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(02/12/2008 16:02:02)
Adobe Max : Thermo et Gumbo contre les forces du statu quo
Coqueluche des designers, Adobe est un acteur récent sur le marché du développement d'applications. Et se doit par conséquent de montrer aux développeurs qu'il pense à leur productivité, tout en conservant ce qui a fait son succès auprès de son premier public. Dans une présentation pleine d'humour, Tim Buntel et Ben Forta, chefs produit et évangélistes d'Adobe, se sont efforcés d'en faire la démonstration ce matin, au deuxième jour d'Adobe Max à Milan (l'édition européenne de la conférence utilisateurs de l'éditeur, démarrée hier), en présentant les grandes nouveautés à venir en 2009. Habillés en Men in Black, Tim Buntel et Ben Forta ont orienté leur présentation selon un ordre de mission : « lutter contre les forces du statu quo », qui nous condamnent à des interfaces inefficaces pour les applications Web. Ils ont ainsi passé en revue de nombreuses améliorations qui, si elles ne réduisent pas complètement le fossé entre designers et développeurs, facilitent au moins la communication et évitent les allers-retours inutiles - à l'image de ce que Microsoft, qui parcourt le chemin inverse, propose avec ses gammes Visual Studio et Expression. Catalyst pour l'interface, Flex Builder pour coder, et Coldfusion comme serveur Adobe a montré que la dernière version de Flash sait importer des interfaces élaborées dans InDesign, mais aussi désormais en modifier des éléments, et sait ensuite exporter les projets en AIR (Adobe Integrated Runtime, le client pour les RIA, applications Internet riches). Un nouveau venu dans la gamme Flash, Catalyst (nom de code Thermo) pousse la chose plus loin, puisque son ambition est de « créer des interfaces applicatives et du contenu interactif sans codage ». Catalyst sait importer du contenu de la suite créative CS4 en préservant ses propriétés, permet de transformer n'importe quel élément du design en un objet, permet de modifier cet objet dans Illustrator, et peut enfin présenter l'interface ainsi constituée à Flex Builder - car il faut bien coder un peu dans cet atelier basé sur Eclipse afin de faire de l'interface Flash une vraie application Flex, en créant les liens vers les sources de données et en définissant les actions possibles. La prochaine version de cet atelier, nom de code Gumbo, sera de son côté plus orientée données. Gumbo pourra ainsi importer des grilles de données et faire correspondre les services du serveur d'applications avec les actions prévues dans Flex. Justement, côté serveur d'applications, il y a aussi du neuf : le vénérable Coldfusion (sorti en 1995, racheté en 2001 par Macromedia, lui-même acquis par Adobe fin 2005) propose désormais un IDE (environnement de développement intégré), nom de code Bolt. On peut ainsi créer dans Bolt les services prêts à être importés dans Gumbo, afin d'être consommés par l'application Flex. Coder une application Flex dans Microsoft Visual Studio [[page]] Gumbo présente aussi une nouveauté extrêmement utile pour le débogage : une console de supervision, permettant de suivre les échanges entre l'application Flex et le serveur. D'autres exemples ont été donnés, toujours dans l'optique de faciliter la vie du développeur. Et notamment celle du développeur accro aux technologies de Microsoft, et qui n'aurait pas la chance d'avoir dans sa besace une technologie de client riche, a plaisanté Ben Forta. Un plug-in permettra d'ouvrir le code de l'application Flex dans Visual Studio, ouvrant ainsi la voie à des architectures avec du .Net côté serveur et du Flex sur le poste client (une pierre dans le jardin de Silverlight et de WPF, les technologies de client riche de Microsoft). Les bibliothèques C/C++ disponibles dans Flash grâce à Alchemy Autre cadeau fait aux développeurs, le projet Alchemy, qui donne la possibilité de réutiliser des bibliothèques C/C++ existantes : Alchemy les transforme en Actionscript, le langage exécutable du Flash Player et d'AIR. Quelques exemples d'utilisation ont été donnés, comme la possibilité d'ouvrir des photos au format RAW, de les sauvegarder en PNG, ou encore la possibilité d'ouvrir du PDF, ce que le Player Flash ne savait pas faire jusque-là. Les webmestres ont aussi leur lot de petites attentions. Les travaux menés avec l'OpenAjax Alliance se concrétisent par la présence de cinq contrôles Ajax prédéfinis dans Dreamweaver. Pour créer une page Web avec des onglets, incorporant un calendrier ou bien présentant un menu au format accordéon, il suffit de glisser-déposer le contrôle sur la page. Aucune ligne de code n'est nécessaire ; il faudra toutefois ajuster le code à la main si on veut modifier certains éléments. Comment Google indexe le contenu Flash A destination des webmestres soucieux de référencement, Adobe a aussi présenté les détails de son accord avec Google pour indexer le contenu Flash. Le Player sera configuré pour recevoir des instructions d'un utilisateur virtuel, simulé par le moteur d'indexation, qui accèdera à tous les éléments de l'application Flash/Flex en cliquant sur les boutons afin d'enregistrer le contenu textuel de chaque page. Si certaines de ces technologies sont téléchargeables sur le site des labs d'Adobe, beaucoup n'en sont encore qu'à un stade pré-bêta. Les participants à Adobe Max ont ainsi eu la primeur de repartir avec un DVD contenant les pré-versions de Thermo et Gumbo, autrement dit Catalyst et Flex Builder 4. Selon Tim Buntel, digne représentant pince-sans-rire de la Nouvelle-Angleterre, les forces du statu quo auraient déjà pris la fuite. (...)
