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(25/10/2011 09:50:54)

Faute de fonds, Wikileaks suspend ses publications

Le site Wikileaks, spécialisé dans la publication de documents et de notes diplomatiques et financières secrètes, annonce ne plus pouvoir poursuivre son activité après un blocage de ses ressources par les plus grandes institutions financières et moyens de paiement en ligne. Le site en appelle désormais aux dons alternatifs.

Julian Assange et ses collaborateurs accusent ouvertement VISA, MasterCard, PayPal, Western Union et Bank of America de bloquer jusqu'à 95% de leurs dons, ce qui représenterait un préjudice de plusieurs millions de dollars. Pour le site, il n'y a aucun doute que la manoeuvre est politique, et résulte des révélations chocs de ces derniers mois.

En attendant une éventuelle reprise, le site laisse en ligne ce message d'accueil laconique : "Nous sommes forcés de suspendre temporairement les publications, le temps d'assurer notre survie financière. Pendant presque un an, nous avons combattu un blocage financier illégal. On ne peut pas autoriser de grandes entreprises financières américaines décider comment le monde entier utilise son porte-monnaie. Notre combat est coûteux. Nous avons besoin de votre support pour nous battre. Faites un don. Maintenant."

Crédit photo : IDGNS London

(...)

(25/10/2011 09:51:56)

Les investissements dans le cloud profitent au stockage selon IDC

IDC est formel, les dépenses globales des fournisseurs de services en cloud public, que ce soit sur le matériel de stockage, les logiciels, ou les services professionnels, vont croître massivement. Avec un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 23,6% de 2010 à 2015. Côté cloud privé, le marché connaîtra un TCAC de 28,9%. En 2015, les dépenses combinées pour le stockage tout cloud confondu seront de 22,6 milliards de dollars pour le monde entier. « Malgré les incertitudes économiques actuelles, IDC prévoit que les fournisseurs de services clouds - à la fois publics et privés - seront parmi les plus dépensiers parmi les fournisseurs de produits et services IT », explique Richard Villars, vice- président systèmes de stockage chez IDC.

Le facteur le plus significatif dans le stockage, au cours des trois dernières années, a été l'émergence de cloud publics basés sur les applications. Beaucoup de ces fournisseurs (par exemple, iTunes, Netflix, YouTube, Facebook) agissent comme des dépôts de contenus, situés principalement dans les activités de collecte, d'organisation, et donnant accès à de grandes quantités de contenus numériques.

L'émergence du "as a service»

Pendant ce temps, d'autres fournisseurs de services cloud ont émergé, avec un accent mis sur la fourniture de l'infrastructure informatique et d'applications de type « as a service » (par exemple, Salesforce.com, WebEx Connect, Amazon Web Services, etc.) Au cours des dernières années, ces entreprises ont entrepris l'aménagement des capacités de stockage de manière massive, élargi leur offre de service, pénétré de nouveaux marchés, et étendu leur portée géographique.

En parallèle à l'expansion du cloud public, plusieurs organisations ont commencé à déployer leurs propres cloud ​​privés pour des applications de calcul et de contenu (archives) de stockage. Certains de ces déploiements sur ce modèle (par exemple, le gouvernement et les sites de recherche) sont comparables en étendue et  en complexité à des environnements de cloud public, tandis que d'autres sont de portée plus limitée.

Cinq exigences en matière de stockage

Les fournisseurs de services cloud publics et les spécialistes des environnements cloud privés ont cinq exigences en matière de stockage :

- Permettre une prestation plus efficace des applications de gestion de l'information, basées sur l'Internet des clients ;

- Réduire les niveaux initiaux d'investissement en infrastructures (par exemple, réduire le coût et le temps associés au déploiement de nouvelles infrastructures IT) ;

- Minimiser les investissements internes d'infrastructure informatique associée à des charges de travail imprévisibles ;

- Abaisser  ou redistribuer les coûts permanents associés à l'archivage de long terme des informations ;

- Activer de manière quasi-continue, en temps réel, l'analyse de grands volumes et de grandes variétés de clients, partenaires, et la machine des données générées.

Pour répondre à ces diverses exigences, les organisations continueront à exiger l'accès à une capacité de stockage à faible coût et à une gamme croissante de données complémentaires de pointe, de  sécurité et de solutions analytiques.

(...)

