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(09/01/2009 17:24:35)
L'Etat publie les documents de référence de l'administration électronique
Depuis plus de deux ans, le fameux RGI (Référentiel Général d'Interopérabilité) fait couler beaucoup d'encre. Etabli par la DGME (Direction générale à la modernisation de l'Etat), ce document est censé établir les bonnes pratiques relatives aux systèmes d'information au sein des administrations, notamment en ce qui concerne les très conflictuels formats de fichiers, même si les sujets abordés sont très larges et touchent également, par exemple, les questions d'organisation. Ce document est désormais disponible sur un site de la DGME : http://www.references.modernisation.gouv.fr, ainsi que les autres référentiels établis par la DGME, comme le RGAA (Référentiel général d'accessibilité pour les administrations, qui concerne l'adaptation des SI aux handicapés), le RGS (Référentiel Général de Sécurité) et la Charte ergonomique des sites Internet publics qui détaille les bonnes pratiques en matière d'ergonomie Web, en plus des particularités propres aux sites publics, comme les conventions de nommage. Un référentiel général de sécurité très détaillé Sur le plan juridique, ces documents ne sont pas encore d'application obligatoire au sein des administrations puisque leurs différentes validations n'ont pas encore eu lieu. Le premier référentiel écrit, le RGI, est le seul à ne pas être du tout accessible sur le site au-delà d'une courte présentation. Visiblement, les conflits à son sujet ne sont donc pas éteints. A l'inverse, le RGS est quasiment finalisé et particulièrement détaillé dans ses recommandations. Pour les DSI du secteur public, commencer à se conformer aux recommandations de ces référentiels ne peut qu'être une bonne idée, pour anticiper leur application obligatoire. Et même, pour tous les DSI, appliquer ces référentiels disponibles gratuitement et issus d'une intense réflexion de spécialistes de haut niveau est tout autant une bonne idée. En effet, les cabinets de consultants en tous genres font payer fort cher des recommandations bien moins détaillées et pratiques. (...)
(09/01/2009 16:59:05)41 rustines pour le Patch Tuesday à la mode Oracle
Oracle lancera mardi prochain sa première salve de rustines de l'année 2009. D'après le bulletin préliminaire de l'éditeur, ce Critical Patch Update (CPU) rassemblera pas moins de 41 mises à jour de sécurité « concernant des centaines de logiciels Oracles différents ». Plus de 15 d'entre elles concernent des failles pouvant être exploitées sans authentification préalable de l'utilisateur, ce qu'Oracle considère généralement comme un niveau de sévérité majeur. Neuf d'entre elles sont dans Oracle Secure Backup, deux dans Application Server et cinq dans la suite de produits BEA. Avec 41 rustines, cette première mise à jour trimestrielle pour 2009 se situe dans la lignée de la dernière de 2008 avec ses 36 patchs. Des chiffres relativement peu élevés comparés aux centaines de rustines délivrées chaque trimestre en 2006 par exemple. Pour autant, et malgré les incitations d'Oracle, les administrateurs sont plutôt réticents à installer ces rustines, ne voulant pas interrompre les machines pour elles et craignant qu'elles ne perturbent le fonctionnement d'applications souvent critiques pour l'entreprise. (...)
