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(26/08/2008 17:58:38)
Tech'Lotus : La DSI d'IBM partage son expérience du collaboratif
Pour marquer les esprits, IBM n'hésite pas à s'offrir en exemple. En ouverture des Tech'Lotus (26-27 août à Paris), la DSI de la filiale française a démontré pourquoi et comment ses propres outils de collaboration, Notes, Domino et Sametime notamment, constituaient la pièce maîtresse de la communication interne d'IBM. Les 380 000 employés de Big Blue à travers le monde sont tous des utilisateurs de Lotus Notes, client intégré de messagerie donnant accès aux outils de collaboration. Après sa descente aux enfers de 1992, le géant américain a dû rapidement se réinventer. « D'un modèle où tout se faisait aux Etats-Unis, nous avons déplacé les centres de décision au plus près des clients, dans les pays, tout en globalisant les fonctions de support, rappelle Didier Roche, DSI d'IBM France. La culture de la collaboration était devenue vitale, avec des outils accessibles 24 h/24. » Le fonctionnement hiérarchique a laissé place aux équipes. L'intranet est le poste de travail de tous les IBMers avec un accès constant à la messagerie instantanée, pour une prise de décision rapide. Toute recrue passe par la case Second Life Toute nouvelle recrue est rapidement dans le bain, c'est-à-dire en ligne, avec une visite au site d'IBM sur Second Life en guise d'entrée en matière. Si ce monde virtuel ne représente pas l'image du futur, « c'est un format qui y ressemble davantage que l'Internet d'aujourd'hui, commente Didier Roche. C'est donc intéressant à suivre. » Les nouveaux arrivés passent ensuite directement sur l'intranet d'IBM. « Nous avons intégré 600 personnes l'an dernier en France, des profils génération Y, qui privilégient le partage d'informations et la valorisation d'équipes, alors que la génération X est plutôt centrée sur elle-même, poursuit le DSI. Leur communication s'appuie essentiellement sur la messagerie instantanée et Internet. » D'autant que la mobilité est devenue une seconde nature chez IBM France. « Plus de 70% du personnel est mobile et équipé de portables ThinkPad », indique Didier Roche. Une mobilité très supérieure à la moyenne mondiale d'IBM qui s'établit à 40%. Quand IBM s'inspire des communautés du libre Chez Big Blue, une personne sur neuf vient d'une société rachetée et 45% des collaborateurs ont moins de cinq ans d'ancienneté. Autant d'arguments en faveur d'une adoption rapide du mode de communication interne. La VoIP est aux premières loges. « Nous avons intégré la voix partout, assure le DSI. Nous pouvons faire du click-to-call sur de nombreuses applications. » Mais avec la messagerie instantanée, le téléphone n'est plus une priorité sauf pour les conférences téléphoniques, poursuit-il. « Nous utilisons de plus en plus de wikis, de blogs aussi, notamment pour des communications d'intérêt général. » Didier Roche se dit aussi de plus en plus interpelé à propos des réseaux sociaux qui permettent de créer des communautés auxquelles IBM laisse une plus grande place. « On s'est inspiré des communautés du libre, confie le DSI. Beaucoup d'IBMers y travaillaient déjà avant qu'IBM ne le sache. Maintenant, nous fédérons. » (...)
