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(01/09/2011 16:47:49)

Le père de Java quitte Google pour Liquid Robotics

James Gosling ne sera resté au final que cinq mois chez GoogleDans un billet de blog, le créateur de Java, a annoncé qu'il avait accepté un poste chez Liquid Robotics, une start-up  qui sonde les océans et qui collecte des données en s'appuyant sur des robots équipés de capteurs embarqués. Il y exercera la fonction d'architecte logiciel. « Je me suis surpris moi-même en décidant de donner une nouvelle fois un autre tournant à ma carrière », a t-il déclaré. « J'ai passé de bons moments chez Google, où j'ai connu des personnes intéressantes, mais j'ai rencontré des gens de l'extérieur qui ont développé des produits extraordinaires, et c'est non sans angoisse que j'ai finalement décidé de quitter Google. »

Une start-up dirigée par un ancien de Sun

James Gosling interviendra dans le domaine des logiciels embarqués - détection, navigation, autonomie - et également  dans celui des datacenters, où il sera chargé de traiter le flux massif des données.

En juin dernier, Liquid Robotics a levé 22 M$ de fonds, une opération de financement menée par le fonds d'investissement VantagePoint Capital Partners. La société est dirigée par un ancien collègue de James Gosling, Bill Vass, ex directeur général de Sun Microsystems.

En avril 2010, James Gosling avait quitté Oracle, quelques mois après le rachat de Sun Microsystems, société au sein de laquelle il avait créé  le langage de développement Java.  Bien qu'il soit resté dans les premiers temps assez vague sur les raisons de son départ, l'ancien collaborateur de Sun avait  déclaré que sa décision avait été motivée  par une baisse de salaire et par une restriction de son pouvoir chez Oracle.

Illustration: James Gosling. Crédit photo: IDG News Service

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(01/09/2011 16:49:15)

Semestriels Sopra : belle progression et séparation d'Axway réussie

Le PDG de Sopra, Pierre Pasquier, avait à juste titre plusieurs motifs de satisfaction ce matin en détaillant les résultats financiers de la SSII française. D'une part, le groupe qu'il dirige a réalisé une belle performance, avec un chiffre d'affaires semestriel en croissance organique de 11,4% par rapport à 2010, à 529,7 millions d'euros. D'autre part, la séparation-cotation de sa filiale Axway, prévue depuis plusieurs mois, s'est aussi fort bien déroulée.

De janvier à juin 2011, les marges opérationnelles de la société ont sensiblement progressé, avec une hausse supérieure à 26% pour le résultat opérationnel courant (8% du CA, à 42,5 M€) et de plus de 61% pour le résultat opérationnel (10,2% du CA), qui se trouve en partie bonifié par l'opération liée à Axway. Le résultat net part du groupe a augmenté de 83,3% à 36,3 M€ (retraité, il s'établit à 24,8 M€).

Sopra affiche donc de très bons résultats, dans l'absolu et comparativement à ceux communiqués cet été par d'autres SSII. Une réussite que Pierre Pasquier attribue notamment au « delivery model » de son groupe, qu'il juge « très anticipé, avec une équipe centrale très puissante ». Parmi les points en creux, le PDG reconnaît néanmoins une performance plus faible sur l'Europe (+7,7%) par rapport à la France (+12,2%), l'Hexagone pesant toujours plus de 80% du CA total. Fin juin, le groupe rassemblait un effectif global de 12 280 personnes, dont 8 800 en France (contre respectivement 11 395 et 8 215 en juin 2010).

Evoluer vers un modèle éditeur avec Evolan

L'outsourcing applicatif constitue la part la plus importante du chiffre d'affaires du groupe (32%), suivi par la délégation d'expertise (24%), les projets au forfait (15%), les solutions applicatives (15%) et, enfin, les activités de conseil (14%) que la SSII a regroupées sous la marque Sopra Consulting. A noter que plus de 50% du chiffre d'affaires se fait sur des engagements relativement longs (projets au forfait, solutions et outsourcing), courant sur 4 ans, 5 ans et plus. Concernant la répartition entre secteurs d'activité, environ 64% des revenus se répartissent entre les services financiers (25%), les services, les transports et l'énergie (21%) et le secteur public (18%), ce dernier restant « un vecteur de croissance pour le groupe » (le reste du CA se fait dans l'industrie, les télécoms et médias et la distribution).

