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(12/10/2011 14:52:47)
Amaris organise une journée de recrutement à l'Insa Lyon
A l'occasion de ses 30 ans, Etic Technologies, la junior entreprise de l'Insa (Institut National des Sciences Appliqués) Lyon, organise, le 20 octobre prochain, une journée sur le thème du développement personnel. Le cabinet de conseil IT Amaris, partenaire de la junior entreprise, y organisera un jobdating pour recruter une dizaine d'ingénieurs. La journée sera marquée par la tenue de plusieurs ateliers de formation (sur l'analyse transactionnelle, la gestion du stress, etc...) qui seront dispensés par des managers d'Etic Technologies pour permettre aux étudiants de compléter leurs compétences techniques par des connaissances para-professionnelles.
500 recrutements prévus en 2012
Sur le même principe que le speed dating, les candidats auront 7 minutes pour convaincre les recruteurs d'Amaris. Pour participer, ils doivent au préalable s'inscrire en envoyant un mail à aclerc@amaris.com (objet : job dating) jusqu'au 14 octobre 2011. En fin d'après-midi, ils auront la possibilité de rencontrer les dirigeants d'Amaris, de découvrir les métiers du cabinet et ses opportunités de carrières.
La société de conseil, qui a recruté environ 300 personnes cette année, prévoit pas moins de 500 embauches supplémentaires en 2012. Elle cible un quart de jeunes diplômés, 50% de jeunes expérimentés (2-8 ans d'expérience) et environ ¼ de profils confirmés (possédant plus de 8 ans d'expertise). Les compétences recherchés concernent des ingénieurs pour des postes d'administrateur (systèmes et réseaux, bases de données), d'ingénieurs d'études et développement (Java, .Net, C#, C++), de chefs de projet (ERP, web, infrastructures), d' ingénieurs télécom/radio, et de consultants fonctionnels, AMOA/AMOE, et techniques (SAP, Oracle).
* Une junior entreprise est une association loi 1901 a vocation pédagogique qui réalise des prestations de service auprès des entreprises, des particuliers ou bien encore des collectivités locales. Ce concept vise à apporter une plus value intellectuelle et une rémunération à des étudiants en leur proposant de travailler sur des projets concrets.
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93 000 comptes piratés chez Sony
Sony a encore subi un piratage massif de ses données personnelles. Le constructeur japonais a indiqué, ce mercredi, que 93 000 comptes d'utilisateurs de ses services de jeux et de réseaux de divertissement avaient été attaqués. En réaction, le groupe a décidé de suspendre les comptes compromis. Les tentatives d'intrusion concernent les abonnés du PlayStation Network (PSN), de Sony Entertainment Network (SEN) et de Sony Online Entertainment (SOE) respectivement dédiés à la PS3, aux divertissements et aux jeux en ligne sur PC.
Le groupe s'est voulu rassurant en affirmant que seul, un «petit nombre» de tentatives avaient réussi et qu'aucune donnée bancaire n'avait été dérobée.
Sur le blog du PSN, Philip Reitinger, directeur de la sécurité, a en effet indiqué que « moins d'un dixième de un pour cent (0,1%) des utilisateurs pouvaient avoir été touchés. » Il a ajouté que ces tentatives semblaient inclure un important volume d'informations obtenues à partir d'une ou de plusieurs listes compromises par d'autres entreprises, d'autres sites ou d'autres sources.
Un piratage massif survenu en avril dernier
Sony ignore si les brèches sur ses propres bases de données en relation avec les tentatives de connexion, incluent les données des carte de crédit. Mais au cas où certains achats non autorisés auraient été réalisés via les comptes en question, la firme s'engage à les rembourser.
Les abonnés au PSN et à Sony Entertainment network qui se sont connectés durant ces attaques devront réinitialiser leurs mots de passe. Les utilisateurs de Sony Online Entertainment. ont été avisés par courriel sur la façon dont ils pourront restaurer leur compte.
Les tentatives d'intrusion ont eu lieu entre le 7 et le 10 octobre. Il est question d'environ 60 000 comptes compromis pour les abonnés à la Playstation et au service Sony Entertainment network et de 33 000 pour les abonnés du site Sony Online Entertainment.
