Flux RSS
108538 documents trouvés, affichage des résultats 3381 à 3390.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(23/06/2011 13:12:32)
Structure 2011 : Paul Maritz, PDG de VMware, définit l'ère post-document
« L'ère du PC va céder la place à un monde centré sur les données, où les terminaux et les infrastructures seront façonnés par les informations que les utilisateurs voudront en obtenir », a déclaré hier Paul Maritz, patron de VMware lors de la conférence Structure 2011 organisée par Gigaom à San Francisco du 22 au 23 juin. « Je suis d'accord avec Steve Jobs quand il dit que nous sommes au début de la fin du règne du PC », a t-il ajouté. « Peut-être, sur le long terme, assisterons-nous à l'ère post-document ». Interrogé lors de son intervention par le fondateur de Gigaom, Om Malik, Paul Maritz a déclaré que le PC avait été inventé pour automatiser un espace de travail où les cols blancs créent des documents, mais que la tâche principale des utilisateurs aujourd'hui réside dans le filtrage et la distribution des flux de données.
Ce sont donc les données qui vont déterminer à quoi ressembleront les terminaux plutôt que l'inverse, parce qu'elles survivront aux équipements sur lesquels elles se trouvent, a poursuivi Paul Maritz. Pour lui, chacun d'entre nous sera caractérisé par un ensemble d'informations personnelles qui devront vivre avec nous toute notre vie. « Dans le même temps, il existera des conflits se rapportant au contrôle des données et à l'argent qu'elles pourront rapporter à certains. » Les leçons apprises par le biais des entreprises s'adressant au grand public, telles que Facebook, qui sont aux prises avec ces problèmes ne seront pas perdues sur les grands départements IT.
L'extensibilité prise en compte dès l'origine
« Les personnes qui sont sur ce terrain ont déjà du passer à des architectures qui traitent des volumes de données beaucoup plus importants que ceux que l'on trouve dans les entreprises », rappelle le PDG de VMware. En conséquence, de nouvelles architectures de données telles que Hadoop migrent des grands acteurs du Web vers les entreprises de façon générale, souligne-t-il. Des sociétés de toutes sortes veulent devenir plus efficaces dans la façon dont elles gèrent leurs infrastructures. L'automatisation, s'appliquant au déplacement des traitements dans les environnements virtualisés, est la priorité principale de VMware, a-t-il indiqué.
« Nous ne pouvons pas nous permettre, à l'avenir, d'écrire des applications qui comportent des schémas inflexibles qui ne peuvent pas être étendus et qui requièrent un nouvel ensemble de paradigmes pour les données. Les développeurs ont également adopté des environnements tels que Ruby et Spring qui apportent la notion d'extensibilité sans qu'ils aient besoin d'y penser.»
Améliorer l'efficacité est également une préoccupation pour VMware. Paul Maritz s'est déclaré fier que sa société puisse sortir chaque année une mise à jour majeure de son logiciel phare hautement complexe. La prochaine livraison de Vsphere arrivera cette année et elle devrait arriver dans les temps, prévoit Paul Maritz.
Illustration : Paul Maritz, PDG de VMware (crédit photo : D.R.) (...)
Le réseau social géolocalisé Foursquare passe la barre des 10 millions de membres
Pour marquer le coup, Foursquare a publié une liste de données intéressantes : les membres ont effectué des "check-in" lors de 225 mariages à la mairie de New York, annoncé 1.061 naissances par des check-in dans des hôpitaux et ont signalé leur présence dans 6.230 bars à saké au Japon et dans 1.105 bars à bière en Allemagne.
D'après Foursquare, ses utilisateurs sont généralement heureux, puisque le service compte six interjections positives "Yay!" pour chaque interjection négative "Ugh!" à travers le monde, lorsque les membres signalent leur présence.
En juin, Adweek a indiqué que plus de 400.000 entreprises à travers le monde utilisaient Foursquare pour entrer en contact avec des clients.
Une étude de comScore publiée en mai montre qu'aux Etats-Unis, un utilisateur de smartphone sur cinq a recours à des services géolocalisés, comme Facebook Places, Gowalla ou Foursquare."Même s'ils n'en sont qu'à leurs balbutiements, les services géolocalisés permettant d'effectuer des check-in avec un mobile affichent un taux d'adoption plutôt impressionnant chez les utilisateurs de smartphones", indique Mark Donovan, vice-président senior du département mobile de comScore.
