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(07/12/2005 17:36:11)
Intel poursuit ses investissements en Inde
Intel prépare son avenir : le groupe va investir plus d'un milliard de dollars en Inde au cours des cinq prochaines années. Un quart de cette somme sera dépensé dans le cadre d'un fonds de capital-risque, destiné au financement et au développement d'entreprises locales censées pouvoir profiter de la rapide croissance du marché IT indien. Le fonds alimentera également des sociétés spécialisées dans les services et prévoyant une expansion internationale. La majeure partie de la somme investie par Intel - 800 M$ - sera consacrée à l'extension de son centre de recherche et développement de Bangalore, ainsi qu'à des dépenses en marketing et en formation. Les premiers placements d'Intel Capital, la filiale d'investissements du groupe, dans le sous-continent datent de 1998. Depuis, il a financé plus de quarante entreprises locales, dans sept villes, et a fini par en acquérir plusieurs. Au total, Intel a investi 700 M$ en Inde depuis moins de dix ans. Le fabricant a par ailleurs indiqué qu'il comptait lancer plus de vingt nouveaux processeurs d'ici 2008, en basculant, dans un premier temps, vers la technologie 65 nm début 2006, puis vers la gravure en 32 nm à l'horizon 2009. (...)
(07/12/2005 17:35:43)Novell facilite la gestion d'identité avec Identity Manager 3
Sur un marché de la gestion d'identité bouillonnant, Novell devrait sortir Identity Manager 3, dès le 13 décembre. Cette mouture, indique l'éditeur, devrait accélérer les procédures de gestion et d'attribution de mots de passe et droits d'accès des employés au réseau d'entreprise. Et ce, en détachant ce type d'opérations du traditionnel service informatique, pour le porter sur le bureau de responsables moins expérimentés. Pour ce faire, Novell précise avoir automatisé un ensemble de procédures associées à l'attribution des droits, et revisité l'interface désormais plus intuitive. Il dispose enfin d'un module de synchronisation en temps réel des accès utilisateurs sur le réseau. Côté tarif, Novell entend commercialiser Identity Manager 3, 75 000$ par installation, plus 25 $ par utilisateurs. Il est à noter que le marché de la gestion d'identité connaît actuellement quelques mutations. Récemment, HP s'est offert Trustgenix pour doter Openview d'un module de gestion d'identités fédérées supportant les standards SAML et ceux de la Liberty Alliance. Le mois dernier, Oracle rachetait les petites sociétés Thor et Octet String, et en mars se payait Oblix. (...)
(07/12/2005 17:34:35)AOL pourrait s'associer à Microsoft
Alors que les rumeurs de rachat d'AOL, notamment par Google, font encore couler beaucoup d'encre, le Wall Street Journal révèle que AOL, filiale de Time Warner, pourrait s'associer à Microsoft. Selon le journal, AOL devrait à l'avenir utiliser le moteur de recherche MSN et les deux sociétés créeront une joint-venture chargée de vendre de la publicité sur leurs plates-formes, chacune restant sous contrôle de son propriétaire. Jusqu'alors la filiale de Time Warner repose sur le moteur de Google, et Google reverse une partie des revenus publicitaires générés par les visites des clients d'AOL. L'an passé, l'hégémonique moteur a ainsi reversé 300 M$ à son partenaire. Le contrat liant AOL et Google court jusqu'en 2006. Selon le WSJ, une alliance AOL-Microsoft pourrait réunir 140 millions d'internautes américains par mois, soit 80 % des utilisateurs. En comparaison, Yahoo enregistre 122 millions de visiteurs mensuels et Google 86 millions. Les deux protagonistes n'ont pas commenté l'information. (...)
(07/12/2005 17:34:04)Red Hat se lance dans la certification de compilations open source
Red Hat devrait démarrer début 2006 un service de certification et de support de compilations d'applications open source, bâties autour de Red Hat Enterprise Linux, la distribution Linux de l'éditeur. Les packages seront disponibles en téléchargement depuis le réseau de l'éditeur (Red Hat Network), à l'abonnement (à partir de 599$ par serveur). L'idée, précise Red Hat, est de faciliter l'intégration des applications en proposant un ensemble testé, certifié et fonctionnel. L'éditeur prévoit de travailler sur trois offres. D'abord Web Application Stack pour la réalisation de sites web classiques, compile les modules d'une architecture LAMP (Linux, le serveur web Apache, les bases de données MySQL ou PostgreSQL ainsi que les langages PHP, Python et Perl). Davantage Java Web Application Stack, pour les sites plus dynamiques, reprend les composants de Web Application Stack, et supporte Apache Tomcat Servlet et les JavaServer Pages. Red Hat garantit également le support des bibliothèques Java et des outils associés, notamment Struts, Spring, Hibernate, Ant, Lucene, Junit, Log4J, Jython et Apache Axis. Enfin, dernière brique, Enterprise Java Stack reprend Java Web Application Stack, en lui greffant le support du serveur d'application Red Hat Application Server, basé sur Jonas du consortium Objectweb. (...)
