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(06/04/2007 18:13:35)
La virtualisation ouvre une brèche dans la sécurité des entreprises selon Gartner
« De nombreuses organisations se trompent en pensant que la méthode pour sécuriser des machines virtuelles doit être la même que pour sécuriser n'importe quel système d'exploitation » avertit Neil MacDonald, vice-président du Gartner Group. « L'application simple des technologies et des meilleures pratiques pour la sécurité des serveurs physiques ne suffit pas à protéger les machines virtuelles. » Le cabinet d'études Gartner Group prévient ainsi que si les sociétés adoptent la virtualisation trop rapidement, elles risquent de mettre en danger leur systèmes d'information. Dans certains cas, les meilleurs outils pour sécuriser des machines virtuelles n'existent pas encore. Le cabinet prédit que si rien n'est fait d'ici là, 60 % des environnements virtualisés en 2009 seront moins protégés que leurs équivalents physiques. En effet, la couche logicielle utilisée pour mettre en oeuvre la virtualisation, et plus particulièrement les hyperviseurs, représente un système additionnel privilégié qui devra être protégé en tant que tel. Pour éviter d'avoir des systèmes trop exposés, Gartner recommande de penser à la sécurisation des machines virtuelles avant même leur déploiement, voire avant de choisir les fournisseurs et les logiciels qui seront utilisés. Plusieurs points sont particulièrement à surveiller, comme la distribution des patches vers les machines virtuelles sans passer par le système hôte ou les possibilités de communications non détectées entre deux machines virtuelles. Or, pour l'instant, les outils d'administration proposés manquent de maturité dans ces domaines. Neil MacDonald précise : « Cela prendra plusieurs années avant que les outils et les revendeurs évoluent, et que les organisations adaptent leurs processus et les compétences de leurs employés. La connaissance des risques et les coûts à prévoir pour y remédier doivent faire partie de toute discussion sur le bénéfice de la virtualisation. » (...)
(06/04/2007 18:09:28)Novell explique que son accord avec Microsoft sert Linux
"Nous sommes une société commerciale". C'est en ces termes que Novell, éditeur Open Source, tient à se justifier sur l'accord passé avec Microsoft, en pleine polémique autour du texte final qui encadre la licence Open Source GPL3. Cette version doit notamment limiter les possibilités de tels accords. Dans un blog, l'éditeur décompose en trois parties les raisons de son rapprochement avec Microsoft. Et en résumé, ce qu'il en ressort est que Novell s'est rapproché de Microsoft pour mieux promouvoir Linux et combattre son concurrent Red Hat. "Avons-nous fait ça pour promouvoir Suse Linux Enterprise ? Bien sûr, nous sommes une société commerciale et nous sommes dans un marché hautement concurrentiel ". Mais en même temps, deuxième effet, cela profite à Linux, semble dire Bruce Lowry, auteur de l'article. "Notre accord avec Microsoft sert l'expansion des serveurs Linux et, par extension, sert à la croissance de l'écosystème Linux." Outre le fait que le rapprochement avec Microsoft offre aux utilisateurs une raison de plus d'adopter SuSe au détriment de Red Hat, Bruce Lowry rappele que le problème n'était pas celui de la propriété intellectuelle. "[...] Nous ne considérons pas la propriété intellectuelle en générale comme un frein à l'adoption de Linux." Mais cet accord peut rassurer ceux qui le pensait, explique-t-il. (...)
