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(09/07/2008 17:32:26)
Les machines à voter continuent de faire couac
Les machines à voter, plébiscitées par plusieurs municipalités depuis la dernière élection présidentielle, seraient à l'origine d'un nombre anormalement élevé d'erreurs dans le déroulement du processus électoral. Cette assertion, plusieurs fois assénée au cours des précédentes périodes d'élection, est désormais étayée par une étude universitaire, le premier travail scientifique s'intéressant à ce sujet. Menée par Chantal Enguehard, maître de conférences en informatique et membre du laboratoire d'informatique Nantes-Atlantique, en collaboration avec l'Observatoire du vote, l'étude dresse un constat inquiétant. Ainsi, sur les 21 081 bureaux de vote examinés, ceux équipés d'ordinateurs de vote présentent des erreurs dans les résultats exprimés cinq fois plus fréquentes que ceux utilisant la traditionnelle urne. Ces anomalies se concrétisent par un nombre de votes différent du nombre d'émargements. En outre, l'écart entre ces deux nombres est plus important dans le cadre d'un processus de vote dématérialisé que dans celui d'un vote « physique ». Des erreurs dans 30% des bureaux « Je ne sais pas d'où viennent ces erreurs, indique tout de go Chantal Enguehard. Nous avons exploré plusieurs pistes pour comprendre leur origine : la surcharge des bureaux de vote, l'agitation autour des isoloirs, la déstabilisation des électeurs en raison de la nouveauté du procédé de vote. Mais, scrutin après scrutin, les écarts persistaient, même quand les électeurs avaient déjà éprouvé plusieurs fois le vote avec une machine. » De fait, près de 30% des bureaux équipés d'ordinateurs de vote présentent des erreurs, contre légèrement plus de 5% pour ceux continuant à se reposer sur l'urne. [[page]] En juin dernier, le Conseil constitutionnel semblait prendre la mesure de ces anomalies et encourageait les pouvoirs publics à faire en sorte que « ces défaillances, même minimes, ne contribuent pas à altérer la confiance des citoyens envers la sincérité du vote ». Une sortie inutile, selon Chantal Enguehard : « Pour que le Conseil constitutionnel intervienne réellement, il faudrait qu'il existe un risque de basculement de l'élection ». Or, si les erreurs surviennent plus souvent avec les machines à voter, leur nombre est heureusement insuffisant pour fausser totalement l'issue d'un scrutin. « Le problème du vote électronique, c'est qu'on demande aux gens d'avoir une confiance aveugle dans quelque chose qu'on ne peut contrôler. » Mais, sans aller jusqu'à proclamer un perdant vainqueur, les ordinateurs de vote et les erreurs qu'ils induisent contribuent à altérer la sincérité du scrutin. « Il faut que les citoyens aient confiance dans le système électoral, martèle la maître de conférence. La perte de confiance du peuple se règle dans rue, comme on le voit aujourd'hui à Oulan-Bator (les élections législatives contestées ont dégénéré en de violents affrontements). Le problème du vote électronique, c'est qu'on demande aux gens d'avoir une confiance aveugle dans quelque chose qu'on ne peut contrôler. » En effet, les ordinateurs de vote sont protégés par le secret industriel et ne sont donc pas susceptibles de faire l'objet de contrôles indépendants. De plus, il n'existe à l'heure actuelle aucun moyen de vérifier que le choix réalisé par un électeur dans l'isoloir est conforme au vote enregistré par la machine : la conjonction de l'anonymat et de la dématérialisation proscrit toute traçabilité des résultats et remet donc en question leur sincérité. Le vote électronique : un marché avant tout Pour autant, l'étude présentée cette semaine ne sous-entend nullement que des tentatives de fraudes aient été entreprises ni que certains chercheraient à profiter des incertitudes inhérentes au vote électronique. Sauf, évidemment, les fabricants des machines. « Le vote électronique est avant tout un marché dont les acteurs communiquent beaucoup et bien, constate Chantal Enguehard. Ils insistent sur le côté moderne, écolo, propice à la participation, de leur