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(02/11/2011 14:20:47)
Des chercheurs parviennent à tromper le Captcha de sites très populaires
Le Captcha, acronyme de « Completely Automated Public Turing test to tell Computers and Humans Apart », est un test de « défi-réponse utilisé dans le domaine de l'informatique, ayant pour but de s'assurer qu'une réponse n'est pas générée par un ordinateur. » Autrement dit, il consiste à poser des problèmes « que seuls les humains sont censés être capables de résoudre. » Les sites web utilisent ces tests dans des formulaires pour se prémunir contre les soumissions automatisées et intensives que pourraient utiliser des robots malveillants pour collecter des adresses mails ou enregistrer des comptes et poster des commentaires.
Il existe différents types de captcha : certains utilisent le son, d'autres des problèmes mathématiques, mais les versions les plus courantes consistent à demander aux utilisateurs de taper sur leur clavier un texte déformé. Une équipe de l'Université de Stanford, Elie Bursztein, Matthieu Martin et John C. Mitchell, a imaginé différentes méthodes de segmentation pour faciliter la reconnaissance de textes rendus volontairement moins lisibles par l'ajout d'une image dégradée en arrière-plan ou sous forme de chaînes de caractères distordus.
Des algorithmes issus des travaux en robotique
Certains de leurs algorithmes sont inspirés de ceux utilisés par les robots pour s'orienter dans divers environnements et ont été intégrés dans un outil automatisé baptisé Decaptcha. Leur outil a ensuite été lancé pour tester le captcha utilisé par une quinzaine de sites web parmi les plus connus de la Toile. Leurs résultats révèlent que les tests mis en place par la passerelle de paiement Authorize.net de Visa ont pu être résolus dans 66% des cas, alors que les assauts menés contre le portail du jeu World of Warcraft de Blizzard ont affiché un taux de réussite de 70%.
Autres résultats intéressants : sur eBay, la mise en oeuvre du captcha a échoué dans 43% des cas. Et sur Wikipedia, le décryptage automatisé a réussi 1 fois sur quatre. Moindres, mais toujours significatifs, les taux de réussite sur Digg, CNN et Baidu, ont été de 20, 16 et 5 % respectivement. Seuls les sites de Google et de reCaptcha ont résisté à l'outil automatisé des chercheurs. Rappelons au passage que l'outil reCaptcha a été initialement développée à l'Université Carnegie Mellon et acheté par le géant de Mountain View en septembre 2009.
Le reCaptcha de Google toujours inviolé
Depuis ces tests, les sites Authorize.net et Digg ont décidé d'utiliser reCaptcha, un service toujours gratuit, mais il n'est pas sûr que les autres sites aient changé de modalités. Néanmoins, les chercheurs de Stanford ont donné plusieurs recommandations pour améliorer la sécurité Captcha et rendre plus difficile la segmentation. Par exemple, en augmentant la valeur aléatoire de la chaîne de caractères et de la taille de la police, en appliquant un effet de vague, en ajoutant des lignes dans le fond. Une autre conclusion intéressante de ces travaux, c'est que l'utilisation de séries de caractères complexes n'apporte pas d'avantages en terme de sécurité et que le principe nuit plutôt à la convivialité.
Ce n'est pas la première fois qu'Elie Bursztein et son équipe font des percées dans ce domaine. Au mois de mai dernier, ils ont développé des techniques permettant de tromper les Captchas audio sur des sites comme Microsoft, eBay, Yahoo et Digg. Et ils prévoient d'améliorer encore leur outil Decaptcha.
(...)(02/11/2011 12:35:10)Duqu utilise une faille zero day dans le kernel de Windows
C'est au sein du laboratoire de cryptographie et de la sécurité des systèmes (CrySyS) de l'université de technologie de Budapest que des chercheurs ont découvert que le programme d'installation du ver Duqu utilisait une faille zero day dans le noyau de Windows. Ils ont également été les premiers à découvrir les différents composants de Duqu, comme le malware installé et la DLL qui infecte les ordinateurs.
« Notre laboratoire, en poursuivant l'analyse du malware Duqu, a identifié un fichier avec une faille zero day à l'intérieur du noyau de Windows » ont annoncé les chercheurs et d'ajouter « nous avons immédiatement fourni aux organisations compétentes les informations nécessaires, pour qu'elles puissent prendre des mesures appropriées afin de protéger les utilisateurs ».
