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(01/07/2008 11:18:18)
Goojet propose des widgets pour mobiles
Le Web mobile est promis à un bel avenir... à condition de simplifier son usage. Tel est le constat de Goojet, un éditeur toulousain comptant une petite vingtaine de personnes, qui propose un mécanisme pour utiliser des 'widgets' sur les téléphones mobiles. Les 'widgets' sont des services applicatifs, fournissant le plus souvent du contenu (comme ceux proposés par Netvibes), parfois un service technique. Environ trois semaines après l'ouverture du service en bêta - et après une phase de bêta privée - Goojet compterait « plusieurs milliers d'utilisateurs », selon Sylvain Wallez, directeur technique. Les utilisateurs de Goojet peuvent gérer leur compte sur le Web, en rassemblant par exemple un ensemble de 'widgets', appelés ici 'goojets', qu'ils pourront utiliser sur leur téléphone mobile. Une logique de réseau social Parmi les services disponibles ou imaginables, Sylvain Wallez donne « des exemples de collaboration sur des micro-groupes », comme un service de téléconférence - pour mettre plusieurs personnes en relation, réécouter la conversation, etc. - ou la liste de courses à effectuer - qui donne la possibilité à quelqu'un de compléter la liste pendant que le porteur du mobile est au magasin. Ces outils de collaboration donnent ainsi un petit air de réseau social à Goojet. Toutefois, l'éditeur se défend de vouloir recréer un réseau communautaire de toutes pièces. « Il y a une dimension sociale, reconnaît Sylvain Wallez, mais plutôt sur l'échange de services. Il est logique de penser que les gens de votre carnet d'adresses puissent partager vos centres d'intérêt. Donc, l'idée est que si on trouve un service intéressant, on puisse le proposer à ses amis. » Goojet réfléchit actuellement au portage de l'API OpenSocial (pour échanger entre réseaux sociaux) sur les mobiles, et travaille à une procédure d'import des carnets d'adresses. Bientôt un client spécifique de Goojet pour les iPhone [[page]] Côté technique, il a fallu développer des navigateurs HTML en Java, pour la grande majorité des téléphones, « notamment parce que beaucoup de services ne sont pas accessibles à des navigateurs classiques, explique Sylvain Wallez. Enregistrer des photos, accéder à la localisation etc. » En ce qui concerne les smartphones, l'accès à Internet est déjà plus ergonomique, toutefois de nombreux services restent là aussi inaccessibles. Des développements sont donc en cours : « Nous proposerons bientôt un ajout au navigateur de l'iPhone, et à terme une application native. Nous prévoyons aussi un autre client spécifique pour Symbian. » Trois modes de financement Certains services seront payants, mais la majorité des 'widgets' devrait être utilisable gratuitement. Le financement proviendra alors de deux sources : des accords avec des éditeurs de contenu pour utilisateurs mobiles dont Goojet accroîtra l'audience, et de la publicité ciblée, à partir de l'analyse des actions des utilisateurs. Sylvain Wallez a en effet travaillé pour Joost, qui recourait à ce principe. A noter que Sylvain Wallez a aussi travaillé chez Anyware Technologies, dont le PDG était Ludovic Le Moan, un des fondateurs de Goojet. L'autre fondateur, Marc Rougier, vient d'un tout autre monde : il avait fondé un éditeur spécialisé dans les environnements de haute disponibilité, Meiosys, qu'il a vendu à IBM il y a trois ans. (...)
(01/07/2008 11:27:19)Greenpeace serre la vis aux industriels high-tech
Le « guide pour une électronique plus verte » de Greenpeace, huitième édition, est paru. Et une fois encore, la plupart des acteurs du marché se retrouvent sous la moyenne (5 sur 10). Seuls Sony Ericsson et Sony se placent tout juste au dessus, avec une note égale à 5,1 pour le premier! Il faut dire que le classement de l'association se fait désormais plus sévère. Greenpeace a renforcé le critère concernant la présence de produits chimiques toxiques et a ajouté des éléments liés à la consommation énergétique globale du processus de production de l'entreprise. En resserrant ses exigences, l'association tient les industriels sous la moyenne et maintient ainsi la pression. Et ce, même si tous - ou presque - font des progrès. «Beaucoup d'industriels ont déjà pris les mesures idoines sur les PVC et les retardateurs de flammes bromés, avoue volontiers Zeina Al Hadjj, responsable de la campagne sur les produits toxiques pour Greenpeace International et en charge du guide. Nous leur demandons maintenant d'établir un vrai programme d'élimination d'autres types de produits toxiques comme le beryllium ou les phtalates. » Ces derniers sont respectivement un élément isolant et des plastifiants du PVC. Du côté de l'énergie, les exigences de Greenpeace