(09/01/2009 16:58:04)Paris veut son nom de domaine personnalisé
Paris, comme d'autres métropoles (Barcelone, Hambourg, Berlin ou New-York) regroupées au sein du GIC (Groupement d'intérêt commun) « DotCities », souhaite disposer rapidement de sa propre extension sur Internet : le .paris, à l'instar des .com, .fr ou .net. La capitale française entend pour cela profiter de la prochaine ouverture de noms de domaine personnalisés (gTLD, generic Top level domains). Interrogé par l'AFP, Jean-Louis Missika, adjoint au maire de Paris en charge de l'innovation, a confirmé qu'une candidature sera déposée à cet effet en février auprès de l'Icann (Internet corporation for assigned names and numbers). Il s'agirait selon lui de capitaliser sur la réputation internationale de ces « villes globales » pour localiser sur la Toile toute une gamme de services et des biens. Cette extension devrait être ouverte aux entreprises, aux particuliers et aux établissements publics (lycées, musées, administrations), explique Stéphane Van Gelder, directeur général d'Indom, la société spécialisée dans l'enregistrement et la gestion de noms de domaine chargée du dossier par la ville de Paris. Après le dépôt de candidature en février 2009, la ville devrait remettre un dossier final le 30 septembre 2009 et obtenir son nom de domaine dès le premier trimestre 2010. A condition toutefois qu'elle trouve un accord sur les prix avec l'Icann. En effet, cet organisme réclame 185 000 $ (environ 137 000 €) pour les frais de dossier, et 75 000 $ (environ 55 500 €) de redevance annuelle. Paris et les autres villes de DotCities trouvent ce tarif trop élevé. Ils proposent de verser 50 000 $ pour l'instruction du dossier et 15 000 $ de redevance annuelle. Le marchandage peut commencer. (...)
(09/01/2009 16:48:59)SAP exige d'Oracle la publication de données financières stratégiques
Dans l'affaire opposant SAP et Oracle pour vol de propriété intellectuelle, l'éditeur allemand exige qu'Oracle communique les marges bénéficiaires réalisées sur ses ventes de licences et le support des ERP PeopleSoft et JD Edwards. Si, dans leurs publications trimestrielles de résultats, les entreprises ont l'habitude de claironner pléthore de statistiques sur le chiffre d'affaires ou le bénéfice par action, elles ne s'aventurent pas sur des détails aussi stratégiques que les marges bénéficiaires réalisées sur des lignes de produits spécifiques. Des chiffres illustrant une trop bonne santé exposeraient en effet les entreprises à des négociations plus délicates avec leurs clients, et pourraient donner des informations sensibles à leurs concurrents. Il y a donc de la malice dans la requête de SAP, accusé par Oracle d'avoir, via sa filiale TomorrowNow, illégalement téléchargé 5 To de données utilisées dans le cadre du support aux utilisateurs de PeopleSoft et JDE, deux applications d'Oracle. Ce dernier évalue les conséquences de ces agissements à 1 Md$. Une somme énorme, qui repose pour l'heure sur les seules évaluations d'Oracle. Pour SAP, les dommages ne sauraient être calculés qu'à partir d'une estimation de ce qu'aurait été le bénéfice de la victime en l'absence d'infraction. Par conséquent, l'Allemand demande à la justice américaine de contraindre Oracle à communiquer « les données financières nécessaires au calcul de la marge bénéficiaire de PeopleSoft et JDE ». Les deux parties se retrouveront le 23 février, à l'occasion d'une audience prévue pour tenter de trouver un accord amiable. Elles devront y présenter des propositions d'indemnisation chiffrées. (...)
(09/01/2009 16:38:13)Syntec Informatique prévoit toujours 2 à 4% de croissance au 1er semestre 2009
En France, le marché des logiciels et des services informatiques devrait enregistrer une croissance comprise entre 2% et 4% au cours du premier semestre 2009, contre 6% au quatrième trimestre de 2008. En dépit de la crise économique, et malgré les plans sociaux qui se succèdent actuellement dans le secteur de l'industrie IT, le syndicat professionnel Syntec informatique a confirmé pratiquement mot pour mot, les prévisions annoncées lors de son bilan semestriel de novembre dernier. Son président, Jean Mounet, a rappelé les trois tendances qui définiront le paysage des logiciels et des services informatiques en 2009 : manque de visibilité, résistance des entreprises du secteur et résultats contrastés selon les différents pays d'Europe ou les secteurs d'activité. La fédération table sur l'accélération de certains projets Paradoxalement, la crise devrait profiter au développement de l'outsourcing. Syntec Informatique considère également qu'en 2009, l'intégration des systèmes d'information, suite aux opérations de fusions, notamment dans la banque, créera de nouvelles opportunités pour les SSII. Le syndicat professionnel table aussi sur l'accélération de nouveaux projets relatifs à la dématérialisation, au commerce électronique, à l'informatique embarquée et aux outils décisionnels (Business Intelligence). Il compte aussi sur les initiatives gouvernementales, comme le plan Numérique 2012, le plan de soutien au financement des PME, ou encore le projet de Xavier Darcos sur l'usage du numérique dans le primaire, pour inciter les entreprises à investir davantage dans les nouvelles technologies. Le Green IT figure parmi les priorités Néanmoins, Syntec affirme ne pas disposer d'une bonne visibilité sur l'ensemble de l'année 2009. La seconde partie de l'année reste incertaine du fait de réductions budgétaires supplémentaires chez certains clients issus de l'automobile ou de la grande distribution. Le syndicat professionnel a conclu en annonçant ses priorités pour l'année 2009 : soutenir et assurer la défense de ses adhérents, continuer à promouvoir les métiers des logiciels et services informatiques, accompagner la mise en oeuvre du plan Numérique 2012 et s'engager à fond dans la Green IT, une démarche que le syndicat juge importante et sur laquelle les entreprises devront impérativement investir. (...)