(02/12/2008 15:51:57)Intel et Hitachi ensemble sur les SSD
Hitachi et Intel s'associent pour mettre au point et produire des SSD (solid state drive) pour serveurs et stations de travail. Les SSD, présentés comme les successeurs des disques durs magnétiques, sont construits autour de mémoire électronique, DRAM ou Flash. Dans le cas du partenariat présent, les deux acteurs se concentreront sur l'usage des composants Flash Nand actuellement employés par Intel dans ses SSD. Les produits que prévoient de fabriquer Intel et Hitachi proposeront des interfaces SAS (Serial attached SCSI) et Fibre channel. Ils devraient être lancés au premier semestre 2010 sous la marque du constructeur japonais. Les deux partenaires partageront en outre les dépenses liées à la R&D. Intel continuera de produire ses propres SSD (interface Serial ATA) pour PC portables et de bureau ; Hitachi poursuivra, quant à lui, son activité dans les disques durs magnétiques. (...)
(02/12/2008 15:08:03)APX Synstar et Getronics France fusionnent au sein d'APX
APX Synstar et Getronics France fusionnent au sein d'une même SSII, baptisée APX. Ce rapprochement avait déjà été amorcé en décembre 2006 lorsque Getronics France, endetté et en perte de vitesse, avait trouvé repreneur auprès d'APX Synstar, pour un montant non communiqué (le reste de Getronics est passé dans le giron de KPN en septembre 2007). La fusion sera juridiquement finalisée le 21 janvier 2009. Fondée en 1999, la SSII APX Synstar a toujours fonctionné selon une politique de rachat agressive avec une dizaine d'acquisitions réalisées entre 2000 et 2006 (Hopen Schedir, Thor, AJM, Cigem...). En 2006, le rachat de Getronics a ralenti cette stratégie de croissance externe car « il a fallu intégrer, restructurer et redynamiser cette filiale, notamment en mettant fin à certains contrats de maintenance à perte », explique Noël Saille, PDG d'APX. La SSII est finalement parvenu à redresser la barre (Getronics est à nouveau bénéficiaire alors qu'il devait essuyer une dette de 8 M€ en 2006), et souhaite désormais se relancer dans une politique de rachat. APX baisse légèrement ses perspectives de croissance APX Synstar apporte à la nouvelle structure son expertise en termes de conseil et d'intégration d'architectures informatiques hétérogènes alors que Getronics complète cette offre par ses compétences en maintenance, en infogérance et en gestion des applications. APX a par ailleurs récemment fait l'acquisition du logiciel ObjectArchive, qui appartenait jusqu'alors à HP Services, afin de compléter son offre d'archivage patrimonial. APX a réalisé un chiffre d'affaires de 185 M€ en 2008 (exercice fiscal clos fin septembre) et emploie 1 300 collaborateurs dans sept directions régionales (Paris, Lille, Brest, Nancy, Lyon, Toulouse et Aix-en-Provence). Elle compte 800 clients (industrie, finances, secteur publique, aéronautique...). En raison de la conjoncture économique actuelle, la SSII baisse légèrement ses perspectives de croissance qui passent de 10% à 7%. APX vise un chiffre d'affaires de 198 M€ d'ici à 2010. (...)
