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(24/10/2011 15:56:37)

Emplois dans l'Open Source : Où chercher ? Ce qu'il faut savoir (1e partie)

En France comme ailleurs, il fût un temps où il était possible pour un salarié de construire toute sa carrière dans une entreprise unique, de travailler toute une vie, si ce n'est dans la même entreprise, du moins dans le même secteur professionnel, de profiter de certains avantages offerts par son entreprise, et d'en partir au moment de la retraite. On peut dire qu'aujourd'hui il est quasiment impossible de trouver une situation comme celle-ci. Les règles de l'économie moderne ne sont plus les mêmes, en partie par notre faute. Mais tout n'est pas si sombre. Les FLOSS (Free/Libre Open Source Software) sont le carburant de l'économie moderne, et c'est là que se trouvent la croissance et les opportunités d'embauche.

Petite digression : le terme « Open Source » est utilisé partout, à la place de « logiciel libre ». Cependant « logiciel libre » devrait primer sur « Open Source ». Parce que l'expression fait référence à la liberté. Et, en ces temps modernes, nous avons besoin de chaque once de liberté que nous pouvons prendre.

Le FLOSS est partout

Le logiciel libre est au coeur des grands projets de recherche scientifique comme OpenTox et Avoiding Mass Extinctions Engine (AMEE). Il alimente l'Internet et le web. Il fait tourner Google, Amazon, et même le supercalculateur Watson d'IBM vainqueur du Jeopardy. Et presque chacun des 500 premiers supercalculateurs mondiaux. Android, qui équipe smartphones, tablettes tactiles, et lecteurs de livres électroniques, tous ces terminaux désormais indispensables et très populaires, est basé sur le noyau Linux. Le cloud, cette banque de données, tel un immense brouillard qui enfle irrésistiblement au dessus de nos têtes, repose en grande partie sur les logiciels libres. Tout comme Firefox et Chrome, deux des meilleurs navigateurs Internet, qui servent d'interface avec le cloud. Les FLOSS se retrouvent dans les voitures, les téléviseurs, les appareils photo, les décodeurs multimédias, les machines agricoles, le film d'animation haut de gamme, les lignes de production industrielle, les systèmes de surveillance. Et la liste pourrait être encore longue. Les FLOSS sont vraiment partout, dans le plus petit terminal intégré, jusqu'aux plus grands supercalculateurs.

Les avantages du FLOSS

Daniel Frye, vice-président de l'Open Systems and Solutions Development chez IBM, rencontré à la LinuxCon 2011, et adepte du FLOSS, fait remarquer que l'un des principaux avantages des logiciels libres est la rapidité à laquelle on peut y apporter des améliorations. « Pas besoin d'attendre après un éditeur (et de payer beaucoup d'argent), le code est entre vos mains et vous pouvez en faire ce que vous voulez selon vos besoins. De plus, si vous réussissez à construire une véritable communauté ouverte autour du code, et à fédérer des gens pour contribuer à votre projet, les améliorations et les innovations fusent, » a-t-il déclaré. En ce qui concerne l'implication communautaire, le dirigeant d'IBM estime que la meilleure approche « consiste à rejoindre un projet existant, et de n'en lancer un nouveau que dans le cas où il n'y aurait pas d'autre alternative. » David Frye pense aussi qu'il ne faut pas essayer de garder tout le développement en interne, « parce que l'autre grande force du logiciel libre, c'est bien son vivier de talents mondiaux, et toute la créativité globale qui en émerge. »

Albert Einstein a dit : « L'imagination est plus importante que le savoir. » « C'est pourquoi une vraie diversité est essentielle, car le manque de diversité conduit à un manque d'imagination, » a ajouté David Frye. « Qui que vous soyez - femme, jeune, vieux, personne de couleur, en réorientation professionnelle, ou qui que ce soit d'autre - la différence que vous percevez en vous regardant dans un miroir n'a pas vraiment d'importance. Sans doute, ça le sera toujours pour certaines personnes que vous êtes amenés à rencontrer. Mais peu importe, car en réalité ce n'est pas essentiel. »

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Les abeilles ouvrières, les concepteurs, ceux qui écrivent et participent au développement, ont un avantage : ils ont accès à un gisement mondial de talents et de code. Les plus brillants esprits de la technologie participent au FLOSS. Ils ne se cachent pas derrière les murs des entreprises et ne sont pas contraints par des accords de non-divulgation. Au contraire, ils participent au monde de l'Open Source et ils offrent à tout un chacun la possibilité d'avoir accès à leur code, de lire leurs écrits, et parfois de nouer avec eux des relations amicales. L'autre avantage, c'est que les bons développeurs se font vite repérer. Ce qui n'est pas le cas dans l'entreprise, où, trop souvent, le mérite ne mène nulle part. Dans le monde du logiciel libre, la réputation a son importance, et le travail de qualité est reconnu.

