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(04/09/2007 16:59:13)
L'Afnor dit non à Open XML et le dissèque
Les votes contre la normalisation (du moins en l'état) du format Office OpenXML s'accumulent. Les derniers en date sont la France (position annoncée dans une conférence de presse de l'Afnor le 3 septembre), le Danemark et la Norvège, tandis que la Hongrie s'abstient pour des motifs proches de ceux de la Suède. Le sujet étant exclusivement technique tous les « non » s'assortissent de commentaires. La position de la France, défendue par l'Afnor, est, de ce point de vue, particulièrement argumentée et, sous le couvert de ménager la chèvre et le choux, démonte le projet initial de Microsoft et vise à forcer l'éditeur américain à rentrer dans le rang de l'industrialisation. Pour commenter la position de l'Afnor, Olivier Peyrat, son directeur général, avait fait le déplacement lors de la conférence de presse du 3 septembre. Les travaux de la commission de normalisation ont été présentés par son président, Frédéric Bon, PDG de CleverAge, créateur d'un convertisseur OpenDocument/OpenXML. [[page]] Aussi bien Frédéric Bon que Olivier Peyrat ont multiplié les précautions oratoires et les préliminaires sur la démarche de normalisation, notamment sur le principe de consensus au sein de la communauté économique du secteur concerné, avant d'annoncer que l'Afnor optait pour un « non avec commentaires ». Cette position est issue de l'absence de consensus au sein de la commission de normalisation et de la décision souveraine de la direction de l'Afnor, Olivier Peyrat insistant sur le fait que ce choix est le plus pertinent pour la prise en compte des commentaires selon les procédures mêmes de l'ISO. Mais la recommandation de l'Afnor est précise et remet en cause toute la stratégie de Microsoft. En effet, par sa voix, la France demande à l'ISO de scinder Office OpenXML en deux normes : une norme « core » (coeur) d'un côté et des « extensions » facultatives de l'autre (ci-après, respectivement : OOXML-Core et OOXML-Extensions). Tous les éléments litigieux seraient destinés à être relégués dans OOXML-Extensions : les dessins vectoriels utilisant le format d'origine Microsoft VML, les schémas métier visant à faire de la suite bureautique l'interface unique du SI, l'intégration des formats binaires issus des anciennes versions de Microsoft Office pour garantir la reprise à l'identique de l'existant... Quant à OOXML-Core, l'Afnor demande à ce qu'il soit l'objet d'une nouvelle rédaction pour intégrer les commentaires et améliorer sa qualité intrinsèque : ne prévoir qu'une seule implémentation par fonction (et non pas deux ou trois possibilités concurrentes), suppression de toute référence à des éléments extérieurs aux formats ISO (reprise exclusive du format de date YYYY/MM/DD, des dessins vectoriels SVG, du système métrique...), etc. Ce doublon OOXML-Core et OOXML-Extensions pourrait alors obtenir un statut ISO/TS valide trois ans. Les « TS » (« Technical specification ») sont destinées à des standards trop peu matures ou trop mouvant pour faire l'objet d'une véritable norme. Ils sont souvent employés dans l'industrie automobile. Au final, l'Afnor demande qu'OOXML et ODF convergent vers un format unique tirant parti de tous les avantages des deux formats, ce à l'échelle de trois à cinq ans. La dualité de normes est regrettable mais ne constitue pas une nouveauté dans les TIC, l'Afnor rappelant qu'elle s'était déjà produite, par exemple, pour le DVD, le Wi-Fi... Au rejet d'OOXML dans sa rédaction actuelle, l'Afnor joint logiquement une requête de révision de la norme ODF 1.0 alors que l'Oasis a déjà standardisé un ODF 1.1 et s'apprête à sortir des spécifications ODF 1.2 et 1.3. « Les normes sont, par nature, destinées à évoluer, en moyenne tous les cinq ans » a rappelé Olivier Peyrat. « Si la démarche de convergence n'aboutit pas, on saura forcément, désormais, qui ne joue pas le jeu » a averti Frédéric Bon. Le résultat des votes de l'ensemble des organismes de normalisation du monde devrait être connu dans les prochaines heures. Mais la multiplication des « non » n'est pas de bon augure pour Microsoft. (...)
