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(02/09/2011 14:34:19)

IBM développe un système de stockage de 120 pétaoctets

En travaillant au développement de la plus importante configuration en termes de système de stockage, IBM devrait réaliser un nouveau record mondial technologique. La solution de stockage sur laquelle planche Big Blue sera capable de stocker jusqu'à 120 pétaoctets de données  (soit 120 millions de gigaoctets). Cette plate-forme de stockage de données, qui est composée de 200 000 disques durs traditionnels est en cours  d'élaboration dans le laboratoire de recherche d'IBM, à Almaden ( Californie ).

Cet espace massif de données a été réalisé pour  le compte d'un client anonyme qui avait besoin d'un nouveau supercalculateur pour réaliser des simulations détaillées des phénomènes du monde réel. Il n'existe pas de réelles spécificités sur ce que le système est capable de faire, mais selon le site Technology Review, sa capacité de stockage est évaluée à environ un billion (10 puissance 12) de fichiers  et il peut effectuer des simulations puissantes de systèmes complexes, comme ceux utilisés pour le modèle météorologique et climatique.

Des défis matériels et logiciels

Pour gérer l'espace de stockage, les ingénieurs d'IBM ont dû trouver de nouvelles techniques sur le plan matériel et logiciel pour faire fonctionner le tout ensemble. Tous les disques ont dû être installés dans des racks spécialement conçus pour eux et bénéficiant d'un refroidissement à eau. Les fichiers sont stockés sous un format propriétaire nommé GPFS.

Pour avoir une idée de ce que représente la capacité de stockage du disque d'IBM, 120 pétaoctets équivalent à 200 fichiers MP3 par gigaoctet. Basé sur cette métrique, 120 pétaoctets peuvent stocker environ 24 milliards de chansons.

Illustration : le centre de recherche d'IBM d'Almaden. Crédit photo : IBM



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(02/09/2011 12:04:14)

Contrat avec la Libye : Amesys se défend

Récemment mise en cause, dans les colonnes du quotidien américain Wall Street Journal, pour avoir fourni des équipements dans le cadre d'un projet mis en place par le régime libyen de Mouammar Kadhafi, la SSII Amesys, filiale du groupe français Bull, a publié un communiqué pour s'expliquer.

Elle y indique avoir effectivement signé en 2007 avec les autorités libyennes un contrat pour la mise à disposition d'un matériel d'analyse « portant sur une fraction des connexions Internet existantes, soient quelques milliers ». En revanche, la SSII spécialisée sur les questions de sécurité et les systèmes critiques ajoute que ce contrat n'incluait ni les communications Internet via satellite, ni le filtrage de sites web et qu'il ne permettait pas non plus de surveiller les lignes téléphoniques. Ce faisant, elle cherche à se défendre d'avoir pu contribuer à aider le régime libyen dans ses tentatives d'espionnage.

La SSII souligne par ailleurs qu'elle a signé ce contrat « dans un contexte international de rapprochement diplomatique avec la Libye qui souhaitait lutter contre le terrorisme ». Son matériel a été livré en 2008. Elle précise encore que sa stratégie consiste à élaborer des systèmes informatiques destinés à protéger le patrimoine numérique de ses clients ou la sécurité physique des personnes.

Crédit illustration : D.R.

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(02/09/2011 10:34:14)

Affaire TomorrowNow : un juge déclare excessive la sanction contre SAP

Un juge fédéral vient d'annuler le jugement condamnant SAP à payer 1,3 milliard de dollars à Oracle dans l'affaire TomorrowNow. L'éditeur allemand de solutions de gestion avait admis le téléchargement illégal, par son ancienne filiale TomorrowNow, d'informations permettant d'assurer la maintenance de logiciels commercialisés par Oracle. Mais il s'était vivement élevé contre le montant des dommages et intérêts qu'on lui réclamait, les considérant exorbitants par rapport au préjudice subi.

Le juge Phyllis Hamilton a approuvé la demande de SAP de voir Oracle accepter de recevoir des dommages et intérêts d'un montant moins élevé, de 272 millions de dollars, ce qui permettrait d'éviter un nouveau procès.

