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(03/12/2008 12:34:31)
L'ancien patron d'AOL veut racheter Yahoo pour 30 Md$
Chaque jour des rumeurs de rachat viennent alimenter la saga Yahoo. Cette fois encore c'est le Wall Street Journal qui révèle que Jonathan Miller, ancien PDG d'AOL, serait en train de mobiliser les investisseurs pour formuler une offre de rachat du portail pour un montant compris entre 28 et 30 Md$ (entre 20 $ et 22 $ par action). Le quotidien précise toutefois qu'il est difficile de déterminer si les pourparlers ont progressé, notamment en raison de la frilosité des banques à prêter de l'argent dans un contexte économique fragile. Il est également impossible pour le moment de savoir si Microsoft est impliqué d'une manière ou d'une autre dans ces nouvelles négociations. Le nom de Jonathan Miller avait déjà circulé dimanche dernier, suite à des rumeurs de rachat du moteur de recherche de Yahoo par Microsoft divulguées par le Sunday Times. Selon l'hebdomadaire britannique, Microsoft aurait proposé 20 Md$ à Yahoo pour mettre la main sur ses activités de recherche en ligne et souhaitait en confier les commandes à Jonathan Miller ainsi que Ross Levinsohn, ancien président de Fox Interactive Media. Ce dernier s'était empressé de démentir, qualifiant ce rapprochement de « fiction totale ». Yahoo et Microsoft ont également démenti, alors que Jonathan Miller a gardé le silence. Concernant les nouvelles spéculations, ni Velocity Interactive Group, une entreprise d'investissement axée sur les médias numériques dirigée par Jonathan Miller, ni Yahoo - via son porte-parole Kim Rubey - n'ont souhaité les commenter. Ces rumeurs ont toutefois profité à l'action de Yahoo, qui a franchi le cap des 12 $. (...)
(03/12/2008 12:23:47)Open World Forum : une feuille de route pour le logiciel jusqu'en 2020
Les auteurs du rapport "feuille de route 2020 du Floss 2020", font un certain nombre de prédictions sur le rôle du Floss (free, Libre et Open source software) en 2020 et listent 80 recommandations destinées à l'industrie. A noter que leur utilisation dans ce document du français « libre » plutôt que de l'anglais « free » lève l'ambiguïté de ce dernier qui signifie à la fois « libre » et « gratuit » dans la langue de Shalespeare. Les auteurs dépeignent une vision très rose de 2020 dans laquelle le Floss se sera généralisé et aura contribué à réduire la fracture numérique entre les riches et les pauvres. Selon eux, les réseaux sociaux reposeront sur des services de cloud ouverts et omniprésents et permettront aux personnes d'interagir non seulement avec leurs amis mais aussi avec les administrations et les entreprises. Les DSI, inquiets d'être pieds et poings liés avec certains fournisseurs, plébisciteront le Floss. Enfin, ce dernier sera au coeur des datacenters verts et d'autres modèles économiques destinés à réduire l'impact écologique. Pour atteindre ce nirvana informatique, toutefois, il faudra de l'action - et pas seulement du côté des habituels 'geeks' barbus. Les investisseurs, les législateurs, les enseignants, les électeurs et même les consommateurs auront un rôle à jouer, selon les auteurs du rapport. Ceux-ci ajoutent que les gouvernements vont devoir favoriser les standards et les services ouverts. Et ce ne serait pas qu'une question d'idéologie, mais aussi une nécessité puisque il faudra pouvoir échanger facilement les informations entre différents services et différents systèmes. Cette évolution requirt aussi un contexte légal stable et neutre dans lequel on pourra établir et imposer une définition claire des standards et services ouverts. Des cadres légaux plus clairs pourraient aussi éviter la prolifération des licences logicielles. Et si le 'cloud' ramenait l'ère des bon vieux monopoles [[page]]Le rapport explique que les investisseurs, publics ou privés, vont devoir financer la recherche pour le développement de technologies Floss stratégiques. Et les gouvernements et les entreprises, eux, devront mettre en place des formations universitaires et professionnelles pour enseigner les Floss à une nouvelle génération de développeurs. Le manque de reconnaissance des compétences fait partie des obstacles au déploiement de l'Open source. Il y a des risques néanmoins à de telles démarches, préviennent les auteurs, qui incluent des experts venus