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(07/09/2011 12:52:31)
Yahoo licencie brutalement son PDG
Yahoo a annoncé hier que son conseil d'administration avait limogé sa directrice Carol Bartz, et qu'elle serait remplacée par le directeur financier Tim Morse, désigné PDG par intérim. Selon le Wall Street Journal, l'annonce du licenciement de Carol Bartz s'est faite dans un mail que celle-ci a adressé à tous les employés de la firme. Elle y a indiqué : « je suis triste de vous annoncer que je viens juste d'être licenciée par téléphone par le président du conseil d'administration de Yahoo, Cela a été un plaisir de travailler avec vous tous et je ne peux vous souhaiter que le meilleur pour la suite. »
Suite à cette annonce, le portail a créé un comité exécutif pour aider à Tim Morse à diriger l'entreprise et à effectuer un «examen stratégique global » visant à obtenir le retour de la firme vers une piste de croissance. Ce comité est constitué des co-fondateurs de Yahoo, Jerry Yang et David Filo.
Des déceptions suite à l'alliance avec Microsoft
Carol Bartz avait été nommée aux commandes de Yahoo en janvier 2009 après que Jerry Yang ait annoncé son intention de démissionner. L'ex patronne d'Autodesk avait pris la suite d'une vaste parade au cours de laquelle Microsoft avait tenté d'acquérir Yahoo, rachat qui s'était finalement soldé par un partenariat entre les deux groupes. Mais cette alliance n'avait pas porté ses fruits ainsi que Yahoo l'espérait. Les revenus du groupe ont continué à chuter et ses activités publicitaires, domaine où le groupe était historiquement leader, ont elles aussi commencé à souffrir.
«Ce n'est pas une surprise de voir Carol Bartz s'en aller », a estimé Greg Sterling, analyste chez Sterling Market Intelligence. « Lors de la dernière assemblée annuelle de Yahoo, un actionnaire était même allé jusqu'à qualifier Carol Bartz «de canard boiteux » et exigé qu'elle démissionne. Mais, à cette époque, elle avait été soutenue par Roy Bostock président du conseil d'administration. Pour l'analyste, elle a néanmoins véhiculé une sorte de bouffée d'air frais pendant un moment. Selon lui, elle disposait d'une solide réputation en tant que PDG d'Autodesk, et avant cela, en tant que dirigeante de Sun Microsystems. Elle était également connue pour son style direct et pour son langage imagé.
Départs de nombreux cadres dirigeants
La patronne de Yahoo a procédé à un certain nombre de changements organisationnels durant son mandat. Mais Greg Sterling lui reproche d'avoir omis de conserver des talents de haut niveau qui ont quitté l'entreprise au moment de sa prise de fonctions. «Le groupe comptait bon nombre de collaborateurs formidables qui sont partis, abandonnant ainsi le navire », a-t-il rappelé.
Pour l'analyste, Yahoo aura, par ailleurs, besoin d'un leader dynamique capable d'enthousiasmer les gens et d'apporter une vision solide du produit. « Recruter un nouveau patron alors que la société continue de se battre dans la tourmente relève du défi », assure t-il. « De plus, le problème, c'est que souvent, les nouveaux dirigeants veulent rassurer leurs conseillers et ont tendance à remplacer les cadres dirigeants en place. »
Illustration: Carol Bartz, ex PDG de Yahoo. Crédit photo: IDG News Service
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SAP acquiert Right Hemisphere, spécialiste de la visualisation 3D
SAP a justifié dans un communiqué le rachat de Right Hemisphere « les informations d'entreprises et l'imagerie en 3D formeront une combinaison gagnante, apportant aux salariés des moyens de coopérer et de communiquer plus facilement en utilisant le sens humain le plus puissant - la vision ». La technologie de visualisation 3D sera appliquée à l'ERP Business Suite de SAP, par exemple en fournissant aux différents intervenants (fournisseurs et clients) des éléments animés ou avec un « accès visuel intuitif » sur la liste des stocks. Les deux sociétés disposent de nombreux clients communs, selon un communiqué.