(26/08/2008 17:45:41)Enquête Greenpeace : Comment les déchets électroniques européens et asiatiques polluent l'Afrique
Greenpeace a mené l'enquête sur deux décharges situées au Ghana, qui servent, pour l'une, au dépôt et au retraitement de produits électroniques (des ordinateurs, des écrans et des télévisions) et, pour l'autre, à la revente de certains éléments. Le désassemblage y est réalisé manuellement et les appareils sont souvent brûlés en plein air pour isoler le cuivre ou le plastique. Résultat : une contamination importante des sols recouverts par ces cendres avec les substances chimiques toxiques présentes dans les machines ou générées lors de la combustion. Un type de pollution semblable à celle déjà constatée, selon Greenpeace, en Chine, en Inde et en Russie. Par ailleurs, le travail est essentiellement réalisé par des enfants avec des outils rudimentaires et sans protection particulière. Selon les travailleurs locaux interrogés par Greenpeace, le cuivre est vendu 0,22 $ la livre et le plastique 0,01 $ le kilo. De grandes quantités de substances toxiques dans les sols Les chercheurs de Greenpeace ont analysé les échantillons de sols auprès des deux décharges afin d'en connaître la composition détaillée. Phtalates, plomb, cadmium et dioxines s'y trouvent en grande quantité. Greenpeace estime que, malgré une réglementation parmi les plus strictes au monde, l'Union Européenne « perd » 75% de ses déchets électroniques. Nombre de ces produits, contenant des éléments métalliques et chimiques dangereux, passent par des pays avec une réglementation minimaliste voire inexistante. Résultat, l'Afrique en particulier est le réceptacle de cette pollution croissante. Selon l'organisation, entre 20 et 50 millions de tonnes de ces déchets sont générées dans le monde chaque années. Sans surprise, Greenpeace alerte sur l'urgence de la situation. L'organisation appelle à un « plus grand contrôle de la circulation transfrontalière de ces déchets et de leur recyclage. » Elle insiste sur le besoin d'éco-conception pour les nouveaux appareils électroniques (moins de substances toxiques, recyclage facilité, etc.) Bien sûr, des directives comme la DEEE (Déchets des équipements électriques et électroniques) et la RoHS (Restrictions on Hazardous Substances) sont de vraies avancées, mais elles se limitent à l'Europe. Greenpeace souhaiterait les voir étendues au reste du monde et à d'autres substances dangereuses. (...)
(26/08/2008 15:40:33)Gestion de contenu : Alfresco Labs 3 en version bêta
Dans sa version 3 téléchargeable en mode bêta, Alfresco Labs, solution Open Source de gestion de contenu d'entreprise (ECM), fournit un référentiel compatible avec le logiciel de collaboration et de gestion documentaire MS SharePoint. Une ouverture qu'Alfresco a pu mettre en oeuvre à la suite de la livraison, par Microsoft, de la documentation technique des protocoles utilisés par SharePoint 2007 (une publication qui a fait suite au bras de fer entre l'éditeur de Windows et Bruxelles). Pour Alfresco, l'argument de la compatibilité avec Microsoft n'est pas accessoire quand on sait que SharePoint réalise depuis quelques mois une percée remarquable dans les entreprises (de taille moyenne notamment).
Alfresco Surf, plateforme de réseau social
La version communautaire d'Alfresco a été téléchargée un million de fois selon le décompte de l'éditeur. En France, le logiciel Open Source a été retenu ces derniers mois par une dizaine de clients français des secteurs privé et public (Plastic Omnium, La Poste, le Ministère de la Justice, l'INRIA...). Cette offre répond notamment aux besoins des entreprises qui recherchent des services de contenu 'basiques'.
La version 3 de la solution comprend la plateforme Alfresco Surf destinée à créer des applications Web dynamiques (orientées REST) et des sites Web collaboratifs. Elle comporte aussi des interfaces de programmation RESTful qui permettront aux développeurs d'ajouter des services personnalisés de gestion de contenu et de collaboration. Enfin, cette version bêta inclut la plateforme de réseau social Alfresco Share, ainsi qu'une bibliothèque pouvant stocker quelque 100 millions de documents. (...)
