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(25/01/2007 18:01:10)

Annuels 2006 de Cegid : les rachats ne propulsent pas son chiffre d'affaires

Exercice annuel 2006 Chiffre d'affaires : 228,2 ME (+1,7 %) Bénéfices nets : n.c. (non audité) L'activité de Cegid aura connu quelques turbulences en 2006. En dépit des acquisitions réalisées en cours d'année, l'exercice de l'éditeur lyonnais se clôt sur une hausse modeste de son chiffre d'affaires annuel. A périmètre courant, c'est-à-dire en incluant l'activité des éditeurs acquis en cours d'année, le chiffre d'affaires n'a progressé que de 1,7 %, à 228,2 millions d'euros. L'ensemble est tiré par les bons résultats du deuxième semestre (121,7 millions d'euros à périmètre courant, + 4,9 %), après un premier semestre en retrait par rapport à 2005 (-1,7 %, 106,5 millions d'euros de chiffre d'affaires). Depuis janvier dernier, Cegid a pourtant procédé à trois acquisitions (la quatrième, Comptanoo, faite en décembre, n'est pas incluse), des rachats certes modestes en comparaison de celui de CCMX en juin 2004. A la mi-mars, il a absorbé PMI Soft et GTI Industries, deux éditeurs qui totalisaient 6,5 ME de chiffre d'affaires, et fin mai, l'éditeur I&C, spécialisé dans les outils de gestion du monde viticole, qui réalisait 300 000 euros de chiffre d'affaires. Hausse des ventes de progiciels et services au deuxième semestre C'est sur le deuxième semestre que le chiffre d'affaires de Cegid a repris des couleurs. Au dernier trimestre, surtout, il a progressé de 5,8 %, à 68,9 millions d'euros, mais toujours à périmètre courant (seulement + 3 % à périmètre constant), après s'être établi à 52,8 millions d'euros sur le troisième trimestre (+ 3,7 %). Sur le quatrième trimestre, l'éditeur tient à souligner l'augmentation de 11,7 % de l'activité Progiciels et Services (8 % à périmètre constant). Une activité qui, selon Patrick Bertrand, DG de Cegid, représente « 40 à 45 % du chiffre d'affaires total». En début d'année, l'éditeur avait notamment expliqué la faible activité de ses mois de janvier et février par la mise au point des politiques de vente vis-à-vis de la clientèle CCMX. On se souvient par ailleurs des démêlés judiciaires auxquels l'éditeur avait dû faire face après l'acquisition de CCMX, le Conseil d'Etat n'ayant finalement statué en faveur de Cegid que le 13 février dernier. Des ventes et installations de matériel en baisse A la vue des chiffres annoncés sur 2006, on remarque que c'est en partie la baisse des ventes et d'installation de matériel qui a causé du souci à Cegid. Ce dernier fournissait aussi l'équipement aux petites entreprises qui souhaitaient n'avoir qu'un interlocuteur. Or, cette activité, qui se place en marge de son c?ur de métier d'éditeur, contribuait notablement à ses revenus. La société annonce en effet une diminution d'environ 10 millions d'euros sur ces ventes pour l'exercice 2006, en raison notamment de la baisse des prix généralisée sur le matériel. Un manque à gagner important donc, que les revenus sur les licences et les services n'ont guère pu contrebalancer en dépit des nouveaux contrats engrangés : notamment, Buffalo Grill (acquéreur d'un PGI pour la restauration), Hermès (client du PGI adapté au secteur de la mode), HSBC (sur les offres de finance et de fiscalité) ou encore KPMG (offre de PGI pour les professions comptables et libérales). Rappelons que Cegid dispose d'une offre de gestion en plusieurs volets qui s'adresse d'une part aux petites entreprises et aux professions comptables, mais aussi, d'autre part, aux moyennes et grandes entreprises, notamment avec ses solutions de gestion financière Etafi. A noter que ses contrats récurrents représentent environ 45 % de son chiffre d'affaires consolidé ; un revenu qui, par sa constance et son importance, garantit traditionnellement aux éditeurs la stabilité dont ils ont besoin pour poursuivre leur développement et leurs investissements en R&D. + 30 % sur le résultat opérationnel courant Le principal motif de satisfaction de Cegid sur ses résultats 2006 réside dans l'augmentation de 30% de son résultat opérationnel courant en 2006. L'éditeur estime à 12,5 % du chiffre d'affaires sa rentabilité opérationnelle courante consolidée, contre 9,5% en 2005. Une progression que l'éditeur espère voir se poursuivre en 2007, pour la troisième année consécutive. En revanche, aucune indication n'est donnée pour l'instant sur le résultat net de l'entreprise en 2006. Néanmoins, au regard de ses résultats opérationnels, on peut s'attendre à ce que le résultat net de Cegid soit lui aussi en forte progression, sachant, rappelle Patrick Bertrand « que la société est peu endettée ». Les chiffres consolidés annoncés hier par Cegid sont provisoires, estimés et non audités. Les résultats définitifs seront publiés le 20 mars prochain. A noter qu'en 2005, Cegid avait réalisé une année plutôt satisfaisante en dépit des procédures judiciaires qui faisaient suite du rachat de CCMX en 2004. (...)