SAP a également l'intention d'intégrer les capacités de Right Hemisphere dans sa gamme de logiciels pour la mobilité, issue du rachat de Sybase. Par ailleurs, SAP travaille beaucoup sur l'analytique à travers les appliances in-memory HANA, ainsi que sur plusieurs applications spécialisées sur ce sujet. La technologie Right Hemisphere pourrait éventuellement s'intégrer à ces travaux.
Une alternative à la CAO traditionnelle
Cette opération constitue un grand pas pour SAP dans la visualisation en 3D. Les clients de l'éditeur allemand avaient l'habitude de combiner l'ERP avec leur logiciel de CAO (conception assistée par ordinateur) en 3D. SAP estime que la solution de Right Hemisphere constitue une alternative moins chère que la CAO 3D. Un de ses produits, Deep Exploration, permet aux utilisateurs de convertir des éléments de CAO en « commande 3D et interactive ». Cela concerne aussi les documents PDF, Powerpoint, HTML, etc.
Le montant de l'acquisition n'a pas été dévoilé.
L'Institut Bergonié transforme la sécurité de son stockage avec Datacore
Situé à Bordeaux, l'Institut Bergonié a été fondé en 1923 et est spécialisé dans la recherche et le traitement contre le cancer. Il compte 850 collaborateurs dont 9 à la DSI (4 à la production, 4 au développement et la DSI) pour accueillir 2 000 personnes chaque jour, dont un grand nombre en hospitalisation de jour. Les infrastructures purement médicales s'appuient sur des infrastructures informatiques de pointe pour garantir un accueil de qualité 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
Or, en cas d'incident, il fallait envisager un délai de trois heures pour une reprise d'activité. Un tel délai ne pouvait pas être accepté. Il s'agissait donc pour l'Institut Bergonié de passer d'une logique de PRA (plan de reprise d'activité) à une logique de PCA (plan de continuité d'activité).
Deux salles blanches en redondance
Depuis dix ans, le système d'information intègre et centralise de plus en plus les données de l'hôpital dans une logique de SIH (système d'information hospitalier). La « station soin » a été intégrée en interne et devient un poste de travail normalisé pour les équipes médicales comprenant une cinquantaine d'applications. L'ensemble des données concernant un patient peut être consulté sur celle-ci : documents externes (correspondances, résultats d'examens...), imagerie médicale Agfa entièrement numérisée, résultats d'examens internes, traitements en cours... Les mises à jour sont faites en temps réel grâce à cette centralisation des données.
Ces stations, sur 750 PC, et l'ensemble du SI sont virtualisés. Le SI est totalement redondant, réparti entre deux salles blanches distantes de deux cents mètres comprenant un double SAN avec 2 baies EMC Clarion en miroir synchrone, une cinquantaine de serveurs virtuels sous VMware et une dizaine de serveurs physiques HP. Cependant, en 2008, une panne dans une des deux salles a nécessité un délai de trois heures pour relancer l'intégralité du SI. Ce délai inacceptable devait être corrigé, l'hôpital devant passer d'une logique, en 2008, de PRA à une logique, en 2010, de PCA.
Des contraintes fortes
Cette logique supposait de toujours disposer d'un SI sécurisé hautement disponible, avec une infrastructure capable de supporter toutes les applications (notamment l'imagerie médicale Agfa et la base de données Oracle) et la plus automatisée possible. A partir de 2008, plusieurs solutions sont étudiées : Vplex d'EMC, Continous Access d'HP, SRM de Vmware et enfin SANmelody de Datacore. Cette dernière solution a été montrée en septembre 2010 avec une démonstration complète par l'intégrateur Aktea. Seule cette dernière solution correspondait à toutes les attentes de l'établissement. Une fois que la validation de la compatibilité technique des constituants a été actée, le déploiement a été rapide. Le nouveau système a été déployé et mis en production en octobre 2010.
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L'ensemble de l'infrastructure existante (y compris les switchs) a été conservée. Deux serveurs HP DL380 avec 12Go de RAM ont été ajoutés pour gérer SANmelody avec deux licences pour 32 To (une par salle blanche). Le volume de données au moment de la migration n'était que de 15 To par salle. Le volume de 32 To devrait être atteint dans les deux ans. L'ajout progressif de fonctions a été lié à celui des infrastructures correspondantes et a pu être réalisée pratiquement en mode automatique. L'intégration de la base Oracle a ainsi pu être menée en une heure.