Selon Symantec, dont les experts ont analysé les échantillons fournis par CrySyS, Duqu infecte des ordinateurs via l'ouverture d'un document Microsoft Word (. Doc) qui exploite une vulnérabilité zero-day de Windows. Les chercheurs de l'éditeur expliquent que « le document Word est conçu de telle manière qu'il cible parfaitement l'entreprise attaquée ». Les chercheurs de Symantec ont également fait d'autres découvertes intéressantes liées à la menace. Duqu est capable d'infecter les ordinateurs qui ne sont pas connectés à Internet en se copiant dans les dossiers partagés sur le réseau.
Microsoft a été alerté sur cette vulnérabilité et travaille actuellement sur un correctif. Cependant, les spécialistes de la sécurité sont sceptiques sur le fait que la faille soit corrigée lors du prochain Patch Tuesday. La firme de Redmond rappelle simplement aux utilisateurs de ne pas ouvrir des documents provenant de sources inconnues.
Un malware qui s'adapte et trouve refuge en Belgique
Le malware dispose d'un mécanisme de secours qui se déclenche quand il ne détecte pas une connexion Internet active, et télécharge des fichiers de mises à jour de configuration via d'autres ordinateurs infectés sur le réseau. « Duqu crée un pont entre les serveurs des entreprises et le serveur de commandes et contrôle (C&C). Cela donne aux pirates les moyens d'infecter des zones sécurisées à l'aide d'ordinateurs situés en dehors de cette zone et utilisés comme proxy », précise Symantec.
Autre découverte importante, un serveur C&C a été localisé en Belgique. C'est la première fois qu'un serveur a été identifié après la fermeture de celui en Inde. Cela confirme les soupçons que celui qui est derrière ce malware suit les évolutions des enquêtes et s'adapte en fonction.
Jusqu'à présent, Symantec confirme des infections en France, Pays-Bas, Suisse, Ukraine, Inde, Iran, Soudan et Vietnam, tandis que d'autres éditeurs ont signalé des incidents en Autriche, Hongrie, Indonésie et Royaume-Uni. Duqu opère donc à l'échelle mondiale.
HP teste des serveurs avec 288 puces ARM Calxeda
Selon Hewlett-Packard, les serveurs en cours de développements basés sur l'architecture basse consommation ARM, seraient capables de réduire les besoins en énergie et en espace de 90% dans les entreprises exécutant certaines applications hébergées sur le web. Ces serveurs, construits autour d'un processeur 32 bits de Calxeda sous licence ARM, sont destinés aux géants de l'Internet comme Yahoo et Facebook, mais aussi à d'autres entreprises exécutant des applications cloud à grande échelle pour effectuer des tâches comme l'analyse de données, les services web et la diffusion de contenu online.
Les serveurs de HP intègrent 288 puces Calxeda ( sur base Cortex-A9) montées en racks serveurs 4U, soit 2 800 processeurs pour un rack complet, et partagent une alimentation, un système de refroidissement et la gestion de l'infrastructure. La suppression d'une part importante des câblages et des systèmes de commutation, présents dans les serveurs traditionnels, et l'utilisation de processeurs ARM basse consommation, permet, selon HP, de réduire à la fois la consommation et l'espace utile de façon spectaculaire. « Les premiers serveurs ARM seront livrés au cours du premier semestre 2012, » a déclaré Glenn Keels, directeur marketing de l'HyperScale Business Unit de HP. En précisant toutefois que ceux-ci seront réservés à des fins de test et d'évaluation seulement, et que HP n'avait pas, pour l'instant, programmé de date quant à leur mise éventuelle en production.
« Nous allons installer cette technologie sur site et permettre aux utilisateurs de tester le bon fonctionnement de leurs applications, » a déclaré le directeur marketing. Reste que HP franchit une étape majeure, puisque l'entreprise devient ainsi le premier constructeur important à annoncer un serveur à base d'ARM. L'enjeu est également important pour Calxeda, une start-up d'Austin, Texas, qui a mis au point sa technologie dans le plus grand secret et n'a même pas annoncé encore son premier produit.
Plusieurs architectures sont envisagées
D'ailleurs, « l'annonce faite par HP ne se limite pas à un nouveau serveur, » comme l'a précisé Glenn Keels. Le système Calxeda sera le premier d'une famille de serveurs très performant sur le plan énergétique. « Parallèlement au projet Calxeda, HP va continuer à développer d'autres serveurs Redstone en utilisant des puces basse énergie d'autres fondeurs, y compris les processeurs Atom d'Intel, » a indiqué le directeur marketing. « Il s'agit là beaucoup plus que d'un serveur, » a-t-il encore ajouté.
