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(08/01/2009 17:50:09)

HP/EDS: La direction décide de transférer 600 salariés de HP France chez EDS

Les détails du projet de rapprochement HP/EDS France , initialement prévus à la mi décembre, ont finalement été dévoilés hier mercredi 7 janvier, à l'issue d'un comité de Groupe HP et d'un CE EDS. Selon la CFTC de HP, la direction a décidé de procéder au transfert de 596 salariés de HP France vers EDS : sont concernés tous les salariés de HP France de TSG Sales (dédiés OS) et tous les salariés de HP France rattachés actuellement aux organisations OS (Outsourcing Services 550 employés), C/I Applications Services (33 employés) et Customers Ops-ECO (10 employés). La date du transfert aurait été arrêtée au 16 mars 2009, sans véritable possibilité de refus autre que la démission. La cession de fonds de commerce et des employés rattachés sont en effet prévues par l' article L 1224-1 (anciennement L 122-12) du code du travail. Pour la CFTC, l'impact différé à un horizon de 15 mois après transfert, ou plus rapidement en cas de signature d'un accord d'adaptation après négociation par les syndicats d'EDS, portera sur des sujets comme la convention collective Syntec, les accords et les avantages sociaux collectifs EDS (ARTT, Prévoyance-santé, politique voiture, astreintes etc...). De plus, le syndicat craint qu'un plan social (ou PSE) ne soit initié après les transferts dans le nouvel ensemble. Le syndicat indique aussi que la direction prévoit quatre réunions de consultation des CE d'ici à la mi-mars. Le comité de groupe a alors proposé à la direction de convoquer tous les syndicats HP/EDS afin de tester la volonté et la capacité de HP à proposer des mesures compensatrices aux employés qui seraient transférés. Réponse en fin de semaine. (...)

(08/01/2009 17:43:05)

L'office américain des brevets rejette le PC payable à l'usage de Microsoft

L'office américain des brevets a rejeté la demande de Microsoft qui proposait, avec son invention « Metered Pay-As-You-Go Computing Experience », de facturer des PC à l'usage. L'USPTO trouve en effet que la demande de brevet de Microsoft est tantôt floue, tantôt peu innovante. Dans un document de 12 pages, l'USPTO décrit en détail pourquoi elle rejette telle ou telle assertion. Toutefois, cela ne veut pas dire qu'il n'y aura pas de brevet en la matière accordé à l'éditeur de Windows. Il s'agit d'une décision non définitive : Microsoft peut encore modifier sa demande de brevet. (...)

(08/01/2009 17:31:06)