(...)
Windows XP reste majoritaire dans l'entreprise, selon Forrester
Selon un récent rapport du cabinet d'étude Forrester, même si les entreprises mettent davantage de machines sous Windows 7 de Microsoft, près de 6 PC sur 10 du parc informatique tournent encore sous l'ancien système Windows XP. Ainsi, sur l'ensemble des ordinateurs PC qui se sont connectés au site de Forrester Research au mois de mars - le mois le plus récent pour lequel l'entreprise dispose de données - près de 21% tournaient sous Windows 7. Certes, c'est plus du double comparé aux 9,5% enregistrés un an auparavant pour Windows 7. Toujours est-il que Windows XP reste le système d'entreprise le plus largement utilisé et conserve, malgré ses 10 ans d'âge, une marge conséquente : au mois de mars, sur les 400 000 machines qui ont visité le site Forrester.com, 59,9% tournaient sous Windows XP.
Arrêt du support de XP en 2014
Pour Ben Gray, analyste chez Forrester et co-auteur du rapport sur les tendances en matière de système d'exploitation et de navigateur Internet, l'adoption de Windows 7 « s'accélère ». Mais dans le même temps, il rappelle que XP reste majoritaire. De plus, Windows XP ne devrait plus bénéficier d'aucun support technique de la part de Microsoft à partir d'avril 2014, ce qui signifie que l'éditeur va cesser de fournir des mises à jour de sécurité, des correctifs et autres pour son OS. L'analyste se dit confiant et pense que, d'ici là, la majorité des systèmes XP seront mis à la retraite et remplacés par de nouvelles machines tournant sous Windows 7. « Au cours de l'année qui vient, la plupart des entreprises migreront vers Windows 7, alors que la date de la fin du support pour Windows XP approche », a écrit Ben Gray dans son rapport. Selon Forrester, les systèmes d'exploitation XP et Vista ont tous deux perdu des parts au profit de Windows 7 au cours des 12 derniers mois, Vista étant particulièrement touché, puisque l'OS est tombé de 11,3% en avril 2010 à 6,2% seulement en mars 2011.
Migration douce de Vista vers 7
Le suivi effectué par Forrester montre par ailleurs que Vista a culminé à 14% en novembre 2009, soit un mois après le lancement de Windows 7. « Ce n'est pas surprenant, mais les entreprises abandonnent Windows Vista en faveur de Windows 7 », a expliqué l'analyste. Peu après son lancement en janvier 2007, Vista avait été particulièrement critiqué par les utilisateurs, et démoli par la plupart des commentateurs et des analystes. Ben Gray fait remarquer que « le seul point positif à propos de Vista, c'est qu'il partage avec Windows 7 le même code de base, et les entreprises qui s'étaient engagées avec Vista ont pu migrer en douceur quand elles sont passées à Windows 7 ».
Mac OS X passé de 9,1 à 11% en un an
Avec 87,6% de tous les ordinateurs professionnels exécutant l'un de ses systèmes d'exploitation, Microsoft conserve son hégémonie au sein de l'entreprise. Mais, selon Ben Gray, certaines entreprises ont cédé à la pression des salariés qui demandaient à travailler avec leurs propres machines. [[page]]Cette tendance à la « consumérisation » de l'entreprise, comme l'ont surnommé les analystes, a été en particulier poussée par l'iPad d'Apple. Mais, comme l'indiquent les statistiques de Forrester, le Mac a également bénéficié de la tendance : plus de 1 salarié sur 10 utilise désormais un ordinateur Apple. « Entre avril 2010 et mars 2011, la présence de Mac OS X est passée de 9,1% à 11% », a déclaré Forrester. «Les salariés, attirés par le système bring-your-own, qui autorisait d'apporter sa propre machine au travail, ont rapidement compté sur un support technique pour Mac et iOS », écrit l'analyste.
Une diversité croissante de machines et d'OS
Les données de Forrester en matière de systèmes d'exploitation utilisés dans l'entreprise rejoint les tendances observées par d'autres analystes, y compris celles établies par des sociétés sur comme Net Applications, qui effectue une mesure globale de la présence des systèmes et des navigateurs sur Internet. Ainsi, selon Net Applications, en mars 2011, Windows XP détenait 54.4% du marché, contre 24,2% pour Windows 7, donc un peu en dessous pour XP et un peu au-dessus pour Windows 7 comparé à l'estimation faite par Forrester. (En mai 2011, la part de XP était tombée à 52,4%, tandis que Windows 7 avait grimpé à 25,9%). Pour établir ces résultats, Forrester a analysé les systèmes d'exploitation de 400 000 ordinateurs de 2 500 entreprises qui se sont connectés à son site Internet au cours de l'année écoulée.