(25/01/2007 17:10:55)

600 embauches, en 2007 comme en 2006, à l'Inria

La croissance à deux chiffres se confirme pour les effectifs de l'Inria, tant pour les postes de chercheurs (+20%) que pour leur environnement (ingénieurs, administratifs). Les 170 équipes de recherche de l'Inria (Institut de recherche en informatique et automatique) devraient s'étoffer cette année de 585 chercheurs de tous grades (pour 2 800 scientifiques en poste actuellement). Aux 125 chercheurs permanents recrutés sur concours aux grades de chargés de recherche débutants et confirmés ou de directeurs de recherche, s'ajoutent 460 postes de doctorants et de post-doc (en priorité ceux ayant préparé tout ou partie de leur thèse à l'étranger). En 2007, l'une des priorités de l'institut est de préparer le terrain pour l'essor des trois unités de Saclay, Bordeaux et Lille, en incubation depuis trois ans dans l'unité de recherche « Futurs» qui côtoient les cinq anciennes (Nancy, Grenoble, Rocquencourt, Sophia Antipolis, Rennes). D'où la primauté accordée aux renforcement des fonctions supports des équipes-projets des trois nouvelles implantations. Au total, ce sont 150 postes d'ingénieurs informaticiens et spécialistes réseaux destinés à couvrir les besoins de développement et d'infrastructure liés aux contrats et projets de recherche qui sont ouverts à l'embauche en CDD. Sachant que, parmi ces dits-ingénieurs, les bac+8 (docteurs es sciences) sont les bienvenus. S'y ajoutent 90 postes de techniciens et administratifs. Une partie de ces emplois fait l'objet d'une opération séduction en direction de fonctionnaires en poste, sous couvert d'une offre de mobilité inter-fonction publique. Et ce, tant pour les enseignants-chercheurs (en délégation ou en détachement) que pour les métiers de support (80 postes à pourvoir ainsi). En termes de débouchés pour les « promos » sortantes de docteurs et docteurs-ingénieurs, même s'il convient de les relativiser, au regard des autres procédures ouvertes à concours dans l'enseignement supérieur et au CNRS (environ 130 qualifications par an pour le premier niveau d'embauche d'enseignant-chercheur), la progression de l'embauche de l'Inria reste de même tenue que celle de 2006. Cette année, 30 postes de chargé de recherche débutant (CR2) sont ouverts pour les six unités (contre 27 en 2006). L'an dernier, sur les 27 postes de CR2 à pourvoir, 50% des recrues étaient déjà à l'Inria (thèse et post-doc), les autres 50% issus de polytechnique, des ENS, de Centrale et de l'Ensimag. C'est donc, cette année encore, sur l'accueil des « thésards » et « post-doc » que porte l'amplification de l'accueil (temporaire) des jeunes chercheurs. Les autres débouchés à l'Inria ouverts aux docteurs diplômés sont d'une part les post-doc (130 l'an dernier), dont 70 couverts par des allocations ministérielles (70% de ces allocations pour ceux ayant soutenues leur thèse à l'étranger) ; et d'autre part les postes d'ingénieurs experts (20 des 60 recrues R&D de l'Inria en 2006). Pour mémoire : l'enseignement supérieur français enregistre environ mille thèses de doctorat en informatique par an. (...)

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