CES 2009 : De Seven à Server 2008 R2, Steve Ballmer dévoile le futur de Windows

Convergence. C'était le maître-mot de Steve Ballmer lors de la conférence qu'il a tenue hier, 7 janvier, au CES de Las Vegas. Alors que Microsoft n'a souvent juré que par l'environnement du PC, l'éditeur martèle qu'il « n'est désormais plus simplement question du poste de travail », mais de trois écrans interconnectés : le PC, le smartphone et la télévision. Et Steve Ballmer de poursuivre : « Microsoft transforme Windows de système d'exploitation pour PC en plateforme connectée, une démarche à la frontière des mondes du PC, du téléphone, de la télévision et du cloud. » La transformation de Windows s'illustre en premier lieu à travers Seven, le successeur de Vista. Nombreux sont les utilisateurs à avoir placé beaucoup d'espoir dans l'OS à venir après avoir essuyé tant de déception avec Vista. Ils pourront se faire une première idée dès demain, 9 janvier, avec la mise en ligne de la bêta publique du système d'exploitation. Sur scène, Steve Ballmer a insisté sur la facilité de créer un réseau domestique avec Seven et de partager des vidéos et des musiques entre les différents appareils ainsi connectés, du PC à la télévision. Deux univers en voie de rapprochement, selon Steve Balmer : « Au cours des prochaines années, nous aurons des TV plus sophistiquées et plus connectées, et nous assisterons à la chute de la frontière entre le PC et la télévision. » Pour plus de détails sur Seven, consultez notre article consacré au lancement de la pré-version de l'OS. Windows Server 2008 R2 en version bêta L'autre nouveauté dans l'univers Windows s'éloigne de la notion de convergence chère à Steve Ballmer, puisqu'il s'agit de Windows Server 2008 R2, dont la bêta vient d'être mise en ligne. L'OS destiné aux serveurs a été développé en parallèle de Seven, une proximité qui s'illustre dans la sortie simultanée des deux pré-versions. Ces OS sont en outre conçus pour donner le meilleur d'eux-mêmes lorsqu'ils fonctionnent ensemble. Ainsi, la brique DirectAccess de Server 2008 R2 simplifie les accès distants des postes clients utilisant Seven, en permettant à leurs utilisateurs de se connecter à leur environnement de travail de façon transparente, sans qu'il soit nécessaire de passer par un VPN. Au chapitre des innovations figure également la virtualisation des applications, qui autorise l'accès à des applications et des données à partir d'un ordinateur distant. L'utilisateur retrouve sur son bureau des icônes traditionnelles d'applications qui s'exécuteront de façon virtualisées, sans qu'il ne se rende compte que les applications ne sont pas sur son PC. Le boot depuis un disque virtuel [[page]] On le voit, la virtualisation est au coeur des préoccupations de Microsoft avec cette deuxième mouture de Windows Server 2008, qui intègre la v2 de Hyper-V. Les administrateurs pourront profiter du support de Live Migration pour migrer à chaud des machines virtuelles d'une machine physique vers une autre, et apprécieront certainement le démarrage d'une machine depuis un disque virtuel qui héberge l'environnement de travail complet. Avec la disparition de la distinction entre les disques physiques et les VHD (Virtual hard disk), Microsoft estime que l'administration de système tendra à se réduire à la seule administration d'une bibliothèque de disques virtuels. Live Essentials sur les PC Dell Enfin, entre l'annonce de la sortie de Halo 3 ou de Netflix (service de vidéo à la demande) sur Windows Mobile, Steve Ballmer a consacré quelques mots à la mise en ligne de Windows Live Essentials, un pack d'outils regroupant notamment Mail, Messenger, Writer et PhotoGallery. Si certaines de ces applications étaient jusqu'alors intégrées à Windows, Microsoft entend désormais laisser le choix à l'utilisateur de les installer. Ceux qui achèteront prochainement un PC des gammes grand public et PME de Dell n'auront cependant pas ce choix. Steve Ballmer a en effet annoncé un partenariat entre Microsoft et le constructeur texan pour que soient pré-installés Live Search et Live Essentials sur les PC de ce dernier. (...)

(08/01/2009 16:57:00)

Google entretient le mystère sur le nombre de ses sous-traitants remerciés

Tout n'irait finalement pas pour le mieux au pays merveilleux de Google. Le géant des moteurs de recherche cessera-t-il ou non de collaborer avec ses prestataires ? La question se pose de façon de plus en plus pressante. Mais l'Américain aurait refusé de s'exprimer sur le nombre exact de sous-traitants concernés par des suspensions, et même la SEC (Securities and Exchange Commission), le gendarme de la bourse américaine, ne serait pas davantage parvenue à faire la lumière sur le sujet. C'est ce qu'indique le site du San Jose Mercury News, situé dans la Silicon Valley. En novembre dernier, une rumeur circulait déjà sur la toile, signalant que Google avait décidé de stopper sa collaboration avec quelque 10 000 sous-traitants. Une information aussitôt démentie par la direction de la firme de Mountain View. Sergey Brin, l'un des cofondateurs jugeant le nombre de sous traitants évoqué beaucoup trop élevé. Toutefois, dans un courriel adressé à la rédaction de Lemondeinformatique.fr, le service communication précisait : «Nous réduisons le nombre de nos sous-traitants depuis déjà un an et nous y travaillons toujours. Et même si nous pensons maintenir la collaboration avec nos prestataires, nous estimons cependant que nous pouvons en réduire le nombre en décidant, par exemple, de ne pas renouveler certains contrats. » D'après un document transmis par Google à la SEC, l'entreprise emploierait actuellement environ 4 300 collaborateurs externes et temporaires. Reste qu'il est difficile d'évaluer le nombre exact de collaborateurs externes qui oeuvrent pour le compte de Google, la liste incluant toutes les personnes qui sont employées par des sociétés externes, depuis le jardinage jusqu'à l'assistance technique ! Mais certaines choses sont sures, selon le Mercurynews : Google a fermé plusieurs de ses célèbres cafétérias, annulé un fastueux voyage de ski d'entreprise, et cessé de verser à ses salariés une prime de Noël de 1 000 $... (...)