(25/10/2011 10:01:18)

Emplois dans l'Open Source : Où chercher ? Ce qu'il faut savoir (2e partie)


Quels langages utiliser ?

Cela dépend du domaine d'intérêt de chacun. On pose toujours la question : « Quel est le meilleur langage de développement ». Et la réponse est toujours : « Cela dépend ». On ne peut savoir quel est le meilleur langage tant qu'on n'a pas défini vers quelles technologies on veut s'orienter. Il faut aussi s'essayer à des langages différents pour déterminer lequel est le plus approprié. Le langage de programmation est comme n'importe quel outil : certains sont adaptés, d'autres moins.

Les technologies embarquées, les technologies mobiles, et le cloud, sont trois grands domaines en pleine croissance, avec beaucoup de chevauchement entre eux, dans la mesure où le monde est de plus en plus interconnecté. (Il faudrait lutter contre le dévoilement de nos vies privées, et contre le profilage effectué à partir de l'extraction de nos données, pour le profit. On pourrait avancer que la protection des utilisateurs entre aussi dans les attributions essentielles du développeur Open Source.)

Les autres compétences

Le domaine du monde Open Source est aussi largement ouvert à des personnes qui ne font pas du codage, mais souhaitent trouver des opportunités dans le FLOSS. Le monde connecté impose de nouvelles contraintes aux administrateurs système et réseau. La maîtrise de la consommation énergétique, les technologies Cloud, les bases de données, la haute disponibilité, le provisionnement, la surveillance et la sécurité, tous ces domaines exigent des compétences nouvelles et pointues. Les artistes, les musiciens, les auteurs en technologie, les managers communautaires, les concepteurs de matériel, la rétro-ingénierie, les traducteurs, éditeurs... Les créneaux sont nombreux, où il y a place pour des compétences très variées. Comme l'a déclaré Amanda McPherson, « Il y a aussi de bonnes opportunités d'emploi en dehors du développement au sens strict dans ce secteur. Pour avoir sa place, il faudra aussi montrer que l'on est capable de conduire un projet, d'écrire de façon convaincante, que l'on sait travailler avec des communautés de personnes très différentes et éparpillées dans le monde entier. Ceux qui prospèrent dans des fonctions moins structurées pourront aussi réussir dans ce secteur, que ce soit en développement, en ventes, en marketing, ou dans d'autres domaines encore. Ceux qui arriveront avec un cadre défini dans lequel ils proposent leurs compétences, pour faire ce qui doit être fait, seront aussi bien placés pour ces emplois. » La vice-présidente Marketing and Developer Programs met ici l'accent sur un point essentiel, à savoir que l'auto-motivation, clé du succès dans n'importe quel domaine, est particulièrement nécessaire dans celui du logiciel libre.

Holger Dyroff, vice-président Business Development chez SuSE, reconnaît également l'importance des compétences multiples: « Les compétences dans le secteur Open Source vont être très prisées l'année prochaine, alors que Linux continue a afficher une croissance à deux chiffres, d'une année sur l'autre. Les infrastructures cloud s'ouvrent à un modèle Open Source, ce qui augmente aussi le besoin en compétences dans ce secteur. Par ailleurs, les développeurs se dirigent de plus en plus vers des projets mobiles et d'autres, liés aux réseaux sociaux. Ceux qui ont un intérêt et une passion marquée pour l'Open Source vont être très recherchés par de grands éditeurs, et SuSE en fait parti. Cela concerne aussi bien les développeurs, que les équipes marketing et de ventes. »


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«Nous pensons que toute expérience dans le développement, les ventes et les réseaux communautaires est importante. Cela inclut aussi tout travail bénévole. Ce qui compte, c'est que nos salariés soient expérimentés, mais aussi passionnés par l'Open Source. Donc l'engagement communautaire représente un élément important dans nos décisions d'embauche. Nous apprécions aussi les salariés qui se montrent prêts à adopter une culture d'entreprise globale, notre effectif et notre clientèle étant répartis dans le monde entier. »

Quels salaires?

«Cela dépend», faut-il encore répondre. Les vendeurs ont généralement le plus de chance de gagner beaucoup d'argent. Pour tous les autres postes, les salaires se situent, très grossièrement, dans une fourchette allant de 29 000 à 89 000 euros/an pour les postes techniques, et plus pour les postes de gestion.

Par où commencer?