matériel. Et profitent de la naïveté de certaines municipalités, qui reprennent ces arguments à leur compte pour justifier leur décision de s'équiper en ordinateurs de vote. » Si l'on décrypte ces allégations, peu s'avèrent solides. Par exemple, le taux d'abstention ne faiblit pas avec l'apparition d'ordinateurs de vote. Pire, il aurait même tendance à augmenter, comme dans les cantons suisses utilisant le vote électronique. [[page]] La légèreté de ces arguments pourrait également être l'illustration du caractère dogmatique entourant la décision des communes de doter leurs bureaux de vote d'ordinateurs. La recherche à tout crin de la modernité pourrait ainsi se faire au détriment des principes scientifiques les plus élémentaires, comme ceux permettant de mesurer la sincérité d'un scrutin réalisé de façon dématérialisée. Dès lors, on comprend pourquoi les observateurs stigmatisant les dangers qu'entraînent les machines à voter sont fréquemment taxés de technophobie. Illustration avec le Forum des droits sur Internet qui, dans un rapport de décembre 2007, indiquait que les réclamations formulées étaient « le fait de quelques personnes particulièrement hostiles au vote électronique et en opposition ». Les technophiles parmi les plus vigilants Pourtant, les principaux détracteurs de ce mode de consultation électoral sont précisément férus de technologie. Une assertion vérifiée par notre sondage flash, organisé en mai 2007 : une large majorité de nos lecteurs exprimaient leur conviction que les machines à voter constituent un danger pour la sincérité du scrutin. Le rapport du FDI n'émeut ni n'étonne Chantal Enguehard : « Il s'agit un club où l'on discute de choses sur lesquelles on n'a pas de compétence, qu'on ne fait reposer sur aucune étude scientifique, où on distille de l'idéologie ». Rappelons que la présidente du FDI, Isabelle Falque-Pierrotin, est également chargée des questions relatives au vote électronique au sein de la Cnil, qui s'est illustrée par son assourdissant silence sur les dangers induits par le vote dématérialisé. Au final, l'étude présentée par Chantal Enguehard ne cherche pas à jeter l'opprobre sur les machines à voter mais « à montrer qu'il est nécessaire de conduire un examen plus approfondi, à observer ce qui se passe dans les bureaux de vote et à analyser le fonctionnement des machines ». L'enjeu - la confiance accordée par les citoyens au processus électoral - est crucial pour que perdure la véracité de la phrase d'Abraham Lincoln : « Un bulletin de vote est plus fort qu'une balle de fusil. » (...)
(09/07/2008 17:05:00)Prise de conscience du risque informatique, mais relatif immobilisme
Qui s'occupe de la gestion des risques des systèmes d'information dans les entreprises françaises ? Et comment ? C'est à ces deux questions qu'une enquête conduite par le cabinet Mazars tente de répondre après avoir interrogé 134 sociétés. En voici les principaux enseignements : - 34% ses entreprises interrogées sont soumises à une réglementation spécifique en matière de contrôle interne (Bâle 2, Solvency 2, Sarbanes Oxley, etc.). - Des entreprises plutôt sensibles à la maîtrise des risques 59% se disent moyennement sensibilisées, 29% fortement sensibilisés. Par ailleurs, 61% des entreprises interrogées ont engagé une démarche de cartographie des risques. - 62% des entreprises interrogées intègrent un département d'audit interne . Toutes celles avec un CA supérieur à 400 M€ disposent d'un tel département. Mais 61% de ces départements d'entre eux ne disposent que d'un effectif inférieur ou égal à 5 auditeurs. - Les systèmes d'information sont au coeur des préoccupations (en théorie) 35% des entreprises perçoivent une forte exposition (et 47% une exposition modérée) aux risques liés aux systèmes d'information. Mais 38% des entreprises ne mettent pas en oeuvre d'audit de leur système d'information. [[page]] Ce décalage s'explique par différentes raisons : la rareté des compétences d'auditeur des systèmes d'information au sein de l'entreprise, la difficulté à convertir un objectif d'audit classique en objectif d'audit informatique, l'ignorance