(08/01/2009 16:16:10)

Prudent, EMC se lance dans un plan d'économie et de réduction d'effectifs

EMC, numéro mondial du stockage professionnel, a décidé de se séparer de 2 400 salariés, soit 7% de ses effectifs (38 000 personnes). Malgré des résultats au quatrième trimestre en phase avec ses prévisions, le groupe réagit à son tour face à la crise. Il annonce un programme de réduction de ses coûts de 350 M$ pour cette année et de 500 M$ pour l'an prochain. Les résultats préliminaires du quatrième trimestre qui vient de s'achever portent sur un chiffre d'affaires d'environ 4 Md$, en hausse de 4% par rapport à la période correspondante de l'exercice précédent. Le résultat par action anticipé est en phase avec les prévisions des analystes boursiers. Les résultats définitifs seront publiés le 27 janvier prochain. EMC compte appliquer des recettes d'économie classiques : consolidation des fonctions de back-office, réduction des surfaces de locaux et des niveaux de management, diminution des contrats de sous-traitance et des frais de déplacements. EMC souligne que sa filiale VMware n'est pas affectée par ce train de mesures restrictives. Les charges associées à la réduction de sa voilure s'élèvent à 200 M$ sur le trimestre qui vient de s'achever. 100 M$ viendront grever l'exercice qui commence et 125 M$ celui de l'an prochain. (...)

(08/01/2009 14:36:09)