(07/12/2005 17:33:30)SAP : vers une GRC hébergé l'année prochaine
SAP s'apprête à proposer une offre de gestion de la relation client hébergée l'an prochain, selon Shai Agassi, le directeur de la division produits et technologies et de l'éditeur allemand. SAP a déjà commencé à conduire des projets pilotes avec ses clients afin d'affiner sa stratégie en la matière. Pour autant, l'allemand continue de croire au modèle de distribution classique des applications d'entreprise : « Nous n'allons pas faire le même type d'annonce que celle qu'à pu faire Siebel », a indiqué Shai Agassi, faisant référence au virage vers l'hébergé engagé par Siebel fin 2003. Néanmoins, le succès de Salesforces.com, avec 350 000 utilisateurs, met sous pression des éditeurs traditionnels comme Oracle et SAP. Microsoft lui-même s'apprête à proposer une licence mensuelle à l'abonnement pour ses partenaires qui souhaiteraient commercialiser son produit Dynamics CRM sous la forme d'un service hébergé. (...)
(07/12/2005 17:30:07)Sun veut libérer le design de ses puces Sparc
Sun veut s'assurer du succès de ses processeurs UltraSparc T1. Pour cela, l'industriel s'apprête à en libérer le design. Le projet OpenSparc vise ainsi à permettre à des tiers de reprendre, modifier et améliorer le design des processeurs UltraSparc T1. Dans le cadre de projet, Sun va en publier les spécifications complètes. L'industriel n'exclue par racheter, le cas échéant, les développements tiers les plus pertinents. Les détails du projet seront présentés ultérieurement : « Nous voulons définir le bon modèle, en termes de gouvernance et de mise en ?uvre », a indiqué Scott McNealy, P-PDG de Sun, lors de l'annonce du projet. Le projet OpenSparc devrait être effectivement lancé vers la fin du premier trimestre 2006. Sun prévoit d'adopter une licence approuvée par l'Open Source Initiative. (...)
(07/12/2005 17:28:51)Microsoft lance la R2 de Windows Server 2003, et CRM 3.0
Microsoft vient d'envoyer en fabrication la version R2 de Windows Server 2003. La mise à jour longuement attendue sera disponible globalement d'ici 60 jours et devrait être totalement compatible avec les applications fonctionnant sur la version actuelle du système d'exploitation de Microsoft. Pour cette mise à jour, une des pré-versions ont été présentées en août puis en octobre derniers, l'éditeur s'est concentré sur la virtualisation, qui doit fonctionner étroitement avec Virtual Server 2005, Microsoft Operations Manager et Systems Management Server, dans le cadre de l'initiative Dynamic Systems de Microsoft. Parallèlement, le géant de Redmond vient d'entamer la distribution de la version 3.0 de Dynamics CRM, sa solution de gestion de la relation client. Cette nouvelle mouture doit permettre à l'éditeur de revenir dans la course face à ses concurrents sur le marché de la GRC pour les PME. Microsoft Dynamics CRM 3.0 s'enrichit notamment d'une intégration plus poussée avec Outlook et Office ainsi que la possibilité de créer des entités personnalisées pour lier des objets parents à des clients, sans effort de programmation particulier. Microsoft Dynamics CRM 3.0 est disponible à partir de 440 $ par utilisateur et 528 $ par serveur. (...)
(08/12/2005 02:05:16)Gemplus fusionne avec Axalto
L'éternelle guéguerre que se livraient Gemplus et Axalto, pour la suprématie sur le marché des cartes à puce s'est conclue par une armistice, ce matin, avec l'annonce de la fusion prochaine des deux groupes pour donner naissance à Gemalto, un nouveau géant qui contrôlera près de 55% du marché mondial des cartes SIM avec plus de 600 millions de cartes livrées sur un total estimé de 1,22 milliards de SIM pour 2005. La nouvelle entité sera aussi un poids lourd sur le marché des services financiers et sur celui des lecteurs. Elle ne devrait toutefois contrôler "que" 16% du marché des cartes de sécurité, un marché sur lequel elle entend se développer, si nécessaire par acquisition. "Une fusion entre égaux" Lors d'une conférence tenue ce matin à Paris, Alex Mandl, le patron de Gemplus et Olivier Piou, celui d'Axalto, ont détaillé les modalités et les raisons de ce rapprochement, qualifié par les deux sociétés de mariage entre égaux. Une fois les obstacles réglementaires levés, les deux principaux actionnaires de Gemplus, le très controversé fonds d'investissement texan TPG et la famille Quandt (notamment propriétaire de BMW), vont apporter leurs actions Gemplus à Axalto, qui a son tour lancera une OPE sur le solde des actions Gemplus. Axalto devrait proposer 2 de ses actions contre 25 actions Gemplus. Ce dernier versera en outre un dividende exceptionnel de 0,26 centimes d'euros à ses actionnaires, ce qui valorise en théorie l'action Gemplus à environ 2,09 E sur la base du dernier cours de l'action Axalto (NDLR : l'action Gemplus cotait hier 2,30 E). Pour Axalto, la fusion avec Gemplus devrait donc se faire à bon compte. D'ailleurs le cours de l'action du groupe progressait mercredi après-midi de 7% tandis que celle de Gemplus restait