Où trouver les emplois? Comme pour toute recherche d'emploi, apprendre à connaître le secteur concerné et développer un réseau est le meilleur moyen de trouver le job que l'on aime vraiment. L'Internet regorge de forums, de listes de diffusion, et de sites de réseautage social où l'on peut trouver toutes sortes d'informations utiles. De gros sites d'emploi comme Cadremplois.fr peuvent aider dans ce genre de recherche. Mais le mieux est de commencer par identifier les entreprises pour lesquelles on souhaiterait travailler, et de les cibler. À côté des trois grands éditeurs de produits commerciaux à base Linux - Red Hat, Novell et IBM - il existe également des multitudes de petites entreprises indépendantes sur lesquelles on trouve facilement des informations en ligne.

Comme l'a suggéré Amanda McPherson, le code peut faire office de curriculum vitae. Mais ce conseil s'applique aussi à tout ce qui fait état de ses centres intérêts : que ce soit des documentations, une expérience comme sysadmin, ou comme gestionnaire communautaire, etc. Il faut penser à cette « gestion de la réputation ».

Il faut aussi devenir soi-même utilisateur de Linux, apprendre à trouver son chemin dans le vaste monde du logiciel libre, et choisir ensuite un projet auquel on peut donner un peu de son temps bénévolement.

Voici quelques projets Open Source qui accueillent volontiers les débutants :

- LibreOffice : www.libreoffice.org/get-involved/

- Ubuntu : www.ubuntu.com/community

- Ubuntu-Women : http://women.debian.org/

- Debian-Women : http://women.debian.org/

- Fedora Mentors : http://fedoraproject.org/wiki/Mentors

- Dreamwidth : www.dreamwidth.org/legal/diversity


Et des sociétés de conseil spécialisées dans l'Open Source proposant des formations :

- Alter Way La libre académie : www.alterway.fr/la-libre-academie

- Smile : www.smile.fr/Services/Formation

- Linagora : www.linagora.com/-formation-

- Zenika : www.zenika.com/catalogue-formation

- Globalis : www.globalis-ms.com/recrutement.html


(Si vous avez d'autres adresses, elles sont les bienvenues ; nous les publierons si elles accueillent bien les débutants)

Bien sûr il y a beaucoup plus de ressources disponibles. Mais, l'approche la plus enrichissante est sans doute de choisir un projet significatif en accord avec ses orientations. Les opportunités sont nombreuses aussi pour ceux qui veulent travailler en indépendant. Mais c'est un autre sujet. Au final, il ne fait pas de doute que le FLOSS, offre bien plus d'opportunités qu'il n'y a de personnes pour les satisfaire. Alors, seul « le ciel est la limite ! »

Pour consulter la première partie de cet article : www.lemondeducloud.fr/lire-emplois-dans-l-open-source-ou-chercher-ce-qu-il-faut-savoir-1e-partie-42366.html (...)

(25/10/2011 10:09:58)

Les 10 technos stratégiques en 2012 selon le Gartner

Comme chaque automne, Gartner vient de publier sa liste des 10 technologies stratégiques pour les entreprises en 2012. Des technologies destinées à avoir un fort impact sur les sociétés ces trois prochaines années et qu'il serait risqué de négliger selon le cabinet de consultants. «Les entreprises devraient démarrer des projets exploratoires sur ces technologies et rassembler de multiples informations les concernant, y compris sur les réseaux sociaux», explique Carl Claunch, vice président et analyste chez Gartner.

Peu de surprises dans le palmarès 2012 établi par les consultants :

1. Tablettes et au-delà
Les entreprises auront à gérer des environnements peuplés de terminaux toujours plus hétérogènes. Elles devront se doter de deux stratégies mobiles distinctes: l'une à l'égard des employés (productivité, risque), l'autre à l'égard des clients (accès, intégration, réseaux sociaux).

2. Applications et interfaces conçues pour le mobile
Les interfaces mobiles (tactile, voix, recherche) remplacent peu à peu les interfaces classiques (fenêtres, menus, souris). Les applications elles-mêmes tendent à être plus simples et ciblées et combinées entre elles. Il conviendra de les développer de façon à ce qu'elles supportent de multiples terminaux et tirent parti de nouveaux développements comme HTML5.