Programme PM'up : 200 PME soutenues par l'Ile-de-France

Mis en place par la région Ile-de-France, le programme PM'up va permettre à 200 entreprises ayant un projet de développement de recevoir un soutien financier et un accompagnement individualisé pendant trois ans. Ce bouquet d'aides vise les PME les « plus prometteuses », évoluant dans des filières ou territoires identifiés comme prioritaires et qu'il convient d'assister, a fortiori dans une conjoncture difficile. Parmi les filières retenues figurent, en particulier, les industries de la création, les éco-activités, les systèmes complexes, les sciences de la vie, les loisirs, la mobilité, la mécanique ou encore les services financiers. La région entend favoriser « la création d'emplois stables sur le territoire francilien » en soutenant la capacité d'innovation et d'anticipation de ces entreprises au moment où elles atteignent une taille critique. Plusieurs dizaines de ces PME évoluent dans les TIC Mené du 5 mai au 1er juillet 2008, l'appel à projets PM'up a conduit l'Ile-de-France à retenir pour l'instant 187 dossiers, sur les 338 déposés en ligne. Parmi les lauréats figurent plusieurs dizaines d'acteurs du secteur des TIC (technologies de l'information et de la communication). Certains d'entre eux sont déjà connus sur le marché depuis quelques années. Dans cette liste, non close, on trouve notamment des éditeurs tels que Fimasys (fournisseur de progiciel financier), Legal Suite (suite juridique), Neolane (planification et exécution des actions marketing), Spring Technologies (solutions de gestion du cycle de vie des produits -PLM), Intercim/Pertinence (optimisation des procédés de fabrication complexes), ou encore Temis (logiciels de Text mining). Un certain nombre de représentants du monde Open Source y figurent également, parmi lesquels Wallix et Nuxeo, respectivement éditeurs de solutions de sécurité et de gestion de contenu, ou encore la société de services en logiciels libres Linagora. Des projets de développement à l'international Wallix, qui développe le logiciel AdminBastion, va par exemple bénéficier, pendant trois ans, d'un accompagnement par des conseillers-experts, ainsi que d'un financement (environ 150 000 euros) pour des aides au conseil, au développement à l'international et au recrutement. La société va notamment utiliser les fonds pour renforcer sa stratégie de vente indirecte. Pour Linagora, l'apport financier a également été sollicité en vue d'une expansion internationale, en Europe et aux Etats-Unis. Les éditeurs Fimasys, Nuxeo et Neolane visent aussi la conquête de nouveaux marchés à l'exportation. Sur trois ans, par exemple, Nuxeo prévoit 55 créations de postes, dont 33 en Ile-de-France. Le projet présenté par Spring Technologies, lui, met en avant l'enrichissement de la suite logicielle Atelier numérique. L'éditeur prévoit 76 emplois de plus sur trois ans, dont 60 sur le territoire francilien. Dans une perspective de développement durable [[page]] A noter que le soutien apporté par la région Ile-de-France s'inscrit dans une stratégie de développement durable, avec un objectif de diminution de l'empreinte écologique des entreprises bénéficiaires. L'apport financier, plafonné à 200 000 euros par entreprise, peut ainsi monter à 250 000 euros si la PME s'engage à investir pour réduire son empreinte, ou si elle recrute un collaborateur handicapé ou défavorisé. Si l'on considère l'ensemble des 338 entreprises candidates, qui cumulaient 11 617 salariés au moment où elles ont déposé leur dossier, les effectifs prévisionnels à trois ans s'établissaient à 20 507 salariés, ce qui représente potentiellement près de 8 900 créations d'emploi. Globalement, les entreprises candidates se situaient majoritairement sur Paris (37,8%) et les départements de Seine et Marne (15,8%), des Hauts-de-Seine (12,5%) et de l'Essonne (11,6%). La majorité comptait moins de 50 salariés (84,2%), l'effectif moyen s'établissant à 34 salariés pour un chiffre d'affaires de 4,5 M€. Leurs perspectives de développement sur trois ans prévoient un effectif moyen de 60 salariés et un chiffre d'affaires moyen de 9,9 €. (...)

(08/01/2009 11:53:20)

Lenovo supprime 2 500 emplois et revoit les salaires de ses managers

Dans la foulée de 2008, les annonces de plans sociaux se multiplient en ce début d'année dans le secteur informatique. Dernier contributeur à la longue liste des plans de restructuration , le chinois Lenovo. Dans un communiqué adressé à la Bourse de Hong Kong, où il est coté, le fabricant d'ordinateurs a en effet annoncé qu'il allait supprimer environ 2 500 emplois, soit 11% de ses effectifs. Le groupe informatique, né du rachat en 2005 de la division PC d'IBM, fait à son tour les frais d' un ralentissement général de ses ventes au niveau mondial, surtout en Chine. Ces mesures devraient lui permettre d'économiser quelques 300 M$ sur l'année fiscale 2009-2010 close le 31 mars. En attendant, les coûts de restructuration ont été estimés à 150 M$, dont la quasi totalité sera imputé au cours du trimestre actuel. Lenovo a également prévu de réduire la rémunération de ses managers de 30 à 50%, et de geler les primes. Le groupe entend parallèlement maîtriser les dépenses sur d'autres fonctions, comme les ressources humaines, les finances et le marketing. Lenovo avait publié un bénéfice net en chute de 78% pour la période allant de juillet à septembre 2008 à 23,44 M $, son plus mauvais score depuis le rachat de l'activité PC d'IBM. Il a annoncé ce jeudi qu'il prévoyait également des pertes pour la période d'octobre à décembre. (...)

