Flux RSS

Si vous souhaitez recevoir toute l'information "Mot Clé" de notre feed RSS,Inscrivez-vous

108538 documents trouvés, affichage des résultats 14321 à 14330.

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >


(10/07/2008 16:08:57)

Le Munci anticipe un recul majeur sur les acquis sociaux

Le texte de loi qui sera débattu entre les 17 et 25 juillet sur la réaménagement du temps de travail risque fort d'avoir des effets néfastes sur les cadres de la IT qui travaillent au forfait jour. « Le projet concerne bel et bien un très grand nombre d'informaticiens de la branche Syntec puisque on estime que 70% à 80% d'entre eux sont au forfait jour (mode 3) et en mi-heures mi-jour (mode 2) », précise Régis Granarolo, président et fondateur du Munci, association qui regroupe des informaticiens. Et ce d'autant plus que la définition des salariés autonomes a été élargie : « Elle concerne les salariés dont la durée du temps de travail ne peut être prédéterminée ou qui disposent d'une réelle autonomie dans l'organisation de leur emploi du temps, précise le président. De fait, le Munci redoute des conséquences néfastes aux nouvelles dispositions relatives au forfait-jour. En premier lieu, le projet permet de déroger à l'accord de branche Syntec du 22 juin 1999 sur la durée du travail qui fixe le plafond initial à 219 jours (en réalité 218 après la loi Aubry II et la journée de solidarité) pour les modes 2 et 3 et qui prévoit que les parties signataires conviennent que les jours fériés sont non travaillés et payés par des accords d'entreprises portant potentiellement le contingent à 235 jours. « Dans ce cas, les salariés dotés d'un tel forfait n'auront plus de jours de repos supplémentaires autres que les cinq semaines de congés payés, ainsi que leurs week-ends et le 1er mai ! s'insurge le fondateur du Munci. Finis les RTT, les congés d'ancienneté et les autres jours fériés ! » Les PME davantage exposées, faute de syndicats Autre effet majeur du projet de loi : la baisse du pouvoir d'achat. « Il va être revu à la baisse puisque les jours travaillés au-delà de 218 jours ne seront majorés désormais que de 10%, au lieu des 25% depuis les lois TEPA pourtant pas si vieilles que çà », considère Régis Granarolo qui parle d'un beau cafouillage du gouvernement. Toutefois, pour mettre en place un nouveau contingent, l'employeur devra passer obligatoirement par un accord qui aura été approuvé par des syndicats représentant au moins 30 % des salariés et n'aura pas rencontré l'opposition de syndicats représentant 50 % de ces salariés. Or, les PME risquent fort de trinquer, par manque de représentativité syndicale. « Pour les grandes entreprises où il y a une représentation syndicale suffisamment forte, il n'y aura pas trop de souci, estime Régis Granarolo En revanche, dans les PME, on risque d'avoir de mauvaises surprises. » Par ailleurs, les accords de branche ou d'entreprise déjà existants devront être réécrits avant 2010 sur les parties concernant les heures supplémentaires et le repos compensateur. Seul aspect positif : la possibilité de comparer les SSII [[page]]Ce recul majeur sur le plan des acquis sociaux a incité le Munci à prendre une nouvelle fois les devants : « Nous n'avons pas eu le temps d'écrire aux députés, mais nous allons faire rapidement le point et écrire aux sénateurs comme nous l'avons fait pour la loi sur la modernisation du marché du travail à propos du CDD à objet défini et du portage salarial, déclare Régis Granarolo. Simplement, à la différence de cette loi, cette fois-ci les syndicats se sont fait entendre auprès des parlementaires, notamment la CFE-CGC, qui prévoit aussi un recours auprès de la Cour européenne des droits de l'homme. » Seuls effets potentiellement positifs de cet amendement pour le Munci : le nouvel élan donné au syndicalisme de masse, et la possibilité de comparer des SSII. L'association travaille actuellement à la mise en place d'un observatoire des SSII qui s'efforcera de comparer les accords d'entreprise (sur le temps de travail notamment) mais aussi le recours aux contrats précaires (CDD à objet défini, CDI de chantier...), ou encore l'offshore. Celui-ci devrait être effectif en septembre 2008. (...)