(04/09/2007 16:51:39)OpenXML rejeté à l'ISO
Sur 69 pays votant, dont 32 votes exprimés, la normalisation ISO d'Office OpenXML n'a recueilli que 17 votes positifs (soit 53,12% des votes exprimés, loin du minimum requis de 66%) mais a reçu 18 votes hostiles (soit 26,08% des votants, soit plus des 25% maximum acceptés). L'ISO a donc rejeté la demande de normalisation rapide d'Office Open XML. La prochaine étape est constituée d'une réunion en février 2008. D'ici là, l'Ecma peut décider d'amender son standard Office Open XML afin de le rendre conforme aux attentes des pays ayant, comme la France, apporté de nombreux commentaires. Sur le même sujet L'Afnor dit non Open XML et le dissèque (...)
(04/09/2007 16:48:39)Paypal perturbé pendant trois jours
PayPal, le service Internet de transaction bancaire, a vu ses services s'interrompre pendant trois jours. Précision importante apportée par le responsable des relations presse de Paypal France : l'offre perturbée était "PayPal par abonnement", utilisée par les marchands américains "qui débitent des montants d'abonnement à échéances régulières à leur clients", et seulement utilisée par un nombre "très faible" de sites français. La cause aurait été un blocage provoqué par une des mises à jour de ses serveurs, installées le 29 août. Paypal a officiellement annoncé la reprise du cours normal de ses activités le 2 septembre, en fin d'après midi. L'affaire a quand même provoqué quelques sueurs froides, comme le confirme Robin Kohli, membre de la communauté de développeurs de Paypal et patron du site de vente en ligne E-Junky. Ce dernier raconte : « Quand je me suis rendu compte le matin du 30 août qu'aucun des paiements attendus par mon entreprise, n'étaient rentrés, on a été mis un peu sous tension, car comme beaucoup d'entreprises de vente en ligne, nous utilisons exclusivement Paypal ». Robin se veut cependant rassurant : « Heureusement aucun paiement n'a été proprement supprimé. En revanche, 120 d'entre eux nous sont parvenus avec trois jours de retard. » Paypal a également démenti dans un communiqué le fait que des comptes avaient disparu dans l'affaire. Voici quelles ont été les conséquences, selon Paypal: - pour les utilisateurs finaux : "les utilisateurs ont été prélevés tout à fait normalement et n'ont eu aucune interruption de leur offre PayPal quelle qu'elle soit ; aucune transaction n'a été perdue et l'ensemble des prélèvements ont été effectués de façon normale." - pour les sites marchands : "les marchands n'ont pas été crédités des sommes prélevées chez leurs clients 'abonnement' durant ces 48 heures ; tous les prélévements sans exception ont été transférés aux marchands dès la résolution du problème, c'est-à-dire environ 48 heures plus tard ; aucun prélèvement n'est manquant et le bug est désormais 100% résolu." Après le crash des serveurs du service d'authentification WGA (Windows Genuine Advantage) le 24 août dernier, c'est la deuxième fois qu'un important service en ligne connaît des ratés en peu de temps. (...)