d'Allemagne, de Belgique, du Brésil, du Canada, d'Espagne, des Etats-Unis et d'Inde, bien que la majorité soient français. Ainsi, l'utilisation de la capacité du cloud computing à l'échelle requise par certains systèmes gouvernementaux reviendra à se fier à un tout petit groupe de fournisseurs de puissance informatique. Les auteurs avertissent : cela pourrait signer le retour de l'ère des grands monopoles sur certains marchés, avec à la clé des pays entiers rançonnés par leurs fournisseurs de services. Sans oublier que les entreprises qui ne pourront pas payer le prix pour de tels services haut de gamme seraient abandonnés à des systèmes bas de gamme, peu fiables et peu sécurisés. Le cloud computing et les services Web soulèvent encore d'autres questions, toujours selon les auteurs du rapport, parmi lesquels on trouve des employés d'Alcatel-Lucent, de Google et de Sun Microsystems. En camouflant le logiciel et n'en montrant que l'interface, ces infrastructures limiteront la capacité à voir le code source des applications exécutées. Un état de fait qui ferait perdre tout intérêt à certaines licences Floss et encore davantage à leur renforcement éventuel. Cela pourrait aussi étouffer l'innovation si les programmeurs Open source d'aujourd'hui en étaient réduit à assembler les futurs services Web à travers des APIs (Application programming interfaces) limitées. (...)
(03/12/2008 12:08:39)Eric Besson épaule le Libre à l'Open World Forum
Avec un discours d'Eric Besson certainement agréable aux oreilles des acteurs du Libre. C'est ainsi que s'est ouverte la séance plénière du Forum mondial du Libre, hier à Paris. Dans une allocution bienveillante à l'égard du logiciel libre, qu'il a qualifié de mâture, le secrétaire d'Etat chargé de l'Economie numérique a souligné « l'importance et l'universalité de l'Open Source, au-delà de certains débats parfois stériles et partisans » et s'est enthousiasmé en évoquant le logiciel libre comme « une opportunité et un enjeu formidables » pour l'administration. Eric Besson a profité de l'occasion pour rappeler qu'il a concocté le Plan France Numérique 2012, remis à Nicolas Sarkozy en octobre. Un document qui prévoit plusieurs mesures pour « encourager la création d'entreprises dans l'édition de logiciels ansi que leur développement à l'international, quel que soit le modèle retenu par les acteurs, libre ou propriétaire. » Le plan du secrétaire d'Etat fait, en réalité, peu allusion au logiciel libre et privilégie une approche du secteur de l'édition plus générale. L'April ne s'est d'ailleurs pas privé, à la lecture du texte, d'accuser Eric Besson d'avoir « effacé le logiciel libre de l'économie numérique ». Vente liée, RGI et feuille de route du Libre Mais cela se passait il y a plus d'un mois et, ce 2 décembre, Eric Besson a dans sa besace quelques annonces concrètes. En premier lieu, la mise en place d'un groupe de travail sur la vente liée, une pratique consistant à imposer l'achat de logiciels lors de l'acquisition d'une machine neuve. Ce dossier fait l'objet de tractations sans fin entre la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes), les industriels et les associations de consommateurs. Mais point de réjouissance hâtive : la date de création du groupe de travail n'est pas fixée - on sait seulement qu'elle doit intervenir avant la fin 2009 - et la vente découplée n'est évoquée que sous l'angle de l'expérimentation. Autre annonce, qui n'est finalement qu'une redite de ce que contenait le Plan Numérique 2012, la publication du Référentiel général d'interopérabilité (RGI). Présenté comme un moyen « d'assurer l'interopérabilité entre administrations et de favoriser le développement de l'écosystème logiciel, et précisément celui du logiciel libre », le RGI sera publiée avant la fin de l'année. Cette publication aurait pu déjà avoir lieu mais, comme nous l'indiquions au mois de mai, Microsoft serait intervenu auprès du gouvernement pour la retarder. Enfin, Eric Besson s'est associé aux travaux préparatoires de la feuille de route devant mener le Libre jusqu'en 2020. Ce document - Floss* Roadmap 2020 - constituera la « référence pour identifier les secteurs clefs de l'industrie du logiciel, et en particulier ceux où il est stratégique d'investir pour rester compétitif à moyen terme. » *Free Libre Open Source Software (...)