(10/07/2008 15:55:02)

Sun décline son offre Open Storage dans toutes les tailles

Trois baies de stockage adaptées à presque toutes les entreprises (de celles de tailles moyennes aux très grands comptes) et un renouveau de son offre pour le calcul hautes performances (HPC), Sun ne lésine pas sur les moyens matériels pour promouvoir son initiative pour un stockage ouvert, Open Storage. A moins que le constructeur ne fasse l'inverse et ne se serve de ce label « open source » de ses logiciels pour vanter les économies d'échelles que permettent ses baies de stockage. En effet, le constructeur promet jusqu'à 10 fois plus d'économies en utilisant ses nouvelles baies J4000, à condition de les utiliser en combinaison avec le système d'exploitation Open Solaris, et le gestionnaire de fichiers ZFS. Pour Ray Austin, responsable marketing stockage de Sun, la majeure partie des économies est réalisée non seulement sur l'absence de prix de licences (l'offre Open Storage démarrerait ainsi à 1$ le gigaoctet), mais aussi sur l'unification possible des outils de supervision que Sun propose entre ses plateformes serveurs et stockage. Par ailleurs, Sun insiste toujours sur le fait que son offre est ouverte, « aux standards de l'industrie », et sans élément propriétaire. Il faudra néanmoins toujours payer l'assistance technique, et réaliser l'intégration avec une plateforme d'administration. La plateforme hybride « Thumper » peut abriter 4 coeurs et 48 disques [[page]] Vendues immédiatement à partir de 3000 dollars, les baies Sun Storage J4000 ont des capacités maximales allant de 46 To à 480 To. La plus petite, la J4200 peut accueillir jusqu'à 46 disques SAS (Serial attached SCSI) ou SATA (Serial ATA), et la plus grande la J4500 s'étend sur 4 racks et peut accueillir jusqu'à 480 disques SATA. Dans la même famille que ces trois baies, Sun a ajouté le connecteur Storage Tek SAS RAID Host Bus pour relier directement ces baies à des serveurs utilisant Linux, Windows ou Solaris dans des environnements Open Storage. Sun a également mis à jour sa plateforme hybride « Thumper » qui sert à la fois de serveur et d'espace de stockage - pour des entreprises disposant de peu de place. Le SunFire x4540 est donc désormais armé d'un processeur quadricoeur (contre un bicoeur pour son prédécesseur) et d'une mémoire de 32 Go (contre 16 Go précédemment) et peut stocker jusqu'à 48 disques. Il est disponible à partir de 22 000 dollars. (...)

(10/07/2008 15:47:24)

Les micro-revenus en ligne pourraient être taxés à hauteur de 13%

Club Sénat, entité de rencontre entre sénateurs et "le monde de l'entreprise", s'est intéressé aux micro-revenus en ligne et, surtout, au fait qu'ils échappent à toute forme de prélèvements obligatoires. Son rapport préconise ainsi de les inscrire dans un cadre légal, autrement dit de les soumettre au paiement de l'impôt et des charges sociales ainsi qu'au respect de la réglementation sur le commerce à distance. La vente en ligne de biens d'occasion seraient elle-aussi taxée Si ce projet de taxer certains revenus en ligne est légitime, il pêche par son manque de précision. Ainsi, la revente de biens d'occasion en ligne, par exemple, serait elle-aussi taxée. Quant à la description du profil des utilisateur, elle surprend par son évidence : « Étudiants, femmes au foyer, jeunes, salariés y voient un moyen d'améliorer leurs fins de mois. Ils sont chaque jour plus nombreux à utiliser les plates-formes de services. Et ce n'est qu'un début.» Le rapport justifie une éventuelle taxation en avançant que ces micro-revenus pourraient atteindre l'équivalent d'un mois de salaire par an. Difficile de faire moins précis. L'hypothèse de base énonce que la France compterait d'ores et déjà près de 2 millions d'internautes percevant des micro-revenus d'un montant total de 455 M€, soit une moyenne de plus de 200€ par personne. Les projections pour l'avenir sont tout aussi irréalistes. Les e-Bay et consorts seraient mis en position de percepteurs Notons, enfin que ni eBay, première plateforme mondiale d'achat et de vente en ligne, ni Google, première plateforme mondiale de liens sponsorisés, n'ont été entendus par les rapporteurs. Ces sites seraient pourtant en première ligne. Le rapport préconise en effet une taxation des revenus à la source qui les mettraient en position de percepteur. Le document, qui préconise une dîme de 13%, y inclut à la fois une taxation fiscale et des charges sociales. Ces dernières pourraient contribuer à l'accumulation de points de retraite. Autant, le rapport est prolixe sur le concept de micro-activités, autant il passe totalement sous silence la façon dont pourrait être comptabilisé ces points. Notons enfin que le rapport envisage aussi de taxer aussi les gains aux jeux en ligne. Gains qui, dans le monde réel, sont exonérés. (...)

