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(10/10/2011 16:28:35)

Le numérique emploie 14% de femmes ingénieurs

Orange vient de livrer les résultats d'une étude intitulée « Mutationelles 2011 » sur la situation des femmes ingénieurs en France. Ils montrent que 14% des ingénieurs de sexe féminin ont un poste dans le secteur numérique, contre 10,1% dans l'agroalimentaire et seulement 8% dans la chimie. L'enquête montre que l'IT est aussi le secteur  où l'employabilité des femmes est la meilleure, avec moins de 5% d'entre elles en recherche d'emploi tant du côté des SSII que dans la fabrication de matériel électronique et informatique, alors que la moyenne constatée est de 7,2%. Dans les télécommunications, seules 2% des jeunes femmes ingénieurs sont en recherche d'emploi.

Des écarts salariaux moins élevés dans l'IT

Si les écarts de salaires sont toujours forts entre femmes et hommes (26% en moyenne, soit un salaire médian brut annuel de 44 500 € chez les femmes ingénieurs, contre 55 500 € chez les hommes), il existe des disparités importantes d'un secteur à l'autre. Alors que certains domaines affichent des écarts salariaux qui vont de 40 à 60%, c'est dans le secteur du numérique qu'on observe les différences les plus réduites. En effet,  dans les SSII, où le salaire médian des femmes ingénieurs est de 41 500 € par an, l'écart atteint 12%. En fabrication de matériel électronique et informatique, la différence de salaire H/F est  un peu plus importante (15%).  En revanche, dans les télécommunications, secteur où l'on observe le niveau de rémunération le plus élevé (58 500 euros de salaire médian annuel,) il existe une quasi-parité salariale, avec un écart de 1% seulement.

L'orientation professionnelle pas toujours adaptée au marché

De façon récurrente, les jeunes femmes ingénieurs s'orientent vers des filières qui ne sont pas les plus créatrices d'emplois. En  2010, 35% ont obtenu un diplôme dans les secteurs de  l'agroalimentaire ou de la chimie, où l'employabilité est moyenne. A l'inverse, la filière des services et technologies de l'information et de la communication, bien qu'étant parmi les plus porteuses en termes d'emplois, attire moins de candidates
qu'il y a trois ans : -5% d'effectifs de femmes formés dans cette filière entre 2007 et 2010. En conséquence, la proportion de candidates en recherche d'emploi reste supérieure à 7% malgré une augmentation du nombre total de recrutement de femmes ingénieurs en 2011 par rapport à 2010.

Méthodologie : L'étude « Mutationnelles » a été réalisée  pour Orange à partir de données issues des enquêtes annuelles du Conseil national des ingénieurs et scientifiques de France (CNISF) et de la Conférence des grandes écoles (CGE).

(...)

(10/10/2011 15:48:10)

Assises de la sécurité 2011 : les menaces font évoluer le métier de RSSI

Les 11ème Assises de la sécurité se sont terminées avec finalement beaucoup de discussions sur les politiques et les solutions de sécurité plus que sur les menaces en elles-mêmes. Quelques ateliers se sont focalisés sur certaines intrusions ou méthodes de piratages. Ainsi Fortinet est revenu sur quelques modus operandi comme le test de pénétration : « des clés USB contenant un ver ou un cheval de troie sont disséminées dans le parking d'une entreprise, il y a toujours quelqu'un qui en ramasse une et la met sur son ordinateur », précise Guillaume Louvet, responsable sécurité. Tous les spécialistes rencontrés lors des Assises s'accordent sur un point « les attaques sont de plus en plus ciblés (y compris avec des pièces jointes PDF, word, Excel sur des sujets touchant l'utilisateur de près), avec beaucoup de moyens et de temps pour les préparer ». 

Les DDOS ciblent les datacenters

Même les attaques par déni de service ciblent de plus en plus les datacenters, un atelier animé par Vincent Maurin, responsable produits et services au sein de la division sécurité d'Orange Business Service a donné quelques chiffres sur l'été 2011 (juin-juillet-août) sur les attaques possibles sur le réseau de l'opérateur (cela ne reflète pas ce qui impacte le client ). OBS a constaté une graduation dans la fréquence des DDOS, en moyenne toutes les 16 heures, de faibles attaques ont été constatées et toutes les 30 heures des attaques de plus grandes envergures. La durée des attaques est aussi en hausse avec 85% des attaques qui durent moins de 2 heures (le maximum étant 19 heures). Enfin les débits moyens sont de l'ordre de 76 Mbits avec 180 000 paquets par seconde, ce qui fait dire au responsable d'Orange, « ce niveau peut porter atteinte à des infrastructures, comme les firewall ou les routeurs ». Pour information, il a cité le cas d'une TPE qui a été victime d'une attaque de 10 Gbits et 18 millions de paquets par seconde. L'opérateur s'est associé avec Arbor Networks pour trouver des parades à ce type d'attaque via du blackhauling (routage de trafic) ou nettoyage des flux.