Pierre Pasquier a par ailleurs souligné l'ambition de Sopra d'évoluer vers un modèle éditeur avec son offre Evolan spécialisée dans le domaine bancaire. « Nous avons également des offres sur le secteur des ressources humaines et de l'immobilier », a-t-il rappelé en ajoutant que disposer d'une offre applicative constituait un ticket gagnant. Dans cette optique, Sopra étudie la possibilité de faire des acquisitions afin de renforcer l'offre Evolan dans la durée pour des grandes et petites banques. « Nous aurons peut-être un jour un intégré bancaire comme Temenos », a notamment évoqué Pierre Pasquier.

A ce jour, Sopra maintient les prévisions de croissance fixées en début d'année pour l'ensemble de l'exercice 2011. Avec un bémol toutefois. « On ne voit pas d'effets de la crise boursière pour l'instant, mais il serait imprudent de dire qu'il n'y en aura pas. Nous verrons plus clair dans un mois et demi ».

Illustration : Pierre Pasquier, PDG de Sopra Group (crédit : Sopra)[[page]]

Axway peut financer sa croissance externe

Quant à la société Axway, coté sur Euronext depuis le 14 juin, elle a désormais acquis la capacité de financer sa croissance. Son directeur général, Christophe Fabre, décrit son marché d'une formule : « les réseaux d'interaction professionnelle ». Cela englobe tous les flux d'information entre les entreprises, leurs différentes entités, leurs clients et fournisseurs, etc. (EDI, commandes, factures, stocks...), ainsi que la gouvernance et la sécurité de ces flux. Sur le premier semestre 2011, Axway a réalisé un chiffre d'affaires de 100 millions d'euros, en croissance organique de 6,5%, et un résultat opérationnel courant de 9,4 M€ (9,4% du CA). La France pèse 37% du chiffre d'affaires (63% pour l'Europe au total) et les Etats-Unis 34%.

La société, dans laquelle Sopra détient toujours 26,27%, démarre son parcours solo sans dette. « Nous avons les moyens de grandir et nous recherchons activement », a confirmé Christophe Fabre. Des acquisitions de l'ordre de 100 millions de dollars sont dans les cordes d'Axway, voire au-delà, estime Pierre Pasquier, même s'il indique qu'il est plutôt prévu de réaliser de petits rachats. La société peut se développer de diverses manières, à la fois sur un plan géographique, sur sa base de clients ou pour enrichir son offre. Prendre du poids aux Etats-Unis, marché qui tire la croissance d'Axway, aurait du sens, reconnaît Christophe Fabre. De même que de disposer de nouveaux parcs pour vendre l'offre Synchrony ou encore, compléter l'offre BtoB. Tant le domaine du MFT (managed file transfer, gestion du transfert de fichiers) que celui des échanges de données BtoB comportent encore beaucoup de petits acteurs, souligne le DG d'Axway. « Nous pouvons participer à cette consolidation ».

Dans les années à venir, Axway prévoit une progression significative de sa marge. La société comptait un effectif total de 1 720 personnes au 30 juin 2011 dont 621 en France (contre 1 661 et 596 en décembre 2010).

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(01/09/2011 16:18:33)

Les Google Apps retrouvent le mode déconnecté dans Chrome

Appelée Gmail Offline, l'application pour la consultation hors ligne est basée sur l'application Gmail pour tablettes, laquelle peut fonctionner avec et sans accès Internet. Docs et Calendrier disposeront chacun de leurs propres versions offline à télécharger sur le Web Store de Chrome. Ces fonctionnalités hors ligne seront accessibles aussi bien aux particuliers utilisant Gmail, Docs et Calendrier, qu'aux entreprises ou aux universités qui se servent des services de Google avec la suite de collaboration et de communication Google Apps.

Une fois les versions offline installées, une icône supplémentaire apparaît dans l'interface du navigateur Chrome qui permet de lancer ces applications hors ligne quand les utilisateurs ne sont pas connectés à Internet. L'application Gmail Offline affiche sa propre interface utilisateur, distincte de l'interface web de Gmail, alors que les applications Docs et Calendrier ouvriront l'interface de leur équivalent web et travailleront en arrière-plan. Dans tous les cas, les utilisateurs ont accès à un sous-ensemble de fonctionnalités des applications web. Par exemple, dans Docs, il sera possible de visualiser des documents textes et des feuilles de tableur, mais pas de les modifier. Dans Calendrier, les utilisateurs pourront afficher des événements et retourner des demandes de rendez-vous.


En remplacement du module Gear

Jusque-là, Google fournissait un accès hors ligne à ces applications via le plug-in Gears de
son navigateur, mais l'éditeur avait cessé son développement l'année dernière. Grâce à Gears, Il était possible d'utiliser Gmail et Calendrier offline dans Internet Explorer 8 et Firefox 3.6, mais pas Docs.