(10/07/2008 14:34:13)

Sfeir renforce son capital de 5,7 millions d'euros

La SSII Sfeir vient de réaliser deux augmentations de capital, d'un montant total de 5,7 M€. « Cette somme a été récoltée auprès des actionnaires entrés il y a un an dans le capital de la société, notamment GITT et Borotra », explique Pierre Dalmaz, PDG de Sfeir depuis mai 2007. La SSII, spécialisée dans le développement de projets informatiques en Java, .Net, méthodologies Agile, GWT, Flex et Silverlight, compte surtout des clients dans la banque et la finance (près de 60% de son chiffre d'affaires) ainsi que les médias, l'environnement et les services. Sfeir utilisera cette augmentation de capital pour étoffer son offre, notamment ses pôles dédiés au CRM (gestion de la relation client) et au décisionnel. La SSII envisage de croître à la fois en interne et en externe, via des acquisitions, des partenariats ou encore des joint ventures. Présente en France (le siège social est situé à Suresnes, dans les Hauts-de-Seine) et au Luxembourg, Sfeir prévoit d'ouvrir une agence en Belgique. A travers ces initiatives, la SSII a pour ambition de faire passer son chiffre d'affaires de 21 M€ en 2008 (exercice clos le 31 mai dernier) à 100 M€ en 2012. Créé en 1985, Sfeir emploie actuellement 350 collaborateurs (dont 250 en France). Elle a embauché 60 consultants en 2007, et espère en recruter entre 100 et 130 de plus cette année. A cet effet, la SSII a d'ailleurs refondu son site Internet, afin de le rendre plus attractif et plus ergonomique pour les candidats. (...)

(10/07/2008 10:49:22)

Jerry Yang juge Microsoft déstabilisant

Au tour de Jerry Yang. Cela faisait deux jours qu'aucune des parties impliquées dans l'interminable saga Yahoo-Microsoft n'avait pas lancé une salve contre le camp adverse. Après Carl Icahn, lundi, puis Microsoft dans sa foulée, et Yahoo mardi, le portail garde la main avec l'entretien accordé par un Jerry Yang, le patron de Yahoo, déterminé à ne pas se laisser impressionner. « Faire confiance à Mr Icahn et à son équipe est un mauvais choix » Alors que Microsoft et Carl Icahn répètent inlassablement qu'un accord pour le rachat de Yahoo pourrait être trouvé si l'équipe dirigeante en place était désavouée lors la prochaine assemblée générale (prévue début août), Jerry Yang lance des avertissements. « Faire confiance à Mr Icahn et à son équipe est un mauvais choix », lance-t-il, comme s'il tenait à mettre en garde les actionnaires du portail de ne pas se tromper lors du prochain renouvellement du conseil d'administration. En d'autres termes, de ne pas céder leur vote à Carl Icahn, qui a lancé un proxy fight - ou bataille de mandats - afin de renverser l'équipe en place. Se faisant accusateur, le co-fondateur de Yahoo s'en prend également directement à Microsoft. Selon lui, « la déstabilisation dont Microsoft est à l'origine est devenue de plus en plus intentionnelle. » Mais que les actionnaires se rassurent, il existe une solution à ce désordre : Jerry Yang lui-même. Comme un candidat en campagne, le PDG du portail estime qu'il « peut ramener la stabilité au sein de Yahoo et veut continuer à bâtir cette entreprise. » (...)