(06/04/2007 17:27:07)Une CTP de Longhorn à trois semaines de la bêta 3
Microsoft a publié hier une édition CTP de Longhorn, le successeur de Windows Server 2003. Les CTP (Community Technology Preview) sont destinés à une sélection de testeurs, qui devront donner leur sentiment avant la publication de la bêta suivante. Or en l'occurrence, la bêta 3 de Longhorn est prévue pour le 25 avril, indique Alain Le Hégarat, responsable marketing de la division plateformes d'entreprises de Microsoft France. Une CTP à cette date signifie peut-être un glissement de date. Normalement, le calendrier est le suivant, explique Alain Le Hégarat : « La RC [Release candidate, donc version théoriquement finale, NDLR] en août, la RTM [Release to manufacturers, envoyée aux partenaires, NDLR] en novembre, pour un lancement en grand planifié en février. » Les grands comptes français seront directement concernés le 21 mai, avec le lancement du programme « early adopters », pour lequel Microsoft a déjà commencé à recruter. Le programme concernera une petite vingtaine de clients, qui seront invités pour des présentations en amont au Technology Center de Microsoft à Paris, et bénéficieront d'un support personnalisé (visites d'un consultant sur place, et hotline). Ils devront mettre en place chez eux deux ou trois des huit scénarios de mise en oeuvre définis par Microsoft France. Windows Server Longhorn pourra ainsi être déployé pour le clustering, la protection de réseaux, la consolidation, etc. (sachant que pour chaque rôle défini dans Longhorn, il existe une option d'installation en mode 'core', pour n'installer que les composants strictement nécessaires au rôle). (...)
(06/04/2007 16:55:36)Le rapport Rocard recommande un accès ADSL à tarif social
Michel Rocard a remis hier à Ségolène Royal le rapport sur la société de l'information que la candidate lui avait demandé il y a deux semaines. Le rapport, intitulé 'République 2.0' et sous-titré « vers une société de la connaissance ouverte », formule 94 recommandations dessinant, explique son auteur, « les contours d'un véritable programme d'action gouvernemental ». On y lit quelques mesures concrètes, comme la mise en place d'un fonds numérique, afin de financer un « tarif social de l'accès haut débit [...] d'environ 5 € par mois », sur le modèle « du tarif social de l'abonnement au téléphone (6,49 € par mois) ». De même, ce fonds pourrait aider les opérateurs à fournir à la fois accès ADSL et équipement informatique, comme le propose déjà Neuf Telecom (mais pour près de 40 € par mois). « Un niveau cible de 15 à 20 € par mois tout compris semble atteignable dans le cadre du tarif social », écrit Michel Rocard. Dans le même chapitre, le député socialiste européen s'appuie sur les conclusions de l'association Renaissance numérique pour recommander lui aussi d'adapter la fiscalité afin de « faciliter la réutilisation des ordinateurs par donation et recyclage ». Le rapport se fait concret encore lorsqu'il s'agit de tacler des initiatives du gouvernement, comme la mise en place de la carte d'identité électronique, dont « les avantages en matière de sécurité (sur lesquels portent des doutes sérieux) ne justifient pas la constitution d'une base de données biométriques (centralisée, de surcroît) ». De même, Michel Rocard demande instamment de ne pas basculer vers le vote électronique, arguant que son principal argument, « l'augmentation de la participation électorale », « n'a jamais été démontré ». Alors que « l'opacité et la technicité du système rendent impossible son contrôle par les assesseurs et les électeurs présents dans le bureau de vote ». Surtout des principes généraux L'Europe n'est pas laissée pour compte. Ainsi, sur le chapitre consacré à la filière du jeu vidéo, qu'il faut aider plus largement, recommande le rapport, il est écrit: « Un crédit d'impôt a été voté par le Parlement français en janvier 2007 : sa mise en oeuvre est conditionnée à un accord de la Commission de Bruxelles, qui s'interroge gravement depuis plus d'un an sur le sujet. L'Europe semble sur le point de tirer contre son camp : la seule distorsion de concurrence réelle est celle qui oppose l'Europe et le reste du monde. » De même, Michel Rocard invite la candidate socialiste à se prononcer contre les brevets logiciels, et à demander de remettre à plat la directive Dadvsi. [[page]] La plupart des recommandations s'en tiennent toutefois à des principes généraux : « la France doit jouer un rôle actif dans la définition et la promotion de standards ouverts », « faire converger les leviers dont disposent les pouvoirs publics dans le domaine du logiciel », « adapter le dispositif de type Small Business Act prévu dans le pacte présidentiel aux spécificités des entreprises numériques », « encourager les logiques de type 'business angels' », « assurer la sécurité juridique des échanges sur Internet », « faire valoir nos atouts dans la concurrence mondiale », « assurer l'indépendance de la Cnil », « défendre des actions de diffusion en accès libre des contenus culturels européens »... Créer un poste de délégué interministériel aux technologies de l'information Au total, ce rapport de 73 pages « identifie cinq grands chantiers : - reprendre pied dans l'économie numérique - le numérique, une chance pour la culture - faire entrer les services publics dans le XXIe siècle - éducation : changer de logiciel - le progrès numérique pour tous, avec l'objectif de porter de 44% à 75% la part de foyers équipés d'un ordinateur et connectés à Internet ». Pour coordonner les actions à mener dans ces chantiers, le rapport recommande in fine la mise en place d'un « Conseil interministériel présidé par le Premier ministre ». Quant au pilote du programme d'action gouvernemental, Michel Rocard écrit : « l'hypothèse d'un secrétariat d'Etat aux technologies numériques a été envisagé. Par expérience, je suis plutôt réservé devant la multiplication des secrétariats d'Etat sans compétence claire, ni services, ni budget. Toutefois, je suis parvenu à la conclusion qu'un programme de cette ampleur, ancré comme il l'est dans les enjeux d'avenir, justifiait la création d'une Délégation interministérielle. » (...)