Selon Ben Gray, « ces chiffres mettent en évidence les problèmes que doivent résoudre les services informatiques des entreprises », a t-il écrit. « Même si Windows 7 s'impose comme système d'exploitation dominant dans l'entreprise, les responsables informatiques vont continuer à être confrontés à une diversité croissante de machines et d'OS », écrit-il. L'utilisation de Windows XP et de Vista dans l'entreprise a diminué au cours des 12 derniers mois, alors que Windows 7 et Mac OS X ont gagné du terrain. (...)
Il faut veiller aux aspects juridiques des réseaux sociaux
Si nul ne remet en cause les opportunités offertes par les réseaux sociaux pour les entreprises, il n'en reste pas moins qu'il existe des risques sérieux sur le plan juridique. La prise en compte de ces risques est une nécessité pour bien gérer l'irruption des organisations au sein des nouveaux outils sociaux en ligne. Le 21 juin 2011, le cabinet international DS Avocats réunissait ses clients autour de ce thème.
Pour ce cabinet, plusieurs types d'outils doivent être pris en compte dans cette mode du « 2.0 » : d'une part les outils déjà anciens comme les forums, dont les messages sont persistants par opposition aux chats, et les blogs, d'autre part le micro-blogging (Twitter) et les sites de partage de contenus spécialisés (YouTube pour les vidéos) ou généralistes (comme Facebook).
Les atteintes à la marque comme premier danger
Face à ces outils, le premier danger consiste en atteintes à la marque de l'entreprise. Ces atteintes peuvent par exemple consister en « username spotting », c'est à dire en usage de l'intitulé de la marque dans un nom de compte et, par conséquent, dans l'URL d'accès à la page de ce compte. Cela peut aboutir à la créations de comptes contrefaisants au sens strict et visant à tromper le consommateur sur l'identité réelle du propriétaire du compte en question (à des fins d'escroquerie par exemple) mais aussi à du dénigrement voire de la diffamation (par des militants hostiles à l'entreprise notamment). Certaines pages peuvent également être créées par des concurrents, ce qui peut constituer de la concurrence déloyale.
Une marque mal gérée peut aussi être exploitée, sans intention de nuire, de façon inappropriée. Une filiale, un partenaire ou un département d'une entreprise peut ainsi prendre des initiatives malheureuses.
Au delà des risques sur la réputation de l'entreprise, le risque est aussi la dilution d'une marque par son usage non-distinctif. Or une telle dilution peut aboutir à la fin de son caractère distinctif et donc de la protection dont elle bénéficie.
De bonnes pratiques à suivre
Pour DS Avocats, il convient toujours de commencer l'entrée sur les réseaux sociaux par une phase d'audit préalable. Celui-ci permettra d'isoler les comptes disponibles (pour les utiliser) et les comptes litigieux (pour les récupérer) ainsi que les comptes employés ici ou là par l'entreprise (pour les faire entrer dans une politique globale). Notons à ce sujet que la loi LOPPSI 2 a introduit le délit d'usurpation d'identité en tant que telle alors que, auparavant, il fallait que l'usurpation permette une autre infraction (comme l'escroquerie) pour être sanctionnée.
Ensuite, il s'agira de définir une politique de communication : quelles marques pour quel discours via quel média social. Cette politique débouchera sur des procédures et des guides méthodologiques, réalisés par la direction juridique, destinées à chaque intervenant potentiel. Parmi les méthodes à appliquer (et à préciser), il y a bien sûr la veille au sujet de tous les points soulevés en phase d'audit. La DSI doit veiller à ce que les interventions sur les médias sociaux se fassent avec des comptes e-mail dédiés et jamais avec un compte particulier d'un salarié, susceptible d'être muté ou de quitter l'entreprise.