(02/12/2008 14:31:35)Le secteur de l'IT concerné par le service de réassurance des encours
Constatant que les assureurs crédit s'apprêtaient à réduire massivement les encours, le gouvernement a annoncé qu'il allait stopper l'hécatombe en préparation en se portant lui-même garant du crédit interentreprise. Si l'annonce a été relativement peu médiatisée, elle n'en revêt pas moins une importance capitale pour les entreprises et, plus particulièrement, pour celles du secteur informatique et télécoms, sachant que l'assurance crédit y est prédominante. Concrètement, pour endiguer la baisse des encours qui se préparait chez les assureurs crédit, l'Etat se porte garant en créant un service de réassurance publique, poétiquement baptisé le « CAP » (Complément d'Assurance crédit Public). « C'est une bonne nouvelle, répond tout de go Didier Moizo, conseiller secteur IT chez Euler Hermes SFAC (Société française d'assurance-crédit). Nous constations que le contexte se dégradait très rapidement, avec une progression des défaillances supérieures à 10%. Le principal changement, c'est que les services IT sont désormais également concernés. » Ce sera « donnant-donnant » Les entreprises de négoce ne sont donc plus seules dans la ligne de mire. En contrepartie des nouvelles garanties de l'Etat, la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a exigé plusieurs engagements de la part des assureurs crédit. Les principaux sont les suivants : le pourcentage des crédits interentreprises qu'ils garantissent ne doit pas diminuer au cours des six prochains mois, ils devront réexaminer sous cinq jours tout dossier soumis par le nouveau médiateur du crédit, ils ne devront pas supprimer la garantie uniquement parce qu'une entreprise appartient à un domaine supposé « à risque » (comme le négoce de matériel informatique, par exemple...), toutes les modification de la couverture devront être clairement motivées, etc. Une entrée en vigueur du dispositif le 8 décembre « La SFAC n'a jamais stigmatisé telle ou telle activité dans son ensemble, répond Didier Moizo. D'ailleurs, le secteur IT était jusqu'à présent l'un des plus privilégiés et nombre d'entreprises de négoce obtiennent heureusement des résultats satisfaisants ». Reste à savoir si ces mesures peuvent éviter des défaillances d'entreprises. « C'est certain, affirme Didier Moizo, mais il est impossible de savoir à l'avance dans quelles proportions. » Le dispositif doit entrer en vigueur dans une semaine, le 8 décembre, et prévoit même une « rétroactivité » : les revendeurs qui ont vu leur encours baisser après le 1er octobre pourront retrouver le niveau antérieur. Pour mémoire, les assureurs crédits couvrent environ le quart des crédits interentreprises, soit 320 milliards d'euros, mais dans le secteur IT, les professionnels estiment que la proportion est supérieure à 50%. (...)
(02/12/2008 14:21:56)Les logiciels Microsoft 30% à 50% plus coûteux en Europe qu'aux Etats-Unis
Microsoft est traîné devant la justice européenne par Samir Abdalla, un distributeur néerlandais, qui l'accuse d'imposer des prix 30% à 50% plus élevés en Europe qu'aux Etats-Unis. Il fonde sa plainte sur l'article 81 du traité européen qui vise l'abus de position dominante. Ses avocats soulignent que le surcoût payé par les entreprises européennes handicape leur compétitivité. Samir Abdalla produit une liste de prix relevés aux Etats-Unis et en Europe entre 2004 et 2008. Elle fait apparaître des écarts allant de 30% à 50% sur tous les logiciels de Microsoft, à l'exception de Vista. Pour ce dernier, difficile à vendre, la différence n'est que de 15%. Le bras de fer entre Samir Abdalla et Microsoft dure depuis le mois de mai. A cette époque, c'est Microsoft qui l'avait poursuivi au motif qu'il avait revendu aux Etats-Unis pour 3,4 M$ de logiciels achetés en Egypte au prix égyptien... Rapporté aux tarifs européens, Microsoft Office est vendu cinq fois plus cher en Europe qu'en Egypte. Le distributeur accuse Microsoft d'abuser de la législation anti-piratage pour bloquer le commerce de ses logiciels sur le "marché gris". Pour le trimestre clos le 30 septembre dernier, la marge brute de la division qui vend Office chez Microsoft atteint 67%. (...)