L'ANSSI tance les RSSI et DSI

Les Assises de la Sécurité ont été clôturées par un discours du directeur général de l'Anassi (Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d'Information). Patrick Pailloux a estimé que les « systèmes d'informations en France sont en danger ». Pour éviter cela, il milite pour « l'hygiène informatique », c'est-à-dire remettre en oeuvre les politiques fondamentales de sécurité. « Malheureusement, dans de multiples cas, ces règles élémentaires ne sont pas respectées, il est inacceptable qu'un mot de passe soit écrit en dur dans le code » précise-t-il et de dénoncer les solutions « cache sexe » qui ne répondent pas aux exigences les plus basiques. Le responsable de l'Anssi est conscient des limites de son Agence et avoue que « l'Etat ne peut pas tout non plus. Nous ne serons pas en mesure d'assurer la sécurité de toutes les entreprises de France. Il faut aussi que les entreprises se saisissent du sujet, et que les prestataires soient capables de les accompagner ». Pour cela, l'Agence va continuer ses efforts pour labelliser les produits de sécurité par des prestataires de services certifiés.

Le discours a été diversement apprécié par les RSSI et les DSI présents dans la salle. Certains estimaient que ce discours doit être porté auprès des instances dirigeantes des entreprises pour débloquer des moyens sur la sécurité. Pour d'autres, il a le mérite de secouer un peu les habitudes et de remettre le RSSI au centre des débats. Rendez-vous a été pris l'année prochaine pour mesurer l'impact du sermon de Patrick Pailloux.

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(10/10/2011 15:28:11)

Adobe MAX 2011 : les créatifs du web jugent Adobe Flash Player 11 et AIR3

Selon les développeurs réunis à Los Angeles la semaine dernière à l'occasion de la conférence Adobe MAX, le lancement d'Adobe Flash Player 11 et de AIR3 va améliorer grandement l'expérience utilisateur et rendre le jeu en ligne beaucoup plus attrayant. Parmi les nouveautés d'AIR 3, ils citent en priorité les extensions natives qui vont leur permettre de tirer parti des bibliothèques existantes pour les applications, mais aussi des fonctionnalités des plates-formes et des terminaux, comme par exemple l'usage des capteurs (gyroscopes, magnétomètres, capteurs de lumière, etc), les écrans multiples, le mode de paiement intégré, le contrôle du toucher, des actions kinesthésiques et des vibrations, les informations sur le périphérique, ou encore les communications par contact NFC (Near Field Communications). 

Pour Steve Lund, de la société de conseil et de développement Digital Primates, « les extensions natives ouvrent la voie à des fonctions passionnantes. » Son entreprise travaille avec une société qui développe des applications médicales, et qui commence déjà à investir l'espace mobile. «L'accès aux extensions natives va nous permettre de créer une interface directe entre une tablette et certains dispositifs. Leurs clients sont très excités par les nouvelles possibilités, » a-t-il ajouté.

AIR pour Android, Windows, MacOS, et iOS

Adobe a également introduit dans AIR la prise en charge de la version « captive » du moteur d'exécution, ce qui offre aux développeurs plusieurs options de packaging d'applications et leur permet d'intégrer automatiquement AIR 3 dans leurs applications Android, Windows, MacOS, et iOS afin de simplifier le processus d'installation. « Cela va permettre à nos clients de faire de belles économies, puisque nous pourrons développer un produit unique et le déployer sur de nombreuses plateformes», a déclaré Danny Jackson, représentant de Rain, une société de développement basée dans l'Utah. « Au cours des deux dernières années, nous avons développé pour iOS et pour Android. Et, sur le fond, les deux plates-formes ne partagent aucun code, si bien que l'on doit refaire deux fois le travail. Nos clients vont donc être heureux et nous devrions même avoir plus de travail ! » a-t-il ajouté. «C'est AIR qui va servir à créer du contenu Flash », a déclaré RJ Owen, Experience Planner chez Effective UI. « Désormais, Flash Player va essentiellement être utilisé pour la vidéo et les jeux 2D/3D sur le web. Et AIR va permettre de faire tourner les applications en mode natif, aussi bien sur les appareils mobiles que sur ordinateur, » a-t-il expliqué.