(09/01/2009 16:09:34)Les 18 700 clients de SalesForce privés d'accès pendant 40 minutes
Mardi dernier, les 18 700 clients de SalesForce.com ont été privés d'accès pendant 40 minutes. Selon les sources, les causes de l'interruption de service se trouveraient dans la défaillance d'un équipement réseau, d'une base de données ou d'une erreur d'allocation mémoire dans un des principaux serveurs du numéro un mondial de la gestion de la relation client en ligne. Quoiqu'il en soit, la procédure automatique de bascule sur les équipements de secours ayant failli, il a fallu une intervention manuelle, d'où les 40 minutes de black out. Les réactions d'utilisateurs recueillies sur le Web laissent entendre qu'ils déplorent des défaillances s'enchaînant à un rythme qu'ils jugent inacceptables. Pour mémoire, rappelons qu'une disponibilité d'un système de 99% sur un an signifie un arrêt de plus de 3,5 jours. Que 99,9% représente un arrêt d'environ 8 heures et que 99,99% se traduit par près d'une heure. (...)
(09/01/2009 16:07:45)Annuels Tibco : la part des revenus liés au service augmente
Tibco a clos son année fiscale 2008 sur un bon quatrième trimestre (185,5 M$ de CA, 32,3 M$ de bénéfice net), « malgré un environnement [économique] difficile ». L'éditeur de solutions middleware dit avoir bouclé au cours de son dernier trimestre 135 affaires de plus de 100 000 $, et 20 de plus d'un million de dollars. Tibco peut ainsi afficher sur l'année une croissance de son chiffre d'affaires de près de 12%. Toutefois, les revenus de services et maintenance croissent plus vite que les revenus de licences. La part des revenus de service et maintenance (371,1 M$) se monte ainsi en 2008 à 57,6% du chiffre d'affaires total, alors qu'elle n'était que de 55,1% en 2007 (318,1 M$ sur 577,4 M$). Sur le marché des éditeurs de middleware de taille moyenne, ces résultats permettent à Tibco de rester devant Progress (515,6 M$), les deux éditeurs étant devancés par l'Allemand Software AG (qui devrait annoncer ses résultats d'ici un mois). A noter que Tibco Software était récemment crédité par IDC de 40% du marché du Complex event processing (CEP), le segment middleware à la croissance la plus rapide. (...)