[[page]]
Les procédures doivent prévoir la gestion de crise et la réactivité nécessaire en ce cas. Nestlé a été cité en contre-exemple : la multinationale suisse a subi un buzz négatif suite à des réponses jugées comme arrogantes et relevant de la censure face à une attaque de Greenpeace contre sa marque Kit-Kat, avec notamment la suppression de la vidéo écologiste sur YouTube. A l'inverse, lorsqu'un client a subi un empoisonnement dans un de ses restaurants, la réaction de Quick a été particulièrement de qualité, engageant le dialogue autour de ses procédures qualité.
Les gestion de la communication en ligne étant souvent externalisée, la direction juridique doit particulièrement surveiller les contrats des prestataires.
L'atteinte au droit d'auteur
Les outils sociaux ont bien sûr contribué à la généralisation des atteintes au droit d'auteur. Il y a notamment une dérive sémantique réduisant des « oeuvres » en « contenus ». La notion de « contenu généré par les utilisateurs » n'a aucun sens juridique et il convient donc de s'en méfier.
Cette notion, tout comme la publicité sur les médias sociaux, est réglée par les CGU (conditions générales d'utilisation). Or celles-ci font souvent du droit américain (californien en général) le droit de référence, ce qui n'est pas très rassurant pour une entreprise française.
Le risque lié aux données personnelles
Malgré tout, une série d'obligations suivront bien le droit français dès lors que des internautes français accèdent à des contenus qui leur sont destinés (notamment parce que francophones). C'est notamment le cas de tout ce qui concerne les données personnelles. Le cookie-traceur fait l'objet actuellement d'un débat passionné entre juriste pour savoir s'il emporte ou non des données personnelles. La nature de « donnée personnelle » de l'adresse IP devrait être définitivement tranché (positivement) par une loi sous peu, la jurisprudence étant fluctuante : d'abord hostiles à ce caractère, les tribunaux ont récemment évolué dans le sens inverse, jusqu'au Conseil Constitutionnel tranchant dans ce sens à l'occasion d'un considérant (le 27) de son appréciation de la loi dite Hadopi.
Les nouveaux outils sociaux sont d'autant plus porteurs de risques pour les entreprises que celles-ci les utilisent désormais volontairement en interne.
Les réseaux sociaux d'entreprises (RSE) peuvent ainsi fluidifier le dialogue social. Mais un tel usage doit être avalisé par les instances représentatives. Il faudra également veiller à ne pas laisser dériver les usages.
Recruter via un réseau social privé dédié ou en multipliant les contacts sur les réseaux sociaux publics peut être séduisant. Mais la légalité de l'usage des données personnelles qu'on y trouve est sujette à caution. Il y a risque, ainsi, de discrimination selon les opinions politiques ou les pratiques sexuelles des personnes concernées.
[[page]]
Enfin, les entreprises peuvent proposer des outils sociaux pour leurs partenaires ou clients. Les commentaires postés par ceux-ci sur cet outil peuvent engager la responsabilité civile et pénale du chef d'entreprise qui ne peut en aucun cas déléguer cette responsabilité (au DSI par exemple).
Risques liés aux usages par les salariés des réseaux publics
Les salariés eux-mêmes utilisent des réseaux sociaux publics et peuvent y commettre des actes potentiellement répréhensibles ou gênants. Le risque est la définition des limites entre sphères privée, professionnelle et publique. Les jurisprudences sont encore très fluctuantes autour de ces notions, même si certaines tendances se dessinent : un mur Facebook appartient à la sphère publique par exemple, à l'inverse d'un e-mail clairement identifié comme personnel.
Mais, si l'employeur peut interdire le dénigrement public de son entreprise, il ne peut s'opposer à la liberté d'expression de ses salariés. Celle-ci est cependant limitée pour tout ce qui concerne leur employeur : ce qui relève des conditions de travail doit ainsi être réalisé en interne et jamais sur la place publique.
Il convient cependant de rappeler que gagner un procès n'a jamais réparé un préjudice d'image. Il faut donc de définir un code de bonne conduite, d'éduquer en amont les salariés aux bonnes pratiques, de les sensibiliser à leurs droits et devoirs, plutôt que de devoir ensuite sévir. Le non-respect d'une charte explicite peut, en plus, faciliter la sanction d'un salarié au comportement volontairement inadéquat.
Et, bien entendu, comme tout outil en ligne, un outil social est propice aux pertes de temps (et donc de productivité) par les salariés ainsi qu'aux contaminations par des codes malicieux issus par exemple de pages contrefaites.
(...)