(04/09/2007 12:38:11)Des failles déjà découvertes dans Oracle 11g
A peine sortie et déjà faillible. Oracle 11g, pourtant présenté comme plus fiable que les versions précédentes de ce SGBD, souffre de failles. Un constat d'autant plus atterrant qu'il serait dû à des "erreurs stupides" de programmation, précise Alexander Kornbrust, le patron de Red Database Security GmbH. "Oracle doit former ses propres développeurs. Normalement, ils ne devraient pas commettre ce genre de bévues". Parmi les failles découvertes, certaines portent sur la possibilité de faire tourner du code toxique et d'autres sur le moyen de circonvenir la capacité d'audit de 11g. Ces dernières failles pourraient réduire à néant les efforts de conformité et de traçabilité auxquels s'astreignent les entreprises. Alexander Kornbrust va encore plus loin. Selon lui, des problèmes au niveau de la conception architecturale même de 11g permettent de contourner et donc de rendre inopérants Oracle Database Vault et Oracle Audit Vault, les derniers outils de sécurité annoncés. Avec des produits aussi stratégiques qu'un SGBD d'entreprise, l'application d'une rustine réclame beaucoup plus d'attention et d'énergie que la même opération pour, disons, un poste de travail. Toujours selon Alexander Kornbrust, l'application d'une rustine sur une base Oracle requiert en moyenne quatre heures d'intervention. Il convient d'ajouter à cela la nécessité d'une planification de l'intervention d'autant plus contraignante que le produit est sensible. Sans oublier qu'il faut, bien sûr, tester la rustine avant de l'appliquer sur chaque exemplaire opérationnel de la base. (...)
(04/09/2007 12:32:52)Devoteam revoit ses objectifs annuels à la hausse
La SSII française Devoteam a publié des résultats semestriels encourageants : elle a réalisé un chiffre d'affaires de 167 M€, en hausse de 35% (dont 15% en organique) par rapport au premier semestre 2006. La marge d'exploitation gagne 21%, et s'établit à 12,1 M€. Le résultat net de la société ressort à 8,1 M€ (+15%). Le pôle conseil représente 20% de l'activité de Devoteam et a permis d'engranger 35 M€ au premier semestre. Le pôle solution (80% de l'activité) enregistre pour sa part un chiffre d'affaires de 132 M€. Pour la première fois, la plus forte progression du chiffre d'affaires est réalisée à l'international (+80%). Devoteam se félicite par ailleurs d'avoir réussi la réorganisation interne ayant suivi le rachat d'auSystems en mai dernier (société européenne spécialisée dans les télécoms), ainsi que l'intégration de 220 nouvelles recrues. Avec 3550 salariés en juin 2007, les effectifs du groupe ont doublé en l'espace d'un an. La SSII s'attend à un second semestre encore plus performant et en profite pour relever ses objectifs annuels de chiffre d'affaires à 365 M€ (contre 267 M€ réalisés en 2006), avec une marge d'exploitation de 8,3%. (...)
(04/09/2007 12:04:54)NXP mise sur les puces mobiles pour se relancer
NXP, l'ancienne filiale semi-conducteur de Philips, cherche toujours de nouvelles pistes pour échapper à l'endettement créé par le rachat de l'américain Silicon Labs l'an dernier. Pour cela, il compte utiliser la technologie de puce unique développée par Silicon Labs pour le marché de la téléphonie mobile. En proposant une puce capable de tout gérer à la fois (la connexion au réseau GSM, la voix, la vidéo, la photo, etc.), NXP donne aux constructeurs de portables les moyens de proposer des téléphones à moins de 25 $, pour attaquer par exemple le marché toujours croissant des pays émergents. « Nous allons livrer nos premières puces au quatrième trimestre et Samsung sera l'un de nos clients », explique Frans van Houten, directeur général de NXP. C'est une première étape vers une nouvelle ligne de produits à destination du marché de l'électronique grand public. Selon Frans van Houten, NXP doit y investir suffisamment pour gagner en vitesse et rester compétitif : « Nous avons toute la propriété intellectuelle dont nous pouvions rêver, mais le profit de cette division n'est pas suffisant. Sur le marché asiatique, nous devons arriver avec de nouveaux produits tous les neuf mois, et non tous les deux ans. » (...)
(04/09/2007 12:04:13)Les machines à voter écossaises annulent 70 000 votes
En mai, lors des dernières élections en Ecosse, le système de vote électronique a annulé de lui-même des dizaines de milliers de bulletins. Le chiffre annoncé atteint 70 000 votes. Le plus grave n'est pas tant la défaillance du système que le silence observé par le Scotland Office, organisme en charge des élections. Au lieu de s'empresser d'annoncer l'erreur, ses responsables ont préféré minorer les faits. La BBC, qui a levé le lièvre, n'a pas indiqué quel modèle de machine à voter était incriminé. (...)