En avril dernier, des pirates avaient réussi à hacker les services en ligne PlayStation Network et Qriocity, en volant au passage les informations personnelles d'environ 77 millions de comptes. Une seconde attaque avait été découverte lors des enquêtes sur le piratage et concernait Sony Online Entertainment.
A la suite de ces intrusions, Sony avait créé un poste de RSSI, et recruté Philip Reitinger, ex directeur de la sécurité pour les départements américains de la défense et de la sécurité intérieure.
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Les pertes de données fréquentes dans les environnements virtuels
Les environnements virtuels ne font pas exception en termes de pertes de données: 65% des entreprises ont souvent déjà connu un tel incident. Selon les résultats d'une enquête de Kroll Ontrack à VMworld 2011, 53% des répondants ont signalé jusqu'à cinq cas de pertes de données au cours des 12 derniers mois, 12% des sondés ont même connu plus de cinq pertes de données sur la même période. Par rapport à la précédente enquête l'an dernier, Kroll Ontrack constate une augmentation des disparitions d'informations dans les environnements virtuels de plus de 140%. 369 experts en informatique ont participé à cette enquête.
Un risque mal maîtrisé et coûteux
55% des répondants ont exprimé des doutes quant à la capacité de leur fournisseur de service cloud de répondre de manière adéquate aux pertes de données. Seuls 39 des participants ont indiqué avoir reçu de leur fournisseur de cloud des informations détaillées sur la gestion des catastrophes et la récupération de données.
Les pertes de données dans l'informatique virtualisée peuvent avoir des conséquences financières graves pour une entreprise. Selon une étude réalisée par Forrester, citée dans le communiqué de Kroll Ontrack, 15% des répondants estiment que ces coûts s'élèvent à près de 145 000 dollars par heure.
Baromètre Hitechpros : Une demande de compétences IT en hausse
Selon le baromètre de la place de marché de compétences informatiques Hitechpros, le mois de septembre affiche une légère augmentation de la demande (+3.97%) par rapport à août, également en hausse (+ 7.41%). Ces deux mois de hausse compensent ainsi les baisses de juin et juillet.
Durant ce mois septembre 2011, les catégories techniques les plus demandées restent inchangées : Nouvelles technologies (33 % des demandes) ; Systèmes, réseaux, sécurité (22 % des demandes) ; Consulting Expertise (14 % des demandes).
Les demandes ont particulièrement augmenté sur les catégories techniques suivantes : Recette, support utilisateurs (+42 %) ; CRM, décisionnel, datamining (+19 %) et Nouvelles technologies (+15 %).
En revanche, certaines catégories techniques ont été affectées par une forte baisse de la demande : Systèmes, réseaux, sécurité (-14 %), Mainframe (-17 %) et Clients serveurs (-20%).
La guerre des prix paupérise le marché des PC en Europe
Conséquence directe d'une politique de prix agressive destinée à écouler les surstocks constitués fin 2010, la baisse des ventes de PC en valeur a atteint -11% (hors tablettes) en Europe lors du troisième trimestre 2011. Sur le seul segment des PC grand public, le recul atteint -18%. Ces chiffres, livrés par Context, sont à mettre en parallèle avec les ventes en volume qui ont enregistré dans le même temps une belle progression de 9%. Celle-ci s'est donc révélée insuffisante pour contrebalancer la chute de 10% du prix moyen des ordinateurs sur le continent.
La France limite la casse
Si l'ensemble des marchés d'Europe ont été touchés, ce sont ceux d'Europe du Sud qui ont le plus souffert. En Italie, les ventes de PC ont ainsi reculé de 10,3% en unités et de 21,3% en valeur. En Espagne, les chiffres sont de -7% (volume) et -15% (valeur). En France et en Allemagne, les baisses de prix ont eu au moins le mérite de faire progresser les ventes en volume. Outre-Rhin, le nombre d'unités vendues s'est ainsi apprécié de 7% pour un chiffre d'affaires en repli de 5,6%. En comparaison, les ventes en volume ont été plus vigoureuses dans l'Hexagone (+12,6%) mais les revenus des constructeurs y ont reculé d'avantage (-6,7%).