(10/07/2008 09:19:24)

Antitrust : Microsoft conteste sa condamnation par Bruxelles

Les démêlés de Microsoft et de la Commission européenne ne sont pas terminés. L'éditeur, condamné en février dernier à une astreinte de 899 M€ pour n'avoir pas respecté les obligations imposées par Bruxelles en 2004, vient en effet de communiquer les motifs de l'appel qu'il a interjeté. Objectifs : annuler la décision prise par la Commission en début d'année, qui fixait le montant de l'amende infligée à Microsoft et qualifiée par ce dernier d' « excessive et disproportionnée ». Et l'éditeur ne mâche pas ses mots contre Bruxelles, qu'il accuse d'avoir « commis une erreur manifeste d'appréciation » en estimant que les tarifs réclamés pour la mise à disposition de la documentation technique visant à permettre l'interopérabilité de ses produits avec ceux de la concurrence étaient « déraisonnables ». Microsoft argue que ces taux, inférieurs à ceux suggérés par un expert indépendant, permettaient largement aux éditeurs tiers d'accéder aux documents. Dans la même veine, l'éditeur regrette que la Commission ait jugé les tarifs pratiqués déraisonnables, sans même préciser un niveau raisonnable qui aurait pu « éviter qu'une telle astreinte ne lui soit infligée ». Parmi les autres griefs qu'il évoque, le géant de Redmond estime avoir été lésé en n'ayant plus l'opportunité de venir s'expliquer « après la période de référence pur laquelle [il] s'est vu infliger une astreinte ». En 2004, Microsoft avait déjà écopé d'une lourde amende pour abus de position dominante. L'addition s'élevait alors à 497 M€. (...)

(10/07/2008 09:18:00)

Yahoo ouvre les conditions d'utilisation de son API de recherche

Faute de pouvoir étendre seul ses parts de marché dans la recherche sur Internet, Yahoo tente de le faire par le biais des partenariats. Le moteur de recherche a en effet annoncé une ouverture sensible des conditions d'utilisation de son API de recherche, interface de programmation permettant d'utiliser la technologie Yahoo au sein de ses propres offres. Jusqu'à présent, l'API de Yahoo donnait simplement la possibilité d'intégrer au sein de sa page la technologie Yahoo, pour un nombre limité de recherches (5000 par jour). Désormais, les sites pourront amplement personnaliser les résultats des recherches, qu'il s'agisse de l'ordre des résultats ou de la façon dont ils sont présentés (tags, images...). A court terme, Yahoo proposera aussi un modèle de partage des revenus. Les sites recourant à sa plateforme Boss (Build your own search service, Bâtissez votre propre service de recherche) auront la possibilité de monétiser le service. Moyennant quoi, prévient Karsten Weide, analyste chez IDC, Yahoo touchera un dividende. Ce qui lui offre une source de revenus complémentaire, et lui attache des partenaires aux idées neuves. Tels ceux qui ont déjà souscrit à l'offre, comme Me.dium Search, qui se veut un moteur de recherche « social », ou Cluz, qui ajoute une couche de sémantique aux résultats retournés. (...)

(10/07/2008 09:15:03)