Treize solutions de virtualisation de postes de travail
Après la virtualisation des serveurs, les entreprises adoptent actuellement la virtualisation des postes de travail, pour les mêmes raisons : flexibilité, coûts moins élevés et facilité de supervision. Ce dernier argument a joué pour l'Université du Maryland, déclare Jim Maloney (Photo), administrateur du réseau de l'école. Il utilise la virtualisation du poste de travail depuis novembre 2007. L'université exploite 50 - et bientôt 250 - images de PC virtuels sur deux serveurs ESX de VMware, qui font tourner le logiciel Ray Server de Sun, et le logiciel de PC virtuel de Sun. Les utilisateurs accèdent aux images de PC virtuels depuis les terminaux légers Sun Ray. « Au total, nous avons économisé 30 heures par semaine en temps d'administration, soit presqu'un emploi à temps plein, constate l'administrateur. [[page]] Réduire les coûts des mises à jour D'autres s'intéressent à la virtualisation du poste de travail afin de se protéger du coût des futures mises à jour de leurs PC. « Comparé aux PC traditionnels, le PC virtuel ne cause aucun souci, se félicite Kunal Patel, responsable de l'informatique de Nina Plastics, un fabricant d'emballages à Orlando (Floride). Nina héberge 50 images de PC virtuels sur deux serveurs ESX de VMware, en utilisant la solution de poste de travail virtuel de Pano Logic. Les utilisateurs accèdent aux images virtuelles depuis un terminal léger spécialisé dans lequel il suffit de brancher une souris, le clavier, l'écran et les connexions réseau. « Nous dépensions entre 700 $ et 1000 $ par PC, tandis que le terminal de Pano ne coûte que 300 $. Et un PC au bout du compte devient obsolète, et doit être remplacé. Avec Pano, si nous voulons mettre à jour tous les postes de travail de la société, nous n'avons qu'à mettre à jour les serveurs, et allouer plus de mémoire ou une plus grande vitesse aux images. C'est une économie concrète, se félicite Kunal Patel. En outre, les utilisateurs bénéficient d'une flexibilité sans précédent. Ils peuvent accéder à leur poste de travail depuis n'importe quel terminal, dès lors qu'il possède une connexion réseau de bonne qualité. Au lieu de partager des applications centralisées, les utilisateurs accèdent à la totalité de l'image de leur PC, avec leurs applications habituelles et même leur fond d'écran. [[page]] Une, deux, trois approches Côté infrastructure, dans une architecture de virtualisation des postes de travail, il est nécessaire de disposer d'un hyperviseur tels que ESX de VMware, XenServer de Citrix ou Hyper-V de Microsoft. Cet hyperviseur s'exécute sur un serveur afin d'héberger les images des PC. De leur côté, les vendeurs se différencient par la couche de logiciel qui réalise la connexion entre les images des PC virtuels et les postes de travail réels, qu'il s'agisse d'un MacIntosh, d'un PC sous Linux ou sous Windows, d'un navigateur web sous RDP, ou des équipements spécifiques comme le terminal léger de Pano. Beaucoup de fournisseurs utilisent le protocole RDP (Remote Data Protocol) de Microsoft afin de réaliser les communications entre le serveur et le client. C'est le cas de Microsoft ou de VMware. D'autres utilisent des protocoles propriétaires afin de réaliser des optimisations, et de la compression. Citrix exploite ainsi le protocole de communications de son architecture ICA (Independant Computing Architecture), tandis que la société Qumranet utilise un protocole appelé Simple Protocol for Independent Computing Environments afin de réaliser des applications multimédias. Les approches des fournisseurs visent différents usages et points de friction. L'approche la plus connue est appelée VDI, d'après l'approche pionnière de VMware avec Virtual Desktop Infrastructure. Elle consiste à héberger une image de PC virtuel sur un serveur central. Le PC virtuel, que l'utilisateur accède via un réseau qui doit toujours être disponible, reste sécurisé, sauvegardé et simple à administrer. L'approche VDI permet de redémarrer facilement en cas de panne ou de désastre, parce qu'il est plus simple de dupliquer un serveur central vers un site de redémarrage que de devoir faire redémarrer de multiples PC distribués sur un