« Il s'agit d'une infrastructure, d'un programme d'habilitation auprès des clients. Il s'agit aussi de rassembler les partenaires de l'industrie derrière un projet visant à l'efficacité énergétique extrême. Tout cela va évoluer au cours des prochains trimestres et des années à venir. » Comme l'a déclaré Glenn Keels, « HP livrera pour tests son premier système ARM à 30 ou 40 de ses plus gros clients seulement. » Les autres clients auront accès aux laboratoires de HP aux États-Unis, en Chine et en France pour y tester leurs applications et voir si elles tournent correctement sur ce nouveau matériel.
Des puces ARM 32-bit à à 1,4 GHz
La plate-forme Redstone se compose d'un châssis rack serveur 4U (7 pouces). A l'intérieur, HP a mis 72 petites cartes serveur, intégrant chacune quatre processeurs Calxeda, 4 Go de RAM et 4 Mo de cache L2. Chaque processeur, basé sur l'architecture ARM Cortex-A9, tourne à 1,4 GHz et dispose d'un switch crossbar de 80 gigabits pour les échanges. Si les clients souhaitent plus de capacité de stockage que de puissance de calcul, les cartes serveur peuvent être remplacées par des disques durs de 2,5 pouces ou des SSD. Selon Glenn Keels, « un demi-rack de serveurs Calxeda permet d'abattre autant de travail que 10 racks équipés de serveurs x86, pour l'exécution de certaines applications, comme Hadoop ou Apache Web Server. » Avec un autre avantage, « les serveurs Calxeda ne nécessitent que 9 kilowatts, soit 10 fois moins d'énergie que les serveurs x86. »
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Hewlett-Packard n'est pas le seul à travailler sur des serveurs adaptés aux environnements à très grande échelle. SeaMicro propose un serveur 10U du nom de SM10000. Celui-ci intègre 512 coeurs Intel Atom et utilise le même principe d'infrastructure partagée que le Redstone de HP. Dell construit des serveurs destinés à de gros clients et intégrants divers types de processeurs basse énergie. L'entreprise expérimente aussi des serveurs intégrant des puces ARM.
Les serveurs à base de processeurs ARM posent aujourd'hui plusieurs défis. Tout d'abord, il n'existe pas actuellement de processeur ARM 64-bit, ce qui limite la quantité de mémoire disponible que les serveurs d'HP peuvent utiliser, et par conséquent le type d'applications et de VM qu'ils seront en mesure d'exécuter. ARM vient d'annoncer son premier processeur 64-bit, mais celui-ci ne sera pas prêt avant 2014. L'usage de processeurs 32-bit réduit aussi le choix dans le logiciel serveur, dans une offre déjà relativement maigre.
« Il y a une version Fedora Linux de Red Hat pour processeurs ARM 32-bit, » a indiqué Glenn Keels, et « Canonical a annoncé une version 32-bit d'Ubuntu pour ARM, » a-t-il annoncé. Ces limitations permettent de dire que, pour la plupart des clients, les serveurs x86 traditionnels occuperont pour quelque temps encore une place dominante. « Nous n'allons pas du tout réduire nos environnements traditionnels x86. Ils vont continuer à être les bêtes de somme de nos centres de calcul. Au moins pour le reste de la décennie, » a déclaré Glenn Keels.
Trimestriels HTC : des résultats records
Au cours du dernier trimestre, HTC a écoulé 13,2 millions de smartphones, soit une augmentation de 93% par rapport au trimestre précédent. Le chiffre d'affaires du fabricant taïwanais a ainsi connu une croissance de 80% pour atteindre 547 millions de francs suisses.
Cette croissance est supérieure à la croissance moyenne du marché des smartphones, qui s'établit selon les cabinets spécialisés à environ 70%. HTC s'attend toutefois à un ralentissement de ses ventes au quatrième trimestre, avec des prévisions de vente à hauteur de 13 millions d'unités.
Pour rappel, HTC mise avant tout sur le système d'exploitation Android. L'entreprise produit toutefois également des smartphones tournant sous Windows Phone.