que certains pans d'une mission d'audit peuvent être totalement délégués, ou dévolus, à des auditeurs des systèmes d'information. Ce dernier point vise, bien sûr, à promouvoir les compétences du cabinet Mazars. - La charge relative impartie aux systèmes d'information au cours des missions d'audit reste assez limitée. Dans plus de 60% des entreprises, le ratio audit informatique / audit interne est inférieur à 25%. Il ne dépasse 50% que dans 8% des cas. - Les auditeurs internes des systèmes d'information sont encore rares dans les entreprises. Seuls 18% des entreprises disposent d'auditeurs spécialistes de l'informatique. Ils peinent à prendre leur autonomie par rapport à la DSI qu'ils sont supposés auditer et ils effectuent, dans 70% des cas, moins de cinq missions par an. D'après Mazars, 82% des entreprises ont fait le choix de ne pas avoir d'auditeurs dédiés aux systèmes d'information. Elles en estiment le coût trop élevé et considèrent que leurs besoins sont à la fois trop ponctuels, trop diversifiés et spécialisés. D'où l'intérêt à faire appel à des auditeurs externes, précise Mazars. (...)
(09/07/2008 16:42:19)Les SSII indiennes s'attendent à un ralentissement de la croissance à l'automne
L'association indienne des entreprises du logiciel et des services informatiques (Nasscom) prévoit un ralentissement de la croissance de l'économie informatique en Inde à l'automne prochain. Elle sera, certes, toujours positive, mais un peu moins élevée : de l'ordre de 21 à 24% (soit 52 Md$), contre 28% au premier trimestre clos le 31 mars dernier. Certaines SSII indiennes, fortement positionnées sur l'offshore, ont d'ailleurs déjà ressenti les effets de la crise américaine. En avril dernier, l'Indien Infosys a par exemple publié des résultats annuels légèrement en dessous des attentes : le bénéfice net a ainsi progressé de façon toujours aussi importante, à 36% (1,2 Md$), mais très loin des 53% affichés un an plus tôt. La SSII devrait d'ailleurs présenter ses résultats trimestriels en fin de semaine, ce qui devrait fournir un indice plus précis sur les retombées économiques et stratégiques de la crise américaine sur le marché de l'externalisation. Les Etats-Unis représentent en effet la source de revenus la plus importante de l'offshore indien (60%). Pour le reste de l'année, les inquiétudes subsistent pour trois raisons principales, à commencer par les incertitudes concernant l'impact de la crise américaine. Par ailleurs la flambée du prix du pétrole ne fait qu'aggraver la situation, et pourrait se répercuter sur l'offshore, les entreprises répugnant à investir dans des pays où il deviendrait coûteux de se déplacer en cas de besoin. Pour enfoncer le clou, la dépréciation du dollar sur la roupie a freiné les exportations. (...)
(09/07/2008 16:33:37)Genesis, le projet de mashups collaboratifs d'Adobe
Le projet Genesis d'Abode vise à proposer un espace de travail composé de mashups qui regroupent des sources d'information diverses sur un thème donné. Adobe précise qu'il sera possible de partager des projets Genesis. Dans un premier temps, ce partage se fera au travers d'une infrastructure proposée par l'éditeur. Dans un second temps, une autre version permettra l'hébergement des serveurs au sein même des entreprises utilisatrices. Bâti sur un client gratuit AIR (Adobe Integrated Runtime) d'Adobe, Genesis sera lancé en bêta restreinte d'ici la fin de l'année. Né d'échanges avec Business Objects, Genesis se pose en concurrent d'IBM et de son "mashup center". Adobe mène actuellement une campagne auprès de directions opérationnelles de sociétés américaines pour affiner son projet. L'éditeur prévoit toutefois qu'il facturera le partage d'information via son infrastructure, en particulier le temps réel, sous la forme d'abonnement. Ces projets de partage d'information soulèvent toujours des inquiétudes en termes de sécurité. Adobe précise que la version hébergée proposera aux utilisateurs un outil de gestion des contacts. La seconde version, installée sur site, pourra utiliser les renseignements contenus dans les annuaires LDAP. (...)