réseau. Les images de PC peuvent être redémarrées depuis n'importe où par leurs utilisateurs. L'architecture VDI permet également au quotidien de mieux réagir aux pannes que des PC physiques. Se protéger des pannes [[page]] Quand un vrai PC tombe en panne, l'utilisateur perd ce qu'il vient de réaliser, du temps et - souvent - ses données. Un PC virtuel n'est pas relié à du matériel. Dès lors, si l'on veut corriger ce qui s'est passé, il suffit habituellement de simplement redémarrer la session. Les données devraient être conservées à jour car elles sont placées sur le serveur. De même, les utilisateurs de PC virtuels ne devraient pas être touchés par la panne d'un serveur central. Par exemple, chez Nina Plastics, Kunal Patel, utilise deux serveurs en protection l'un de l'autre. « Un jour, l'un des serveurs s'est arrêté, je m'en suis aperçu uniquement parce qu'en marchant dans la salle informatique, j'ai vu que la lumière était éteinte. J'ai alors interrogé les utilisateurs dans les bureaux, et personne n'avait détecté quoi que ce soit, indique-t-il. Une architecture VDI simplifie la sécurité également. Les mises à jours des correctifs n'ont à être effectuées qu'une seule fois sur le modèle d'image de PC, et les utilisateurs accèdent à l'image corrigée, la fois où ils relancent leur PC virtuel. De plus, l'accès à des clés USB, des CD ou des DVD et autres périphériques, peut être contrôlé de façon centralisée. Enfin, comme les images de PC via VDI sont des PC complets, ces derniers intègrent des fonctions de sécurité comme la gestion de VPN. Côté points faibles, une architecture centralisée en VDI demande à ce que le réseau soit toujours accessible (contrairement à un PC physique sur lequel on peut travailler hors connexion). Résultat, on ne peut pas travailler en VDI dans un avion ou dans un tunnel. Autre point faible de cette architecture, beaucoup d'applications qui exploitent de façon intensive la puissance du processeur pour du calcul ou des fonctions graphiques sur les PC réels, ne fonctionnent pas aussi bien en VDI. Le stockage est aussi un défi [[page]] On observe des goulets d'étranglement lorsque tous les PC virtuels se disputent le processeur ou la mémoire du serveur. De même, les performances d'applications interactives de type vidéo ont tendance à souffrir avec VDI, parce que toute la partie d'exécution du code s'effectue sur le serveur, et est présentée à l'utilisateur via un protocole - RDP - qui n'est pas optimisé pour le streaming. « Parfois, nous effectuons du streaming de vidéo, et pour l'heure, la vidéo n'est pas optimisée. Cela s'affiche, mais il y a des déconnexions, et la partie audio n'est pas synchronisée correctement, constate Kunal Patel. « Le stockage est aussi un défi pour les environnements VDI, avertit Brad Novak, directeur des plates-formes utilisateurs pour la banque Crédit Suisse à Londres. Une fois que les données des PC sont transférées au niveau de la salle informatique, on doit non seulement les héberger, mais aussi les sauvegarder. « Cela devient un défi, si vous utilisez des PC virtualisés pour réduire les coûts, explique-t-il, remarquant que dans beaucoup de cas, les PC virtualisés sont placés sur de coûteux réseaux de stockage SAN. Vous devez vous assurer que les PC virtualisés seront conservés sur un stockage ayant un prix raisonnable. Lorsqu'ils fonctionnent, ils sont habituellement en mémoire. Il y a bien de la pagination, mais il n'est pas forcément nécessaire d'utiliser le mode de stockage le plus rapide, poursuit-il. Une autre option : héberger le PC virtualisé en local [[page]] Il existe une seconde option pour la virtualisation des PC. Le PC virtualisé est hébergé en local sur la machine physique de l'utilisateur. Le réseau n'a pas à être disponible en permanence. La machine - un Apple, ou un PC sous Linux ou sous Windows - est configurée avec un hyperviseur local. Les utilisateurs choisissent différentes images de PC afin de les faire tourner au-dessus de cet hyperviseur. Les produits de virtualisation locale tels que ACE de VMware ou VirtualBox de Sun, servent aux testeurs et aux développeurs qui ont besoin de faire tourner différents postes de travail sur la même machine. Ce mode local