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(06/12/2007 18:51:43)
Vers un Small Business Act à l'européenne pour favoriser les PME innovantes
Lionel Stoleru a remis hier à la présidence de la République son rapport sur « l'accès des PME aux marchés publics ». D'entrée de jeu, le rapporteur propose « d'arrêter le combat perdu d'avance et inutile » pour exiger en Europe un Small Business Act à l'américaine imposant un quota (23% aux Etats-Unis) du montant des marchés publics aux PME. Lutte perdue d'avance, car imposer un quota obligerait à modifier la directive européenne de 2004 et jusqu'à la Constitution française. Inutile, car si l'on se réfère au quota américain de 23%, il apparaît qu'en France, ce sont 33% du montant des marchés publics qui vont déjà aux PME, et que ce taux monte même jusqu'à 42% dans l'Union européenne. En revanche, le rapport Stoleru énumère quinze propositions pour favoriser l'accès des marchés internationaux aux PME. L'ancien secrétaire d'état rappelle que seules 5% des PME françaises exportent, contre 12% des PME allemandes. Sa première proposition consiste à demander à Genève [siège de l'OMC] de relever à 211 000 € le seuil d'application des règles de l'Accord sur les marchés publics afin d'en exonérer la majorité des PME (« par la procédure de l'offre révisée de juin 2007 de la Commission »). Favoriser les 5 000 PME innovantes et cofinancer le Pacte PME Deuxièmement, le rapporteur suggère la nomination, à l'Elysée ou à Matignon, d'un chef de projet « SBA européen » qui serait chargé de préparer une directive regroupant toutes les mesures favorables aux PME. Il propose ensuite une discrimination positive en faveur des PME innovantes (environ 5 000 entreprises), ainsi qualifiées parce qu'elles consacrent 10% de leur chiffre d'affaires ou de leur personnel à la recherche et au développement. Un toilettage précis du Code des marchés publics est également préconisé, de même que l'abrogation du délit de favoritisme dans le Code pénal. Pour Lionel Stoleru, il est également important d'organiser la traçabilité des achats aux PME. « Savoir et faire savoir qui achète et à qui est une condition essentielle de la motivation et de l'émulation des acheteurs ». Et le rapporteur d'inviter à s'inspirer du Pacte PME, un modèle de gré à gré entre PME et grandes entreprises mis en place avec succès par le Comité Richelieu. Pour aller plus loin, le rapport propose de cofinancer ce Pacte PME, par une convention financière avec l'Etat, « de l'ordre de 5 M€ par an ». Un « coaching », par les grands acheteurs, de certaines PME vers l'international serait également le bienvenu. Enfin, une des autres mesures proposées par le rapport consisterait à installer les marchés de haute technologie (notamment ceux de la Défense) au niveau 3. Cela contribuerait à « mettre sur orbite internationale les PME innovantes dans les technologies concernées ». En savoir plus Télécharger le rapport Stoleru (...)
(06/12/2007 16:25:35)La gestion des courriels pourrait consommer dix ans d'une carrière
Une étude indépendante sur les communications d'entreprise commanditée par Plantronics révèle que les dirigeants européens passent au moins deux heures par jour à gérer leurs emails, soit dix ans sur toute une carrière ! Réalisée par le Henley Management College auprès de plus de 180 dirigeants, l'enquête indique également que ceux-ci passent trois ans et demi de leur carrière à gérer des emails inutiles, 32 % des messages lus et envoyés n'entrant pas dans le cadre d'activités professionnelles ! En outre, le trafic mobilisé par les emails ne cesserait de croître, chaque courriel envoyé générant l'ouverture de quatre à six pop-up dans la boîte de messagerie. Après avoir noté un ralentissement de la prise de décision dû à ce mode de communication, les dirigeants commencent à remettre en question l'utilisation privilégiée des emails, en particulier dans le cadre de transactions internes où ils se substituent aux entretiens en face à face et aux discussions téléphoniques. Toutefois, malgré l'efficacité prouvée des communications téléphoniques - le mode sans fil augmenterait la productivité des utilisateurs de 23 % -, les employés continuent de privilégier les courriels pour débattre de problèmes complexes impliquant de nombreux interlocuteurs. Pour Peter Thomson, directeur du Future Work Forum au Henley Management College, la solution consisterait à communiquer par téléphone avec un casque sans fil, quitte à n'utiliser la messagerie électronique que pour récapituler les grandes lignes de la conversation et confirmer les décisions arrêtées. (...)
