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(01/02/2007 16:41:56)

Solutions Linux : L'ASS2L recrute IBM pour fonder la Fnill

L'ASS2L (association des sociétés de services en logiciels libre) va disparaître. Pas de crainte à avoir cependant du côté des amateurs du Libre : la structure ne meurt pas mais se transforme en Fnill, la Fédération des industries du logiciel libre. C'est Alexandre Zapolsky, le patron de Linagora, qui en est à l'initiative. Il explique au mondeinformatique.fr qu'il « s'agit d'une étape du marché du Libre. L'idée n'est pas de consolider les SSLL entre elles mais de rassembler dans une même organisation l'ensemble des acteurs ». Les membres de l'ASS2L, réunis hier 31 janvier pour discuter de l'opportunité de la création de la Fnill, ont été unanimes, rapporte Alexandre Zapolsky. La prochaine étape du projet consiste en la mise en place d'un conseil d'administration qui convoquera ensuite une assemblée générale. Celle-ci actera alors la transformation de l'ASS2L en Fnill. « La Fnill rassemblera les SSLL, les éditeurs spécialisés dans l'Open Source et les acteurs informatiques classiques qui s'intéressent au Libre, ainsi que les grands utilisateurs », explique le dirigeant de Linagora. « A qui, sinon à la Fnill, pourrait s'adresser un grand compte qui veut tirer parti du logiciel libre », poursuit-il. L'ASS2L s'enorgueillit de la présence, parmi les parties prenantes au projet, de noms prestigieux de l'informatique, au premier rang desquels trône IBM. « C'est un grand acteur français du logiciel libre. De façon logique, c'est normal qu'il s'implique. IBM veut tirer parti d'une organisation qui regroupe les acteurs de l'Open Source », explique Alexandre Zapolsky qui conclut, prosélyte, « c'est dans l'intérêt de chacun de nous rejoindre ». (...)

(01/02/2007 16:42:07)

Portes ouvertes dans les labos d'IBM

D'ici cinq ans, la traduction en temps réel, le monitoring médical sur un mobile via le Web ou la purification de l'eau grâce aux nanotechnologies seront des technologies disponibles, estime IBM, qui a ouvert hier les portes de sa R&D. Plus précisément le Silicon Valley Lab de San Jose (en Californie), où étaient invités des analystes, des journalistes et des partenaires. George Pohle, d'IBM Global Services, qui conduisait la visite, a ainsi fait la démonstration d'un logiciel de traduction automatique, à l'essai en ce moment au sein des forces américaines en Irak. George Pohle a dicté une phrase en anglais, qui s'est inscrite sur l'écran, a été transformée en texte arabe... mais n'a pu être lue, la faute à un bug. Le marché visé est celui des collaborations longue distance au sein des multinationales. Parmi les autres innovations informatiques envisagées par IBM dans les cinq ans à venir, George Pohle voit se développer un Internet en 3D. Un touriste pourrait ainsi visiter une modélisation 3D de la Cité Interdite, explique-t-il. On peut aussi imaginer un client dans un magasin en 3D. Les chercheurs d'IBM travaillent également aux « technologies de présence », nées de l'union entre les téléphones mobiles et le GPS. Un passant pourrait ainsi recevoir sur son portable un message vantant un produit ou une promotion venant d'une boutique à proximité, ou bien un visiteur de musée pourrait obtenir des informations sur un tableau qu'il regarde. Un déploiement de services d'entreprises en quelques heures au lieu de quelques mois Plus proche des préoccupations actuelles, IBM a également fait état de ses avancées en matière de SOA (architectures orientées services), de Web 2.0 et de réseaux sociaux. En SOA, Willy Chiu, vice-président de la banche Software d'IBM, a parlé de la technologie « request driven provisioning », qui automatise le déploiement de services métier en fonction des besoins des utilisateurs. Pour Willy Chiu, grâce à cette technologie, « ce qui aurait pris des mois à installer prend maintenant quelques heures ». Ce service sera adapté à l'ensemble des lignes d'IBM Software. IBM a aussi dévoilé Sonoma (successeur d'Opera, On Demand Performance Advisor), un outil de planification de ressources pour dimensionner un système en prévision de la mise en place de SOA. L'outil sera disponible sous forme de service hébergé. Dans l'espace Web 2.0, IBM élabore Information Factory, un portail destiné à organiser la discussion avec des clients (à l'aide de wikis, blogs, etc.). Koala veut aider les utilisateurs non-informaticiens à mettre en place des processus collaboratifs sur le Web. Fringe a pour but de transformer l'annuaire d'entreprise interne en outil de réseau social. QEDwiki (quick and easily done wiki : wiki réalisé simplement et rapidement) vise également les non-informaticiens, pour leur permettre de réaliser des « mashups », services agrégeant des données et des services disponibles sur le Web comme au sein de l'entreprise. Mashups for the Enterprise, qui est une version plus professionnelle du précédent. (...)