Google porte toute son attention au langage HTML5 pour fournir un accès hors ligne à ses applications web. L'entreprise prévoit d'élargir le support offline à d'autres applications, et de rendre les fonctionnalités hors ligne disponibles pour d'autres navigateurs. «  Google avait affirmé que le nombre d'utilisateurs payant de Gmail touchés par la suppression des capacités hors-ligne de Chrome était faible, mais très certainement, les gros clients de Gmail n'ont pas beaucoup apprécié cette décision, » a déclaré Matt Cain, analyste chez Gartner. « La restauration des capacités hors-ligne de Chrome sera certainement bien accueillie par les entreprises qui utilisent Gmail. La restauration des capacités hors-ligne pour tous les navigateurs serait aussi très bien accueillie, » conclut-il.

 

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(01/09/2011 15:43:03)

Free mobile prêt pour début 2012 et la Freebox Revolution dynamise les résultats

Sur les résultats financiers, on retiendra qu'au premier semestre 2001, Iliad annonce un chiffre d'affaires en hausse de 2,6% à 1,041 milliards d'euros. Le résultat opérationnel progresse de 10,6% à 259,8 millions d'euros et le résultat net affiche une hausse de 7,9% à 145,9 millions d'euros. La raison de ces bons résultats est à chercher dans le succès de la Freebox Revolution. Le groupe Iliad (free et Alice) annonce 231 000 nouveaux abonnés gagnés en six mois. La récente Freebox, présentée en décembre 2010 et distribuée depuis le début de l'année, a déjà conquis plus d'un tiers d'entre eux.

Au 30 juin 2011, Iliad comptait 4, 717 millions abonnés (dont 4,245 chez Free et 472 000 pour Alice) dont 90,8% de dégroupés. Le 31 août, SFR et Bouygues annonçaient respectivement 4,983 et 1,023 million d'abonnés. Plus tôt cet été, Orange avait revendiqué un chiffre de 9,371 millions de clients haut débit.

L'offre mobile prévue au début de l'année 2012


L'offre mobile de Free est prête à être déployée au début de l'année 2012. Deux conditions étaient requises par l'Autorité de régulation des communications (Arcep) pour que Free puisse se lancer. La première impose à Free de couvrir 27% de la population, ce qui ne pose a priori pas de problème à l'opérateur. La seconde, c'est l'accord sur l'itinérance 3G avec Orange, qui ne sera pas valable avant le 1er janvier prochain. Ce n'est donc qu'à ce moment que Free pourra enfin officiellement se lancer sur le marché mobile et concurrencer Orange, SFR et Bouygues Telecom.

Free n'a en revanche toujours pas communiqué sur sa politique de prix, même s'il apparaît acquis que les premiers forfaits proposés seront à moins de 10€/mois. La volonté de Xavier Niel (actionnaire majoritaire et le dirigeant historique d'Iliad, maison mère de Free) est de diviser par deux le coût de la téléphonie mobile dans le budget des ménages.

Les autres opérateurs ont d'ores et déjà réagi face à l'arrivée prochaine de Free sur le marché et l'inévitable baisse des tarifs qu'elle va engendrer. Ainsi, Orange s'apprête à lancer dans quelques jours son offre low-cost « Sosh », dans la mouvance de B&YOU, proposée depuis le mois de juillet par Bouygues.

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(01/09/2011 14:47:28)

Semestriels Osiatis : La SSII porte sa marge opérationnelle à 7% du chiffre d'affaires

La SSII Osiatis (3500 collaborateurs) a enregistré un chiffre d'affaires consolidé de 137,0M€ au cours du 1er semestre 2011, en croissance de 14,1% dont 9,3% organique. Grâce à un bon taux d'activité et un redressement de la marge de l'ingénierie applicative, la marge opérationnelle a progressé de 0,4 point à 7% du chiffre d'affaires. Le résultat financier a baissé de 0,7M€ et le résultat net, à 5,4M€, a cru de 9,9% par rapport au 1er semestre 2010.
Le cash-flow généré de 6,6M€ a permis de financer les investissements (cloud) et acquisition (Alcion). « Nous avons pu tirer parti d'une organisation plus décentralisée et plus réactive, et de recrutements majeurs qui ont accompagné l'évolution de nos offres de services », a déclaré Jean-Maurice Fritsch, co-président d'Osiatis, à l'occasion d'un point presse. «  De plus, grâce à la signature d'importants contrats, notamment dans le domaine des transports et de l'industrie pharmaceutique,, nous avons pu élargir nos activités en termes de systèmes et de services autour des datacenters ».