(03/12/2008 11:14:02)EuroSoftware 100 : le marché du logiciel en Europe dominé par les acteurs américains
Présenté hier à Bruxelles par PricewaterhouseCoopers, en association avec PAC et des représentants de l'industrie européenne du logiciel, dont l'Afdel pour la France, l'EuroSoftware 100 déroule la liste des deux-cents premiers acteurs du marché du logiciel en Europe en 2007. Un secteur qui totalise 56 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2008, soit 30% du marché mondial du logiciel, sensiblement équivalent au revenu engrangé dans le monde par les trois premiers du classement (55 MdE). Comparé au Truffle 100 Europe, qui l'a précédé de quinze jours, l'EuroSoftware ne se concentre pas, en effet, sur les seuls fournisseurs d'origine européenne. PwC et ses partenaires, parmi lesquels figurent aussi les associations ESA et Basda (*), ont pris le parti d'inclure dans leur classement l'ensemble des éditeurs impliqués en Europe ce qui, sans surprise, fait apparaître aux deux premières places les poids lourds américains que représentent Microsoft et IBM. Le premier vend à lui seul deux fois plus de logiciels en Europe que le deuxième : 9,35 MdE contre 4,2 MdE, selon l'EuroSoftware qui s'appuie sur les ventes de licences et de maintenance/support. En troisième position, avec 3,8 MdE, l'éditeur allemand SAP est suivi de cinq autres fournisseurs américains, Oracle, Symantec, HP, EMC et CA, avant que n'arrive le deuxième Européen du classement, le Britannique Sage (715 ME). Quant au premier Français de la liste, Dassault Systèmes, il n'est qu'en 13e position, avec 489 ME, car il réalise une grande partie de son chiffre d'affaires (1,25 MdE au total) hors du territoire européen. Ensemble, les acteurs allemands, britanniques et français pèsent 17% du marché européen du logiciel (avec un poids respectif de 9%, 5% et 3%). Pour chacun de ces trois pays, l'EuroSoftware a listé séparément les cent premiers éditeurs nationaux. Le classement global s'accompagne également d'interviews des principaux dirigeants européens des têtes de file au classement régionaux et sur les marchés locaux, parmi lesquels, notamment, Léo Apotheker, co-PDG de SAP, Bernard Charlès, PDG de Dassault Systèmes, Jean-Philippe Courtois, Président de Microsoft International, Patrick Bertrand, DG de Cegid et Pierre Gatignol, PDG de GL Trade. Un accès au marché plus difficile pour les Européens Le Top 25 de l'EuroSoftware 100 atteste clairement de la prédominance des acteurs américains qui pèsent 52% du chiffre d'affaires total. Hormis, aux 15e, 18e et 25e places le Germano-Nippon Fujitsu-Siemens, le Britannique Logica et l'Allemand Software AG, tous les autres acteurs fournisseurs viennent du continent Nord-Américain. Pour autant, « il ne faut pas toujours voir en opposition l'Europe et les Etats-Unis, entre lesquels les échanges et les accords de partenariats sont importants, souligne Pierre Marty, associé de PricewaterhouseCoopers, responsable du secteur des logiciels en Europe. Mais ce serait mieux si la relation était équilibrée. Il est souhaitable, d'un point de vue macro-économique que l'Europe ait une industrie du logiciel forte et il faut s'internationaliser ». Or, l'accès au marché reste toujours bien plus ardu de ce côté-ci de l'Atlantique où, en dépit d'un vivier important, les éditeurs ont du mal à grossir sur des marchés nationaux eux-mêmes assez petits. D'où la nécessité pour les plus petits de voir la réglementation et les démarches administratives se simplifier et de pouvoir accéder plus largement aux marchés publics à la faveur d'un Small Business Act européen, par exemple. Pierre Marty rappelle par ailleurs que la structure capitalistique des éditeurs européens présente une certaine volatilité qui ne favorise pas l'émergence de grands acteurs. « Les Européens ont du mal à s'agrandir sans s'adosser à un grand groupe. » Consolidation et développement du SaaS [[page]] Parmi les évolutions majeures intervenues ces dernières années sur le marché du logiciel figure évidemment le mouvement de consolidation du secteur, au cours duquel