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(23/09/2008 17:09:04)

Windows HPC Server 2008 gère jusqu'à 2000 coeurs et accueille les services Web

En marge de son bilan de rentrée français, Microsoft a dévoilé son Windows HPC Server 2008 à l'occasion de la manifestation « highperformance on Wallstreet », dans les locaux de la bourse de New-York. L'OS de Microsoft destiné au supercalcul n'a plus rien à voir avec son prédécesseur Windows Compute Cluster Server 2003 qui peinait à s'exécuter sur quelques noeuds. Windows HPC Server 2008 tourne sur des environnements qui comptent jusqu'à 2000 noeuds, voire plus (à 475$ par noeud). Chacun des serveurs peut héberger un à quatre processeurs. Basé sur Windows Server 2008, l'OS devrait être disponible d'ici deux mois, mais Microsoft en propose déjà une version d'évaluation en ligne. Côté applicatif, Windows HPC Server 2008 supporte les bibliothèques OpenMP et MPI. Elles permettent de développer des applications parallèles sur des environnements de clustering (grappes de serveurs) ou multiprocesseurs. Il accueillera aussi les environnements à base de services Web. Il est à noter que Visual Studio 2008 comprend un outil de programmation parallèle tout à fait adapté, selon Microsoft. L'OS comprend aussi des outils d'optimisation de la performance applicative, des compilateurs et des débogueurs. Un environment d'administration enrichi en particulier pour la SOA Toujours selon l'éditeur, le déploiement des images systèmes a été simplifié avec Windows Deployment Service et un nouveau système d'administration surveille la montée en charge et la performance. Une « carte de chaleur » fournit ainsi à l'administrateur un état très visuel et instantané du système ainsi que de la charge des différents noeuds. Le répartiteur de taches, coeur de l'OS, travaille aussi bien avec des modules en batch que des applications SOA. Dans ce cas, les noeuds communiquent au travers des courtiers ('brokers') WCF de Microsoft qui jouent les intermédiaires (Windows Communication Foundation est la couche d'intermédiation du système). Les éléments applicatifs pourront être distribués sur des serveurs, des processeurs voire des coeurs de processeurs. Enfin, l'OS est conforme au standard OGF (Open Grid Forum), ce qui assure en particulier l'interopérabilité avec d'autres répartiteurs de taches. Cray et IBM déjà intéressés [[page]]La semaine dernière, Cray, le spécialiste historique du supercalcul, annonçait déjà une machine équipée spécialement de l'OS Microsoft. Aujourd'hui, c'est au tour d'IBM de s'intéresser à Windows HPC Server 2008. Big Blue propose des espaces de test pour l'OS au prix de 99$ sur son 'cloud', IBM Computing on Demand. Il proposera Windows HPC Server 2008 sur des unités de 14 à 16 noeuds sur des BladeCenter ou des serveurs System x avec des Xeon multi-coeurs. L'idée des deux géants est bien entendu d'offrir ces capacités matérielles et systèmes de supercalcul, à la demande, à des PME qui n'ont pas les moyens de s'offrir une telle infrastructure. Si le HPC a longtemps été réservé à de très grands comptes ou à des laboratoires scientifiques, c'est qu'il n'était accessible que sur des machines très spécifiques, imposantes et chères. Aujourd'hui, les plus petites configurations du marché s'appuient sur des puces multicoeurs, et les serveurs d'entrée de gamme sont des multiprocesseurs. Sans oublier que le cluster est devenu le roi du supercalcul. Alors, pour Microsoft, avoir à son catalogue un OS capable d'exécuter des environnements parallélisés prend désormais tout son sens. (...)

(23/09/2008 17:04:12)

Les géants de l'IT multiplient les rachats d'actions

Microsoft et HP partagent avec Nike un point commun. Outre le fait que ce sont des groupes réalisant plusieurs milliards de dollars de chiffre d'affaires, ces trois sociétés viennent d'annoncer de lourds programmes de rachat de leurs propres titres. HP prévoit ainsi de dépenser 8 Md$ pour ce type d'opération, une somme équivalente à celle qui avait déjà été débloquée en novembre 2007. Du côté de Microsoft, ce sont 40 Md$ qui seront dépensés à cette fin d'ici à 2013. Là encore, ce n'est pas une première, le géant de Redmond ayant procédé de la sorte en 2006. Enfin, en 2007, IBM faisait de même pour plus de 10 Md$. « Ces annonces illustrent la confiance en la croissance du groupe à long terme et notre engagement à reverser des capitaux à nos actionnaires », avance Microsoft pour justifier sa dépense. Le groupe indique qu'il versera, pour le trimestre en cours, un dividende en hausse de 18% à ses actionnaires. Profiter d'un marché morose pour viser une relution [[page]]Si les programmes de rachat d'actions sont en effet un instrument qu'utilisent les entreprises pour afficher leur optimisme et la confiance qu'ils ont en l'avenir, ils doivent également être regardés à l'aune du contexte économique. En l'occurrence, c'est un euphémisme d'affirmer que les marchés boursiers sont moroses, les valeurs technologiques n'échappant pas au marasme généralisé. Et les variations des cours de ces dernières tiennent davantage au marché qu'aux performances des sociétés considérées. Dans ces circonstances, un rachat d'actions est pertinent à plusieurs égards. Il peut contribuer, dans un premier temps, à relever la valeur du titre en provoquant sa raréfaction. Surtout, comme c'est le cas pour Microsoft, l'opération permet d'utiliser une partie d'une confortable trésorerie. Même si Microsoft « a versé 115 Md$ à ses actionnaires au cours des cinq dernières années par le biais d'une combinaison de rachat d'actions et de dividendes », il continue d'être assis sur un riche trésor de guerre. Plutôt que de laisser dormir cet argent, il apparaît judicieux de profiter de cours relativement faibles pour mettre la main sur ses propres titres. Cela permet de réaliser une éventuelle plus value en comptant sur une prochaine remontée des cours. Ou, là encore, de viser une relution qui profitera in fine aux actionnaires. (...)

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