(08/01/2009 11:12:05)

Une seconde de trop pour Oracle CRS

Après le bogue de l'an 2000, parlera-t-on du bogue de 2008 ? Pour Oracle au moins, la réponse est oui. La seconde supplémentaire ajoutée au 31 décembre 2008 n'a pas été prise en compte par son logiciel Cluster Ready Service, et a entraîné le redémarrage intempestif des noeuds sur lesquels il était installé. Les scientifiques de l'IERS (Service International de la Rotation terrestre et des Systèmes de référence) ont ajouté cette seconde à la fin de 2008 pour que notre heure de référence (UTC, temps universel coordonné) reste synchronisé avec la révolution réelle de la Terre autour du soleil. Le 31 décembre dernier, les horloges du monde entier devaient donc indiquer 23 h 59 mn 60 s avant de finalement passer à 0 h 0 mn 0 s. Les NTP (Network Time Protocole) intégrés au CRS d'Oracle, eux, sont directement passés de 59 s à 0 s, remettant le programme à zéro sans prévenir. La décision de l'IERS a pourtant été prise et rendue publique le 4 juillet dernier. Trop tard, semble-t-il, pour Oracle qui n'a pas prévenu ses utilisateurs, ni fourni de solution à ce problème avant lundi dernier, quand certains utilisateurs se sont étonnés de ces redémarrages intempestifs. Ces derniers affectent plus particulièrement les versions 10.1.0.2 à 11.1.0.7 d'Oracle Server Entreprise Edition installées sur Solaris 64-bits avec CRS. Hormis ce redémarrage, la seconde fantôme n'a causé aucun autre incident. [Article corrigé, à 16h 07mn et quelques secondes, avec un merci à nos lecteurs attentifs qui - eux - n'ont pas abusé du champagne pendant les fêtes] (...)

(08/01/2009 10:46:16)

Sun acquière Q-layer et sa gestion d'infrastructure 'cloud'

Sun Microsystems achète Q-layer, un éditeur belge de solution d'automatisation de gestion d'infrastructure destinée au cloud computing. Les détails de l'acquisition n'ont pas été dévoilés, mais l'opération donne quelques éclaircissements sur la direction que prend Sun dans la grande compétition du 'cloud' qui s'annonce passionnante pour 2009. Q-Layer, fondée en 2005, propose en fait un ensemble d'outils pour bâtir, administrer et faire évoluer de façon simple et transparente des datacenters, isolés ou distribués, internes ou externes. L'éditeur belge a entre autres développé la plateforme NephOS, couche d'abstraction du datacenter, et VPDC (Virtual private datacenter), portail qui permet de créer de façon simple et graphique son infrastructure 'cloud'. Il ne s'agit pas de bâtir un cloud, mais de simplifier la mise en oeuvre de ressources, physiques ou virtuelles, distribuées. NephOS s'installe au dessus des infrastructures physiques ou virtuelles qui fonctionnent avec les OS et les hyperviseurs de Vmware, Xen, Sun et Microsoft. La plateforme s'appuie sur trois composants principaux. D'abord, un langage unique permet aux administrateurs de créer des scripts portables sur les environnements Linux, Windows et Solaris. Ensuite, un outil de modélisation propose de représenter, visualiser et gérer la topologie du datacenter. Enfin et surtout, le Data Center Abstraction Layer (DAL), comme son nom le laisse entendre, constitue le coeur de la couche d'abstraction. C'est ce système qui crée la logique d'automatisation et d'orchestration du datacenter. Il évite à l'administrateur de devoir agir directement sur des ressources physiques ou virtuelles identifiées de l'infrastructure. En lieu et place, il propose des fonctions de haut niveau dans le système, comme 'démarrage', 'arrêt' ou 'backup', qui déclencheront un enchaînement automatisé d'actions vers les ressources concernées. Ces dernières peuvent être par exemple des hyperviseurs, des VLANs ou des systèmes de gestion de fichiers. Une couche d'abstraction de l'administration physique du datacenter Le DAL gère en permanence la réservation des ressources ('provisioning') du datacenter de façon cohérente et en considérant les serveurs avec leur équipement complet : connectivité, bande passante et stockage, mais aussi les services. L'orchestration des ressources tient également compte des éléments nécessaires à l'intégration et à la configuration du réseau, de la sécurité, des sauvegardes et des niveaux d'accès des utilisateurs et des administrateurs. Le portail VPDC, quant à lui, s'exécute au dessus de NephOS pour que les utilisateurs finals définissent, déploient et fassent évoluer leur propre datacenter virtuel en fonction des besoins du moment, par de simples drag-and-drop d'icônes représentant les ressources (serveurs, stockage, réseau et applications). VPDC propose en quelque sorte aux entreprises de bâtir et de gérer leur infrastructure de cloud en libre service. Plutôt que d'acquérir des racks ou des serveurs physiques, l'utilisateur achète un ensemble intégrant puissance CPU, mémoire, capacité de stockage et capacité réseau. A partir de ces éléments, il bâtit son datacenter virtuel sans toucher aux machines physiques. Reste à trouver les applications pour ce type d'environnements... Même si, a priori, le SDK (kit de développement logiciel) de Q-Layer promet le déploiement de ce que l'éditeur appelle fort opportunément des CloudApps. (...)