est également capable de gérer facilement des applications interactives ou gourmandes en graphiques, parce que la carte graphique locale de la machine est disponible, ainsi que ses autres ressources. Le stockage n'est plus un problème puisque les données sont conservées et sauvegardées en local. Là où le bât blesse, c'est qu'une fois que l'image est en local, elle y reste. Il n'y a pas de centralisation du contrôle, ni de la gestion ni des sauvegardes. Il y a cependant une bonne nouvelle : on n'a pas nécessairement à choisir entre une supervision centralisée et de bonnes performances parce que l'on reste en local. Des outils de virtualisation de PC comme Live PC de MokaFive, sont destinés à combiner le meilleur des deux mondes : l'architecture VDI centralisée et l'hébergement en local. Avec Live PC, on stocke et on gère les images de façon centralisée. Les utilisateurs effectuent un streaming des images vers leurs PC (Apple, PC sous Linux ou Windows). Les performances causent moins de souci qu'avec l'architecture VDI puisque tout est stocké en cache et s'exécute localement sur le poste de travail physique en exploitant ses ressources. Recours à une clé USB [[page]] Une fois l'image téléchargée sur le poste de travail, les utilisateurs peuvent se déconnecter et l'emporter avec eux. Le téléchargement de l'image pour la première fois prend environ 2 heures, mais une fois que les fichiers initiaux sont arrivés, les utilisateurs peuvent commencer à travailler. Face à ce délai de téléchargement, une alternative consiste à distribuer l'image conservée en central via une clé USB chiffrée. Lorsque l'utilisateur se connecte au réseau, l'image locale et celle conservée en central se synchronisent, afin d'effectuer une mise à jour des fichiers de sécurité, et de s'assurer que les données sont gérées de façon centralisée. De façon similaire, Ceedo Enterprise Software de Ceedo Technologies et Secure Virtual Workspace de SanDisk affrontent le problème de la connexion au réseau nécessaire ou pas, en optimisant les images de PC virtuels afin qu'elles s'exécutent directement depuis une clé UBS ou un disque dur portable. Un chiffrement en AES de la clé USB ou du disque externe sécurise l'ensemble des données en cas de perte ou de vol. Par exemple, une compagnie d'assurance gérait les 400 PC portables de ses agents avec plusieurs applications métiers spécifiques. Désormais, elle envoie simplement des clés USB avec le logiciel Ceedo, et une image de PC entièrement configuré, explique Lothar von Kornatzki, directeur de la société Mobility-Office Solutions, un revendeur de Ceedo, à Munich (Allemagne). « Le coût de gestion des PC portables a baissé de 90%, et en interrogeant les agents d'assurance, nous avons constaté qu'ils économisent 4 heures par semaine en termes d'installation d'applications, résistance aux pannes, et facilité d'usage, souligne Lothar von Kornatzki. L'inconvénient est que certaines images nécessitent des clés USB coûteuses, avec des vitesses de lecture et d'écriture suffisamment rapides. Des solutions adaptées à tous les besoins [[page]] Pour ceux qui aiment le contrôle qu'apporte VDI mais ont besoin de performances supérieures pour la vidéo et les lourdes applications de CAO (conception assistée par ordinateur), Qumranet propose SolidICE. Cet outil réclame un réseau disponible de façon permanente, mais il possède un protocole d'échange entre le client et le serveur, afin de transmettre la vidéo en haute définition, la voix sur IP et même la visio-conférence, dans le cadre d'une approche VDI. Si le stockage et les performances posent problème, Citrix pour sa part, a optimisé sa propre version de VDI afin de satisfaire aux deux, en utilisant son expertise autour du protocole ICA, obtenue au travers de son offre MetaFrame. Citrix isole non seulement le matériel du système d'exploitation mais également les applications, et les préférences de l'utilisateur, en stockant les données séparément, et en délivrant uniquement ce que l'utilisateur demande. « Il est inutile de stocker une image complète sur chaque PC, nous pouvons séparer les applications du système d'exploitation afin que l'image réclame moins de stockage, explique Raj