(06/04/2007 16:48:58)Présidentielle : les Français veulent des candidats plus convaincants sur le thème de l'emploi
Il y a cinq ans, le thème sécurité/insécurité s'était invité dans la campagne présidentielle. Aujourd'hui, le débat a évolué vers l'emploi : deux enquêtes (Appei et Cadremploi) sont concordantes sur une nette préoccupation (obsession ?) des Français envers l'emploi qu'ils ont ou qu'ils recherchent. Selon l'enquête de l'Appei, 30% des personnes interviewées font de l'emploi la priorité absolue de la campagne (40% pour celles sans emploi). Pour 57% d'entre elles, ce thème est « l'une des priorités », 13% seulement en font « un thème parmi d'autres. » Pour faire baisser le chômage : baisser les charges des entreprises et mieux former les étudiants Parmi les méthodes préconisées pour doper l'emploi, l'Appei indique que « l'exonération des charges sur deux emplois crées dans les TPE/PME pendant 5 ans influencerait positivement la création d'emploi pour 81% des répondants, et ce de manière très homogène pour les répondants sans emploi ou en poste. » Cette solution est en partie seulement (54%) partagée par les cadres interrogés par Cadremploi, idée davantage plébiscitée à droite qu'à gauche. Pour Cadremploi, d'autres solutions recueillent l'approbation des cadres, comme l'offre de formation continue (44%). Mais parmi les solutions proposées pour faire baisser le chômage, l'amélioration de la formation des étudiants remporte de manière très nette la préférence des cadres : 68% d'entre eux déclarent qu'il faudrait davantage adapter la formation des étudiants aux besoins des entreprises, une solution qui met d'accord les cadres sympathisants PS et UMP. Une grosse surprise néanmoins à prendre en compte dans l'analyse : selon l'Appei, 36% des chercheurs d'emploi estiment que la préférence nationale à l'embauche favoriserait la création d'emplois, même si 40% répondent que cela aurait un effet négatif pour l'emploi. Quant aux cadres interrogés par Cadremploi, ils ne sont que 27% à déclarer qu'il faudrait permettre aux employeurs d'embaucher et de licencier plus. Des divergences sur le meilleur profil du candidat pour répondre aux préoccupations du chômage Les sondages de l'Appei et de Cadremploi montrent cependant des réactions extrêmement contrastées sur la question du profil du candidat idoine. Parmi les personnes sondées par l'Appei, celles sans emploi placent Royal (29%) en tête, suivie par Sarkozy (27%) et Bayrou (26%). Celles en poste plébiscitent Sarkozy à près de 41%. Selon Cadremploi, 84% des cadres ont le sentiment que les principaux candidats à l'élection présidentielle ne proposent pas vraiment d'idées neuves et convaincantes pour lutter contre le chômage. Toutefois, François Bayrou est le plus convaincant pour améliorer la situation de l'emploi : pour 31% des cadres, il est celui qui leur inspire le plus confiance pour améliorer la situation de l'emploi en France et devance de cinq points Nicolas Sarkozy. Cette enquête rejoint les résultats du sondage flash fait sur notre site : avec 32,8% d'intentions de votes au premier tour de la présidentielle, François Bayrou tient la corde. (...)
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