Les compétences à avoir

Il est toutefois très important de connaître les critères de ces métiers. Par exemple, quelles sont les compétences nécessaires ? Quels sont les emplois possibles ? Quelles sont les entreprises qui recrutent ? Pour quels salaires et avec quels avantages?

Les compétences, pour commencer. L'adaptabilité est la compétence n°1. Le secteur des hautes technologies est en perpétuelle évolution. Il faut donc être capable d'accepter un état d'apprentissage permanent, pour acquérir de nouvelles compétences et améliorer celles existantes. Le codage est de la compétence n°2. Cette capacité vaut pour la vie entière et ne sera jamais obsolète. Le high-tech est comme un bébé. Il va continuer à se développer de manière exponentielle pendant longtemps. Et il n'y aura jamais assez de programmeurs sur le marché.

Mais le codage n'est pas tout, il faut beaucoup d'autres cordes à son arc pour participer à un projet logiciel. La Linux Foundation est le centre de développement du noyau Linux. Elle est devenue un pôle de rencontre pour les entreprises, les particuliers qui utilisent les logiciels libres et les développeurs. Amanda McPherson, vice-présidente Marketing and Developer Programs à la Fondation Linux, fait remarquer qu'« il existe une énorme demande en développeurs Linux de la part de nos membres, en particulier dans le marché des technologies embarquées. C'est une des raisons pour laquelle nous avons créé une série de cours afin d'aider à former la prochaine génération de développeurs. Et ceux qui peuvent attester de leur connaissance en matière de développement Open Source, montrer des exemples de code qu'ils ont écrit et soumis à la Fondation, peuvent impressionner des employeurs potentiels. Leur curriculum vitae, c'est leur code, » a-t-elle affirmé.

Pour consulter la seconde partie de cet article : https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-emplois-dans-l-open-source-ou-chercher-ce-qu-il-faut-savoir-2e-partie-42367.html

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(24/10/2011 15:38:00)

Qlikview 11 privilégie le collaboratif

Le spécialiste de la Business Intelligence conduite par l'utilisateur, Qliktech, a présenté la dernière version de sa solution Qlikview. La 11ème édition comprend plusieurs fonctionnalités complémentaires et l'éditeur a travaillé sur cinq thèmes en particulier rappelle Stéphane Briffod, commercial avant-vente chez Qliktech. En premier lieu, le collaboratif car « il est nécessaire de partager l'information, mais aussi de savoir d'où viennent les sources » précise le responsable. Pour cela, Qliktech a intégré un système d'annotation au sein d'une session de Qlikview. Par exemple, si un directeur commercial travaille sur une analyse des parts de marché de certains produits dans une zone géographique particulière, il peut lorsqu'il affine sa recherche, annoter la page et la transmettre par mail à ses collaborateurs pour avoir des informations en retour. Stéphane Briffod indique que cette fonctionnalité est disponible avec des outils de collaboration existant comme Chatter de Salesforce.com et Sharepoint de Microsoft.

Le partage d'écran avec des utilisateurs extérieurs fait aussi son apparition. La partie mobile est aussi un des thèmes importants de Qlikview 11, la solution est d'ailleurs portée sur les smartphones et les tablettes comme l'iPad, mais aussi la Playbook de Blackberry ou les terminaux fonctionnant sous Android.

Autre axe de l'offre décisionnelle, le développement rapide d'applications. Pour ce dernier, Stéphane Briffod indique « nous avons affiné la récupération de sources d'information pour créer sa propre application de BI à partir des données les plus pertinentes (tableur, graphes, rapports, etc.) ». De plus, Qlikview s'interface avec d'autres plateformes comme Powercenter d'Informatica, mais aussi SAP et Salesforce.com.