ICTJournal.ch (...)(02/11/2011 10:32:56)Strasbourg supervise son projet de voitures hybrides partagées avec PCVue
La Communauté Urbaine de Strasbourg a lancé en mai 2010 un projet limité et expérimental de véhicules partagés baptisé Kléber opéré par EDF et Toyota. Ce projet se base sur 70 Toyota Prius VHR (véhicules hybrides rechargeables) et sur 145 points de charge électriques répartis dans l'agglomération. Les points de charge sont répartis autant en voirie (8 bornes), dans les parkings publics (18), au domicile des utilisateurs (44) et sur les parkings des entreprises où travaillent les utilisateurs (75). L'objectif de cet essai de trois ans est de valider le modèle d'exploitation.
« Les expérimentations sont indispensables pour évaluer les solutions techniques, les usages et les modèles économiques », explique Igor Czerny, Directeur Transports et Véhicules Electriques chez EDF. Il s'agit notamment de développer des méthodes d'évaluation de la consommation et des émissions de CO².
Du reporting sécurisé
Pour atteindre cet objectif, EDF a choisi de superviser le parc des bornes de charges avec un outil de supervision issu du monde industriel, PCVue d'Arc Informatique. Cet outil gère notamment la télérelève des données de charge et les données de consommation enregistrées dans les véhicules et transmises lors du passage en concession. La transmission des données entre les bornes et le système central s'effectue par une transmission 3G. Au final, les rapports sont accessibles en mode web sécurisé.
Thierry Meunier, chef de projet à la Direction Transports et Véhicules Electriques d'EDF précise : « le projet a été défini à l'automne 2009 et a débuté début 2010, ce qui constitue un délai très court pour un programme de cette ampleur ».
Le coût du projet n'a pas été dévoilé.
WisePhone, une solution de cryptage "militaire" pour smartphones
Disponible pour iPhone (y compris iOS 5), Android et depuis peu pour Blackberry (y compris OSv7), la solution Wisephone de WiseKey vise à crypter les communications vocales IP sur les téléphones portables dans le monde, même dans les régions où les menaces à la confidentialité sont monnaie courante.
Constatant que les technologies d'interception sont peu couteuses et relativement répandues, WiseKey a montré que, avec l'augmentation des données stockées et transmises sur les smartphones, les menaces sur la confidentialité et la mise sur écoute préoccupent autant les particuliers que les sociétés et les gouvernements. Pour garantir la sécurité des conversations téléphoniques, WisePhone utilise donc un niveau élevé de cryptographie, transparent et de niveau militaire. Selon le communiqué de l'entreprise, cela permet d'offrir une sécurité équivalente à celle utilisée par les agences gouvernementales.
ICTJournal.ch (...)
Baromètre trimestriel HiTechPros/CIO : les services aux entreprises toujours en tête
Bertrand Lemaire : Quelles sont les grandes tendances de la demande en ressources humaines de ce troisième trimestre 2011 ?
En ce troisième trimestre 2011, on retrouve un nouveau classement des secteurs d'activité les plus demandeurs. Ainsi, le secteur « Assurances », sorti du trio de tête les mois précédents, retrouve sa place de second du classement avec 16.5 % des demandes. La première place du classement revient une fois de plus au secteur « Services aux entreprises » avec 21,7 % des demandes.
A la troisième place, le secteur « Médias, communication, loisirs » s'impose également avec 13 % des demandes ex-æquo avec le secteur « Pharmacie, santé ». Ces chiffres les font passer devant les secteurs « Informatique » et « Commerce et distribution », qui appartenaient au trio de tête sur le second trimestre 2011. En effet le secteur « Informatique » affichait 14.2% des demandes le trimestre dernier contre 7.8 % ce trimestre et le secteur « Commerce et distribution » 16 % contre 5.2 % ce trimestre.
Et côtés métiers et compétences ?
Les technologies « .Net » arrivent, sur ce troisième trimestre 2011, en tête des compétences demandées par les clients, représentant 15.9 % des demandes. La catégorie « Business Objects » qui représentait 8.5 % des demandes, passe à 2.94 % et laisse sa place aux catégories « Oracle » (10% des demandes) et « SAP » (8.82 %). Concernant les autres compétences techniques, elles se répartissent entre 0 et 7.06 % des demandes.
Côté professions les plus demandées, le métier « Développeur » obtient la première place avec 21 % des demandes, suivi de très près du métier « Chef de projet » avec 19.3 % des demandes. Le métier « Consultant » conserve sa place dans le trio de tête avec 15.1 % des demandes. Les chiffres de ce troisième trimestre confirment la place de leaders de ces trois professions depuis 6 mois.