(09/07/2008 16:21:11)Aux Etats-Unis, l'emploi informatique fait fi de la crise
A première vue, la crise financière qui sévit actuellement aux Etats-Unis n'a pas encore impacté l'emploi des informaticiens. Alors que la situation de l'emploi se détériore dans la plupart des secteurs, la filière informatique, elle, jouit d'une bonne santé dans ce pays. Les résultats d'une étude menée en juin 2008 par la National Association of Computer Consultant Businesses (NACCB) montrent en effet que les recrutements ont atteint de nouveaux records dans la high-tech : ainsi, près de quatre millions d'employés travaillent actuellement dans ce domaine aux Etats-Unis. Cette situation résulte du dynamisme de l'emploi IT en mai : 43 000 nouveaux emplois ont ainsi été créés sur cette période. Ces recrutements se sont accompagnés, en outre de 1 700 embauches supplémentaires au cours du mois suivant. Seattle sort du lot des villes américaines les plus dynamiques en la matière. Dans la ville de Microsoft, près de 8 000 nouvelles embauches ont été réalisées dans l'informatique entre 2005 et 2006. Au final, l'étude rapporte que sur l'ensemble de l'année 2008, quelque 90 000 emplois ont été créés dans la filière nouvelles technologies aux Etats-Unis. Pourtant, dans le même temps, le marché de l'emploi global accusait une baisse de 440 000 postes. (...)
(09/07/2008 13:06:04)Arès cède des activités à CIS Aquitaine Valley dans le Sud-Ouest
La réduction de voilure d'Arès se poursuit à marche forcée. La SSDI vient d'annoncer qu'elle est entrée en négociation exclusive avec la SSII CIS Aquitaine Valley en vue d'opérer des cessions dans le Sud-Ouest de la France. Plus précisément, elle prévoit de vendre à son homologue ses activités liées aux infrastructures et aux services menées par l'agence de Merignac, en région Aquitaine. Les négociations vont également porter sur les activités du pôle SIS (ventes d'infrastructures) d'Arès en région Midi-Pyrénées. D'après Arès, l'ensemble a représenté un chiffre d'affaires de 20 M€ durant l'exercice 2007-2008 et emploie un effectif de 40 personnes. En avril dernier, Arès a déjà vendu ses progiciels Arcole pour 6 M€ à l'éditeur De Gamma. Un peu plus de deux mois après, la SSDI s'est délestée de son activité infrastructures, qui a représenté 70% de son chiffre d'affaires sur l'exercice 2007-2008. (...)