Des tests en grandeur réelle
La pertinence de la solution a été testée à plusieurs reprises lors d'arrêts planifiés d'équipements, y compris d'une salle blanche complète pour effectuer une intervention électrique, ainsi que lors d'un incident matériel sur le réseau. Le recalibrage, le rééquilibrage de charge et la resynchronisation des salles blanches peut se faire en une dizaine de minutes, pratiquement en mode automatique, au lieu de près de douze heures auparavant. Les utilisateurs ne sont pas rendus compte de la moindre interruption.
L'Institut Bergonié envisage une montée de version de son SANmelody mais surtout de migrer sa cinquantaine d'applications de la « station soins » vers un dossier médical unifié. Une éventuelle croissance du volume supposera un rachat de licences mais ne nécessitera aucune intervention technique particulière en dehors de l'achat des espaces de stockage.
Le coût du projet n'a pas été dévoilé.
Illustration: Institut Bergonié
Crédit Photo: D.R
(...)(07/09/2011 10:23:12)Systèmes de stockage : les ventes mondiales en croissance au deuxième trimestre 2011 selon IDC
D'après les derniers chiffres publiés par IDC pour le compte du deuxième trimestre 2011, les ventes mondiales de systèmes de stockage sur disques ont progressé de 10,2% à 7,5 milliards de dollars à période comparée de l'an passé. Exprimées en volume de stockage, ces livraisons correspondent à la mise en service de 5 353 Po, soit 46,7% de mieux qu'il y a un an. La croissance du marché a été largement soutenue par celle du segment des systèmes de stockage externes dont les ventes se sont appréciées de 12,2% à 5,6 milliards de dollars. Quant aux systèmes de stockage sur disques en réseau ouvert (NAS combiné à du SAN iSCSI), les ventes progressent de 15% pour s'établir à 4,8 milliards de dollars.
EMC domine toujours
Déjà numéro un mondial du secteur l'an dernier, EMC a vu ses revenus progresser de 26% au second trimestre 2011. Le fabricant a ainsi amélioré sa part de marché de près de 3 points à 21,6%. En revanche, malgré la hausse de 10% de ses revenus, HP conserve une part de marché strictement stable à 19,2% et reste, de fait, numéro deux du classement d'IDC. Celle du numéro trois IBM recule légèrement (-0,3 points) pour s'établir à 15,5%. Les deux dernières places du Top 5 mondial d'IDC sont occupées par Dell (11,1% de PDM) et NetApp (9,6% de PDM) dont les ventes de systèmes de stockage ont crû de 25,7%.
Xing bientôt intégré au TecDAX
Concurrent de LinkedIn, de Plaxo, de Jobssip et de Viadeo, le réseau social professionnel Xing avait fait son entrée en bourse en 2006, une première mondiale pour une entreprise du Web 2.0. Cinq ans plus tard, Xing est à nouveau le premier réseau social à être indexé au sein du TecDAX, important indice boursier en Allemagne.
Stefan Gross-Selbeck, PDG de Xing, s'est réjoui de cette nouvelle : «Xing est une entreprise en pleine expansion. Notre action a connu un développement très positif au cours des douze derniers mois. Nous nous réjouissons qu'elle puisse gagner en attractivité grâce à son inclusion au sein du TecDAX». Au cours du premier semestre 2011, Xing a affiché un bénéfice en hausse de 95%. Multilingue, Xing est le réseau professionnel le plus répandu en milieu germanophone, devant LinkedIn, et revendique 7 millions de membres dont 420 000 abonnés au service premium.
ICTJournal.ch
Entretien Carine Guillemette : Le marché de l'emploi IT deviendra plus qualitatif
LMI : La reprise de l'emploi constatée au cours de l'année 2010/2011 va t-elle se poursuivre ? Quels sont les secteurs qui recruteront le plus ?
Carine Guillemette: Globalement, le cabinet Now Consulting constate une amélioration continue et régulière depuis le premier semestre 2009. Les opérateurs télécoms ont faiblement réduit leurs effectifs au premier semestre, mais ont repris leur croissance par la suite. Au premier semestre, les annonces d'investissement importantes ont principalement eu lieu dans le secteur des services. Ce sont des SSII qui recrutent afin de renforcer leurs effectifs, soit 3 800 emplois annoncés au total par Accenture, Capgemini, Altran et Ausy et des sociétés utilisatrices. L'économie française continue donc de se rétablir après les fortes difficultés rencontrées en 2009. 2011 est aussi marquée par les créations d'auto-entreprises ou de très petites sociétés.