Quelle évolution constate-t-on depuis un an ?
Par rapport au T3 2010 on retrouve un classement quasi-identique des secteurs d'activité les plus demandeurs en compétences informatiques. En effet avec 25 % des demandes au T3 2010 et 21.7 % ce trimestre le secteur « Services aux entreprises » obtient la place de leader, suivi du secteur « Assurances » avec 16.9 % en 2010 contre 16.5 % en 2011.
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Pour finir la troisième place est attribuée au secteur « Médias, communication, loisirs » avec 11.4 % des demandes l'année dernière et 13 % cette année. Cependant nous ne pouvons passer à coter de l'ascension fulgurante du secteur «Pharmacie, santé » qui passe de 4.5 % en 2010 à 13 % ce trimestre.
Toujours depuis un an, qu'en est-il concernant les compétences techniques?
Trois technologies restent particulièrement demandées. Les compétences « .Net » gardent leur première place du classement avec une belle augmentation puisqu'elles passent de 8.76 % des demandes sur le T3 2010 à 15.9 % sur le T3 2011. D'autre part, les compétences « Autres SQL » sont restées les valeurs sûres parmi les compétences les plus recherchées sur l'ensemble de l'année 2010 comme en ce début 2011, avec 7,22 % des demandes au T3 2010 contre 7,06 % au T3 2011.
La compétence « Oracle » garde également sa place dans le trio de tête sur pratiquement toute l'année et passe de 6,7 % des demandes au T3 2010 à 10 % au T3 2011.
On note la diminution des demandes « Systèmes d'exploitation Windows » qui retrouve son niveau d'il y a un an après avoir figuré durant deux trimestres parmi les compétences les plus recherchées. Par contre l'ascension de la compétence SAP se confirme : après avoir oscillé entre 2 et 5 % sur l'année glissante, elle atteint presque les 9 % des demandes sur ce troisième trimestre.
Enfin, qu'en est-il en termes de métiers?
L'analyse sur ce troisième trimestre 2011 met en évidence que, avec 19.38 % des demandes au T3 2010 et 21 % au T3 2011, le métier « Développeur » se distingue encore une fois par rapport aux autres en représentant à lui seul un cinquième des métiers recherchés.
Quant au métier « Chef de projet », sa part dans les demandes se stabilise aux alentours de 19.3 %.
Pour finir, le métier « Consultant » retrouve un bon niveau ces deux derniers trimestres avec 15.1 % au T3 2011 contre 14.5 % au T3 2010 après une chute à 8.5 % lors du premier trimestre 2011.
La mise à jour de Google Reader ne fait pas l'unanimité
La pétition «Don't kill Google Reader» lancée par l'étudiant américain Brett Keller en appelle au «sauvetage» de l'agrégateur de flux RSS de Google. A en croire le portail Mashable.com, cette pétition rencontrerait un franc succès, avec déjà plus de 10'000 signatures.
Que s'est-il passé ? Google Reader a subi un lifting pour le rendre plus sobre et élégant que son prédécesseur. Très bien. Sauf que Google en a profité pour éliminer certaines fonctionnalités de partage dont certains internautes faisaient une utilisation intensive. D'où leur irritation.
Un «-1» pour GoogleParmi les fonctionnalités évincées, la possibilité pour un utilisateur de partager un article avec d'autres internautes, ainsi que l'option de s'abonner au flux d'un utilisateur. En lieu et place, Google propose l'utilisation du +1, qui permet de faire suivre des articles à des cercles formés dans Google +. L'arrière-pensée de Google est claire: le géant de la recherche souhaite ainsi donner un coup d'accélérateur à son réseau social Google+, appelé à devenir omniprésent dans tous les services proposés par Google.
Martin Weigert de Netzwertig.com se montre très critique face à cette modification: «L'atout principal des fonctionnalités de partage n'était pas le partage en lui-même, mais la capacité de pouvoir conserver les articles partagés par d'autres utilisateurs dans un flux séparé au sein du Reader ou des apps RSS qui lui sont liées, comme Reeder. Ce n'est désormais plus possible».
#OccupyGoogleReaderCertains utilisateurs ont été durement touchés: selon TechCrunch.com, en Iran par exemple Google Reader fait partie des services internet les plus répandus. Selon le site américain, «il y a en Iran des super-utilisateurs comme VahidOnline qui ont plus de 7500 followers».