Support de l'accélération matérielle

Autre nouveauté pour la plateforme Flash, la possibilité d'utiliser l'accélération matérielle pour le rendu des graphismes 2D et 3D via l'API Stage 3D (anciennement Molehill). Comparé au Player Flash 10 et à AIR 2, les performances de rendu de Stage 3D sont jusqu'à 1000 fois plus rapides, ce qui permet d'envisager de nouveaux types de jeux avec une qualité équivalente à celle des consoles et des applications immersives avec un rendu à à 60 images/seconde. « Adobe Flash Player 11 apporte des fonctionnalités uniques, dont Stage 3D, le support 64-bit en natif et le décodage bitmap asynchrone. Cela permet de tirer parti des composants 2D et 3D pour offrir la meilleure expérience de jeu possible, » affirme Anton Volkov, CTO de Alternativa, le créateur du jeu Tanki Online. « Désormais, nous pouvons créer des jeux avec des images beaucoup plus nettes, plus brillantes, et beaucoup plus réalistes, pour une expérience plus riche que celle offerte par les jeux en ligne traditionnels. Cela incitera les joueurs à revenir encore et encore, » a-t-il ajouté.

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Pendant la keynote, Emmy Huang, responsable produit pour les solutions gaming chez Adobe, a montré le framework Starling, qui permet de créer un contenu 2D dans Stage 3D qui profite de l'accélération du processeur graphique. « Starling permet d'utiliser le GPU pour accélérer de manière incroyable les graphismes 2D. » Cette fonctionnalité fera son apparition dans la future version de Flash Professional, nom de code Ruben. Andrew Stalbow, directeur général de Rovio, a révélé qu'une version Flash de Angry Birds avec un tout nouveau moteur était en développement. «Nous sommes ravis de pouvoir porter l'expérience de ce jeu dans Flash, » a déclaré le DG de Rovio. « Le framework de Starling nous permet vraiment de créer de superbes effets spéciaux. Les nouvelles explosions, la fumée et les effets d'éclairage que l'on pourra voir, tout cela est rendu possible grâce à cette technologie. Elle permet vraiment à notre jeu de fonctionner sans à-coups à 60 images/seconde. La puissance du GPU nous permet d'améliorer l'expérience 2D et d'offrir les meilleures performances et les meilleurs effets visuels aux utilisateurs d'Angry Birds. Comparativement, nous avons cinq fois plus de particules dans nos explosions et dans nos effets spéciaux, que dans les versions existantes ! »

Plus de 3D dans Flash

La société française Digitas fait partie des autres entreprises à avoir eu accès à une pré-version de la technologie Stage 3D. Cette semaine, elle a livré une application pour Flash Player 11 et AIR 3 offrant une expérience utilisateur très interactive pour le Nissan Juke. « En tant qu'outil de développement, la différence avec Flash Player 10 ne vient pas tant de Flash. Mais elle vient de la 3D, » a déclaré Julien Terraz, Creative Technologist chez Digitas France. « Il faut gérer les assets 3D et les concepts en 3D. Mais on peut désormais réaliser du 3D dans Flash de la même manière que l'on crée des jeux 3D. On envoie le même genre d'informations au GPU. Voilà ce que permet Flash aux développeurs de solutions interactives, » a-t-il déclaré. « Ces possibilités concernant la 3D et l'accélération 2D par la GPU sont une grande nouvelle », a ajouté RJ Owen. « Mais ce qui est vraiment intéressant, ce sont les limites définies par Adobe pour Flash. Depuis 4 ou 5 ans, Adobe nous dit que « Flash sait tout faire, que Flash est la réponse à toutes nos expériences interactives. » Aujourd'hui, Adobe a l'air de dire que «Flash est idéal pour les jeux et la vidéo nécessitant une protection DRM. » Mais pour l'expérience web en général, pour un site, l'éditeur nous oriente vers le HTML. Aujourd'hui, Adobe a replacé Flash dans son véritable contexte, » a-t-il estimé.

Les dernières versions de Flash et d'AIR affichent aussi le support pour la vidéo HD de qualité cinéma, l'optimisation 64-bit en natif, la vidéoconférence HD, et une puissante architecture capable de tirer parti des éléments natifs des périphériques et des plates-formes.

Stage 3D pour plates-formes mobiles Android, Apple iOS et BlackBerry Tablet OS, sera disponible avec la version de production de Flash Player 11 et d'AIR 3, attendue pour le premier semestre 2012.