Quels seront les profils recherchés par les entreprises de l'IT ? Peut-on parler d'un marché du recrutement plus qualitatif ?
Le marché des technologies de l'information et des télécoms, fortement concurrentiel où les différents acteurs, en phase de concentration, de regroupement ont des offres de plus ou plus globales, se livrent un combat sans merci. L'informatique et les télécoms convergent et les recrutements sont à la fois plus qualitatifs et assemblent de multiples domaines de connaissances technologiques.
Pour lire la suite de l'entretien, créez votre compte LMI
Si vous êtes déjà inscrit
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Tata Consultancy Services pourrait acquérir la filiale IT de Lufthansa
L'offre de Tata Consultancy Services (TCS) s'élèverait à 500 millions de dollars, payables immédiatement, en échange de la garantie d'un contrat d'outsourcing de plusieurs années; une pratique commune dans le domaine. Selon des sources proches du dossier, IBM et Hewlett Packard-EDS auraient également exprimé un intérêt pour cette acquisition, mais le groupe TCS serait pour l'instant le mieux placé pour emporter la mise. Lufthansa IT Systems emploie plus de 3 000 personnes dans plus de 16 pays.
Crédit photo : Lufthansa Systems
iOS et Android dominent le marché français des OS mobiles
Si Apple, avec iOS, domine toujours le marché des systèmes d'exploitation mobiles (smartphones et tablettes) en France (69%), Google Android se positionne comme le réel challenger, avec désormais 22,5% de parts de marché, selon le baromètre Médiamétrie-eStat du mois d'août, publié le lundi 5 septembre.
Au mois d'août, iOS représente 69,1% des accès aux sites Internet référencés par eStat (contre 70,7% en avril). Le système d'exploitation d'Apple est actif sur l'iPhone, l'iPod Touch et l'iPad, les trois appareils les plus populaires dans leur secteur. Loin derrière, mais en constante progression, se place Android, avec désormais 22,5% de parts de marché, soit une progression de 3,9 points en quatre mois.
Très loin derrière, on retrouve le système d'exploitation de RIM, BlackBerry OS avec 4%, Nokia Symbian avec 2,4% et Microsoft Windows Mobile avec 1,3%. Désormais largement distancés par iOS et Android, ces trois OS n'arrivent toujours pas à rivaliser sur le plan du parc applicatif.
Crédit photo : HTC
Des développeurs indépendants misent sur Windows Phone 7
Alors que de nombreux développeurs ont juste retravaillé leurs applications Android et iOS pour qu'elles fonctionnent sous Windows Phone 7, quelques indépendants ont choisi de se concentrer exclusivement sur l'OS mobile de Microsoft. Certains expliquent que la concurrence dans le monde WP7 est moindre comparé aux autres OS. D'autres s'y sont lancés parce qu'ils connaissent bien les outils de Microsoft. D'autres encore ne s'intéressent pas au fonctionnement d'iOS ni à celui d'Android. Quelle qu'en soit la raison, Microsoft cherche à les recruter. De son succès sur ce terrain dépendra celui de sa plateforme mobile.
Avec un peu plus de 30 000 applications disponibles pour Windows Phone 7, et seulement 2% du marché américain des smartphones, Microsoft est un très petit poisson dans un environnement très concurrentiel, rappellent nos confrères de PC World. Mais il grossit. Selon le décompte fait par l'éditeur, WP7 a récupéré près de 5 000 « apps » au cours des deux derniers mois. Bien sûr, ce n'est rien comparé au demi million d'apps sous iOS, ni même aux 200 000 que l'on peut trouver sous Android. Malgré tout, l'augmentation du nombre d'apps pour WP7 montre que certains développeurs jugent que la plateforme vaut la peine de s'y intéresser.