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(02/09/2011 09:52:17)

L'AFT-ITM virtualise ses postes de travail

L'AFT-IFTIM est le premier groupe français de formation pour le secteur du transport. Il possède 80 centres de formation et 4000 postes hétérogènes. Pour optimiser la gestion des postes de travail et leur maintenance, le groupe a cherché, en 2010, à les virtualiser. Le but était évidemment de faciliter l'administration et le déploiement des postes à partir d'un site central. La virtualisation des postes de travail devait notamment remplacer une solution de streaming fournie par HP.


L'AFT-IFTIM a choisi la solution de virtualisation du poste de travail (VDI) NDV de l'éditeur Neocoretech intégrée par OpenID. Des boitiers Ncomputing L300 y ont été associés, choisis pour leur faible consommation et leur capacité multimédia.

Coût et gestion

Parmi les points forts de la solution, le groupe a notamment été séduit par le coût et la capacité à gérer centralement le multi-sites tout en utilisant des connexions réseaux de qualité hétérogène. En effet, seules les mises à jour différentielles voyagent sur le réseau distant.

Après un site de test, l'AFT-IFTIM a déployé progressivement la solution en commençant par les sites de Lille puis Lyon, Toulouse... L'administration du parc est réalisée par les équipes internes de l'AFT-IFTIM.

Le coût du projet n'a pas été communiquée. (...)

(02/09/2011 09:56:51)

Plus de 22 millions d'abonnés à Internet en France

260.000 abonnements supplémentaires à internet ont été comptabilisés par l'Autorité de régulation des communications (Arcep) au deuxième trimestre 2011, selon les chiffres provisoires de son Observatoire des marchés des communications électroniques. Le nombre total d'abonnés à internet en France dépasse désormais les 22 millions.

L'internet haut débit représente 21,47 millions d'abonnements, contre 555 000 pour le très haut débit, précise l'Arcep.

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(02/09/2011 10:14:51)

DreamForce 2011 : Le CRM reste le coeur des services de SalesForce.com

La seconde journée de DreamForce 2011 s'est de nouveau ouverte sur la keynote de Marc Benioff, CEO de SalesForce.com. Au programme de cette matinée, on retrouve de nouveau la transformation de l'entreprise qui doit promouvoir les échanges entre ses employés et suivre les discussions de ses clients. On en viendrait presque à oublier que le CRM est la base de l'activité de SalesForce. Un doute vite dissipé avec Jean-Louis Baffier, vice-président en charge des ventes EMEA, qui nous a expliqué que SalesForce.com est une plate-forme collaborative à plusieurs étages. « Le succès du client est dans l'ADN de SalesForce.com. La relation avec le client reste au coeur de notre métier, mais aujourd'hui notre réponse est plus large que le simple CRM. Notre plate-forme doit donc s'ouvrir ».

L'enrichissement des profils stockés sur Data.com est assuré par les informations récoltées et recoupées sur les réseaux sociaux, mais également par l'accord passé avec Dun & Bradstreet qui fournit des données sur les entreprises et sur ses employés. Rappelons que Data.com s'appuie sur Jigsaw, une acquisition antérieure de Salesforce.com. Des coordonnées exactes sont un élément essentiel pour les vendeurs et les directeurs des ventes qui utilisent des logiciels de CRM quand ils prospectent de nouvelles pistes d'affaires ou tentent de renouer avec d'anciens clients. Le partenariat avec Dun & Bradstreet offre aux utilisateurs de Data.com un accès à 200 millions d'entreprises, selon un communiqué. Ces informations sont « intégrées de façon transparente » avec les données de contacts de Jigsaw et sont accessibles à la demande depuis l'outil CRM Salesforce.com.

La qualité des données est un des chevaux de bataille de l'éditeur californien, mais comment garantir un bon suivi des informations partagées sur les réseaux sociaux. C'est ici qu'entre en action Radian6, l'analyseur de médias sociaux racheté par SalesForce en mars dernier. « Toutes les pratiques marketing actuelles ne vont pas assez vite depuis l'arrivée des réseaux sociaux. Nous devons fournir un outil marketing travaillant à la bonne vitesse et à une grande échelle », assure Jean-Louis Baffier.