(09/01/2009 16:01:09)Le plan de relance d'Obama s'appuie sur les technologies
Barack Obama, qui prêtera serment comme président des Etats-Unis le 20 janvier, a dévoilé un ambitieux plan de relance pour son pays qui devrait coûter près de 1 000 milliards de dollars. Comme évoqué par le candidat démocrate durant sa campagne électorale, ce programme s'appuie pour une bonne part sur le renforcement des TIC dans la société : dossier médical informatisé, écoles high-tech, réseau électrique intelligent. La santé et l'école sont deux domaines auxquels la prochaine administration américaine a en effet décidé de donner une orientation résolument high-tech. « Pour améliorer la qualité de notre système de santé tout en réduisant ses coûts, a déclaré Barack Obama, nous allons faire des investissements immédiats pour s'assurer que, dans les cinq ans à venir, l'ensemble des dossiers médicaux d'Amérique soient informatisés. Cela réduira le gâchis, éliminera la paperasserie et diminuera le besoin de refaire certains tests médicaux coûteux. » Après avoir évoqué ses projets pour la santé, Barack Obama a évoqué ceux qu'il destine à l'enseignement. « Pour donner à nos enfants la chance de vivre leurs rêves dans un monde qui n'a jamais été plus compétitif, nous équiperons des dizaines de milliers d'écoles, d'universités publiques et privées avec des classes, des laboratoires et des bibliothèques du 21e siècle. Nous fournirons de nouveaux ordinateurs et de nouvelles technologies, et nous donnerons de nouvelles formations aux enseignants pour que les étudiants de Chicago et de Boston puissent rivaliser avec les enfants de Pékin dans les métiers high-tech et bien payés du futur. » Un réseau électrique intelligent pour économiser l'énergie [[page]] Mais Barack Obama a aussi demandé au Congrès américain d'approuver le financement du déploiement du haut-débit dans les zones non desservies, sans donner davantage de détails. Plusieurs entreprises du secteur ont ainsi réclamé des mesures complémentaires telles que des crédits d'impôt et des prêts pour les fournisseurs qui amèneront le haut débit jusque dans ces régions. Cette démarche a aussi pour but de mettre en oeuvre une politique énergétique plus efficace. Le futur président n'oublie pas, en effet, que la technologie peut aussi aider à économiser l'énergie. Il préconise ainsi un réseau électrique intelligent. Nous allons « faire évoluer notre façon de produire de l'électricité en commençant par construire une 'grille' intelligente pour économiser de l'argent, protéger nos sources d'énergie des black-out et des attaques, et fournir des formes alternatives et propres d'électricité dans tout le pays. Cela veut dire qu'il va falloir étendre les lignes à haut-débit partout en Amérique de façon à ce qu'une petite commune rurale puisse se connecter et concurrencer ses homologues partout dans le monde.» Sans surprise, l'industrie high-tech se réjouit du plan Obama Le réseau électrique intelligent permettrait de surveiller en temps réel la consommation électrique de chacun via Internet. Cela devrait aussi réduire cette consommation, si l'on en croit les partisans de la mesure. Cela permettrait aux fournisseurs d'énergie de la distribuer plus efficacement et d'encourager les propriétaires à installer chez eux des générateurs d'énergies alternatives comme les panneaux solaires puis de revendre l'énergie excédentaire pour la réintégrer dans le réseau. Sans surprise, l'industrie high-tech se réjouit de ces annonces. L'Information Technology Industry Council (ITI), qui regroupe des grands du secteur, s'est félicité du plan Obama. C'est un "excellent point de départ" a déclaré son président, Dean Garfield. "Nos entreprises savent que les investissements technologiques constituent le moyen le plus rapide de remettre l'économie sur la bonne voie. » Toutes les propositions du plan de relance qui y font appel sont « des moyens intelligents de garder une Amérique compétitive tout en créant de l'emploi et de la dépense. » (...)
(09/01/2009 13:04:38)OLPC sacrifie 50% de ses effectifs pour l'avenir du XO
Début d'année difficile pour la Fondation OLPC (One laptop per child), dont l'objectif est de concevoir, fabriquer et distribuer aux enfants des pays pauvres le XO, longtemps présenté comme le PC à 100 $. Frappée de plein fouet par la crise économique, l'organisation vient d'annoncer la réduction de moitié de ses effectifs, soit 32 postes supprimés. « Certaines personnes concernées sont des permanents de la fondation, d'autres travaillent sur des missions ponctuelles, ces deux catégories étant touchées à parts égales », explique Lionel Laské, le président de la branche française d'OLPC.
Les difficultés de la fondation s'expliquent en grande partie par celles des entreprises qui la financent. « Google, AMD, Qanta, Marvell et Red Hat, qui siègent au conseil d'administration, ont apporté de l'argent au démarrage du projet et continuent de nous aider en mettant, par exemple, à notre disposition leurs lignes de production (pour Qanta) ou en nous vendant des composants à prix coûtant (pour AMD) », poursuit Lionel Laské. Las les bienfaiteurs d'OLPC, à l'image de Google ou d'AMD, pâtissent de la crise et répercutent ces difficultés sur l'ampleur du soutien qu'ils accordent à la fondation.