Une croissance soutenue dans l'Hexagone

Les services aux infrastructures (86% du chiffre d'affaires consolidé) ont progressé, à 118,4M€, de 12,8% par rapport au 1er semestre 2010 (dont 9,8% organique). En France, la croissance a été particulièrement soutenue à 17,1% (dont 13,4% organique). A l'international (Autriche, Benelux et Espagne), la SSII a enregistré un chiffre d'affaires de 16,2M€, soit 12% du chiffre d'affaires consolidé, en recul de 8,3% sur le semestre. L'évolution observée au 2ème trimestre (-6,1%) laisse cependant envisager un infléchissement de tendance au second semestre. L'activité services aux applications est ressortie, à 18,6M€, en forte hausse de 23,4% dont 6,3% organique. Enfin, en mai, une opération d'augmentation du flottant a été réalisée : 10% des actions ont été reclassées et l'opération a été sursouscrite 1,66 fois. Elle a permis l'entrée d'une trentaine de nouveaux actionnaires au capital.

+7,5% de marge opérationnelle attendue en 2012

« Les résultats du groupe ont été payants tant sur le plan commercial, avec un développement sur les grands comptes, le mid market et le secteur public, que sur celui de l'évolution des offres, avec le lancement d'une plateforme Cloud, et celui de la productivité, avec le fort développement des centres de service », a précisé Bruno Grossi, co-président d'Osiatis  « Nous avons, par ailleurs, renforcé notre partenariat avec Microsoft en accédant à la certification Gold Virtualisation et en devenant le deuxième membre en France de V-Alliance (alliance Microsoft-Citrix).

En avance sur son plan de marche, Osiatis est confiant sur la poursuite d'un bon niveau d'activité sur le second semestre 2011 et renforce son ambition pour 2012, en augmentant son taux de marge opérationnelle attendue à plus de 7,5%. Le groupe a également réaffirmé son intention de finaliser d'autres opérations d'acquisitions en France et à l'international.


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(01/09/2011 14:46:31)

IBM se renforce dans la gestion de risque et l'analyse des délits

Algorithmics, fondée en 1989, est détenue par Fimalac, basée à Paris et membre du groupe Fitch. Elle fournit des logiciels d'analyse et de conseil pour 25 des 30 plus grandes banques mondiales, dont HSBC, Société Générale et Nedbank, ainsi que des compagnies d'assurance et d'investissement, selon un communiqué. Elle comprend au total plus de 350 clients.

Le logiciel d'Algorithmics est utilisé pour analyser les risques de crédit et des capitaux ainsi que ceux relatifs aux marchés. IBM estime qu'il y a une forte demande pour les analyses de risques depuis la crise financière mondiale de 2008. Une fois l'acquisition validée par les autorités de la concurrence, les 900 employés d'Algorithmics intégreront la division Software Group d'IBM.

De la prévention à l'investigation avec i2


En début de semaine, IBM a annoncé l'acquisition de la société i2, pour un montant non divulgué. Basée à Cambridge, i2 est un éditeur de logiciel d'analyse des données pour prévenir des délits. IBM indique que ce rachat va permettre d'accélérer ses initiatives dans les solutions analytiques pour les entreprises et aider les clients des secteurs public et privé à lutter contre le crime, la fraude et les menaces de sécurité. »

Les clients de cette société sont les agences militaires, les autorités policières et judiciaires, les établissements financiers, etc. i2 dispose d'un portefeuille de 3 500 sociétés. Par ailleurs, IBM va profiter de la technologie de i2 pour l'adapter à l'analyse des big data.

Illustration: Exemple d'analyse de i2

Crédit Photo: D.R

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(01/09/2011 14:40:12)

VMWorld 2011 : Paul Maritz dessine les contours de l'ère post-PC

Selon Paul Maritz, PDG de VMware, l'avènement de l'ère post-PC met face à face l'informatique d'entreprise traditionnelle et le fort consumérisme technologique des utilisateurs qui demandent toujours plus de flexibilité pour travailler comme ils veulent, sur le périphérique de leur choix. Cela va provoquer des transformations dans l'usage des terminaux, les smartphone et les tablettes servant de point d'accès aux PC traditionnels, depuis leur lieu de travail. Cela signifie des changements majeurs en matière de développement d'applications et de systèmes back-end, dans la mesure où les bases de données relationnelles classiques ne sont pas capables, compte tenu du niveau de développement et de déploiement nécessaires, de répondre aux besoins des utilisateurs qui attendent un traitement des données en temps réel.