plusieurs éditeurs européens d'importance ont été rachetés, comme Business Objects ou Cartesis. « L'Europe pourrait poursuivre cette tendance à la consolidation sur son marché », note Pierre Marty. Néanmoins, le poids des acteurs américains demeure. « Les Etats-Unis ont un atout sur les technologies les plus porteuses comme la virtualisation ou les architectures orientées services (SOA), utilisées pour fournir en ligne les logiciels sous forme de services en mode SaaS [Software as a service], souligne l'associé de PwC. Ils vont donc bénéficier de la croissance de ce secteur. » Toutefois, les Européens vont adapter leurs applications et ils pourraient ne pas perdre de parts de marché. Cette évolution marquée vers le nouveau modèle économique que constitue le SaaS devrait modifier le paysage. « Y a-t-il toujours un avenir pour les pure players ? », fait remarquer Pierre Marty. Il pourrait y avoir de plus en plus de perméabilité avec d'autres secteurs de l'économie et un mélange des genres combinant plus de services que de logiciel pur. La pression sur les marges va s'accentuer L'EuroSoftware 100 fait par ailleurs apparaître, parmi les spécialistes du logiciel, l'importance prise par d'autres catégories de fournisseurs. A l'instar de fabricants comme Cisco, Nokia ou Siemens (acquéreur d'UGS par exemple) qui vendent de plus en plus de logiciel, incorporé ou non à leurs produits. Parmi les autres grandes tendances du secteur, Pierre Marty note le Green IT, susceptible de changer considérablement la façon d'opérer des éditeurs dans les années qui viennent. Mais il relève surtout la pression sur les marges, signe de la maturité d'un marché mondialisé. Une pression gérée avec succès par les grands acteurs pour l'instant, mais qui va s'accroître à court terme, car il faudra maintenir les dépenses de R&D. Plus que jamais, la gestion des talents prend une importance considérable, soulignent aussi les promoteurs de l'EuroSoftware. Comment retenir les compétences, les recruter, les développer. Dans ce contexte, le recours à l'offshoring, s'il devrait se poursuivre, ne prendra pas pour autant une place démesurée, car il reste mal adapté dans le cas de recherche avancée et de développements critiques. (*) European Software Association (ESA), Business application software developers association (BASDA), Association française des éditeurs de logiciels (Afdel). (...)
(03/12/2008 09:19:13)Gartner : Le Saas plébiscité par les entreprises
Neuf entreprises sur dix prévoient d'augmenter l'usage qu'elles font du Saas (software as a service) en 2009. C'est ce qu'indique une étude réalisée par le Gartner auprès de décideurs officiant dans des sociétés réparties dans huit grand pays industrialisés. Plus du tiers des entreprises envisageraient de remplacer un ou des logiciels reposant sur l'achat de licences par des offres Saas pour voir maigrir leur TCO (coût total de possession) de ces outils. Autres facteurs motivant le plébiscite fait au Saas, la facilité du déploiement ou l'insatisfaction qu'offrent certains logiciels soumis au paiement d'une licence. En Europe, la moitié des entreprises (49%) ne tablent que sur une progression modeste de leur utilisation du mode Saas et 15% envisagent une croissance significative. Des taux qui atteignent 62% et 15% en Amérique du Nord. Dans l'ensemble des pays considérés, plus d'une entreprise sur quatre ont recours aux logiciels à la demande depuis au moins trois ans. Pas de gouvernance pour accompagner le SaaS La crise économique pourrait contribuer à doper encore davantage l'usage du Saas. Les entreprises, convaincues de devoir réduire leurs coûts pour au moins les deux prochaines années, pourraient en effet être enclines à troquer des licences contre des abonnements. Malgré le succès et l'adoption du Saas, la majorité des entreprises n'a pas jugé utile d'accompagner sa mise en place de règles de gouvernance. Ainsi, 38% d'entre elles seulement ont élaboré des procédures guidant le choix l'évaluation ou le déploiement d'outils en mode Saas. (...)
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