Facebook, à la fois partenaire et client

Lors de son keynote, Marc Benioff a accueilli un grand nombre d'invités et de clients comme Tim Campos, CIO de Facebook. Ce dernier avoue volontiers que « Facebook est une jeune compagnie qui a grandi très vite en innovant, mais tout va plus vite aujourd'hui ». Si le poids lourd des réseaux sociaux est un des gros clients de SalesForce.com, curieusement ses solutions BI et ERP ne sont pas dans le cloud mais bien ancrées sur des plates-formes traditionnelles principalement fournies par SAP.

Un des produits phares de cette matinée était bien Heroku, la plate-forme PaaS Ruby qui vient de s'ouvrir à Java. Et c'est justement cette solution qu'a choisie Warner Bros pour diffuser ses films en VOD sur Facebook.


George HU, vice président en charge du marketing produits chez SalesForce.com et Tim Campos, CIO de Facebook

Cette matinée a également été l'occasion de réunir sur scène deux anciens d'Oracle, Marc Benioff, bien sûr, et Charles Philips, aujourd'hui CEO d'Infor. Pour arriver sur le segment des ERP, SalesForce.com pouvait partir de zéro, racheter un des acteurs du marché ou nouer un partenariat avec un éditeur. Marc Benioff a finalement décidé de se lier financièrement et technologiquement avec Infor, troisième fournisseur de l'industrie après SAP et Oracle. Si Salesforce.com a soigneusement évité de laisser entendre qu'il désirait construire une suite complète d'ERP, le partenariat annoncé démontre qu'il reconnaît les opportunités possibles avec ses solutions CRM, son outil collaboratif et sa plate-forme de développement d'applications.

Illustration principale : Charles Philips, CEO d'Infor, et Marc Benioff, CEO de SalesForce.com

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Infor a prévu de proposer trois applications regroupées sous l'appellation InForce, reposant sur la plate-forme de développement de Salesforce.com. La première, InForce EveryWhere, permettra aux utilisateurs de Salesforce.com CRM d'afficher des informations provenant des applications ERP d'Infor, telles que les transactions et les données des clients. La deuxième application prévue, InForce Order Management, fournira des capacités complètes de gestion. Enfin, la troisième, InForce Marketing, est une application d'automatisation du marketing.

Ces deux derniers produits seront également intégrés à Salesforce.com. Inforce Everywhere est attendue à la fin de l'année, tandis qu'InForce Marketing et Order Management seront disponibles en 2012. Malgré nos questions, il n'a pas été possible de connaître le montant de l'investissement de SalesForce.com dans Infor mais il faut préciser que l'éditeur californien a également pris des parts dans une start-up baptisée Kenandy qui développe un ERP dans le cloud.  Sandy Kurtzig, CEO de Kenandy, est d'ailleurs apparue sur scène au côté de Marc Benioff  pour présenter sa plate-forme. Tous les oeufs ne sont donc pas dans le même panier chez SalesForce et l'intérêt pour un ERP maison dans le cloud est loin d'être écarté.

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(02/09/2011 09:54:55)

Résultats Econocom : un semestre renforcé par ECS

Intégrer les activités d'une entreprise rachetée n'est jamais simple, surtout lorsque celle-ci pèse à peu près le même poids que son acquéreur. Dans le cas de la SSDI Econocom, qui a racheté ECS en octobre 2010, les choses se passent bien. Pour le compte du premier semestre 2011, l'entreprise a publié un chiffre d'affaires de 763,7 M€, en hausse de 111% par rapport à l'année passée. Son résultat opérationnel s'est apprécié de 19,6% à 12,8 M€, tandis que son résultat net enregistrait un recul de 56% à 2,7 M€. Ce dernier intègre 10 M€ de coûts non récurrents dont la moitié est imputable à l'intégration d'ECS.

L'activité financement en hausse de 181%

Isolé par activité, le bilan d'Econocom montre une progression de 72% des revenus de sa division Managed Services (infogérance). La division Products and Solutions (distribution) a vu ses facturations croître de 16%. Enfin, le chiffre d'affaires de l'activité Financial Services (financement) s'est envolé de 181% grâce, notamment, au rachat avec ECS.

Au vue de la progression semestrielle de son activité qui a été réalisée avec un impact limité sur ses bénéfices, Econocom table toujours sur un chiffre d'affaires de 1,4 Md€ et un résultat opérationnel courant de 56 M€ pour l'ensemble de l'exercice 2011. Par ailleurs, la société compte poursuivre sa politique de croissance mixte (interne et externe). La fin du remboursement du prêt bancaire souscrit pour le rachat d'ECS et ses prévisions de retour à une trésorerie net positive en 2012 lui en donnent la latitude.