3. Expérience contextuelle et sociale
L'informatique va de plus en plus exploiter des données disponibles directement sans intervention humaine, telles que la géolocalisation ou le réseau social. Ces données serviront à leur tour à fournir des informations personnalisées et conviviales, par exemple sous forme de réalité augmentée.

4. Internet des objets
Même si le concept d'objets équipés de senseurs et communiquant entre eux existe depuis quelques années, Gartner estime que le mouvement va s'accélérer. Le cabinet cite plusieurs domaines parmi lesquels, les systèmes embarqués, la reconnaissance d'image et la technologie NFC.

5. App Stores
Le concept d'app stores popularisé par Apple et Android avec des centaines de milliers d'applications disponibles en téléchargement devrait gagner l'entreprise. Le rôle de l'IT se transformerait ainsi de plus en plus d'un planificateur cebntralisé vers un gestionnaire de marché fournissant des prestations de courtage et des conseils aux métiers.

6. Nouvelle génération d'analyse
Le domaine de l'analytics de développe dans de multiples directions : l'analyse embarquée, l'analyse en temps réel et prédictive, l'analyse de données non structurées et l'analyse s'appuyant sur le cloud. L'analyse devrait d'autre part se rapprocher toujours plus de l'aide à la décision et de la collaboration.

ICTJournal.ch

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7. Big data
Les volumes de données, la complexité des formats et la vitesse de réponse demandée requièrent l'usage de nouvelles technologies. Le modèle d'un data warehouse unique réunissant l'ensemble des données devient illusoire et sera remplacé par le concept d'entrepôts logiques.

8. In-memory
Gartner prédit un essor considérable de l'usage de mémoire flash dans les terminaux des particuliers et les systèmes IT. La disponibilité d'une grande capacité mémoire va permettre le développement de nouvelles applications (event processing, analytics, data management, messaging).

9. Serveurs à très basse consommation
L'adoption de serveurs à faible consommation énergétique va nous faire remonter dans le temps, prédit Gartner. En effet, il s'agit là d'employer de multiples systèmes basés sur des processeurs économes (comme ceux des smartphones), plutôt que de gros systèmes puissants. Un concept qui peut s'avérer optimal dans certains domaines, à l'instar du big data.

10. Cloud computing
Là aussi, bien que le concept ne soit guère nouveau, son adoption promet de s'accélérer ces prochainesd années dans tous les secteurs. Les entreprises comprenant de mieux en mieux les bénéfices et les risques du cloud computing et ses variantes privée, hybride et publique, elles sont mûres pour décider de ce qui mérite d'être déplacés dans les nuages.

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(24/10/2011 17:07:40)

Oracle rachète RightNow, spécialiste du CRM pour 1,5 milliard de dollars

Oracle muscle son portefeuille de services dans le cloud public en rachetant l'éditeur de CRM en mode SaaS,  RightNow Technologies.  Ce dernier aide les entreprises à améliorer le support client via les centres d'appels, les réseaux sociaux et le web, et non plus de s'occuper uniquement du suivi des cycles de vente. Le montant du rachat est estimé à 1,5 milliard de dollars et l'acquisition devrait être finalisée à la fin de l'année ou au début de l'année 2012. Cette opération permet aussi à Oracle de reprendre la main face à son rival Salesforce.com, qui a ajouté ces fonctionnalités grâce à l'acquisition d'InStranet en 2008 et s'est lancé dans une stratégie axée sur les relations entre les entreprises et le « social web ».

Une intégration avec d'autres solutions Oracle

Dans une présentation publiée lundi, Oracle a indiqué que les produits RightNow s'intégreront au sein d'un package comprenant son CRM Siebel, sa plateforme d' e-commerce ATG Commerce, des applications de logistique et la solution de recherche de données non structurées Endeca Technologies, acquise la semaine dernière. La firme de Redmond estime que cette combinaison aidera les entreprises à gagner des clients et à les fidéliser tout en réduisant les coûts opérationnels.

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(24/10/2011 16:45:41)

Salesforce.com veut fournir du collaboratif aux clients de SAP

Se disant à l'écoute de ses clients qui veulent transformer la façon dont ils collaborent, communiquent et partagent l'information en interne et vers l'extérieur, l'éditeur américain Salesforce.com a élaboré un ensemble de services de conseil et d'intégration à l'attention des utilisateurs de SAP. Cette offre doit permettre à ces entreprises d'intégrer la plateforme Force.com afin d'exploiter au sein d'applications cloud les données qui sont gérées dans les systèmes SAP. C'est ce qu'explique sur un blog officiel Mike Rosenbaum, vice-président de Salesforce.com, responsable de la plateforme, du marketing et des opérations.