stable. Curieusement, les actionnaires de Gemplus détiendront pourtant 55,4% de la société fusionnée une fois l'opération achevée, si toutefois les autorités de la concurrence et la commission donnent leur feu vert à l'opération. Le groupe combiné devrait être présidé par Alex Mandl, mais dirigé par Olivier Piou, qui sera le nouveau CEO En fait, certains analystes semblent interpréter la fusion comme une porte de sortie vers le haut de TPG, après les déconvenues des dernières années. Une hypothèse que confirmaient presque Olivier Piou et Alex Mandl ce matin, en indiquant que si la famille Quandt a lee désir d'investir à long terme dans la société, TPG est un fonds d'investissement et de ce fait a un horizon d'investissement nécessairement limité dans le temps. Un autre point à noter est qu'Alex Mandl, nommé Executive Chairman dans le cadre de la fusion ne devrait rester à ce poste que 18 mois. Mandl, qui fêtera son 62e anniversaire le 14 décembre prochain, pourrait alors quitter tout mandat exécutif au sein de la société. Des économies, mais peu de suppressions d'emplois Se voulant rassurants pour leurs équipes, les deux dirigeants ont insisté sur le fait que la fusion devrait se réaliser dans un contexte de forte croissance des deux sociétés et qu'elle ne devrait donc avoir que peu d'impact sur les effectifs. Olivier Piou a ainsi indiqué que les 85 ME d'économies annuelles attendus de la fusion proviendront pour l'essentiel de gains de productivité au sein de la chaîne logistique, des effets de volume sur les achats (la société combinée devrait produire chaque année environ 1 Milliard de cartes à microprocesseurs), mais aussi des gains sur les processus de production. Avec une croissance de plus de 40% des livraisons cette année, les usines des deux groupes tournent à plein et ont besoin de tout leur personnel. En fait, Piou mise sur des gains importants que pourraient générer les échanges de savoirs-faire en termes de fabrication des deux sociétés. Et d'expliquer qu'un centime gagné par carte produite suffit pour générer une économie annuelle de 10 ME. Selon le futur CEO de Gemalto, il y a aura certainement des redondances de personnel, mais la croissance devrait permettre de réaffecter les équipes sans licenciements massifs. Les bureaux de Gemplus à Genève - qui hébergeaient notamment les grands dirigeants de Gemplus mais aussi des équipes en charge de la gestion des brevets dans le paradis fiscal suisse- seront rapatriés en France et leurs effectifs (une centaine d'employés) répartis entre le siège historique d'Axalto à Montrouge, près de Paris, et le siège historique de Gemplus à Gémenos, près d'Aubagne. En fait le principal service affecté par la fusion pourrait être l'informatique, que la fusion devrait soumettre à une intense pression. Gemplus et Axalto, estiment que la fusion pourrait être achevée à l'horizon mi-2006 si les actionnaires donnent leur aval et si la commission ne s'y oppose pas pour des raisons de concurrence. En attendant, les deux sociétés restent officiellement concurrentes... (...)
(06/12/2005 17:26:44)Mendocino fait ses premiers pas
SAP et Microsoft ont décidé de tester Mendocino auprès d'un panel de 40 utilisateurs. Pour mémoire, Mendocino relie le progiciel de l'Allemand à Microsoft Office, pour permettre aux utilisateurs d'interagir avec le PGI depuis l'interface familière de la suite bureautique. Pour les tests, SAP indique qu'un nombre limité de processus de son PGI seront ouvert à Mendocino : gestion de d'agenda et d'absence, planning organisationnel, et contrôle de budget. Il ne s'agit que d'un premier jet, SAP prévoyant d'étendre les tests dans une seconde phase auprès de 50 utilisateurs supplémentaires. La version finale devrait être disponible en juillet. Mendocino s'interface notamment avec Outlook, permettant alors d'envoyer automatiquement les rapports générés par SAP, pour les visualiser dans la fenêtre Outlook. Dans Word, Mendocino, apparaîtra dans un menu contextuel du « ruban » -barre de navigation du prochain Office 12-. Pour l'heure, aucune information quant à la tarification et au mode de licence ont été communiquée. (...)
(08/12/2005 12:11:09)Bouygues Telecom s'attaque à Freemove sur les tarifs du roaming
Selon le quotidien Les Echos, Bouygues Telecom vient de porter plainte auprès de la Commission Européenne, contre Freemove. Cette alliance regroupe les filiales mobiles de France Télécom, Telecom Italia, Deutsche Telekom et Telefonica. Selon Bouygues Telecom, les partenaires de Freemove forcent les communications de leurs abonnés en déplacement à l'étranger à transiter de préférence sur les réseaux de leurs partenaires. Par ailleurs, les communications des abonnés Vodafone transitent de préférence sur le réseau de SFR. Du coup, Bouygues Telecom n'a plus vraiment l'occasion de profiter de la manne des appels passés en situation d'itinérance. Selon Les Echos, Freemove indique ne pas avoir été notifié de la plainte. (...)
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