Un millier « d'évangélistes » WP7 dans le monde
Quand l'OS mobile est arrivé l'an dernier sur le marché, on disait que Microsoft offrirait l'équipement gratuit, garantirait les revenus et, même, rétribuerait les développeurs pour bâtir des apps pour sa plateforme, chose qu'Apple et Google n'ont jamais eu à faire avec iOS et Android. Chez Microsoft, on ne fait aucun commentaire sur l'éventuelle rétribution de développeurs. En revanche, l'éditeur ne cache pas qu'il cherche à attirer ces derniers avec l'aide de plus d'un millier de personnes chargées d'évangéliser sur la question à travers le monde, selon Matt Bencke, responsable des apps Windows Phone chez Microsoft. Ces « globe-trotters » vont chercher des recrues dans les conférences développeurs iOS et Android, dans les écoles, ou en organisant des concours de développement. « La dure réalité de notre monde concurrentiel fait que nous devons aller les chercher où ils se trouvent », souligne Matt Bencke. « Nous avons réalisé qu'il s'agissait un peu d'une course aux armements et que le nombre d'applications totalisées avait de l'importance ».
Cette méthode d'évangélisation obtient un certain succès. Elle a donné lieu à Thumba, une application de retouche photo qui concurrence la plupart des outils équivalents sur iOS et un bon nombre de ceux disponibles pour Android. Il y a quelques années, ses développeurs, Pieter Voloshyn, ainsi que Luiz Thadeau et Jhun Iti, travaillaient sur le prototype d'un logiciel d'édition de photos utilisant Silverlight, à l'Université Méthodiste de Sao Paulo. Un évangéliste de Microsoft installé au Brésil a entendu parler de leur projet et les a contactés, fournissant à chacun un terminal sous Windows Phone 7 et leur permettant de proposer leur application avant l'ouverture de la boutique en ligne, en 2010.
Microsoft a de la puissance sous le pied
Pieter Voloshyn indique que l'équipe n'a pas reçu d'argent de Microsoft pour développer l'application. Néanmoins, ils ont réuni une somme importante en la vendant (elle coûte 0,99 dollar). Les développeurs sous WP7 gardent généralement 70% des gains provenant de la boutique en ligne. Même s'il ne peut pas vivre de cette application, Pieter Voloshyn relate que ce qu'il a perçu l'a aidé à payer son mariage et sa lune de miel. Il ne s'émerveille pas de la position de Microsoft sur le terrain du smartphone, mais avoir été recruté par l'éditeur a constitué une expérience positive. « Je pense que les trois acteurs principaux du marché vont se partager le leadership ». Selon lui, si Microsoft arrive tard dans le jeu, il le fait bien et il a encore de la puissance sous le pied. Cela dit, lui-même n'utilise pas de téléphone sous WP7, arguant du prix trop élevé de ces modèles au Brésil, en raison des taxes. Etonnamment, même parmi les développeurs, Microsoft doit se battre pour que l'utilisation quotidienne d'un smartphone sous WP7 passe au rang des priorités.
L'histoire de Calum McLellan est un peu différente. Ce Néo-zélandais vivant en Allemagne travaille pour un éditeur local sur un système de gestion de données. Il a voulu essayer de créer des applications mobiles et pensé avoir assez de temps libre pour coder un peu le soir. « J'envisageais de le faire sur Android l'an dernier, puis WP7 est sorti », a-t-il expliqué à PC World. « Je connaissais bien Windows Presentation Foundation, Windows Communication Foundation et Silverlight. Je m'étais détourné d'Android en raison du nombre d'apps disponibles, de leur qualité moyenne assez pauvre et du manque de support aux développeurs. Je ne voulais pas travailler avec Apple parce que c'est très difficile pour quelqu'un qui ne dispose pas d'un Mac. Et, selon moi, ces trois plateformes mobiles sont les seules méritant d'être prises en considération actuellement ».
Des gains plutôt modestes
Malgré un emploi du temps professionnel de 45 heures par semaine, Calum McLellan a conçu l'application Feed Me, un lecteur de flux RSS qu'il a livré début 2011. Il indique qu'il passait environ 10 heures par semaine sur l'app et près de 30 à 40 heures juste avant la livraison d'une mise à jour. Il prévoit d'en sortir une nouvelle avant l'arrivée de Mango, la version 7.5 de l'OS, attendue pour cet automne.