(02/12/2008 14:17:06)Adthink Media premier au Fast 50 Deloitte Technology France
Le 1er décembre 2008, le palmarès du Fast 50 Deloitte Technology France a été révélé au Palais Brongniart à Paris. Ce prix récompense les entreprises technologiques à la plus forte croissance sur 5 ans. Après avoir remporté le prix régional Rhône-Alpes, le lauréat du Grand Prix National est le groupe Adthink Media. Spécialisé dans l'Internet depuis sa création en 2001, il possède trois branches : la régie/monétisation, l'édition et l'acquisition de trafic. Entre les exercices 2003 et 2007, Adthink Media a connu une croissance de son chiffre d'affaires de 8322 % pour atteindre 8,65 millions d'euros et un résultat d'exploitation de 0,95 million d'euros (contre environ 103 000 euros de chiffre d'affaires en 2003). Cette augmentation est fortement liée à une politique de croissance externe importante. LeMondeInformatique.fr est édité depuis fin 2007 par IT News Info, filiale à 25% d'IDG Corp. et à 75% d'Adthink Media, comme CIO France, Réseaux & Télécoms, Distributique, DigitalWorld et Unhomme.fr. Outre ces activités d'édition, Adthink Media est également connu au travers des sites idyllove (quatrième site de rencontres en France) et ludokado.com (deuxième acteur français du jeu en ligne). Enfin, Adsmarketplace.com est le troisième réseau publicitaire en France. (...)
(02/12/2008 14:11:55)Wavecom se tourne vers Sierra Wireless et échappe à Gemalto
Le fabricant canadien de modems sans fil Sierra Wireless va racheter le Français Wavecom, qui trouve ainsi l'alternative espérée pour échapper à Gemalto, fournisseur français de cartes à puce. Sierra Wireless vient en effet de renchérir sur l'offre de rachat inamicale de Wavecom formulée en octobre dernier par Gemalto pour un montant de 7 € par action. Sierra Wireless propose 8,5 € par action en numéraire, ce qui correspond à un prix global de 218 M€ environ. « L'accord conclu aujourd'hui constitue une étape clé pour nos deux sociétés », a déclaré Jason Cohenour, PDG de Sierra Wireless, dans un communiqué. L'acquisition de Wavecom permet en effet à Sierra Wireless de renforcer sa position sur le marché du M2M (machine-to-machine) et d'asseoir sa présence en Europe et en Asie. Une offre amicale bienvenue Le conseil d'administration de Wavecom peut se frotter les mains. Il s'est réuni au début du mois de novembre pour étudier l'offre de Gemalto qu'il a estimée « inadéquate et contraire aux intérêts des actionnaires » avant de la rejeter officiellement. Le fournisseur français de technologies sans fil embarquées pour les communications M2M en avait également profité pour préciser qu'il allait étudier des solutions alternatives. L'offre amicale de Sierra Wireless tombe donc à pile, d'autant que certains actionnaires et salariés de Wavecom commençaient à manifester leur mécontentement et leur impatience face aux orientations prises par la direction, selon nos confrères des Echos. La prochaine assemblée générale des actionnaires de Wavecom, qui devait avoir lieu le lundi 8 décembre prochain, a été ajournée. Les actionnaires étaient appelés à se prononcer sur l'OPA de Gemalto, question désormais caduque. Les fondateurs de Wavecom ont d'ores et déjà promis qu'ils apporteraient leurs titres à Sierra Wireless, soit 21% du capital. Sierra Wireless deviendra officiellement propriétaire de Wavecom s'il parvient à se saisir de 50% des actions (sous réserve de l'approbation de l'AMF, autorité des marchés financiers). (...)
(02/12/2008 12:53:38)Les responsables HPC de Microsoft racontent Windows HPC Server
Les responsables du High Performance Computing de Microsoft parcourent le monde afin de montrer et de détailler Windows HPC Server à leurs clients. La semaine dernière, Jeff Wierer, directeur du développement business HPC (high performance computing, calcul haute performance) et Ryan Waite, directeur de l'unité produit HPC étaient en France pour porter la bonne parole sur le nouvel OS dont la première version fait ses débuts. Ils étaient à Paris et ont répondu à nos questions sur les véritables premiers pas de Microsoft dans le monde impitoyable du calcul haute performance. Après un premier essai plutôt pitoyable avec Compute Cluster tout juste capable de s'installer sur 6 ou 8 noeuds, l'éditeur sort un système d'exploitation doué d'une répartition de charge ('job scheduler') digne de ce nom et d'un environnement de développement applicatif idoine. Les détails dans l'entretien avec les deux Microsoftiens en visite dans la Ville lumière. (...)