(08/01/2009 09:21:34)

Explosion des pertes de données individuelles aux Etats-Unis

Aux Etats-Unis, 656 pertes de fichiers contenant des informations personnelles ont été répertoriées en 2008, selon l'Identity Theft Resource Center (ITRC). Ce type de dommages a augmenté de 47% par rapport à l'an dernier, selon cette association soutenue par le ministère américain de la Justice et qui regroupe divers organismes américains à but non lucratif. Dans près de 83% des cas, il s'agit de fichiers informatiques. Les 17% restants concernent des documents papier. Bien qu'en baisse par rapport à l'an dernier, la principale cause à l'origine de ces pertes demeure les erreurs des détenteurs (35,2%). Viennent ensuite, dans 30% des cas, les actes malfaisants (attaques de système, piratage et vol par le personnel). Par rapport à 2007, l'ITRC constate un doublement des vols par des salariés des entreprises victimes. Ces actes sont désormais à l'origine de 16% des cas de pertes annoncés. Précisons que le recensement de l'ITRC n'est rendu possible que par l'obligation légale qu'ont les entreprises américaines de déclarer leurs pertes de données. Il est impossible d'établir ce type de statistiques en France faute d'une telle législation qui contribuerait pourtant à traduire dans la réalité le souci affiché de renforcer la "confiance dans l'économie numérique". Le secteur privé, champion des pertes de données L'ampleur du phénomène est pourtant alarmante. Aux Etats-Unis, ce sont les données personnelles (identité, informations financières...) de plus de 35 millions d'individus qui se sont retrouvées dans la nature. Toutefois, ce chiffre est bien en deçà de la réalité, puisque l'ITRC n'a été en mesure de ne connaître le nombre de personnes concernées que dans moins d'un cas sur deux. Sans parler des pertes de fichiers qui n'ont pas été identifiées... L'analyse sectorielle des données de l'ITRC montre que, sur trois ans, le secteur privé n'a fait aucun progrès dans la protection des données personnelles, bien au contraire. En 2008, 36% des pertes ont été déclarées par des entreprises. En 2006, ce n'était que 21%. Même triste constat pour les institutions financières. Alors que leurs pertes de données ne représentaient que 8% du total en 2006, elles atteignent désormais 12%. A l'inverse, les pertes subies par le secteur public et celui de l'éducation sont passées de 30% à moins de 17%. (...)

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