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(10/10/2011 16:14:26)

Scott McNealy, ancien patron de Sun, crée la start-up WayIn

L'ancien co-fondateur et patron de Sun n'a jamais eu peur de donner son avis. Il aimerait maintenant que chacun en fasse autant. Scott McNealy vient de créer une société, bien éloignée de l'entreprise IT qu'il a dirigée pendant une grande partie de sa vie. Sous le nom de WayIn, il propose cette fois un jeu social qui permet à ses utilisateurs de publier une photo en ligne et de créer leur propre enquête en demandant à leurs amis de donner leur opinion, sur n'importe quel sujet : « un bel inconnu, le concert d'hier soir... », suggère WayIn sur son site web. En cliquant sur une réponse, on découvre comment les autres ont voté. On accède au service à travers une application gratuite pour les iPhone, iPad et terminaux sous Android ou à partir d'un navigateur web.

La semaine dernière, Scott McNealy a invité quelques journalistes, dont nos confrères d'IDG News Service, à un petit événement de lancement à son domicile, sur les collines surplombant la Silicon Valley. Il décrit WayIn comme un petit bout de Facebook, un petit bout de Twitter et une grosse part de SurveyMonkey. L'outil a été conçu pour être rapide, amusant et accrocheur, explique l'ancien co-fondateur de Sun. Si le grand public constitue l'audience visée en premier lieu, la véritable cible serait les grandes entreprises. Avec ce service, Scott McNealy espère amasser une vaste base de données sur les opinions des consommateurs qu'il vendrait alors aux entreprises avec les outils d'analyse pour segmenter les données, à des fins de marketing ou pour d'autres utilisations.

Une équipe composée d'anciens ingénieurs Java

Les entreprises pourraient aussi payer pour glisser leurs propres questions dans le service. Par exemple, si le constructeur automobile Ford devait choisir un design pour la calandre de sa prochaine Mustang, il pourrait publier deux photos et demander aux internautes d'indiquer celle qu'ils préfèrent. « Nous pouvons leur donner une réponse en deux heures, et elle aurait une valeur statistique significative », expose Scott McNealy.

C'est un ami qui lui a suggéré l'idée il y a un an, a relaté l'ancien patron de Sun, peu de temps après la prise de contrôle du groupe par Oracle. Scott McNealy est le président du conseil d'administration de WayIn et le principal investisseur de la société qui a levé 6,3 millions de dollars de fonds. Pour bâtir le service, il a recruté une équipe composée d'anciens ingénieurs Java de Sun.

WayIn comporte également un versant TV interactive, partie sur laquelle l'entrepreneur semble montrer le plus enthousiaste.  « Nous avons résolu le problème de la TV interactive », a-t-il déclaré. Les joueurs peuvent participer à des forums où les gens discutent et répondent à des questions sur des événements en direct, tels que la cérémonie des Oscars ou une grande manifestation sportive. Cela aide les diffuseurs, selon Scott McNealy, parce que cela encourage les gens à regarder les événements en direct au lieu de les enregistrer pour les visionner plus tard et sauter les publicités. S'ils ne regardent pas en direct, ils ne peuvent pas répondre aux questions sur l'événement qui leur permettraient de gagner des points pour acheter moins cher leur place lors du prochain match, par exemple, ou bien pour bénéficier de prix réduits sur certains produits.

WayIn, start-up de Scott McNealy - TV interactive
A droite, Scott McNealy, ancien co-fondateur de Sun, lance la start-up WayIn (crédit photo : James Niccolai, IDG News Service San Francisco)

WayIn a signé trois partenariats pour commencer (avec l'équipe de hockey LA Kings, le comité des Républicains et Playboy) et la société indique qu'elle pourra en annoncer une vingtaine de plus dans les prochaines semaines. « Je m'attends à un vote énorme pour le Frisky Friday de Playboy », s'est amusé Scott McNealy.

Les marques se battent pour gagner en valeur auprès de ceux qui les suivent sur Facebook et Twitter, a rappelé le dirigeant. « Il y a dix millions de personnes qui suivent Obama sur Twitter. Mais combien d'entre eux l'apprécient et combien le détestent ? Cela, Twitter ne le sait pas. Avec notre service, nous pouvons poser la question ». Les participants peuvent préciser leur localisation afin que WayIn puisse vendre des cartes géographiques révélatrices montrant comme les opinions se répartissent à travers le pays. Les entreprises pourraient l'utiliser en interne également, ajoute Scott McNealy. 

Scott McNealy a de nombreuses relations

WayIn va devoir toutefois relever un certain nombre de défis. Il lui faut attirer des millions d'utilisateurs pour constituer sa base d'opinions. Et le service a un aspect très social ce qui signifie qu'il entre en concurrence avec Facebook et Twitter. Le petit logo bleu de WayIn apparaîtra en bas des billets de blog et sur les autres sites, a indiqué Scott McNealy, comme pour Facebook et Twitter, afin que les gens puissent se prononcer facilement sur les sujets. La partie TV interactive nécessitera d'avoir son smartphone ou son iPad près de soi et il n'est pas encore évident que les gens veuillent interagir avec les émissions qu'ils regardent, même si la technologie le facilite. 