Mais a-t-il gagné de l'argent ? « Pas encore », avoue-t-il en ajoutant qu'il espère en récupérer d'ici deux ans. Les publicités qui apparaissent sur son application gratuite lui ont permis de récupérer un peu d'argent, mais il lui faut un compte dans une banque américaine pour pouvoir le retirer (jusqu'à ce que le service de placement de publicités atteigne l'Europe, ce qui devrait se faire dans quelques mois). Quoi qu'il en soit, les gains sont modestes, si l'on considère la part de marché de Windows Phone. Il considère toujours que WP7 est une meilleure plateforme parce que, à l'instar de l'iPhone, il ne s'agit pas d'un environnement Open Source susceptible d'ajustements (cf les risques de fragmentation autour de l'OS de Google). « J'ai passé pas mal de temps avec Android l'an dernier, comparant les deux OS », explique-t-il, indiquant s'être débattu avec Android. « Windows Phone m'a fait gagner du temps ». Malgré tout, les faibles gains financiers sont préoccupants, pas uniquement pour les développeurs, mais aussi pour Microsoft, qui veut clairement que les concepteurs d'apps gagnent gros. L'éditeur prévoyait une ruée vers l'or des développeurs. Mais où est-elle cette ruée ? « Nous voyons de nombreux signes positifs et nous avons déjà des développeurs qui gagnent beaucoup d'argent. Nous nous situons au début de la ruée vers l'or ».
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Si Calum McLellan peut être considéré comme un développeur agnostique côté plateforme, mais qui aurait choisi entre Windows Phone 7 et Android, Geert van der Cruijsen, pour sa part, est devenu un développeur WP7 parce qu'il avait déjà beaucoup travaillé avec les outils de création sous Windows. Ce Néerlandais est consultant chez Avenade, une société qui conçoit des logiciels à partir des technologies de Microsoft. Celle-ci a organisé un concours pour voir qui pourrait réaliser la meilleure app WP7 et il est arrivé deuxième du classement avec son app Social Lookout. Celle-ci permet à son utilisateur de suivre des tags et des tendances sur les réseaux sociaux, plutôt que des personnes. Après le concours, son auteur l'a soumise à la boutique WP7. Depuis, il a travaillé sur plusieurs autres idées d'apps WP7 en dehors de ses heures de travail, notamment sur sa récente app PinPin ATM Locator.
WP7, une plateforme plus facile à programmer qu'Android
Néanmoins, Geert van der Cruijsen reste pragmatique quant au potentiel de Windows Phone. « Je ne vois pas WP7 rattraper Android de sitôt. » Il pense que l'OS mobile de Microsoft a plus de potentiel qu'iOS, excepté sur l'aspect « tendance » et la facilité d'usage. Mais son activité de développement d'apps reste un passe-temps pour lui et ne lui a pas fait gagner d'argent, bien qu'il travaille, pour le futur, sur des applications payantes et supportées par la publicité.
A l'instar de Calum McLellan, il se plaint de la facilité avec laquelle les utilisateurs moyens peuvent se perdre dans le trop plein de fonctionnalités de la plateforme Android. « Elle est vraiment ouverte, donc elle a davantage de potentiel, mais c'est aussi un danger parce qu'elle peut devenir trop difficile à utiliser pour des non techniciens », considère-t-il. En ce moment, c'est la plateforme qui a le vent en poupe sur les smartphones, mais Calum McLellan et Geert van der Cruijsen préfèrent fournir aux consommateurs des apps qu'ils n'auront pas à bidouiller, souscrivant à l'idée que l'on peut aussi offrir du potentiel lorsque les choix sont limités.
Mango, deuxième round pour Microsoft
Par ailleurs, Geert van der Cruijsen estime que Mango constitue le deuxième round pour l'OS. « L'interface utilisateur Metro apporte vraiment quelque chose et j'apprécie que l'OS intègre beaucoup de choses que vous utilisez souvent, comme Facebook et Twitter ». Heureusement, il y a parmi les développeurs de WP7 une passion pour les bonnes applications, même si Microsoft continue à lutter pour faire de son téléphone un terminal omniprésent. Pour Matt Bencke, c'est évident, « les développeurs méritent de gagner de l'argent. L'investissement est plutôt raisonnable que vous soyez débutant ou expérimenté, nous nous démenons pour vous aider. »
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