Plaçant le cloud computing au coeur de ce développement, Paul Maritz voit trois défis majeurs pour répondre à ces tendances. « En premier lieu, nous devons trouver, au moins pour un certain temps, un moyen plus efficace pour exécuter ce sous-ensemble d'applications client-serveur que nous ne pouvons pas abandonner et qui préfigure cette nouvelle ère. Il est nécessaire de l'améliorer pour concentrer nos efforts sur de nouvelles applications», a déclaré le PDG de VMware. Ensuite, il faut répondre à la demande d'informations en temps réel, nécessaire pour la prise de décisions. « On ne peut y arriver par un lifting superficiel de nos applications existantes », a déclaré Paul Maritz. Enfin, les utilisateurs veulent être en mesure de choisir le terminal sur lequel ils seront amenés à utiliser ces applications. « Les services informatiques ne peuvent pas contrôler un appareil dont le devenir est dépendant des tendances du marché, » a déclaré Paul Maritz. « Les services IT doivent offrir des applications et des services indépendants du terminal. » C'est ce que VMware appelle l'ère «post-PC ». Et de nombreux produits et annonces faites par l'éditeur pendant le VMWorld vont dans ce sens.

Des expérimentations vers le sans PC en cours


Steve Herrod, CTO de VMware, a déclaré que l'un des objectifs majeurs était de simplifier la gestion pour les administrateurs informatiques. «  Ils doivent gérer les personnes, et non les appareils, » a-t-il déclaré. Ce point de vue a trouvé un écho auprès de l'Université McMaster de Hamilton, Ontario, qui a procédé à un important déploiement de produits VMware il y a 18 mois. Comme l'a déclaré Michael Curwin, directeur de l'information et des services technologiques au sein de l'Université, l'établissement a décidé de ne plus déployer d'ordinateurs de bureau traditionnels sur le campus. « Pour l'instant, nous sommes dans une phase de transition, c'est à dire que nous avons maintenu un certain nombre de postes de travail. Mais désormais, nous pouvons délivrer un desktop virtuel à une machine traditionnelle, et nous pouvons également livrer une VM sur un iPad, ou sur tout type d'appareil mobile choisi par l'utilisateur pour accéder à son environnement de travail, » a déclaré le directeur de l'information. « Je crois que la fin des postes de travail traditionnels est proche. En ce qui nous concerne, nous avons décidé de ne plus déployer de machines de bureau traditionnelles. Cela n'a tout simplement plus de sens pour nous, y compris sur le plan financier. »

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VMware View 5 fait partie des offres qui soutiennent cette tendance. La nouvelle version de l'outil de virtualisation de bureau et de gestion de VMWare apporte les améliorations promises en termes de bande passante, de support pour les images 3D, d'intégration des communications unifiées et de personnalisation de bureau virtuel avec gestion individualisée. VMware Horizon a également été mis à jour pour permettre à son moteur qui gère les identités, la politique et la conformité, de travailler avec des applications Windows virtualisées et de se connecter à des espaces de travail mobiles. Horizon comporte aussi un outil de gestion et de déploiement d'applications, et un autre permettant de déployer les applications virtualisées personnelles d'un utilisateur vers un dispositif tournant sous Android. Grant Aitken, vice-président de VMware pour le Canada, a conseillé aux entreprises de mettre en route des stratégies pour définir ce que le Cloud pouvait apporter à leur activité, et quelles mesures elles devaient prendre pour y arriver. « Cela vaut aussi bien pour une solution en interne, en externe ou une combinaison des deux, » a précisé Grant Aitken. « Ensuite, il faut qu'elles adaptent les éléments nécessaires de leur business plan. Cela signifie la virtualisation du plus grand nombre de leurs applications existantes, comme elles le souhaitent, et aussi rapidement qu'elles le désirent. »

Attention à la nature du terminal


Alors que VMware s'emploie à libérer les responsables informatiques du casse-tête du point d'accès, grâce à une virtualisation indépendante du périphérique, et alors que le PC traditionnel pourrait bientôt devenir minoritaire parmi le nombre d'appareils connectés à Internet, la nature du terminal est loin de devenir indifférente aux administrateurs informatiques, selon Michelle Warren, analyste principal de MW Research & Consulting, basé à Toronto. « La nature du terminal est encore plus pertinent aujourd'hui, » selon elle. «  L'iPad a changé le marché, mais les tablettes existent depuis quelques années. Nous avons eu aussi ces tablettes informatiques avec stylet, il y a plus longtemps encore. Le changement vient de la manière dont nous les utilisons», a estimé l'analyste. « Si l'appareil utilisé n'avait pas d'importance, nous aurions tous la même machine et nous l'utiliserions tous de la même manière. Mais l'utilisateur attendra toujours du responsable IT qu'il fasse en sorte de supporter son matériel, quel qu'il soit. »

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