sont imposantes. L'association ne contente plus du label Energy Star pour les produits des industriels mais réclame qu'ils communiquent la consommation énergétique de tous leurs processus de production... Pas simple. »Les industriels doivent mesurer la consommation de tous leurs processus de production « Est-ce qu'ils connaissent leur consommation énergétique dans la production ? La réponse est non pour la plupart d'entre eux, confirme Zeina Al Hadjj. Ces chiffres n'existent tout simplement pas. Notre stratégie consiste donc à pousser les industriels à les compiler. C'est la responsabilité des entreprises de commencer à s'engager. C'est une responsabilité légale, mais aussi une démarche essentielle pour leur image ! » La porte-parole de Greenpeace explique que pour une industrie vraiment propre, il faut une approche globale, et non partielle, du cycle de vie des produits : substances chimiques, énergie, responsabilité au niveau des déchets, etc. Coté résultat, Sony emporte donc la palme. Mais il aurait pu faire mieux. Bien que son Vaio ait été élu produit électronique le plus vert par Greenpeace au printemps, Sony est sanctionné car il n'applique pas sa surveillance environnementale à l'ensemble de ses produits. HP, pris la main dans le sac dans un des précédents rapports, avec un retardateur de flamme bromé dans un de ses produits, est remonté dans l'estime de l'association. Quant à Nokia, bien que globalement très bon élève, il a perdu un point à cause de certaines pratiques peu claires de retrait pratiquées en Inde. Le fabricant de la Wii se joue des mises à l'index de Greenpeace [[page]]Mais le bonnet d'âne revient à l'irréductible nippon Nintendo. L'industriel semble rester imperméable aux mises à l'index répétées de Greenpeace. Heureux fournisseur de la Wii et de la DS, il nargue l'association en ne faisant quasiment aucun cas de ses classements calamiteux dans le guide. Le Japonais reste bon dernier en ce mois de juin avec une note minable de 0,8, juste derrière Microsoft évalué à 2,2. Plus de contact en face à face avec Nintendo « Depuis que nous publions notre rapport, Nintendo a tout de même publié quelques messages sur son site dédié à l'environnement », se défend Zeina Al Hadjj. Selon la porte-parole, qui en rit presque, Nintendo estime avoir fait des efforts en recyclant ses propres déchets au sein de son siège social. « C'est un minimum pour une entreprise aujourd'hui ! Mais ce n'est surement pas ce que nous voulons : ils doivent éliminer les déchets chimiques. Ils ont près de la moitié du marché des consoles, ils ont une responsabilité. » Mais avec une telle part de marché et les succès réunis de la DS et de la Wii, Nintendo n'a que peu de raisons purement économiques de rendre ses produits plus verts... « Nintendo est la seule des 18 sociétés que nous étudions avec laquelle nous n'avons plus de contact en face à face, depuis près d'un an, malgré nos messages, nos mails, confirme d'ailleurs Zeina Al Hadjj. » Les engagements ne sont pas des promesses à Greenpeace Pour Nintendo comme pour tous les autres, Greenpeace établit ses rapport trimestriels à partir des informations rendues publiques par les fournisseurs. L'association scrute les documents électroniques à la recherche des engagements vis à vis des émissions de gaz à effets de serre ou des calculs de consommation électrique. « Leurs engagements ne sont pas des promesses faites à Greenpeace, rappelle Zeina Al Hadjj. Il doit s'agir d'informations rendues volontairement publiques. » Quand c'est possible, l'organisation croise certaines de ces données avec des études indépendantes, mais elle réalise aussi des tests. « Nous avons une équipe qui « détruit » toutes ces machines, s'amuse Zeina Al Hadjj. Nous avons démonté un iPhone, un Sony Vaio, une Wii, un Lattitude de Dell, une Xbox de Microsoft, etc. » Greenpeace soupçonne Apple de ne pas avoir « dépollué » son iPhone 3G [[page]]A propos d'iPhone, Greenpeace n'a pas encore démonté le modèle tout récent 3G. « Quand Apple a des informations à communiquer, il le fait. Souvenons-nous du lancement du MacBook Air. Et là, nous n'avons toujours aucune donnée environnementale sur ce produit, s'étonne Zeita Al Hadjj. Nous soupçonnons Apple d'avoir laissé dans ces nouvelles versions les mêmes produits chimiques toxiques que dans son premier modèle. Mais nous attendrons patiemment la fin de l'année pour vérifier. » Et pour cause. Steve Jobs en personne a fait une promesse qui intéresse beaucoup Greenpeace : plus aucun produit de la firme ne devrait contenir de phtalates, ni de retardateurs de flamme bromés ou autre substance dangereuse, d'ici la fin de l'année. Chez Greenpeace, tournevis en mains, les militants piaffent d'impatience en attendant la prochaine Saint-Sylvestre... (...)