Une figure connue telle que Scott McNealy apporte beaucoup à une start-up. Figurant parmi les doyens des chefs d'entreprise de la Silicon Valley, il s'est souvent montré malin. Chacune de ses interventions contre Microsoft était suivie par la presse (même si elles n'ont finalement guère causé de tort à la société de Bill Gates). Et il a des relations : la plupart des membres du conseil d'administration, des partenaires et des investisseurs de WayIn sont des amis et des connaissances remontant à l'époque où il dirigeait Sun. « Nous avons remporté tous ces partenariats grâce à lui, reconnaît Tom Jessiman, le PDG de la société. Pour une start-up, c'est un accélérateur considérable ». 

Le service est d'ores et déjà actif. Le fondateur peut être suivi à l'adresse suivante : ScottMcNealy (http://www.wayin.com/#!/ppl/b0acfeb2-541c-418e-a409-0076fd642173). Il n'a pas peur d'y donner son avis. Au cours de la même entrevue, l'ancien patron de Sun Microsystems a confié qu'il aurait accepté de prendre la direction de Hewlett-Packard si on lui avait demandé.

WayIn, start-up proposant un service d'enquêtes en ligne
Une des enquêtes flash proposées par Scott McNealy avec son service WayIn

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(10/10/2011 16:18:39)

Scott McNealy : « J'aurais dirigé HP si on me l'avait demandé »

L'ancien PDG de Sun Microsystems a confié qu'il aurait accepté la direction de Hewlett-Packard si on lui avait demandé de la prendre. A 56 ans, il figurait parmi les candidats ayant été pressenti pour le poste qui est finalement revenu à Meg Whitman, ancienne dirigeante d'eBay. « On m'a demandé de venir pour un entretien et je leur ai dit que je ferais le travail s'ils ne pouvaient pas trouver de candidat approprié », a confié mercredi dernier Scott McNealy aux journalistes venus à son domicile découvrir l'activité de la start-up qu'il vient de créer, WayIn.

« Leurs bureaux sont à trois miles de chez moi. Je connais le travail, j'ai une armée de collaborateurs de Sun qui seraient venus m'aider », a-t-il ajouté. Toutefois, diriger HP ne l'emballait pas particulièrement. « J'ai abandonné un très bon travail il y a six ans, a-t-il rappelé, faisant référence à son départ du poste de PDG de Sun Microsystems en 2006. Mais j'aurais accepté le poste, en partie par loyauté vis-à-vis de la Valley ».

Le conseil d'administration de HP a essuyé des critiques pour les décisions relatives à ses choix de PDG ces dernières années. L'an dernier, il a mis dehors Mark Hurd à la suite d'une plainte pour harcèlement sexuel, puis recruté Leo Apotheker, ancien PDG de SAP, qui présentait un bilan mitigé. Le choix de Meg Whitman, qui n'a jamais dirigé de grands constructeurs, a aussi fait lever quelques sourcils. Scott McNealy l'a publiquement soutenue, malgré tout, indiquant qu'elle apporterait au poste une stabilité bien nécessaire.

Plus facile il y a un an

Scott McNealy a co-fondé Sun Microsystems en 1984, avec Andy Bechtolscheim, Vinod Khosla et Bill Joy. Il a dirigé la société pendant 22 ans, ce qui en fait l'un des plus anciens PDG de l'histoire de la Silicon Valley. Jonathan Schwartz l'a ensuite remplacé à ce poste alors que lui-même devenait président du conseil d'administration de la société qui fut ensuite rachetée par Oracle. « Je suis resté environ deux jours » après l'acquisition d'Oracle, a-t-il indiqué mercredi dernier. Scott McNealy a fait de Sun une entreprise de plusieurs milliards de dollars, profitant de la vente des serveurs Unix durant le boom des « dot.com ». Malgré tout, sous sa direction, Sun a réagi lentement aux changements du marché IT et la bonne fortune de Sun a décliné à mesure que les serveurs à base de processeurs Intel et de systèmes Open Source ont gagné en popularité.

Interrogé sur le défi que pouvait représenter le poste de PDG de HP, Scott McNealy a reconnu que « cela aurait été beaucoup plus facile il y a un an ».

Illustration : Scott McNealy, chairman de la start-up WayIn qu'il vient de créer (crédit photo : James Niccolai, IDG News Service / San Francisco)
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