Sugar repose désormais sur la communauté
Malgré ces coupes claires dans les effectifs, « le projet reste viable car il est surtout porté par la communauté de volontaires », assure le président d'OLPC France. Illustration avec le système d'exploitation Sugar : la fondation ne s'en préoccupera plus, laissant la communauté prendre en charge l'intégralité des développements et du support aux utilisateurs.
OLPC entend par ailleurs recentrer ses priorités en termes de modèle de déploiement et de zones géographiques visées. Les pays d'Afrique et du Moyen-Orient, considérés comme les plus pauvres, devraient ainsi être la cible de l'attention de la fondation. Ce focus répond à deux difficultés : d'un côté, l'objectif initial d'1 million de machines produites par mois n'a jamais pu être atteint, le total des XO distribués atteignant 600 000 exemplaires ; de l'autre, les gouvernements, qui devaient acquérir les XO pour les distribuer aux populations, n'ont pas adhéré au projet, limitant alors son succès. Pour rebondir, OLPC s'oriente vers un modèle de financement différent, fondé sur la générosité de mécènes et censé aboutir sur une machine totalement subventionnée. On parlait du PC à 100 $ (en réalité plus proche de 180 $), voici donc l'heure du XO à 0 $.
'Give One Get One' n'a pas trouvé son public
Enfin, la fondation souhaite réorganiser ses activités pour que soient relancés des projets qui ont sommeillé au cours des derniers mois, comme le développement du XO 2. Les travaux autour de la machine ont pâti de la priorité accordée à d'autres chantiers, comme le programme Give One Get One (G1G1, les consommateurs occidentaux payent deux machines, l'une étant offerte dans un pays pauvre). « Il s'agit d'un programme très consommateur de ressources pour la fondation, dont le succès est très mitigé. S'il a permis le déploiement de 80 000 XO l'an passé, le total atteint pour 2008 sera nettement moindre (les chiffres précis ne sont pas encore disponibles) », détaille Lionel Laské. La faute à la crise, aux netbooks - des concurrents redoutables pour le XO -, et à un déficit de communication autour de G1G1. (...)
Avis de décès des SOA sur le blog du Burton Group
Anne Thomas Manes, vice-présidente du cabinet d'analyse Burton Group (et ex-CTO de Systinet), a prononcé l'avis de décès des SOA. Dans un billet de blog intitulé « SOA is Dead; Long Live Services », Anne Thomas Manes prononce l'oraison funèbre des SOA, décédées le 1er janvier 2009, victimes de la crise économique. Pour l'analyste, les architectures orientées services ont demandé aux entreprises tellement de dépenses et débouché sur si peu de résultats spectaculaires que la récession économique ne peut que leur être fatale. De fait, les SOA sont par nature des projets transversaux, et leur financement pose un gros problème : soit les responsables d'un projet départemental acceptent de payer davantage pour initier une démarche SOA, soit plusieurs départements ou divisions métier s'unissent - généralement sous la férule de la direction générale - pour fournir le financement. Or quand les budgets se voient restreints, on commence évidemment par couper dans ce qui n'apparaît pas essentiel à court terme, et on tâche de préserver le budget pour les besoins internes à chaque division métier. Toutefois, Anne Thomas Manes prend soin de ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain. Si les SOA sont devenues un gros mot, le message qu'elles véhiculent doit demeurer. Les systèmes d'information ont besoin de réflexion architecturale et d'orientation services. D'ailleurs, cette dernière notion se retrouve dans nombre de technologies 'hype' - à la mode, comme les technologies associées aux SOA l'ont été. Les 'mash-up' (combinaison de services applicatifs en ligne), le 'cloud computing' (ressources informatiques en ligne) ou le 'Saas' (logiciels fournis en ligne sous forme de services) relèvent ainsi tous de l'orientation services. (...)
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