Telehouse lance une offre cloud en marque blanche
L'hébergeur Telehouse surfe sur la méfiance des revendeurs envers les politiques commerciales des fournisseurs de services cloud pour lancer une offre IaaS (Infrastructure as a Service) en marque blanche. Baptisée Cloud Automation, elle permet aux partenaires de piloter librement la distribution de machines virtuelles hébergées dans le cloud public de Telehouse, sans compétences particulières, à travers une interface web. Libre à eux de fixer le prix du service et de contrôler l'utilisation des ressources par leurs clients. La facturation des entreprises est également réalisée directement par les revendeurs à travers un système de facturation intégré.
Pour commercialiser ce service qui permet de proposer une offre IaaS sans investissement en matériel, l'hébergeur cible les agences web, les éditeurs indépendants, les VARs, les SSII et les intégrateurs. Il organisera une démonstration de sa solution lors des salons IP Convergence et Cloud and IT Expo qui se tiendront du 18 au 20 octobre au parc des expositions de la porte de Versailles à Paris. (...)
La crise impacte les investissements IT, mais moins qu'en 2008 selon IDC
IDC France interroge régulièrement les directions informatiques des grands comptes sur leurs investissements informatiques. La dernière salve porte sur le 1er semestre 2011 et permet à IDC de livrer une nouvelle prévision de croissance des dépenses IT sur l'ensemble de l'année. Le cabinet d'études révise ainsi ses chiffres et abaisse la croissance prévue de 3,5% à 2,5%.
Les 3,5% étaient proches des 3,6% observés en 2010, c'était la continuité. Redescendre à 2,5% revient à dépasser la croissance du PIB français mais à marquer le pas par rapport à la forte reprise attendue par tous les prestataires IT.
Dans le détail, IDC France estime que la progression la plus faible sera celle du matériel, avec +1,3%, les services seraient à +2,4%, les logiciels à +4%. Loin des espoirs de forte reprise, par la croissance et par des hausses de prix, entrevus par le Syntec Numérique.
IDC France se garde bien de verser dans le catastrophisme. Le cabinet d'étude souligne deux points. D'abord, la crise actuelle n'est en rien comparable à celle de l'automne 2008, répercutée sur l'année 2009. Cette dernière a connu une vraie récession, de -7,5% des dépenses informatiques des entreprises. Ensuite, observe IDC, 10% seulement des entreprises interrogées ont révisé à la baisse leurs plans d'investissements informatiques. Ce qui ne devrait pas entraîner, en l'état actuel des réponses des DSI, de récession pour 2012.
Le numérique transforme le rôle des directions marketing, selon IBM
IBM vient de publier les résultats d'une étude dédiée aux directions marketing. Réalisée par l'Institute for Business Value de Big Blue, l'enquête Global CMO Study 2011 a été menée auprès de plus de 1 700 directeurs marketing, répartis dans 64 pays et 19 industries. Une centaine de directeurs marketing ont été interrogés en France. « Le numérique est une réalité dans les métiers du marketing, et ce, dans un contexte en profonde mutation », a affirmé Didier Barbé, vice-président marketing et communication d'IBM France, à l'occasion d'un point presse. « Le volume des données, la multiplicité des canaux de commercialisation, les innovations technologiques et l'arrivée de la génération Y ont transformé la fonction. Cette étude a été conduite pour mieux comprendre l'évolution des rôles de chacun dans les entreprises. »
Le document publié par IBM révèle, dans un premier temps, que les directeurs marketing sont conscients des défis auxquels ils sont confrontés et reconnaissent également évoluer dans un monde plus complexe et plus incertain. En France, 85% d'entre eux prévoient un niveau de complexité élevé à très élevé dans les 5 ans à venir. Mais 25% ne se sentent pas prêts à y faire face. En France, 81% des répondants estiment manquer de préparation face l'explosion des données et près des 3/4 soulignent la nécessité d'investir dans la technologie et de mettre en place des stratégies pour exploiter au mieux l'énorme volume d'informations disponible.
Le choix élargi des canaux (e-commerce) et des périphériques (smartphones, tablettes) constitue le deuxième facteur auquel les directions marketing sont le moins en ordre de marché ( 78% des répondants en France, et 65% dans le monde). En outre, 72% des responsables marketing de l'Hexagone (et 68% dans le monde) ne seraient pas en mesure de faire face à l'influence des réseaux sociaux. Enfin, une proportion quasi équivalente ( 71% en France et 63% dans les autres pays) indique éprouver des difficultés face à la globalisation et à l'arrivée des jeunes générations qui bouleversent l'accès à l'information et les habitudes de consommation.