Dhingra, directeur de l'activité desktop delivery chez Citrix. Au final, toutes les options existent en matière de virtualisation de poste de travail. Laquelle va l'emporter ? Personne ne le sait. Il y aura plusieurs variantes qui vont coexister car elles répondent à des besoins différents des entreprises. Les 13 outils de virtualisation de poste de travail [[page]] Ceedo Enterprise L'outil de Ceedo Enterprise optimise les images de PC virtuel afin qu'elles tournent directement sur une clé USB ou un disque externe. Comme cela, les utilisateurs peuvent travailler avec ou sans connexion réseau. L'usage d'un chiffrement en AES protège la clé USB ou le disque externe de la perte ou du vol. XenDesktop de Citrix Les utilisateurs doivent être connectés en ligne, afin d'utiliser leur PC virtuel. Citrix a ajouté la virtualisation d'applications aux versions évoluées de sa solution, Enterprise et Platinum. Enterprise Desktop Virtualization de Microsoft Il s'agira d'une offre centrée sur Windows, issue de l'acquisition par Microsoft de la société Kidaro, spécialisée dans la virtualisation d'application. Cette solution devrait fonctionner en modes connecté au réseau ou déconnecté. Virtual Desktop Solution 1.0 de MokaFive Les utilisateurs peuvent accéder les images de leur PC virtuel, appelés LivePC, en ligne ou en mode déconnecté, ou depuis des clés USB. MokaFive est compatible avec des machines Mac ou Windows. Logic virtual desktop solution de Pano Pano propose un package unique, comportant un terminal de la taille de la main, un serveur de gestion, et un service pour le poste de travail. Après avoir connecté le terminal au réseau, les utilisateurs ont accès aux images des PC virtuels placés sur un serveur central. L'offre ne fonctionne qu'en mode connecté, et est compatible avec les produits d'infrastructure VDI (Virtual Desktop Infrastructure) de fournisseurs comme VMware et autres. Solid ICE Cette solution fonctionne uniquement en mode connecté au réseau. Elle possède un protocole optimisé pour le dialogue client-serveur (Simple Protocol for Independent Computing Environment ou SPICE). Ce protocole accepte les applications multimédia, des écrans multiples, la vidéo en qualité haute définition, la voix sur IP et la visio conférence. [[page]] Secure Virtual Workspace de SanDisk SanDisk est partenaire de Check Point Software Technologies afin de sécuriser l'espace de travail. Cet espace de travail sécurisé est utilisable en mode connecté au réseau, déconnecté ou depuis une clé USB. webOS Basé sur le Web 2.0 et Ajax, webOS fournit un accès à un poste de travail virtuel via un navigateur web. Stoneware se focalise sur les applications Web et Windows avec cette offre fonctionnant uniquement en mode réseau. Virtual Desktop Infrastructure Software 2.0 VDI 2.0 accepte une grande variété de terminaux, depuis les PC traditionnels, jusqu'aux clients légers Sun Ray, et est compatible avec n'importe quel système d'exploitation. La version 2.0 comprend Sun Virtual Desktop Connector, qui s'intègre avec la couche de virtualisation pour la gestion du cycle de vie des machines virtuelles. Les utilisateurs doivent travailler en mode connecté. xVM VirtualBox 1.6 Cette solution est livrée en mode Open Source. Les utilisateurs peuvent faire tourner plusieurs machines virtuelles sur le même PC tout en étant hors connexion réseau. Cette solution est compatible avec Linux, Mac OS X, OpenSolaris, Solaris et Windows. VirtualBox est disponible chez Sun via l'acquisition de Innotek. Virtual Desktop Platform de VDIworks Ce produit fonctionne en mode connecté uniquement, avec n'importe quel hyperviseur. VDIworks est centré sur l'administration, les utilisateurs peuvent gérer les PC physiques et virtuels depuis une console centrale. Virtual Desktop Infrastructure de VMware VDI, pour un usage en mode connecté, permet aux PC d'être gérés de façon centralisée et accédés depuis n'importe quel terminal. Il exploite la technologie ESX de VMware. ACE 2 de VMware ACE est l'offre de VMware pour un usage en mode déconnecté. Les utilisateurs peuvent faire s'exécuter plusieurs machines virtuelles sur un seul PC client. En outre, ACE accepte les clés USB et les disques durs externes. (...)