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(24/10/2011 14:28:59)

Google toujours intéressé par Yahoo

La liste des prétendants à l'acquisition de Yahoo s'est allongée ce week-end, avec les informations du site web du Wall Street Journal, parlant des discussions entamées entre Google et deux fonds d'investissements sur ce sujet. Les noms des fonds n'ont pas été révélés par le site et aucun commentaire n'a été donné par la firme de Mountain View. Yahoo qui est valorisée à 20 milliards de dollars intéresse beaucoup de société, pas moins de 9 sont sur les rangs, dont le chinois Alibaba avec son fondateur Jack Ma, mais aussi Silver Lake Partners avec Microsoft.

L'oeil de la concurrence pèse sur Google

Il n'en demeure pas moins que l'intérêt de Google, même de manière indirecte, sur Yahoo poserait quelques questions aux autorités en charge de la concurrence. Avec une part de marché dans l'activité de recherche de plus de 65% selon Comscore, Google passerait à 80% avec cette opération et amplifierait encore un peu plus sa position dominante. La firme de Moutain View est déjà soumise à une enquête approfondie de la part des équipes de la Commission européenne, sur un potentiel abus de position dominante. En ligne de mire, Bruxelles vise certaines pratiques commerciales pénalisant des sites dans leur référencement comme lien sponsorisé sur Google.

Crédit Photo: D.R

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(24/10/2011 12:29:29)

Facture électronique : le Français b-process est racheté par Ariba

L'éditeur français b-process, spécialisé dans la dématérialisation des factures, vient d'être racheté par la société américaine Ariba pour environ 35 millions d'euros en numéraire. Il avait réalisé en 2010 un chiffre d'affaires de 10 millions d'euros et compte actuellement 125 collaborateurs. De son côté, Ariba développe des solutions de gestion des approvisionnements, des fournisseurs et des dépenses. Il a réalisé 339 millions de dollars sur son exercice fiscal clos fin septembre 2010 et 321 millions de dollars sur les neuf premiers mois de son exercice 2011.

La semaine dernière, en livrant l'édition 2011 du classement Truffle 100 Europe des éditeurs de logiciels, Bernard-Louis Roques, directeur de Truffle Capital, avait souligné les capacités d'investissement des éditeurs américains susceptibles de jeter de nouveau leur dévolu sur des éditeurs européens.

Avec sa plateforme hébergée billManager, b-process propose aux entreprises un guichet unique pour les échanges collaboratifs liés au traitement des factures, de leur édition jusqu'à leur archivage (d'une durée de dix ans). Celui-ci supporte en entrée les différents formats structurés de fichiers factures (EDI, XML, PDF...). L'accès se fait en mode https avec, pour l'authentification des utilisateurs, une gestion des profils par annuaire LDAP. 

80 milliards d'euros traités par b-process

b-process revendique sur son site web 80 000 acheteurs et fournisseurs interconnectés sur billManager. Les factures traitées par son intermédiaire représenteraient une valeur de plus de 80 milliards d'euros échangés (68 milliards en 2010). Dans un communiqué, l'éditeur français indique que ses solutions sont certifiées pour la dématérialisation fiscale dans 24 pays par un cabinet agréé et qu'elles sont utilisées par 3 000 sociétés clientes, parmi lesquels des groupes comme Carrefour, EADS, Eurocopter, Gefco, Saint-Gobain ou encore Vinci Energie. 

Ces solutions vont être associées à la suite Ariba Invoice Management. Parmi les concurrents d'Ariba figurent des sociétés telles que BravoSolution et Ivalua.

Dans le domaine de la dématérialisation, un autre rapprochement a eu lieu récemment sur le marché français des échanges numériques sécurisés, avec l'acquisition, fin septembre, d'OpenTrust par Keynectis.

Illustration : solutions de facturation entrante (crédit : b-process)

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(24/10/2011 12:01:07)

Plus de 500 offres sur Lesjeudis.com à Rennes

Suite au succès rencontré sur Toulouse, avec 1 000 postes à pourvoir émanant d'une vingtaine d'entreprises du secteur et plus de 800 visiteurs présents, le salon de l'emploi IT Lesjeudis.com renouvelle l'opération, le jeudi 27 octobre 2011, à Rennes.

Cette édition régionale, qui aura lieu de 10 heures à 18 heures  au stade rennais, (111 route de Lorient), regroupera une vingtaine d'acteurs de l'IT : des SSII comme  Aubay, Altran, Atos Origin, Devoteam, Econocom, Logica, Micropole, Orange Business Service, Proservia ou Steria, des industriels (Thales) et également des écoles d'ingénieurs (Eni, Epitech Rennes) pour ceux qui souhaiteraient se spécialiser en suivant une formation continue.