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(02/09/2011 09:50:10)

Samsung s'immisce dans le client léger et zéro client

Le fabricant Sud-Coréen élargit le portefeuille de produits de sa division IT en lançant ses premiers clients légers et zéro client. Dans un premier temps, huit modèles sont proposés, équitablement répartis entre les deux types de produits. Dans la gamme des clients légers de Samsung, dépourvus de boîtiers externes, on trouve notamment le TC190 (écran 19'') et le TC240 (écran 23,6'') qui offre un affichage Full HD. C'est également le cas du zéro client NC240, doté, comme le NC190, de quatre ports USB pour la connexion de périphériques et de sources personnelles. « Nous n'en sommes qu'au début de la constitution de notre gamme. L'an prochain, nous disposeront d'au moins vingt modèles », indique Agnès Van de Walle, la directrice de la division IT de Samsung France. Tous les matériels qui viennent d'être lancés sont certifiés par VMware. Ils devraient l'être aussi par Citrix dans le courant du mois de septembre.

Conquérir 10% de part de marché dès la fin 2011

Bien qu'il ne dispose pas encore d'une gamme aussi large, Samsung fait déjà montre de grandes ambitions sur le marché français d'ici la fin de l'année 2011. Pour Agnès Van de Walle, le fabricant devrait en effet « prendre 10% de parts du marché des clients légers et des zero client d'ici la fin de l'année. » L'objectif est-il ambitieux ? Pour la dirigeante de la division IT de Samsung France, il n'est en tous cas pas aberrant d'espérer se poser rapidement en concurrent sérieux des leaders que son HP et Wyse. Etant numéro un en volume et en valeur sur le marché des moniteurs en France, l'entreprise compte notamment jouer sur cet avantage pour faire une bonne place à ses nouveaux produits. En outre, Samsung a déjà montré que ses ambitions doivent être prises au sérieux : en 2008, l'entreprise déclarait vouloir prendre la première place du marché français de l'impression laser couleur. Partant alors de la sixième place, elle a presque rempli son objectif puisque de récents chiffres publiés par Gfk la créditent de la seconde place juste derrière HP.

Pour arriver à ses fins, Samsung devra compter sur la distribution informatique. D'une part, en amenant ses partenaires actuels à commercialiser ses clients légers, d'autre part en recrutant de nouveaux revendeurs. Pour les servir, Samsung a signé un accord de distribution avec Arrow au second trimestre 2011, ce dernier référençant uniquement  ses modèles de clients légers et zero client. « D'ici la fin de l'année, nous estimons que 200 000 postes de travail vont être renouvelés en France. La moitié le sera par le biais d'un renouvellement de matériel et constitue notre cible principale », conclut Agnès Van de Walle.

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(02/09/2011 09:47:59)

La division PSG de HP penche pour une spin off

Il y a juste quinze jours (jeudi 18 août au soir, heure française), HP indiquait vouloir entamer « une réflexion stratégique » sur l'avenir de sa division PSG. Derrière le tumulte médiatique qui s'en est suivi, les dirigeants de PSG ont indiqué rapidement comment ils entendaient maîtriser l'opération.  

En France, les responsables de PSG ont appris la nouvelle, comme tout le monde, par les médias. Dans l'urgence, en trois jours, un plan de communication s'est mis en place. Le lundi 22, les partenaires distributeurs étaient informés par deux lettres. La première, une traduction, reprenait le texte envoyé par Tod Bradley, patron monde de la division PSG aux partenaires de HP. La seconde, rédigée par Pascale Dumas, vice-présidente de HP France et directrice générale de PSG, adaptait ces analyses au contexte français.

Ces deux courriers envoyaient un premier message et répondaient à la grande objection : HP veut-il se « débarrasser » de ses PC ? La réponse est négative. Au contraire, HP se réorganise, se « transforme », mais l'activité PC continuera, avec les mêmes interlocuteurs et les mêmes structures opérationnelles, mais un contexte juridique différente. « Il faut bien comprendre ce que représente PSG, souligne Michaël Albala , directeur commercial France de cette division. Au plan mondial, c'est 40 milliards de dollars de chiffre d'affaires sur les 130 affichés par HP. PSG représente 30% du CA et 20% du résultat net de l'entreprise, donc, on ne peut pas dire que HP voudrait se séparer d'une activité peu rentable. Ce n'est pas le cas et ce n'est pas notre motivation ».