La vague de protestation a également trouvé une résonance sur Twitter: sous le sigle #OccupyGoogleReader, des centaines d'utilisateurs expriment leur colère. Cela suffira-t-il à faire reculer Google? Rien n'est moins sûr.
ICTJournal.ch
Entretien Myriam Couillaud : « Un accent porté sur la flexibilité et le renforcement des liens sociaux »
Quelle est la vocation du programme Moving Forward ? Quelles sont les raisons qui ont motivé son déploiement ?
Ce programme a été créé en 2009 pour nous permettre d'aller de l'avant. Nous souhaitions mettre en place un projet d'entreprise dans une logique de croissance et de recréation du lien social. Nous avons donc réfléchi à des modes de fonctionnement qui soient en adéquation avec les besoins de l'ensemble des collaborateurs. Sachant que chez Accenture, 60% de salariés sont des jeunes issus de la génération Y et que 4/5ème des collaborateurs sont des personnes nomades. En nous appuyant sur des focus groupe menés auprès des différentes populations, il nous est apparu qu'elles attendaient de nous davantage de flexibilité et d'engagement sur le plan social.
Quelles sont les déclinaisons de ce projet ? Quels en sont les principaux axes ?
Nous avons proposé à 50 % des salariés basés au siège d'Accenture de pratiquer le télétravail sur la base du volontariat, à raison d'une, deux ou trois journées fixes par semaine. Un accord a été signé début 2010, il concerne les fonctions internes de l'entreprise (finance, marketing, recrutement ...) mais il est aussi ouvert aux consultants en organisation ou en informatique, selon la nature de leur mission auprès des clients. En parallèle, nous nous sommes appuyés sur des services de communication unifiée pour faire converger téléphonie fixe et mobile, messagerie instantanée et électronique vers l'ordinateur portable. Ensuite, nous nous sommes attaqués à l'aspect social en proposant d'utiliser, en libre service des espaces de travail ouverts au siège d'Acenture France. Ces lieux collaboratifs sont accessibles à tous et adaptés à différentes scénarios d'usage (réunions formelles, informelles, confidentielles). Un programme radiophonique d'une journée est également proposé en interne tous les deux mois. Différentes thématiques, comme la gestion du stress ou le handicap, y sont abordées. Les salariés peuvent aussi parler sur les ondes du projet sur lequel ils travaillent. En outre, pour favoriser les contacts entre les équipes, des événements festifs appelés les « happenings » favorisent le réseau en entreprise, en réunissant des stagiaires, des salariés juniors et des expérimentés de l'entreprise sur un mode « fun ».
Actuellement, la profession IT manque de femmes, qui sont peu représentées dans des fonctions de management. Y a t-il eu des avancées en la matière suite à la mise en place de programmes tels que Accent sur Elles ?
Le plan d'Accenture en faveur des femmes, Women's Initiatives, a été lancé aux Etats-Unis en 1999. La France s'est proposée comme pilote de ce programme dès 2000 et en est aujourd'hui un des pays leaders. Entre 1999 et 2010, le nombre de femmes dirigeantes d'Accenture France est passé de 0 à 31 et 2 femmes ont été nommées vice-présidentes en 2006. Actuellement, en France, la proportion des femmes dans le conseil est de 27% et elle est de 25% dans les niveaux de management. Un accord sur la parité hommes femmes a été signé en 2009 pour rétablir la parité salariale quel que soit le niveau dans l'entreprise. Des outils de formation et des séances de coaching ont été mis à la disposition des jeunes consultantes, sur différentes thématiques : l'image de soi, la confiance en soi et le leadership au féminin.
Accenture a t-il lancé des actions de formation spécifiques pour que tous les collaborateurs soient en mesure de construire leur propre plan de carrière ?
Nous investissons très fortement dans la formation de nos équipes, avec 160 heures de formation dès la première année d'entrée dans l'entreprise et 80 heures dans les 2 années qui suivent. Nous mettons l'accent sur les compétences métiers et le sentiment d'appartenance à l'entreprise. Dès la première année, nos collaborateurs sont formés à la méthodologie car on ne s'improvise pas consultant ! Nous proposons également à nos équipes des cursus destinés à renforcer leurs compétences sectorielles et techniques. Les consultants qui le souhaitent peuvent aussi s'appuyer sur du tutorat et être encadrés par
1 000 conseillers de carrière.
Illustration : Myriam Couillaud, DRH d'Accenture France. Crédit photo : Accenture
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