Salesforce.com propose une demi-journée gratuite d'évaluation pour établir un projet de mise en oeuvre de Force.com. Il met aussi en avant l'accès à des bonnes pratiques d'intégration de données via ses partenariats avec des spécialistes du domaine tels qu'IBM, Informatica ou Skyvva.

« Salesforce.com n'offre qu'une petite part de ce que SAP peut faire et les clients le reconnaissent », a minimisé Vishal Sikka, directeur technique de SAP et membre du comité exécutif de l'éditeur allemand. Il ajoute qu'une véritable stratégie d'entreprise visant à exploiter la dimension du réseau social consiste à donner aux collaborateurs les moyens de travailler, d'interagir et d'appréhender leurs défis quotidiens sur de nouveaux modes. Et de les connecter plus directement avec les informations qui sont importantes. « Ce n'est possible qu'avec une intégration étroite des applications exploitées par les utilisateurs avec les processus et les données gérées en arrière-plan. Seul SAP apporte cette expertise, sur l'ensemble des domaines de notre portefeuille de produits ». 

Un projet d'intégration reposant sur des partenaires

Salesforce.com, par la voix de son tonitruant PDG, Marc Benioff, a fortement poussé sa vision de « l'entreprise collaborative » ces dernières semaines, notamment sur la conférence utilisateurs DreamForce 2011, fin août. Une démarche que les entreprises peuvent, selon le dirigeant, conduire en trois étapes : connexion aux sites sociaux publics tels que LinkedIn, création d'un réseau social privé, injection de la dimension collaborative dans les applications d'entreprise. Le principal outil de Salesforce dans ce domaine est Chatter qui apporte des capacités de collaboration en temps réel. Mais l'éditeur a également acquis les solutions de Radian6. Celles-ci permettent à une entreprise de surveiller médias sociaux et forums pour récupérer les avis émis par ses clients sur le web.

SAP n'a pas d'outils de réseau social en propre, mais il a développé différentes solutions de collaboration, comme StreamWork, ou Duet qui permet des échanges entre ses applications et SharePoint de Microsoft. L'annonce de Salesforce a suscité un commentaire sceptique de la part de l'analyste Kelly Craft, qui intervient sur la mise en place de plateformes de collaboration. En y regardant de plus près, il ne s'agit guère plus que de susciter des projets d'intégration pour des partenaires, peut-on lire sur son billet de blog. Les explications suivent : « Excusez mon cynisme, mais j'ai du mal à imaginer ce que les clients pourraient avoir d'autre qu'une simple maquette de projet, réduite à l'essentiel, après une demi-journée de diagnostic. »

Un cheval de Troie chez les clients de SAP

Salesforce.com devra aussi compter avec les efforts que fait SAP pour faciliter l'accès à ses données, par exemple avec la plateforme River. Même si, en l'occurrence, ceux-ci sont davantage tournés vers le développement d'applications métiers indépendantes et légères, plutôt que vers une stratégie plus large de réseau social. Il reste à voir si Salesforce.com va adresser une offre similaire aux clients d'Oracle qui entrerait alors en confrontation directe avec le service de réseau social annoncé sur OpenWorld 2011 par la société de Larry Ellison.

Néanmoins, l'initiative a du sens, estime China Martens, analyste chez Forrester Research. Elle comble un manque tandis que SAP fourbit sa stratégie collaborative. « Jusqu'à présent, SAP s'est concentré sur StreamWork, où la collaboration est spécifiquement liée à la prise de décision et raccordée à la BI. Il s'agit donc d'un focus différent de celui adopté par Salesforce.com avec Chatter », souligne-t-elle dans un e-mail à nos confrères d'IDG News Service. L'annonce pourrait faire partie de la tentative de Salesforce.com d'utiliser Chatter et son message autour de l'entreprise collaborative comme un cheval de Troie pour pénétrer dans les comptes où il n'a jusqu'à présent pas été capable d'entrer avec ses applications de CRM ou sa plateforme Force.com, ajoute-t-elle. « Une fois sur place, l'éditeur peut espère étendre l'usage de ses logiciels ».

Crédit illustration : Salesforce.com

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