Les candidats (des profils de niveau Bac+4/5) pourront postuler à plus de 500 postes concernant des administrateurs réseaux, des chefs de projet, des consultants, des développeurs, des ingénieurs d'étude, des intégrateurs, etc. L'entrée du salon est gratuite et soumise à la validation du CV, soit à l'accueil, soit par pré-inscription en ligne.

Illustration : l'édition 2010 du salon Lesjeudis.com à Rennes. Crédit photo: Lesjeudis.com

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(24/10/2011 11:30:40)

La sécurité du chiffrement XML compromise

La norme XML Encryption est utilisée par de nombreuses entreprises, dont IBM, Microsoft et Red Hat, pour sécuriser les communications entre les services Internet. L'attaque mise au point par les deux chercheurs leur a permis de décrypter des données normalement sécurisées en DES (Data Encryption Standard) ou en AES (Advanced Encryption Standard), des modalités de cryptage qui utilisent l'enchaînement des blocs ou Cipher Block Chaining (CBC). Ceux-ci ont présenté leurs résultats de manière plus détaillée au cours de la dernière conférence ACM sur la sécurité informatique et les communications (Conference on Computer and Communications Security - CCS 2011) qui a consacré une session à la Cryptographie Appliquée.

Selon Jörg Schwenk qui enseigne le génie électrique et la technologie de l'information à la RUB, tous les algorithmes de cryptage de données préconisés dans la norme XML Encryption sont concernés par cette faiblesse. L'attaque consiste à envoyer des textes chiffrés modifiés au serveur et à analyser les erreurs pour obtenir des indices sur le cryptage. La même technique avait été utilisée par les chercheurs en sécurité Rizzo Juliano et Thai Duong dans leur attaque visant le Framework ASP.NET en utilisant une faille de type Padding Oracles Everywhere (POE). Cette vulnérabilité (CVE-2010-3332) permettait « aux attaquants de déchiffrer les cookies et d'extirper les statistiques, les mots de passe et les données des utilisateurs (comme le numéro de sécurité sociale), en fait tout ce qui est chiffré avec l'API du framework. » Cette faille de chiffrement leur a valu de remporter le Pwnie Award 2011 pour le meilleur bug côté serveur.

Plus récemment, les chercheurs ont fait la démonstration d'une attaque distincte contre les implémentations SSL/TLS (Secure Sockets Layer Security Layer/Transfer) qui utilisent le mode CBC, un peu comme ici. « Tous ces algorithmes sont vulnérables aux attaques, car ils utilisent le mode CBC. Donc toutes les implémentations de la norme devraient être affectées», a déclaré Jörg Schwenk, se référant aux recommandations relatives au XML Encryption.

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Les chercheurs de l'université de Bochum ont envoyé une notification aux vendeurs concernés via la liste de diffusion du World Wide Web Consortium (W3C), l'organisation chargée de valider les standards. L'attaque a été testée avec succès contre les nombreuses implémentations utilisées par les entreprises qui ont répondu à l'enquête des chercheurs. « Microsoft est informé de la recherche sur un problème qui concerne toute l'industrie, et affectant certaines implémentations de la norme de chiffrement XML. Nous continuons à évaluer nos produits afin de déterminer les applications qui, le cas échéant, utilisent l'approche en question», a déclaré un porte-parole de Microsoft. Le géant du logiciel n'a pas encore de recommandations à faire à ce sujet. « Nous fournirons des conseils concernant la mise en oeuvre du XML de Microsoft pour les développeurs tiers, si nécessaire, » a-t-il ajouté.

Selon les chercheurs, il n'existe pas de solution simple pour résoudre ce problème et ils estiment que la norme doit être modifiée. Néanmoins, ils ont prévu de faire l'inventaire de contre-mesures possibles dans un futur document.

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(24/10/2011 11:29:08)

La Compagnie Nationale du Rhône se dote d'une GED Ever Team

La Compagnie Nationale du Rhône est une entreprise majoritairement publique avec GDF Suez comme actionnaire industriel de référence. Sa mission est la valorisation du Rhône par la navigation, l'irrigation et la production d'hydroélectricité. Elle souhaitait mettre en place une GED permettant le partage des plans AutoCAD, des archives papier comme électroniques, des documents qualités et des dossiers d'affaires. 1500 utilisateurs sont concernés.