(06/12/2007 16:12:40)Facebook présente ses excuses à propos de Beacon
Mark Zuckerberg serait-il en train de faire marche arrière ? Toujours est-il que le dirigeant de Facebook vient de publier un billet très explicite sur son blog. Le jeune fondateur s'excuse « platement » auprès de ses membres de l'intrusion dans leur vie privée qu'a pu provoquer son nouvel outil Beacon. « Je ne suis pas fier de cette situation », avoue le créateur du site communautaire. Il justifie évidemment la création et l'existence même de Beacon. « Au départ, le but était de construire un produit simple, pour que les gens puissent partager des informations avec leurs amis à travers les différents sites qu'ils visitent. » Selon lui, Beacon ne devait pas gêner les utilisateurs lors de leur navigation sur le Web et devait être suffisamment clair pour leur permettre de contrôler ce qu'ils voulaient partager. « Nous n'avons pas trouvé le bon équilibre », reconnaît Mark Zuckerberg. Un discours qui fait étonnamment écho aux problèmes rencontrés dernièrement par Facebook : 50 000 internautes ont signé la pétition lancée par le site MoveOn.org. Brève et directe, celle-ci réclame que les « les sites comme Facebook respectent la vie privée. Ils ne doivent pas dire à mes amis ce que j'achète sur les autres sites, ni permettre aux entreprises d'utiliser mon nom pour recommander leurs produits - sans mon autorisation expresse ». En savoir plus : Le billet de Mark Zuckerberg, fondateur et dirigeant du réseau social Facebook. (...)
(06/12/2007 15:59:07)WiFi parisien : des céphalées chez les agents municipaux
Une quarantaine d'agents de la ville de Paris employés dans des bibliothèques se plaignent de maux de tête, vertiges, nausées et fatigue, troubles apparus après l'installation de bornes WiFi dans ces établissements. Les bibliothèques de quatre arrondissements sont concernées : Italie (13e), Lancry (10e), Vandamme (14e) et Faidherbe (11e). Pour Christophe Girard, l'adjoint à la Culture, les établissements touchés ne sont ni plus petits ni plus confinés que les autres. On a donc du mal à expliquer pourquoi les symptômes sont apparus dans ces lieux et pas ailleurs, mais la proportion de personnes apparemment concernées (40 sur 100 agents au total) s'avère néanmoins étonnamment élevée. Suivant le principe de précaution, la mairie de Paris a donc désactivé les bornes WiFi dans les établissements incriminés sans toutefois remettre en cause son projet de couvrir Paris de hotspots. Elle a également dépêché les experts de l'Afsset (Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail). Leurs conclusions sont cependant appelées à être complétées par celles de nouveaux experts pour faire de plus amples recherches, afin de déterminer ce qui, du psychologique ou du technique, est réellement responsable des maux dont se plaignent les agents. Il est à noter que depuis la suspension, il y a trois semaines, du Wifi dans les quatre bibliothèques, les symptomes ont disparu chez certains agents mais pas chez tous. Dans cette affaire, il convient de souligner qu'actuellement aucune étude n'établit de lien direct entre les réseaux WiFi et des maux de quelque nature que ce soit. Les ministères de l'Écologie et de la Santé ont demandé un rapport en septembre dernier à l'Afsset sur les rayonnements générés par la téléphonie mobile ainsi que les réseaux WiFi. Pour l'heure, on l'attend toujours. D'ailleurs les associations montées aux créneaux avec les agents avouent qu'elles veulent surtout faire du préventif et limiter au maximum le nombre de personnes exposées, selon le principe de précaution. Un principe que la mairie veut bien respecter sans toutefois remettre en cause le déploiement des bornes WiFi tant que les dangers n'auront pas été clairement prouvés. (...)
(06/12/2007 15:28:17)Des processeurs multicoeurs à la vitesse de la lumière dans dix-douze ans
Quand les photons remplaceront les électrons, les échanges entre les coeurs de processeur iront 100 fois plus vite et consommeront 10 fois moins. Voilà la promesse que renferme la technologie "silicon nanophotonics" présentée par les laboratoires d'IBM. Similaire aux technologies fibre optique, mais ne fonctionnant que sur une distance de quelques centimètres, elle devrait permettre de proposer des systèmes massivement parallèles sous la forme d'ordinateurs portables Les enthousiastes sont priés de prendre leur mal en patience pour les dix à douze prochaines années. (...)
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