(01/02/2007 14:35:36)

Solutions Linux : « un autre monde est possible », selon François Bayrou [podcast]

Si les allées du salon Solutions Linux rassemblent encore quelques geeks chevelus et passionnés, la grand messe du Libre voit ses frontières dépasser largement le seul monde des amateurs acharnés pour toucher un public bien plus large. Signe de cette normalisation : les personnalités politiques s'emparent du sujet, allant jusqu'à en faire un thème de campagne. François Bayrou, prétendant à la Présidence de la République, a ainsi visité le salon ce 31 janvier et s'est confié au mondeinformatique.fr. Le président de l'UDF indique qu'il défend depuis longtemps le logiciel libre qui représente, à ses yeux, un modèle de développement original et intéressant pour le 21e siècle. En permettant à chacun d'être à égalité devant la source et de connaître la racine et les applications qu'il développe, le Libre donne l'opportunité, selon François Bayrou, d'être maître de son destin. Le candidat souligne particulièrement l'aspect collaboratif et non exclusivement mercantile des logiciels libres, et rapproche ce mode de fonctionnement des wikis : « des être humains qui se mettent ensemble pour développer un univers dans lequel les bases sont non marchandes : un autre monde est possible ». Pas de révolution en vue cependant : François Bayrou n'a pas rallié la gauche anti-libérale ni ne remet en cause l'économie de marché. « Cela ne signifie pas que dans ce monde il n'y a plus d'économie - vous voyez bien le nombre d'entreprises qui sont développées autour de l'Open Source - mais qu'on peut imaginer des modèles de développement non exclusivement économiques ». Pour soutenir le Libre, le candidat centriste estime que l'Etat doit en soutenir l'usage par l'Administration : « beaucoup d'administrations utilisent le logiciel libre, à commencer par le ministère de la Défense (...). Sans obliger les administrations, on peut voir d'un bon oeil le développement du Libre car c'est une garantie d'indépendance ». Si François Bayrou se fait le héraut des formats ouverts, il avoue toutefois qu'il n'en fait pas usage : « je n'utilise pas encore les logiciels libres comme il faut. C'est des univers que sans cesse on me recommande. J'ai Firefox sur mon ordinateur, il est chargé mais je ne l'utilise pas encore ». Soucieux de contrebalancer ses carences, il rappelle aussitôt qu'il est monté à la tribune de l'Assemblée, lors de l'examen de la loi DADVSI, pour « défendre le Libre contre tous ceux qui voulaient lui faire un mauvais sort ». Les internautes invités à s'occuper des additions et des soustractions Le militant du Libre repasse alors ses habits de candidat et égratigne au passage Nicolas Sarkozy. Le président de l'UMP a promis qu'il organisera un débat pour faire le bilan de la DADVSI, un an après son adoption. « Seuls sont crédibles ceux qui sont montés à la tribune pendant la loi pour exprimer la défense du logiciel libre, lui rétorque François Bayrou, je l'ai fait en pensant que c'était un très grand enjeu et je continuerai ». Il ne dit cependant pas ce qu'il adviendra du texte s'il est élu : « il faudra reprendre la loi en y réfléchissant. Ce qui est inquiétant, c'est l'aide qu'elle apporte à ceux qui veulent contrôler toute la chaîne depuis le hard jusqu'au soft ». Toujours sur le front de la campagne, le candidat UDF a couvert le Web de dithyrambes, « un univers très important car il permet de faire passer des messages en dehors des médias officiels, en contre-poids des médias dominants », égratignant au passage une nouvelle fois les chaînes de télévision auxquelles il reproche la sur-représentation du couple Sarkozy-Royal. François Bayrou, qui a participé à la campagne de 2002, constate les changements intervenus en cinq ans : « tout à coup, on a des gens qui ne sont plus des gobeurs d'information mais des praticiens qui vérifient et ne laissent pas passer n'importe quoi. Le grand avantage d'Internet, c'est qu'on ne peut pas y raconter des histoires ». Le candidat pointe alors du doigt ses concurrents dans la course à l'Elyse, qui promettent « des dizaines de millions de dépense, des dizaines de millions de baisse de recette dans un pays qui est déjà l'un des plus endettés du monde ». Et de prendre à partie les internautes : « j'espère qu'ils vont s'occuper des additions et des soustractions ». (...)

(01/02/2007 11:46:15)

Décès de l'inventeur du langage Ada, Jean Ichbiah

Jean Ichbiah, principal inventeur du langage Ada, est décédé le 26 janvier des suites d'un cancer du cerveau, à l'âge de 66 ans. Créé à la fin des années 70, Ada est devenu en 1995 le premier langage orienté objet standardisé au niveau international. Il est encore largement utilisé aujourd'hui, principalement pour des programmes temps réel dans l'industrie aéronautique (le code est embarqué dans les Rafale, Mirage 2000, Boeing 777...) et les transports. Mise en route récemment, la ligne de métro n°14, Meteor, recourt ainsi à Ada pour son pilote automatique ainsi que pour l'ouverture et la fermeture des portes. Ada est aussi très présent dans l'espace, dans le satellite Helios II ou la station spatiale internationale. Sur ses 80 000 lignes de code, la fusée Ariane compte « quelques lignes d'assembleur et plus de 99% de langage Ada », écrivions-nous dans un dossier consacré à ce langage, publié en 2002. Ada est aussi largement enseigné en France, son côté rigoriste étant jugé très formateur. Bien qu'élaboré à la demande du ministère américain de la Défense (le DoD, Department of Defense), Ada est né en France, chez Honeywell-CII-Bull. Le champion français de l'informatique voulu par le Général de Gaulle avait remporté l'appel d'offres du DoD en 1976, et monté une équipe confiée à Jean Ichbiah. "Véritable architecte du langage, qui a su animer et fédérer de nombreux talents", nous avait confié Etienne Morel, membre de la légendaire Language Design Team, en 2002 (il était alors directeur général de Rational France). Le langage a été baptisé Ada en référence à celle qui a écrit le premier embryon de programme informatique : Lady Ada Lovelace, fille du poète Lord Byron et amie du mathématicien anglais Charles Babbage, inventeur, au XIXe siècle, de la machine analytique. Jean David Ichbiah avait quitté Honeywell-CII-Bull en 1980 pour fonder Alsys (Ada Language Systems). Après avoir revendu cette dernière à Thomson en 1991, il est parti aux Etats-Unis fonder Textware Solutions, pour commercialiser des solutions de saisie de texte rapide. Son gendre : « c'était quelqu'un d'assez étonnant, un inventeur... » (...)

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