Après avoir étudié les solutions du marché, la compagnie a choisi la gestion de contenus proposée par Ever Team intégrée par Thalès. Parmi les critères ayant présidé à ce choix, la CNR a retenu la facilité et la rapidité du déploiement mais aussi les connecteurs en standard avec la suite Microsoft Office, Sharepoint, etc.

Le coût du projet n'a pas été dévoilé.

Crédit Photo : CNR

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(24/10/2011 11:07:56)

Trimestriels Microsoft : bons résultats malgré la petite forme de Windows

Microsoft a réalisé un chiffre d'affaires de 17,37 milliards de dollars durant le premier trimestre de son exercice fiscal 2012. Les revenus sont ainsi en augmentation de 7% en comparaison annuelle, tandis que la marge nette progresse de 6%.

Les ventes de Windows et Windows-Live ont augmenté de 2% mais la marge opérationnelle de cette activité a perdu 1% à 3,3 milliards de dollars. La demande de netbooks est particulièrement en déclin, en raison de l'essor des tablettes.

L'activité entreprise de Microsoft se porte en revanche très bien, avec une hausse de 8% des revenus et de 6% de la marge opérationnelle. Un résultat qui s'explique en grande partie par le bon développement des ventes des applications Office, selon Microsoft. Bon résultat également pout l'activité Serveurs & Outils, qui a enregistré une progression de 10%, soit le sixième trimestre consécutif avec une croissance à deux chiffres.

ICTJournal.ch (...)

(24/10/2011 11:00:13)

Protection des données : divergences de vue entre Américains et Européens

Le litige opposant le préposé à la protection des données en Suisse (l'équivalent de la Cnil en France) à Google Street View n'est pas un cas isolé. Cette année, des affaires ont éclaté en Espagne à propos de pages indexées par Google contenant des informations personnelles, en Allemagne, à propos (encore) du floutage de Street View et au niveau européen à propos de la reconnaissance automatique des visages dans Facebook. Les gardiens de la sphère privée ne cessent par ailleurs de manifester leur mécontentement et leurs mises en garde envers les grands acteurs du web sur leur manière de collecter et d'exploiter les données de leurs utilisateurs. En mai dernier, Viviane Reding la Commissaire européenne en charge de la justice et des droits fondamentaux soulignait que ces entreprises ne sauraient se soustraire au droit européen sous prétexte qu'ils sont basés aux Etats-Unis ou que leurs données sont dans le cloud: «Un réseau social avec 200 millions d'utilisateurs en Europe doit se plier au droit européen».

Qu'elles soient légales ou verbales, ces tensions ont pour dénominateur commun d'opposer des acteurs du web majoritairement américains à des autorités de protection de la sphère privée européennes. Au point que plusieurs grands médias américains ont thématisé l'antagonisme croissant entre les conceptions de la sphère privée de part et d'autre de l'Atlantique, parlant même de «guerre d'internet à venir en Occident».

Des attitudes opposées

Les problèmes liés à la protection de la sphère privée ne sont l'exclusivité ni du web ni des entreprises américaines. Ces dernières années, le préposé à la protection des données suisse s'est ainsi intéressé à des pratiques aussi diverses que la vidéosurveillance dans les transports publics, les compteurs électriques intelligents et la cybersanté. De plus, la divulgation d'informations personnelles en ligne - contrainte ou intentionnelle, consciente ou non - entre dans les moeurs, y compris en Europe (voir lien).

Il n'empêche que l'attitude des législateurs et des usagers européens est beaucoup plus méfiante à l'égard des acteurs du web, que celle qui prévaut outre-Atlantique. Trois quarts des européens souhaitent par exemple disposer d'un droit à l'oubli, c'est-à-dire de la possibilité de supprimer toutes leurs données personnelles ou d'y attribuer une durée de vie. L'Union Européenne a d'ailleurs annoncé son intention de légiférer en la matière. Aux Etats-Unis, on insiste en revanche sur l'apport positif de l'information et de la transparence - la liberté d'expression du fameux premier amendement. Les dangers de la toile qui font débat concernent avant tout les actes malveillants et la protection des enfants et l'on préfère faire appel à la responsabilité des usagers et des fournisseurs de services, qu'à des lois contraignantes. Quelle est l'origine d'une si profonde divergence de vues? Deux études universitaires permettent d'y voir plus clair.


Crédit photo : D.R.