Boston IT 2011 : Journée spéciale sauvegarde avec Nine Technology et Backupify
Installée à Middleboro, à 70 km au sud de Boston, Nine Technology est une spin off de Vault USA (en 2010) et poursuit l'idée développée par Tom Gelson, fondateur et CEO, et Alex Stoev, CTO, qui a conçu l'architecture de cette plate-forme de sauvegarde incrémentale destinée aux opérateurs et aux VARs. « Pour 50 cents par giga et par mois, contre 5 dollars habituellement, nous proposons en marque blanche une solution de sauvegarde en ligne pour les serveurs et les PC sous Windows », nous a expliqué Gene Fay, vice-président senior (directeur général en fait) de la petite société (20 salariés et 2 millions de dollars de chiffre d'affaires en 2010). Particularité de cette offre, elle comprend à la fois la solution logicielle et l'infrastructure matérielle. Nine Technology utilise en effet les ressources de deux datacenters - l'un à Middleboro, l'autre à 50 km au nord - pour offrir deux copies des données dans deux endroits différents.
50 cents par Go et par mois
Pour assurer un coût au giga aussi bas, la société avoue pratiquer une double opération de déduplication et de compression pour réduire les données transitant sur le réseau et diminuer l'espace de stockage utilisé. « Plus nous compressons les données, plus nous gagnons d'argent », avoue très franchement le dirigeant. Si aujourd'hui, Nine Technologie revendique 150 partenaires aux États-Unis, 6 au Canada et 1 en Nouvelle-Zélande, le marché européen est également en ligne de mire, mais avec une approche différente. « Nous recherchons activement des partenaires en France, mais qui utilisent leur propre architecture matérielle. Nous ne leur proposons que notre solution logicielle ».

Gene Fay, vice-président senior de Nine Technology
Le catalogue de la société se compose de trois offres :
- Nine One à destination des PC sous Windows. Mac OS et Linus seront supportés à la fin de l'année, mais avec certaines fonctions en moins,
- Nine Pro pour assurer la sauvegarde des serveurs,
- Nine Platform pour les partenaires.
Multitenant, la solution de Nine Technology encrypte bien sûr les données - 128 bits et repose sur une architecture composée de noeuds supervisés par un serveur maitre. À la différence d'une autre solution de back-up en ligne, celle de BackBlaze que nous avions rencontré en mars dernier dans la Silicon Valley, Nine Technology se montre plus traditionnelle. Dernière précision, le nom Nine technology fait référence à la fameuse disponibilité...[[page]]
Après le back-up clef en main pour partenaires, place à une solution plus originale avec Backupify : la sauvegarde pour Gmail et les médias sociaux. L'idée peut paraître curieuse. Pourquoi sauvegarder des données conservées en ligne et donc réputées inaltérables ? Et bien parce que le cloud n'est peut-être pas si sûr que ça. Charles Ungashick, vice-président marketing de Backupify donne un seul exemple. En février dernier, quand Gmail a connu une très grosse panne, beaucoup d'utilisateurs ont été dans l'incapacité de relever leur messagerie en ligne et, pire, de simplement consulter leurs archives. 150 000 comptes avaient en effet été perdus. Aujourd'hui, 130 000 utilisateurs utilisent les services de Backupify dont 25 000 abonnés arrivés après la défaillance de Gmail. 
Un service conçu à l'origine pour Google
Fondée en 2008 à Cambridge, cette start-up se propose donc de sauvegarder, via une passerelle sur Amazon S3, les données de Google Docs/Gmail, de Facebook ou encore de Twitter. Une ouverture vers des solutions collaboratives en mode SaaS comme Salesforce est également prévue. Alors que de plus en plus d'entreprises externalisent des services comme la messagerie, la sauvegarde des données essentielles n'est plus vraiment assurée. « Quand vous êtes dans le cloud, vous perdez le contrôle de vos données, souligne le responsable marketing, et cela peut entrainer de très mauvaises surprises, voilà pourquoi une copie de vos données est une bonne chose ».
Accompagner la transformation des entreprises
Autre exemple, quand une entreprise supprime la messagerie Gmail d'un des collaborateurs suite à son départ, elle perd les documents partagés avec d'autres salariés. Une sauvegarde permet de conserver ces informations même si le compte est supprimé. En centralisant les données des utilisateurs sur Amazon S3, les responsables informatiques peuvent appliquer des règles de sécurité et la déduplication sans avoir à se soucier de l'infrastructure. Backupify affirme conserver 100 To avec une redondance sur les côtes est et ouest des États-Unis et travaille avec des partenaires comme Revevol en France. Le tarif est de 5 à 20 dollars par mois et par utilisateur pour Google. Le principal concurrent, Postini, se limite à la sauvegarde de Google et pour cause, la société a été rachetée par la firme de Mountain View en 2007.