(04/09/2007 10:47:38)Web 2.0 : encore mal intégré dans les entreprises
Alors que les technologies du web 2.0 se développent à grande vitesse dans le grand public (via les wikis, les réseaux sociaux, les blogs), elles rencontrent encore beaucoup de réticences auprès des entreprises... alors que ces technologies sont censées favoriser la communication et les échanges d'informations. Pourquoi cette frilosité du côté des entreprises ? BEA Systems s'est penché sur la question. L'éditeur a réalisé une étude auprès de 320 cadres dirigeants, répartis dans sept pays européens (France, Allemagne, Italie, Norvège, Espagne, Suède et Royaume-Uni). Cinq questions leur ont été posées. Par exemple : pourquoi les dirigeants d'entreprise n'investissent-ils pas davantage dans les outils du web 2.0 ? Quelles technologies votre société a-t-elle déjà adopté, ou envisage-t-elle d'adopter dans les douze prochains mois ? Quelque 57% des personnes interrogées attribuent ainsi le faible taux de pénétration du web 2.0 dans les entreprises au manque de compréhension de la technologie de la part des dirigeants. Sont cités ensuite le manque de contrôle du contenu diffusé (puisque chaque utilisateur devient « producteur de contenu ») avec 23% des personnes interrogées, puis les problématiques de sécurité (20%). Une gestion de la raison client intuitive et instantanée Sur le podium des raisons qui pourraient pousser les entreprises à se tourner vers des outils web 2.0, on trouve en première position l'amélioration de l'interaction entre entreprise et clientèle (41%). D'après l'étude, des options comme un « chat » en temps réel ou des messages instantanés pourraient améliorer la gestion de la relation client, en terme SAV par exemple. Sont ensuite citées l'amélioration de la collaboration entre salariés (31%) et l'opportunité de créer une interface unique avec les partenaires ou les fournisseurs de l'entreprise (28%). L'étude révèle par ailleurs que ce sont les services Web qui rencontrent le plus de succès dans les entreprises (38%) : « ils offrent la possibilité de relier les systèmes entre eux, d'automatiser les processus métier et de catalyser les Architectures orientées services (SOA) », d'après BEA Systems. Avec 18% des personnes interrogées, les wikis semblent amorcer une percée prometteuse. Blogs et RSS ne décollent pas encore (respectivement 11 et 10%). Mashups et Podcasts sont nettement à la traîne, avec 6% et 3%. Au niveau des technologies Web 2.0 privilégiées par les responsables informatiques, on retrouve Ajax (26%) devant Dojo et Flex (22% chacune). BEA systems souligne par ailleurs l'intérêt grandissant pour les API (16%), comme celle proposée par Google Maps, ainsi que les kits d'outils web (14%). Les pays européens inégaux face au web 2.0 Enfin dernier constat de l'étude, il existe de fortes disparités entre les pays européens. Les pays nordiques, pourtant connus pour être à la pointe de l'utilisation des technologies informatiques, sont les cancres de la classe. 83 % des décideurs norvégiens et 69 % des Suédois admettent ainsi « mal cerner les avantages métiers potentiels des technologies Web 2.0 ». En France et en Allemagne, les dirigeants font preuve de prudence en matière d'implications liées à la sécurité (respectivement 33 et 32 %) des répondants, contre une moyenne européenne de 21 %. (...)
(04/09/2007 10:07:13)La croissance du haut débit perd de la vitesse
Au 30 juin 2007, la France comptait 14,25 millions d'abonnés à l'Internet haut débit, dont 13,55 millions à l'adsl, indiquent des chiffres édités par l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep). Le nombre d'abonnements a augmenté de 573 000 par rapport au premier trimestre 2007. En un an, le parc d'abonnés a cru de 28%. Au second trimestre 2006, la croissance annuelle (par rapport au T2 2005) du nombre de clients au haut débit était de 40,5%. Depuis, trimestre après trimestre, la croissance ralentit. Elle a perdu plus de 12 points en douze mois. (...)
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