(02/12/2008 12:34:09)Linagora annonce plus d'une centaine de recrutements pour 2009
La crise économique actuelle ne semble pas avoir d'effet sur l'emploi des professionnels de l'Open Source. Ainsi, après avoir recruté un peu plus d'une centaine de nouveaux collaborateurs en 2008, Linagora annonce un plan de recrutement quasi équivalent pour l'année 2009. La SSLL a en effet décidé d'ouvrir 120 postes dans l'Open Source à Paris et également en région, dans des domaines diversifiés : administrateurs systèmes et réseaux (Paris), développeurs Drupal (Paris), développeurs PHP (Paris et Toulouse), ingénieurs développement J2EE (Paris), intégrateurs OBM (Paris et Toulouse), responsables d'agence (Lyon), et ingénieurs commerciaux (Toulouse). La société compte actuellement plus de 160 personnes, en France (Paris, Lyon, Toulouse et Marseille), en Belgique et aux Etats-Unis. (...)
(02/12/2008 12:21:08)Certains sites permettraient de surfer plus 'vert'
Surfer plus vert, en consommant moins d'énergie, c'est ce que propose Robert Hansen, le patron de SecTheory. Dans ce qu'il présente comme une étude non scientifique, il expose les conclusions d'un test consistant à surfer sur les cent sites les plus consultés en mesurant, pour chacun, l'énergie consommée par son PC portable. MySpace s'arroge la place du site le plus gourmand, suivant par Gamespot.com. Javascript et Flash au banc des accusés Sans surprise, ce sont les pages Web reposant sur des animations Flash et Javascript qui requièrent le plus d'énergie : « Ces technologies monopolisent toutes les ressources de l'ordinateur, explique Robert Hansen. Les bannières Flash semblent même être les pires éléments. » Même les sites statiques en apparence s'avèrent parfois gloutons, à l'image de la page 'Quoi de neuf' d'Apple, qui mobilise le processeur à chaque fois qu'une actualité rejoint le fil de news. S'il n'apparaît pas dans le top 100 des sites les plus consultés, Everythinggirl.com, le site de Mattel consacré à la poupée Barbie est le plus ripailleur de tous ceux sur lesquels Robert Hansen a surfé. Il mobilise ainsi 100% des ressources CPU de la machine de test utilisée, une puce cadencée à 1,5 GHz, épaulée par 1 Go de RAM, le tout fonctionnant avec Windows XP. Des astuces pour réduire la consommation [[page]]Il est néanmoins possible de réduire la consommation mesurée lors de la consultation des sites les plus gourmands. Ainsi, en installant les extensions NoScript et AdBlock Plus sur Firefox - qui permettent de désactiver l'affichage de plusieurs éléments, comme les bannières Flash -, Robert Hansen a pu constater une diminution de la consommation de l'ordre de 10 watts. De quoi donner des idées aux concepteurs de sites qui, dans une logique environnementale, devraient, selon l'auteur de l'étude, diminuer le nombre d'animations apparaissant sur les pages Web. Un parti pris qui a toutefois un inconvénient : celui de réduire le nombre de visiteurs, souvent alléchés par les éléments graphiques chamarrés et animés. L'énergie issue du surf : une goutte d'eau dans l'océan Les travaux de Robert Hansen ont certes le mérite de poser des questions dans l'air du temps sur la maîtrise de l'énergie, mais ils se concentrent sur un point de détail. C'est du moins l'opinion d'Harry McCracken, le fondateur de Technologizer, un site grand public consacré à l'IT. Selon lui, l'idée consistant à faire des économies d'énergie en modifiant notre façon de surfer n'est pas loin d'être « idiote ». « C'est peut-être un élément sur lequel il faudra se pencher seulement après avoir songé à vendre sa voiture ou à éteindre la lumière chaque fois qu'elle n'est pas nécessaire. » Autres pistes évidentes pour réduire la facture énergétique : éteindre les PC ou, à tout le moins, autoriser leur mise en veille. « Les gens n'imaginent pas à quel point un PC consomme. C'est de l'ordre de 100 watts », indique Mark Bramfitt, de la société Pacific Gas and Electric. En laissant les machines au repos quand elles ne sont pas utilisées, les entreprises pourraient économiser quelque 200 kWh par PC et par an, estime-t-il. (...)
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