Communiquer en 4ème vitesse


Un message qu'il a fallu distiller en quatrième vitesse. « Notre communication a concerné toutes les cibles : le management des partenaires, leurs équipes commerciales, les revendeurs, la grande distribution, note Sabine Turkieltaub, directrice marketing de PSG France. « Sans oublier nos partenaires stratégiques, Intel et Microsoft entre autres, et bien entendu nos équipes en interne ». Par téléphone ou en se déplaçant, les dirigeants de PSG se sont démultipliés pour éviter toute mauvaise interprétation.

(*) PSG = personal system group , HP compte deux autres divisions : IPG (Imaging and printing group) et EB (enterprise and business) qui regroupe tout ce qui traite à la fois de services, de stockage, de réseaux et de sécurité.

(**) Le spin-off est une séparation juridique qui va plus loin qu'une filialisation, les deux sociétés peuvent avoir le même actionnariat, la nouvelle société peut accueillir de nouveaux actionnaires, surtout, elles fonctionnent indépendamment. Exemples : Accor avec Accor services en France ou bien AT&T avec Lucent et NCR aux Etats-Unis.

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PSG France a joué « les yeux dans les yeux ». Pascale Dumas s'est déplacée chez ETC et Tech Data, les deux principaux grossistes en France, expliquant sur les plateaux des grossistes,  devant les commerciaux, la nouvelle stratégie de HP. « Une communication rapide en direction des dirigeants de nos partenaires mais aussi de leurs équipes » explique Sabine Turkieltaub. « Le site de HP France,  Smart Portal,  reprend dans un éditorial, signée Pascale Dumas, les arguments de HP. ETC répercute l'analyse de HP sur son site pour informer ses revendeurs, de même que Tech Data qui reproduit même l'éditorial de Todd Bradley ».

La séparation est donc envisagée avec sérénité. Même si le travail à venir est conséquent, PSG montre qu'elle veut maîtriser le processus. Le timing est pratiquement ficelé. Avant le mois de décembre prochain, l'opération sera bouclée au plan mondial. Au mois de mars 2012, se réunit la traditionnelle conférence annuelle mondiale des partenaires HP. Le nouveau visage de PSG devrait  être présenté à cette occasion. Après, il restera quelques mois pour finaliser le dispositif.

Et les contrats de distribution ?

Inévitablement, se posera la question des contrats de distribution. Seront-ils renégociés avec tous les partenaires pour chacune des catégories ? « Nous souhaitons le moins de bouleversements possibles et le plus de continuité », indique Michaël Albala. « Cette séparation est possible en douceur, les frontières entre les activités de PSG et des autres filiales sont nettement séparées, les pointillés se voient, on peut détacher PSG. J'ajoute que l'essentiel c'est-à-dire la supply chain est déjà indépendante, PSG est une entité agile qui le sera encore plus ».

Dernière objection à contrer, celle de la toute-puissance. HP est soupçonné depuis des années de ligoter ses partenaires, obligés de vendre une large gamme de produits, pour bénéficier de remises. Et les grossistes seraient peut être contents de pouvoir diversifier leur CA. « Nous entendons ces objections, note Michaël Albala, mais nous sommes une marque premium, un leader, de ce fait  nous avons toujours apporté à nos partenaires du développement et de la marge. Notre position de leader signifie aussi une relation forte, sur la durée ».

(*) PSG = personal system group , HP compte deux autres divisions : IPG (Imaging and printing group) et EB (enterprise and business) qui regroupe tout ce qui traite à la fois de services, de stockage, de réseaux et de sécurité.

(**) Le spin-off est une séparation juridique qui va plus loin qu'une filialisation, les deux sociétés peuvent avoir le même actionnariat, la nouvelle société peut accueillir de nouveaux actionnaires, surtout, elles fonctionnent indépendamment. Exemples : Accor avec Accor services en France ou bien AT&T avec Lucent et NCR aux Etats-Unis.

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