Recentrer le marketing sur l'individu
Pour être davantage réactif face à ces mutations, l'étude révèle trois enseignements. En premier lieu, les responsables marketing pourront apporter de la valeur au consommateur en se recentrant sur l'individu et en explorant des canaux numériques tout en protégeant l'information. En France, ils s'appuient encore sur des sources classiques telles que les études de marché et l'analyse comparative de la concurrence pour prendre leurs décisions stratégiques mais peu d'entre eux exploitent les données qui circulent sur les canaux numériques. Seulement 30% d'entre eux utilisent par exemple les blogs comme source d'information dans la prise de décisions.
Fidéliser le client de façon continue
Le deuxième axe consiste à favoriser l'intimité client dans la durée. Les responsables marketing reconnaissent le changement qui s'opère dans la manière dont ils conversent avec les consommateurs. Ils estiment que dynamiser les relations et interagir de manière continue avec leurs clients tout en développant la lisibilité de la marque et de leurs valeurs permettrait de favoriser l'intimité dans la durée. Néanmoins, l'étude révèle que la majorité des directeurs marketing utilise encore les informations liées aux transactions plutôt que celles liées à l'expérience client.
Enfin, l'enquête insiste sur la mesure de la performance pour étendre l'influence des directions marketing. Elle montre que les outils de mesure utilisés pour évaluer l'efficacité des actions marketing sont en train d'évoluer. 62 % des directeurs marketing en France estiment que le retour sur investissement des dépenses marketing sera le critère de succès numéro un d'ici 2015.
Didier Barbé, vice-président marketing et communication d'IBM France. Crédit photo : IBM France
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Verizon et VMware préparent un smartphone doté d'un hyperviseur
Le système double usage de Verizon sera compatible avec plusieurs systèmes d'exploitation mobiles et viendra compléter l'offre Private Applications Store for Business, annoncée lundi par l'opérateur. « Ainsi combinées, ces solutions apporteront aux entreprises plus d'options pour sécuriser les applications et les données utilisées par leurs salariés, » a déclaré Janet Schijns, vice-présidente du Business Solutions Group de Verizon.
Les systèmes double usage gagnent lentement du terrain, mais devraient se retrouver propulsés au-devant de la scène cette semaine, alors que toute l'industrie du mobile américain est rassemblée à l'occasion du salon CTIA Enterprise & Applications de San Diego. A la fin de l'année dernière, VMware avait déjà mis à profit son expertise dans la virtualisation d'entreprise pour annoncer avec LG un hyperviseur mobile, issu du rachat d'un éditeur grenoblois. Lundi, AT&T a annoncé un service appelé Toggle, basé sur la technologie d'Enterproid, qui doit mettre en route avant la fin de l'année une solution double usage sur des appareils mobiles exécutant la version 2.2 et ultérieure du système Android de Google. Cette solution proposant un système double usage unique pourrait obliger les entreprises à porter leurs applications existantes vers un autre OS ou à les adapter pour pouvoir travailler avec le système du périphérique. « Dans l'offre de Verizon, on trouvera aussi des boutiques d'applications privées accessibles depuis tout OS mobile, quel que soit l'opérateur, » a expliqué Janet Schijns.
Des boutiques d'applications contrôlés par les entreprises
Le Private Applications Store for Business permet aux entreprises de créer des boutiques d'applications adaptées aux terminaux utilisés par leurs employés ou leurs partenaires, et paramétrables selon les privilèges et les besoins spécifiques de chaque département et de leurs utilisateurs. « Celles-ci peuvent accueillir des applications développées en interne et en externe, avec possibilité pour les administrateurs informatiques de retirer les applications de la boutique en ligne ou de les rendre inaccessibles à un terminal d'utilisateur particulier si nécessaire, » a ajouté la responsable de Verizon. « Chaque entreprise pourra communiquer à ses utilisateurs un code d'accès à la boutique sous forme de lien vers un site protégé par mot passe, » a-t-elle déclaré.
