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(02/12/2004 18:13:01)
Microsoft et Sun exposent les grandes lignes de leurs travaux de coopération
Comme prévu, Microsoft et Sun viennent de présenter les premiers résultats de leurs travaux en coopération et les pistes des prochains. En avril dernier, les deux éditeurs ont enterré la hache de guerre. Depuis lors, les cadres les plus haut placés de Sun et de Microsoft se seraient déjà rencontrés une quinzaine de fois. Ils ont ainsi travaillé de concert au développement des spécifications pour services Web, WS-Addressing, WS-Eventing et WS-Metadata Exchange. Actuellement, Sun et Microsoft collaborent à la définition de XS-Management qui doit permettre les communications entre systèmes Microsoft DSI et Sun N1. Les serveurs d'annuaires, gestionnaires d'accès et d'identité de Sun ont reçu la certification Windows, de même que les stations de travail Sun à processeur AMD et les baies de stockage StorEdge 6920. (...)
(02/12/2004 18:29:37)British Telecom va vendre des produits Microsoft avec les abonnements haut débit
British Telecom s'apprête à commercialiser des logiciels Microsoft avec l'abonnement à Internet et des applications à la carte auprès des PME. Ainsi, à partir du mois de juillet prochain, l'opérateur britannique lancera son premier service de ce type sur la base de Microsoft Exchange. D'autres outils de communication et de collaboration suivront.
Cet accord entre dans le cadre des efforts de Microsoft pour s'associer aux fournisseurs de services de télécommunications américains et européens pour la revente de ses produits à l'abonnement. De son côté, British Telecom cherche à accélérer l'adoption du haut débit par les PME locales : 69 % des PME britanniques sont connectées à Internet mais seulement 37 % d'entre elles utilisent un accès haut débit.
Microsoft espère un rapide décollage de cette première offre basée sur Exchange pour pouvoir, ensuite, lancer la commercialisation d'offres plus sophistiquées. (...)
Les collectivités locales à nouveaux mises à contribution pour le haut débit
Profitant de la table ronde organisée par l'Autorité de Régulation des Télécoms (ART) sur le rôle des collectivités locales sur le marché des télécommunications, le ministre de l'Equipement, Gilles de Robien, a expliqué souhaiter que soit étudiée la possibilité « de confier des licences WiMax à des collectivités territoriales de niveau départemental pour qu'elles puissent utiliser cette technologie et développer leur propre réseau. »
Depuis la loi sur l'économie numérique de juin dernier, les collectivités locales ont la possibilité de devenir opérateur, en concurrence avec les opérateurs établis ou lorsque ceux-ci font défaut à un appel d'offres. Les zones rurales et à faible densité de population font l'effet de candidats évidents à cette disposition : considération techniques ou économiques, ces zones sont privées d'accès à Internet à haut débit, sinon de concurrence sur un marché où certains acteurs sont censés commercialiser des accès basés sur les offres de collecte IP/ADSL de France Télécom.
Avec un débit maximal théorique de 70 Mbps pour une portée de 50 km, WiMax fait figure de candidat idéal à la desserte des zones isolées. La Vendée, le Calvados et l'Orne ont décidé de se lancer dans l'aventure. France Télécom a de son côté lancé deux offres à destination des mal lotis du haut débit : la charte départements innovants et l'offre d'accès à Internet Wi-Fi/satellite. Dans tous les cas, les finances publiques des collectivités sont mises à contribution.
Une démarche d'équilibriste. Dans un document intitulé « L'intervention des collectivités locales dans les télécommunications, points de repère », Paul Champsaur, président de l'ART, avertit : les « interventions dans le domaine des télécommunications s'effectuent dans un paysage singulièrement complexe, mêlant droit public, droit de la concurrence, droit national et communautaire de l'intervention publique dans le secteur marchand. ». Et de souligner que « l'intervention publique est souvent structurante, mais que ses effets à moyen et long termes sont difficiles à anticiper ». Et de constater, non sans une certaine honnêteté, que « le réengagement public dans le domaine des télécommunications révèle probablement que les seules forces du marché ne peuvent satisfaire à l'ensemble des ambitions collectives en matière de communications ». Et ce, quelques années à peine après l'ouverture complète du marché et le lancement du dégroupage. (...)
Le système de virtualisation libre Xen gagne en maturité
Le système de virtualisation Open Source Xen vient d'atteindre la version 2.01. Développé par l'Université de Cambridge, Xen fonctionne sur serveurs x86 et supporte les principales distributions de Linux : Red Hat, SuSE, Debian et Mandrake. Selon ses développeurs, il affiche de bien meilleures performances que VMWare. Malheureusement, pour pleinement concurrencer celui-ci, Xen devrait pouvoir supporter Windows. Ce n'est pas le cas, même si, selon les développeurs de Xen, Windows XP a été porté sur une précédente version de Xen : ce portage n'est pas distribué pour des raisons de licence.
La version 2.1 de Xen est prévue pour janvier prochain et la version 3.0 pour avril 2005. Au programme, notamment, de cette dernière mouture : le support des extensions 64 bit pour x86, ainsi qu'un portage d'IA64 et un meilleur support des grappes de serveurs Xen. (...)
Nomination : Mathieu Guinard prend la tête de Lycos France
Lycos Europe vient de nommer à la tête de Lycos France Mathieu Guinard, ex-Bertelsmann, pour le compte duquel il avait notamment participé au développement du site France Loisirs avant de partir gérer le marketing de l'activité d'e-commerce du groupe en Chine. Il s'est fixé pour objectif de rendre le portail français rentable. En France, Lycos est notamment opérateur du service de messagerie Caramail. (...)
(02/12/2004 18:18:40)Intel prépare une marque comparable à Centrino pour les PC de bureau
Tout à sa nouvelle stratégie marketing, Intel envisagerait de créer une marque pour les PC de bureau, reprenant le concept d'enseigne unique de Centrino pour les ordinateurs portables (Centrino rassemble sous sa bannière trois composants : le 855 chipset, le Pentium M, et un module sans fil).
Selon quelques sources proches du fondeur, Intel travaillerait ainsi à l'élaboration de deux "griffes" : une première pour le marché des particuliers et une seconde pour les professionnels. Le positionnement technologique est orienté selon les besoins : la vidéo en streaming "sans fil" et la sécurité intégrée au processeur pour le grand public ; le partitionnement, l'administration et la sécurité, pour les professionnels.
Dans le cadre de cette campagne, Intel pourrait également greffer au chipset et au processeur (éléments de base), des technologies de point d'accès Wi-Fi, (abandonnées sur Grantsdale) ou relatives aux graphismes ou à l'audio.
A noter que jusqu'à présent - hors Centrino - le discours marketing d'Intel reposé largement sur la puissance processeur. Une référence reléguée au second plan depuis qu'Intel a abandonné la course à la cadence d'horloge puis a figé le Pentium 4 à 3,8 Ghz. (...)
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