le directeur du CXP, Laurent Calot, en reconnaissant pourtant être de plus en plus souvent questionné sur la pérennité des éditeurs par les clients ayant un projet d'achat de logiciel. Récupérer le crédit impôt recherche et augmenter ses revenus de services [[page]] Pierre Marty, associé PricewaterhouseCoopers, a énuméré aux adhérents de l'Afdel des éléments leur permettant de déterminer leur degré d'exposition à la crise (importance du revenu récurrent dans leur chiffre d'affaires, dépendance aux nouveaux contrats, besoins en trésorerie...). Ainsi que des pistes pour retrouver des marges de manoeuvre : ne pas trop couper dans les dépenses de marketing, ne pas céder sur tous les tableaux face aux clients (en particulier sur la maintenance), fiabiliser ses processus de trésorerie, etc. Pierre Marty insiste aussi sur les opportunités fiscales à examiner, notamment le crédit impôt recherche (CIR) qui a été déplafonné. « Les montants à récupérer peuvent être considérables », souligne l'associé de PwC qui conseille de s'entourer de spécialistes pour les calculer. Un livre blanc sur les aides publiques à l'innovation Sur les aides publiques à l'innovation, l'Afdel a réalisé à l'attention de ses adhérents un livre blanc, en partenariat avec PNO, société de conseil en financement public. « Il existe en France 800 dispositifs d'aide publique concernant l'innovation, et des dizaines de milliards d'euros pour soutenir les projets des entreprises », a indiqué jeudi dernier Johan Cuypers, directeur de PNO France, en précisant que l'effort privé ne s'élève qu'à 1,1% du PIB. A propos du CIR, il relève que les éditeurs de logiciels ont énormément de difficultés à valoriser leurs dépenses d'innovation. « Il faut aussi savoir partager ses connaissances. On voit souvent des éditeurs qui cherchent à réinventer l'eau chaude », note-t-il encore. A signaler également, lors du séminaire de l'Afdel, l'intervention de Jean-Michel Lorenzi, directeur de ServiceSource, qui conseille les éditeurs sur la stratégie à déployer pour augmenter leurs revenus récurrents, en augmentant la part des services dans leur chiffre d'affaires. ServiceSource a notamment publié un index industriel (service share index) permettant aux acteurs de l'IT de mesurer leur capacité à renouveler leurs contrats de services. (...)
(14/04/2009 09:43:09)Les outils d'administration de HP à l'heure de la virtualisation
HP adapte les outils d'administration de sa suite BSA (Business Service Automation) au goût de la virtualisation. Les évolutions de Storage Essentials et d'Operations Orchestration résultent en grande partie de l'intégration du savoir-faire d'Opsware, acheté 1,6 Md$ en juillet 2007. Storage Essentials trace désormais les machines virtuelles des environnements VMware. L'outil indique aux administrateurs où sont situées les machines virtuelles ainsi qu'une cartographie des éléments de stockage qu'elles utilisent. A partir de là, il est possible de réallouer les ressources non utilisées. Le produit intégrera ensuite Hyper-V de Microsoft, puis XenServer de Citrix. Storage Essentials s'occupe aussi de réserver automatiquement des ressources de stockage. Operations Orchestrator automatise quant à lui l'allocation des environnements virtualisés. A partir de modèles prédéfinis, il guide les administrateurs dans la configuration des éléments de stockage, du réseau et des serveurs virtualisés. HP affirme qu'Operations Manager accélère et standardise ces processus. Operations Orchestrator s'interface avec les consoles d'administration de VMware Virtual Infrastructure, d'Hyper-V et de XenServer. Administrer les environnements virtualisés devient vital La virtualisation des serveurs s'étend à un nombre de plus en plus grand de datacenters et ce marché est présenté par les cabinets d'étude comme le seul promis à une progression cette année. C'est donc en toute logique que HP fait évoluer Storage Essentials et Operations Orchestration pour faciliter la gestion des machines virtuelles. Un point crucial, tant la prolifération de ces dernières et leur difficulté d'administration risquent de transformer des économies potentielles en une explosion incontrôlée des coûts d'exploitation. Une des causes principales de ces problèmes résulte du décalage entre l'état d'avancement de la virtualisation des serveurs et celle des éléments qui s'y rattachent, les entrées/sorties, le réseau et le stockage. (...)
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