(26/08/2008 14:36:14)Maxdata France disparaîtra malgré le rachat par Quanta
Le constructeur allemand Maxdata, présent en France depuis 1999, a été racheté par le fabricant taïwanais Quanta, un leader mondial des bare bones pour ordinateurs portables. L'information est venue d'une « fuite » du siège allemand de Maxdata et a surpris les responsables de la filiale française, elle-même placée en redressement judiciaire depuis juin dernier. S'agit-il d'une bonne nouvelle pour les partenaires de la marque ? « Sur le moyen terme, c'est assurément une bonne nouvelle, car Quanta est un géant de l'OEM et permettra aux revendeurs d'accéder à un excellent rapport qualité-prix », nous explique Marc Gourlan, Directeur Général de la filiale française. En d'autres termes, il faudra d'abord passer quelques mois difficiles : fermeture de Maxdata France et licenciement collectif d'ici la fin septembre, liquidation de l'unité d'assemblage allemande d'Aix-la-Chapelle (plus de 350 salariés) qui permettait notamment à la marque de proposer un service de « Build to Order » (BTO), retards dans la maintenance et dans les livraisons, transfert des responsabilités hexagonales vers l'Allemagne, la Suisse et le Bénélux, etc. Un contrat de 10 000 machines perdu « Notre première préoccupation concerne la gestion du parc installé, estime Marc Gourlan. Il ne faut pas le laisser tomber et considérer qu'il y a un « avant » et un « après » juin 2008 ». En l'occurrence, le Directeur Général de Maxdata France reconnaît que cette incertitude sur la maintenance du parc installé a fait perdre au constructeur une importante affaire qu'il avait officiellement gagnée, dans le cadre d'un appel d'offres. « Il s'agissait d'un marché de 10 000 machines pour cette seule année, mais le client exigeait logiquement des garanties sur l'avenir de son parc installé ». [[page]]Autre sujet délicat : les grossistes. Maxdata travaillait, entre autres, en France avec Tech Data, « qui a bloqué tous les paiements tant que nous ne reprendrons pas tout ce qu'il a en stock », résume Marc Gourlan. Le constructeur travaille avec plus de 200 partenaires réguliers dans l'Hexagone et les problèmes de maintenance l'emportent pour l'instant sur toutes les autres considérations. Les motivations de Quanta Quant à l'avenir, le plus simple est de s'interroger sur les motivations de Quanta. « Nous n'avons pas d'information à ce sujet, mais il est clair que les grands fournisseurs OEM sont les premiers à souffrir de la pression sur les prix ; ils cherchent donc à se rapprocher du client final pour avoir une marge de manoeuvre un peu plus importante. Acer l'a fait voilà plusieurs années et Asus ou MSI l'ont suivi », analyse Marc Gourlan. Tous ces constats génèrent plus de questions que de réponses et, de fait, la situation de Maxdata France et de son réseau de distribution reste très floue. Pour y voir plus clair, il faudra probablement attendre que la nouvelle organisation de Maxdata en Europe soit en place et que le Taïwanais Quanta (qui n'est pas directement présent sur le Vieux Continent) précise ses intentions. On parle par définition de plusieurs mois d'incertitudes... (...)
(26/08/2008 13:02:28)Index Freelance.com : cet été, la demande en développeurs s'est accélérée
Après une brève pause estivale, l'édition de rentrée du baromètre Freelance fait la part belle aux développeurs : ainsi, en cette dernière semaine d'août, les spécialistes de J2EE font leur entrée au top 10 des compétences les plus demandées sur des missions ponctuelles. La filière développement reste d'ailleurs la plus courtisée, et ce quel que soit le langage : J2EE, mais également Java, PHP, et C++ sont les plus recherchés.
Une demande toujours soutenue autour d'Unix
Les professionnels des logiciels de gestion et des bases de données, suivent et occupent respectivement la 2ème et 3ème position des dix spécialités les plus demandées. En revanche, les experts de Business Objects, présents depuis de nombreuses semaines au palmarès, disparaissent pour laisser la place aux spécialistes de C++.
Au cours de cette période d'été, la demande en spécialistes Unix - ingénieurs, analystes et administrateurs - a parallèlement continué d'augmenter : cette catégorie garde la tête du peloton, position qu'elle occupe désormais depuis plusieurs mois. Côté tarifs, l'indice de l'évolution de la rémunération des experts indépendants reste stable depuis début mai, à 475 euros.
Méthodologie : les pourcentages indiquent la proportion des offres nécessitant la spécialité ou la compétence donnée dans l'ensemble des offres à pourvoir. Panel représentatif des 358 offres de projets informatiques disponibles au 25 août 2008 (pondération par rapport à l'importance de la demande).
(...)
L'IDF de San Francisco en images
Quelques jours après la fermeture des portes de l'Intel Developer Forum, qui s'est tenu du 19 au 21 août à San Francisco, LeMondeInformatique.fr vous propose de revivre en images les temps forts de l'événement.