(09/07/2008 13:00:42)Les propositions de Syntec sur les bas salaires fâchent déjà les syndicats
La fédération Syntec Informatique devrait conclure avec les syndicats (CFDT, CFTC, CGC et FO) un nouvel accord sur les salaires minimaux, d'ici quelques semaines. Mais les nouveaux seuils proposés par la chambre professionnelle sont loin de satisfaire les représentants syndicaux. « Syntec propose de relever les minima de 2,4%, avec une mise en application fixée au 1er janvier 2009 seulement, s'indigne Yvan Béraud, secrétaire national de la F3C-CFDT. Dans un contexte d'inflation en forte croissance (actuellement à 3,3% sur 12 mois glissants et à 2,27% en moyenne sur l'année), cela semble très faible. A cela s'ajoute le fait qu'il faudra attendre plus d'un an avant une mise en application, ce qui n'est pas acceptable. » Pour une revalorisation des minima de 3% à 4%, applicable dès le 1er janvier 2008 Le syndicat demande une revalorisation annuelle des bas salaires couvrant au moins l'inflation, de 3% à 4%, et applicable à compter du 1er janvier 2008. Il prône la mise en place d'une grille de minima de branche cohérents, et le respect par les employeurs des garanties salariales apportées aux ingénieurs et cadres de mission. «Dans les SSII, les nouveaux embauchés de 2008 ont un salaire plus élevé que les expérimentés recrutés pendant les vaches maigres de 2002 à 2004, déplore Yvan Béraud. Et, pour un travail égal conduisant à un même positionnement dans le référentiel métier de l'entreprise, on voit couramment des écarts de salaire de 1 à 2, voir plus ». Si employeurs et syndicats ne sont pas en accord sur la question des salaires, les négociations sur la formation et de la GPEC semblent, elles, sur le point d'aboutir. Pour construire une politique de formation, les organisations syndicales souhaitent notamment que Syntec Informatique mette en place des DIF prioritaires qui ne pourraient pas être refusés par les employeurs, et une meilleure lisibilité des priorités de formation de la branche. Or, à l'inverse des salaires, le nouvel accord Syntec sur la formation et les compétences devrait remporter l'adhésion massive des syndicats. (...)
(09/07/2008 12:54:57)97% des téléphones mobiles ne sont pas recyclés
Selon une étude publiée par Nokia, la majorité des téléphones portables prennent leur retraite au fond d'un tiroir (44%). Réalisée auprès de 6500 personnes dans 13 pays (dont la France ne fait pas partie), le rapport révèle que seuls 3% des mobiles sont recyclés. Pour le reste, 25% sont donnés à la famille ou aux amis, 16% sont revendus (notamment sur Internet) et 4% finissent leurs jours dans la poubelle puis dans les décharges publiques (un moindre mal). Selon Susan Allsopp, porte-parole de Nokia, ces chiffres s'expliquent essentiellement par le manque d'information des consommateurs : 74% d'entre eux admettent tout simplement ne pas avoir y pensé, et la moitié d'entre eux ignore même qu'il est possible de recycler leur téléphone portable, et ne savent pas comment s'y prendre. Des initiatives de sensibilisation existent pourtant. En décembre dernier, Motorola a par exemple renouvelé pour la troisième fois son programme de collecte et de recyclage des mobiles inutilisés, en association avec le Téléthon. Quant à Nokia, il propose désormais des enveloppes préaffranchies dans lesquels on peut renvoyer son vieux téléphone. Une double bonne action puisque, pour chaque téléphone reçu, le finlandais donnera 5 euros au WWF (World wildlife fund). Un recyclage bénéfique pour l'environnement... et pour les constructeurs Les bénéfices du recyclage des téléphones portables sur l'environnement pourraient être considérables. Selon Nokia, si chacun des trois milliards d'utilisateurs de mobiles prenait la peine de confier son portable usagé à un organisme de recyclage, ce sont quelque 240 000 tonnes de matières premières qui pourraient être récupérées. Toujours d'après Nokia, entre 65 et 80% des matériaux composants un mobile sont recyclables. Et leur seconde vie est parfois surprenante : ils peuvent par exemple servir à fabriquer des ustensiles de cuisine, des bancs de parc, des instruments de musique et même des plombages dentaires ! D'autres sont broyés sous forme de copeaux et intégrés dans des matériaux de construction de bâtiments ou de routes. Une incitation à acheter des mobiles flambant neufs Nokia possède 5000 centres de récupération de portables dans 85 pays. Si les intentions écologiques du constructeur finlandais sont louables, elles lui sont aussi profitables. Annette Zimmermann, analyste senior chez Gartner, souligne en effet que tous ces téléphones ne sont pas rénovés en l'état, ni revendus, ce qui incite les gens à acheter plus de téléphones flambants neufs, plus chers qu'un portable utilisant des matériaux recyclés. (...)
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