System@tic se dote d'un plan d'action en faveur des PME

La faible représentation et le peu d'influence des PME font partie des reproches récurrents faits aux pôles de compétitivité. C'est pourquoi System@tic, le plus important des pôles à vocation mondiale dans le domaine des TIC, cherche à démontrer son intérêt pour les petites structures avec un plan d'action qui leur est réservé. « Pour nous, une PME est une entreprise qui ne dépasse pas une ancienneté de 5 ans, un C.A. de 3,5 M€ et un effectif de 30 personnes », précise Jean-Noël de Galzain, vice-président du financement et du développement des PME de Systema@tic. A son lancement en 2005, la structure n'en comptait qu'une vingtaine dans ses rangs. Aujourd'hui, elle en regroupe 167 avec 75 grandes entreprises et 58 laboratoires. Le pôle a recruté 40 nouvelles petites entreprises chaque année. Et le bureau exécutif accueille désormais trois d'entre elles. Les acteurs de System@tic collaborent sur des projets d'outils et de logiciels de conception de systèmes électroniques. Des ensembles matériels et logiciels qui envahissent l'industrie, en particulier dans l'aéronautique et l'automobile. Les acteurs de ce marché ne s'organisent pas comme le reste du secteur high-tech. Les grands donneurs d'ordre sont les concepteurs de ces systèmes avec de grands industriels spécialisés. Mais ce sont de tout petits acteurs, appelés techno-providers par la profession, qui réalisent les outils. Renforcer les partenariats entre les PME et les grandes entreprises [[page]]Dans le cadre de son plan d'action, System@tic va par exemple organiser un comité de promotion et de marketing en collaboration avec Inria Transfert et mettre en place petit à petit un label PME. « 85% de nos PME emploient moins de 50 salariés, rappelle Jean-Noel de Galzain. Il faut absolument les aider à grandir. Et il faut accompagner les autres à l'export. » System@tic compte aussi renforcer les partenariats entre les grands comptes et les PME autour de nouvelles activités ou de transferts technologiques, par exemple. Le rapprochement entre grandes et petites entreprises était déjà un des objectifs de départ des pôles. Bien sur, le pôle francilien va aussi s'attaquer à la question sensible du financement. Il se met en quête de forces d'accompagnement qui donneraient aux PME un accès plus simple et plus efficace aux investisseurs. Le pôle organisera des rencontres avec ces derniers pour des entreprises à différents stades de développement : amorçage, développement, et entreprises qui souhaitent partir à l'export. L'objectif : obtenir davantage d'aides, et des aides plus conséquentes. Il a aussi procédé le 21 mai à une opération « coup de poing ISF Tepa». La loi dite TEPA (en faveur du travail, de l'emploi et du pouvoir d'achat) permet en effet aux contribuables soumis à l'ISF de bénéficier d'une réduction d'impôt s'ils investissent dans des entreprises innovantes (75% de leur investissement est déductible du paiement de l'ISF dans la limite de 50 k€ par an). Depuis la chasse aux « ISF » est ouverte et System@tic n'y échappe pas. Trois des sept PME innovantes présentées par le pôle aux heureux contribuables ont réussi à lever 500 000 € en tout juste trois semaines de processus. L'opération sera réitérée l'an prochain. (...)

(10/07/2008 09:12:27)

Les grands des TIC s'allient face à une faille des DNS

Découverte par Dan Kaminsky il y a un an, une faille au coeur même du protocole DNS (Domain Name System) permettrait de rediriger la navigation et les courriers électroniques en direction d'un domaine vers un autre, sous le contrôle d'un pirate. Cette faille vient seulement d'être révélée. Plusieurs acteurs des TIC habituellement concurrents (Microsoft, Cisco, Red Hat, Sun Microsystems, et Internet Software Consortium), fournisseurs principaux de serveurs DNS, se sont alliés pour sortir un correctif contre cette vulnérabilité. Chez Microsoft, cette correction fait partie des neuf rustines publiées avec le « Patch Tuesday » de juillet. Pour autant, pour Rich Mogull, directeur de Securosis, une SSII spécialisée dans la sécurité, si la faille découverte par Dan Kaminsky permet très simplement de détourner à son profit le trafic Web, elle n'est pour l'instant pas très dangereuse. « Ceux qui sont au courant font partie des 'gentils'. Votre risque n'est pas plus grand aujourd'hui qu'il ne l'était hier. » Ceci pourrait pourtant bien changer : Dan Kaminsky a en effet l'intention de révéler plus de détails techniques sur cette faille lors de la prochaine Black Hat Conference, qui aura lieu du 2 au 7 août prochains à Las Vegas. En attendant, il recommande aux administrateurs réseaux de patcher leurs systèmes ou, à défaut, d'utiliser des technologies Open Source comme Open DNS (non concernées par cette faille). Et pour les particuliers qui veulent savoir s'ils sont protégés ou non, son blog propose un 'widget' capable d'éprouver la sécurité d'un réseau d'entreprise ou d'un fournisseur d'accès. (...)

< Les 10 documents précédentsLes 10 documents suivants >