Des Atom dans les MID
Le U8 de Lenovo sur les traces de l'iPhone
Les GPS aussi adoptent l'Atom
Dolphin, pour des clusters plus simples à installer
Des prototypes de périphériques USB 3
Le robot humanoid Reem
Le mystérieux robot PatrolBot
La navette Hermes, pilotable par WiFi
Steve Wozniak en vedette américaine
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Des Atom dans les MID
Les MID (Mobile Internet Device) basés sur l'Atom constituent un marché à conquérir pour Intel. Du coup, ils sont présentés dès l'entrée du centre de conférence, en dehors de l'exposition (ouverte seulement trois heures par jour).
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Le U8 de Lenovo sur les traces de l'iPhone
A peine vendu sur le marché asiatique, le U8 de Lenovo fait son show à l'IDF. Il faut dire que c'est l'un des premiers MID grand public « haut de gamme » commercialisés à base d'Atom. Un concurrent luxueux aux iPhone et autres HTC Diamond dans la poche des cadres.
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Les GPS aussi adoptent l'Atom
Un autre marché porteur pour l'Atom : celui des GPS haut de gamme multifonction. Comme ce modèle présenté par Clarion qui, outre la navigation, se charge de l'ambiance sonore et vidéo de l'habitacle, prend vos rendez-vous ou vos notes si votre voiture est votre deuxième bureau.
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Dolphin, pour des clusters plus simples à installer
Avec son Multi-Host PCI Express I/O, Dolphin veut faciliter l'installation de clusters avec des PC et des serveurs à bas prix. Son boitier de connexion permet non seulement d'installer des I/O multi-hôtes, mais il ajoute en plus de la puissance de calcul supplémentaire utilisable pour l'affichage graphique ou pour du calcul brut.
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Des prototypes de périphériques USB 3
Alors qu'on s'approche peu à peu d'une version finale de l'USB 3.0, les premiers prototypes sont présents à l'IDF. Cette norme, dont le matériel sera compatible avec l'USB 2.0 et 1.1, promet des vitesses allant jusqu'à 625 Mo/s, soit dix fois plus vite que la précédente. La version 0.9 des spécifications a été rendue publique (sous licence) juste avant l'IDF, et les premiers produits commerciaux sont prévus pour 2009/2010.
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Le robot humanoïd Reem
Encore au stade du prototype, ce robot humanoïde espagnol s'appelle Reem. Il se pilote avec ou sans fil (en s'adaptant à presque tous les systèmes de communications sans fil disponibles), et vise à effectuer des gestes humains dans des environnements hostiles : centrale nucléaire, pilotage d'un véhicule de secours en plein ouragan, etc.
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Le mystérieux robot PatrolBot
L'utilité du PatrolBot restera un mystère après ce salon. A part s'excuser et demander poliment de vous écarter de son chemin, ce modèle ne faisait que distribuer des brochures pour MobileRobots, un éditeur de logiciels OEM pour robots. Peut être a-t-il un bon avenir dans la publicité ou le cinéma ?
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La navette Hermes, pilotable par WiFi
Les ingénieurs de chez Intel rêvent aussi. Pour Morris Jarvis, ce rêve c'est l'espace. Et sa « navette spatiale », Hermes, était présente sur l'IDF (et en partie pilotable à distance par WiFi). Elle fera d'ailleurs son premier vol cet octobre au dessus de l'Utah.
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Steve Wozniak en vedette américaine
Chaque IDF se termine par une « star » des ICT. Cette année, c'est Steve Wozniak, le co-fondateur d'Apple, qui a assuré la clôture. Après une discussion à bâtons rompus sur ses souvenirs d'enfance, les Segway et ses relations avec les people d'Hollywood, il n'a pas échappé à la séance obligatoire d'autographes (monnayés 28 dollars par livre signé tout de même !).
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Infosys rachète le spécialiste anglais du monde SAP Axon
Les rumeurs lui prêtaient l'intention de racheter CapGemini... C'est finalement l'anglais Axon qui tombe dans l'escarcelle de l'indien Infosys. Axon est un spécialiste du monde SAP. La vente sera officialisée définitivement au mois de novembre prochain après l'aval des autorités de régulation. Le prix serait de 753 millions de dollars (...)
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