Les utilisateurs, quel que soit leur opérateur, pourront accéder à la boutique et y trouver des applications pour tous les OS en un seul endroit. « Cette compatibilité tous opérateurs est nécessaire dans les entreprises qui permettent à leurs salariés d'utiliser leur terminal personnel pour leurs besoins professionnels, et dont les opérateurs ont de forte change d'être différents, » a-t-elle expliqué. « Si vous souhaitez vraiment donner le choix, vous devez être en mesure d'accepter tout opérateur et tout système d'exploitation mobile, » a indiqué la vice-présidente, qui souhaitait marquer une différence claire avec le rival AT&T.
Proposer plus de services que la simple messagerie
Comme l'a fait savoir Verizon, la solution Private Applications Store for Business sera publiquement dévoilée au CTIA, avec un lancement commercial prévu plus tard cette année. « Une boutique d'applications en ligne coutera un peu moins de 5 dollars par utilisateur et par mois, » a encore précisé Janet Schijns. Selon Christian Kane, analyste pour Forrester Research, les opérateurs et les vendeurs de logiciels tiers essayent de réfléchir à la manière dont les entreprises vont contrôler les appareils mobiles de leurs employés, alors qu'elles songent sérieusement à développer et à acheter des applications de productivité mobiles. « Cela va devenir une priorité beaucoup plus forte pour les entreprises en 2012, » a déclaré l'analyste. « Les entreprises ont d'abord permis à leurs salariés de consulter leurs mails et de conserver leurs contacts professionnels sur leurs propres terminaux. Mais, pour aller au-delà, ils ont besoin d'un meilleur système de contrôle, » a ajouté Christian Kane. Pendant ce temps, certaines applications développées pour le grand public, comme le logiciel de prise de notes Evernote, sont utilisées par les salariés, peut-être hors du contrôle de l'entreprise.
Microsoft relativise les failles zero day
« Nous ne disons pas de ne pas vous inquiétez sur les zero day, mais ces failles doivent être replacées dans leur contexte », a déclaré Jeff Jones, directeur de la sécurité au sein du Trustworthy Computing Group de Microsoft. « Les personnes qui s'occupent quotidiennement de la sécurité s'inquiètent davantage de menaces plus globales et plus importantes ».
Jeff Jones s'appuie sur des données provenant des équipes de sécurité de Microsoft. Il constate les vulnérabilités zero day ne sont pas les plus répandues, et donc ne constituent pas les menaces les plus dangereuses, qui pèsent sur les utilisateurs.
Selon le SIR (Security Intelligence Report), publié aujourd'hui par l'éditeur, les attaques via une faille zero day n'ont représenté que 0,12% de l'activité des attaques lors du 1er semestre 2011. « Cette vulnérabilité est particulièrement alarmante pour les consommateurs et les professionnels, car elle combine la peur de l'inconnu et une incapacité à corriger la faille », souligne le rapport mais d'ajouter « il n'est pas surprenant que ces failles reçoivent souvent une grande médiatisation. »
Microsoft a voulu remettre les pendules à l'heure, souligne Jeff Jones, en expliquant pourquoi il a concentré le SIR sur les bugs zero day ». « C'est la panique qui s'installe si on n'est pas informé », réplique le responsable et d'ajouter « Je ne parle pas du professionnel de la sécurité à qui je n'ai pas à dire comment faire son travail, mais plutôt de son patron ou à un cadre qui lit quelque chose sur ces failles et se demandent ce que nous faisons sur le sujet ».
Le conseil de Microsoft : Ne paniquez pas !
« Je pense qu'il y a du vrai dans ce que dit Microsoft » explique Andrew Storms, directeur des opérations de sécurité chez nCircle Security et de compléter « je pense que pour des milliards de personnes sur Internet, les failles zero day ne sont pas un risque ».
Pour Andrew Storm et Microsoft, les menaces les plus dangereuses sont celles qui amènent l'utilisateur à faire quelque chose de dangereux, comme le téléchargement d'un fichier malveillants. On appelle cela des attaques d'ingénierie sociale. Selon la firme de Redmond, cette menace intégrant une interaction utilisateur représente 45% des malwares trouvés par l'outil de suppression des logiciels malveillants de Microsoft. Ces menaces sont beaucoup plus importantes que les failles zero day. Andrew Storm émet néanmoins une critique sur la hiérarchisation du niveau des vulnérabilités peu claire. Pour répondre aux interrogations des utilisateurs, Jeff Jones les exhorte à télécharger régulièrement les mises à jour de sécurité des différents logiciels, « il faut revenir aux fondamentaux » conclut-il.
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