(01/07/2008 09:33:36)Les fondeurs et les constructeurs en plein désaccord sur Energy Star
Au moment de rendre sa copie, l'industrie des TIC a réservé une bien mauvaise surprise à l'EPA (Environmental Protection Agency) américaine. Chargée par le Congrès des Etats-Unis de définir de nouvelles normes Energy Star (consommation électrique) pour les serveurs d'entreprise, l'agence avait demandé leur avis aux industriels du secteur pour un premier brouillon de spécifications. Or chacun d'entre eux, fondeurs (Intel ou AMD) comme constructeurs (Dell, HP ou IBM), a sa propre idée des économies d'énergie liées à ses process de fabrication, mais aussi à ses arguments commerciaux. Et leurs corrections diffèrent donc grandement, y compris sur les termes choisis. Ainsi, ils ne s'accordent même pas sur la définition d'un serveur d'entreprise. Faut-il prendre en compte uniquement les machines conçues pour un tel usage (comme les serveurs lames) ou inclure les PC classiques utilisés comme des serveurs dans les petites structures ? Autre point de contentieux : les systèmes multiprocesseurs doivent-ils être considérés séparément ou vaut-il mieux une spécification globale ? Tous s'accordent à dire qu'on ne peut attendre la même consommation d'un serveur mono-processeur et d'un multi-processeurs, mais AMD concentre ses calculs sur le nombre de processeurs alors qu'Intel préfère compter en « sockets ». IBM, quant à lui, choisit de distinguer un serveur mono-socket d'un multi-sockets, sans plus de précision. Enfin, Dell et AMD en rajoutent puisqu'ils ne veulent pas qu'on tienne compte du benchmark SPECPower ssj2008 (qui mesure justement l'efficacité énergétique des puces) tandis qu'Intel veut l'inclure dans les spécifications. Avec autant de points de vue différents, trouver un accord va se révéler plutôt difficile. (...)
(01/07/2008 09:36:45)L'Institut Télécom crée une fondation pour stimuler l'innovation et la recherche
La nouvelle structure lancée à l'initiative de l'Institut Télécom (ex Groupe des écoles des télécommunications - 4 700 étudiants et 800 ingénieurs diplômés par an) prend aujourd'hui le relais de l'ancienne fondation Louis Leprince-Ringuet, dédiée à l'enseignement et à la recherche en France. Baptisée Fondation Télécom, elle vise à associer les entreprises au développement des écoles de l'Institut. Elle souhaite collecter 25 M€ en 5 ans pour financer des actions dans les domaines de la formation, de la recherche, de l'innovation et de la prospective. L'organisme a constitué, mi-juin, son comité exécutif présidé par Didier Lombard, président de France Télécom, et compte parmi ses premiers membres fondateurs Alcatel-Lucent, BNP Paribas, France Télécom-Orange et SFR. D'autres partenaires comme Atos Origin, Bouygues Telecom, Ericsson ou StreamWide viennent également de le rejoindre. Fondateurs, partenaires et amis pourront ainsi utiliser différents services mis à leur disposition par la Fondation : accès aux viviers de diplômés hautement qualifiés, mise à disposition de profils d'étudiants étrangers sélectionnés par des programmes de bourses internationales, de thèses et de post-doctorats, consultation de projets d'innovation et de transfert technologique, information des rapports de veille scientifique et des travaux de prospective réalisés dans le domaine des technologies de l'information par la Fondation. (...)
(01/07/2008 09:27:56)Les fournisseurs d'accès dénoncent prosaïquement la loi Hadopi
Le projet de loi Création et Internet, qui prévoit de mettre en place un mécanisme de riposte graduée pour lutter contre le téléchargement illicite, continue de susciter des réactions courroucées. Après les associations de consommateurs et de promotion du logiciel libre, c'est au tour des fournisseurs d'accès de monter au créneau. Par l'intermédiaire de l'AFA (Association des fournisseurs d'accès et de services Internet), ils pointent du doigt un certain nombre de mesures déjà dénoncées par leurs prédécesseurs sur ce créneau et regrettent que le texte « contienne des dispositions qui pourraient remettre en cause l'équilibre trouvé par les Accords de l'Elysée ». Ces derniers, rédigés au terme d'une consultation des industriels partie prenante au dossier, servaient de base, avec le rapport Olivennes, à la loi dite Hadopi (en référence à la Haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur Internet qu'elle prévoit de créer). Si les FAI tiennent à ranger à leurs côtés les internautes, en dénonçant des mesures aux relents liberticides (absence de recours avant la suspension de l'abonnement, pas de disposition concrète visant à développer l'offre payante et contrebalançant la riposte graduée), ils insistent sur les dispositions qui leurs sont particulièrement défavorables. Et en premier lieu sur les mesures de filtrage que la loi pourrait contribuer à mettre en place. Ici, pas de considération légaliste. Plus prosaïquement, l'accent est mis sur les difficultés pratiques et les conséquences pécuniaires planant sur les fournisseurs d'accès. Ainsi, en ce qui concerne le filtrage, les FAI ne manifestent pas une opposition au principe, mais insistent sur la nécessité de conduire des expérimentations montrant sa faisabilité technique. Même logique pour la suspension de l'abonnement : alors que les eurodéputés y voient une mesure contraire aux droits de l'Homme, les FAI se bornent à estimer indispensable « une certaine souplesse quant à son contour précis pour tenir compte des contraintes techniques ». Enfin, l'AFA s'inquiète de ce que leur coûtera la mise en oeuvre des mécanismes envisagés par la loi. Alors que celle-ci est limpide en ce qui concerne les sanctions encourues par les FAI qui manqueront à leurs obligations, « le projet reste muet quant à la prise en charge financière des frais supportés par les opérateurs ». (...)
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