ICTJournal.ch

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La première, intitulée «International Differences in Information Privacy Concern: Implications for the Globalization of Electronic Commerce», s'est intéressée à trois facteurs susceptibles d'expliquer les perceptions différentes à l'égard de la sphère privée: les valeurs culturelles, la pratique d'internet et la volonté des institutions politiques. En sondant 534 usagers dans 38 pays, les chercheurs ont découvert deux éléments d'explication. Tout d'abord, plus la culture d'un pays a une forte dimension individualiste, moins les personnes se sentent concernées par le caractère privé de leurs informations. D'autre part, les citoyens de pays disposant déjà de fortes régulations en matière de protection de la sphère privée sont plus favorables à davantage de régulations.

Dignité vs. liberté

Plutôt que d'interroger les utilisateurs, James Whitman, professeur de droit comparé à l'Université de Yale, s'est penché sur les différences de perception de ce qui est privé de part et d'autre de l'Atlantique. Il constate ainsi qu'il n'existe pas de conception universelle de la privacy. Les Européens s'offusquent par exemple des affaires privées médiatisées aux Etats-Unis - on peut penser à l'affaire récente de l'ancien patron du FMI - ou du fait que les Américains parlent librement de leur salaire. Aux Etats-Unis par contre, la nudité publique ou le fait que des inspecteurs publics puissent pénétrer dans un domicile privé sont vus comme hautement problématiques.

Pour le professeur de droit, ces différences s'expliquent dans la conception de la privacy. Chez les Européens, celle-ci serait avant tout une affaire de protection de la dignité personnelle. Les personnes ont le droit de contrôler leur image publique et donc de décider qui voit quoi et quand sur leur compte, en particulier dans les médias. En revanche, pour les Américains, la privacy serait une question de liberté - de liberté contre l'Etat. La sphère privée étant considérée comme la liberté envers les possibles intrusions des gouvernements dans l'enceinte du domicile. «D'un côté, un vieux continent dans lequel il est fondamentalement important de ne pas perdre la face, de l'autre, un jeune continent dans lequel il est fondamentalement important de préserver le foyer comme une citadelle de souveraineté individuelle.» Une citadelle bien mise à mal par le Patriot Act et les attaques contre le secret bancaire, devrait-on ajouter.

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(24/10/2011 11:28:40)

Les syndicats s'inquiètent du sort des boutiques Orange avec l'arrivée de Free

Un exercice obligé, mais pas seulement. Derrière cet échange,  se profile, d'une part l'arrivée de Free (qui réalise déjà 20% des ventes d'adsl en France sans boutique) et, d'autre part, l'unification par Orange de toutes ses enseignes boutiques : PhotoStation, PhotoService, Mobistore.

Dans son courrier, la CFE-CGC/Unsa « met le doigt où ça fait mal ». Sur la crise et ses répercussions. Au troisième trimestre 2011, la fréquentation aurait baissé de 15% dans les agences. Or, la direction a fixé des objectifs de ventes de plus de 20% par rapport au même trimestre de 2010. Pour le syndicat, l'objectif est surdimensionné. D'autant qu'au troisième trimestre 2010, les boutiques bénéficiaient du lancement de l'iPhone 4 ; celui de l'iPhone 5, prévu initialement au T3 2011, a été reporté. La direction reconnaît que la crise entraîne une baisse de fréquentation. Mais que, selon elle, les résultats sont proches des objectifs.

L'arrivée de Free ne va pas arranger la situation

Le syndicat insiste sur un autre point, la pertinence des ventes en boutique, et donc celle de l'unification des réseaux d'Orange. Les ventes par Internet se développent plus facilement. « Le développement des ventes en ligne par Internet contribue à la baisse des ventes en boutique et l'arrivée de Free dans la téléphonie mobile ne va pas arranger la situation » souligne le syndicat. Comme une évidence. La direction ne répond pas sur ce point précis, sans doute trop stratégique avec l'arrivée de Free.

La CFE-CGC/Unsa dévoile pourtant un autre aspect de l'unification des boutiques. Le fait que les boutiques PhotoStation, PhotoService ne disposent pas de SAV. Leur client est donc obligé de se tourner vers d'autres boutiques Orange, les agences traditionnelles, qui n'ont pas assuré cette vente mais disposent du SAV! La direction indique avoir engagé une mise en place progressive du SAV de la livebox dans le réseau PhotoStation, PhotoService. L'objectif souligne la direction est bien qu'il n'y ait plus de renvoi des clients entre points de vente.

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