Les logiciels d'entreprise retrouvent le sourire selon Gartner
Segment le plus important du marché, celui des logiciels d'infrastructures devrait connaître une progression de 9% cette année et atteindre ainsi un chiffre d'affaires de 153,3 milliards de dollars. Les systèmes d'exploitation sont les principaux contributeurs aux revenus de ce sous ensemble (32,6 milliards de dollars prévus en 2011), suivis des systèmes de gestion de bases de données (25,5 milliards de dollars).
Les ERP toujours drivers
De leur côté, les solutions applicatives devraient avoir généré 114,4 milliards de dollars de facturations à la fin de l'année. Elles afficheraient ainsi une progression de 10,2% sur un an. Les ERP, qui constituent la plus forte source de revenus de ce segment de marché, devraient générer 23,3 Md$ de chiffre d'affaires, suivis par les suites bureautiques dont les ventes atteindront 15,7 Md$, selon Gartner.
S'agissant de l'Amérique du Nord, le cabinet d'études prévoit que le marché des logiciels d'entreprise dans son ensemble représentera 121,2 Md$ de revenus en 2011, soit une hausse de 7,3% comparé à 2010. Pour le marché plus dynamique de l'Europe de l'Ouest, il anticipe une progression de 11% environ à 78,3 Md$.
Un manque de connaissances sécuritaires par les entreprises utilisant le cloud
En analysant les contenus web de clients d'Amazon Web Services (AWS), les chercheurs de l'institut ont fait des constatations alarmantes. Dans au moins un tiers des cas, la configuration était erronée, ce qui a permis aux analystes d'accéder sans trop de problèmes à des données sensibles telles que des mots de passe, des clés de cryptage et des certificats.
A l'aide de ces informations, des pirates seraient en mesure de mettre sur pied des infrastructures criminelles virtuelles, manipuler des services web ou encore désinstaller des programmes informatiques sécurisés à l'image de Secure Shell (SSH). Ceci malgré les nombreuses recommandations de sécurité d'AWS sur son site, comme les chercheurs l'écrivent dans un communiqué. Pour leur étude, ils se sont basés sur l'analyse de failles potentielles de quelque 1100 machines virtuelles du service du groupe de commerce électronique américain.
«Le problème réside clairement du côté des clients et non chez Amazon Web Services», a expliqué le professeur Sadeghi de la Ruhr-Universität à Bochum en commentant les conclusions de l'enquête. Il en a déduit que les utilisateurs d'offres cloud d'autres prestataires devaient faire face aux mêmes dangers de par leur ignorance et négligence. En accord avec l'équipe sécurité d'AWS, les clients concernés par des failles ont été avisés, précise Cased.
(...)(23/06/2011 09:52:29)Une obligation européenne de déclarer les pertes de données sensibles à l'étude
La Commission européenne envisage d'obliger les entreprises de rendre publiques toutes les pertes de données sensibles, qu'elles soient dues à une attaque ou non, afin d'assurer une meilleure protection de l'environnement IT. Cette annonce faite à Londres devant un parterre de banquiers par le commissaire européen Viviane Reding, en charge de la justice et des droits fondamentaux, est consécutive à une importante série de piratages informatiques et de pertes de données touchant des grands groupes ou autres agences gouvernementales.
Actuellement, une déclaration de perte ou de vol de données n'est obligatoire que pour le secteur des télécommunications. « Je comprends que l'introduction d'une telle notification systématique serait un fardeau pour certains d'entre vous dans le secteur bancaire. Toutefois, l'obligation de rendre public une perte importante d'informations est nécessaire et améliorerait la confiance des consommateurs », a expliqué dans son discours Viviane Reding.
www.ictjournal.ch
(...)
Les dirigeants français du Net sont moins optimistes
En France, le moral des dirigeants et créateurs du Net a légèrement baissé au cours du 2ème trimestre 2011. C'est ce que montrent les résultats de la seconde édition du baromètre trimestriel des managers du web réalisé par Viadeo. Cet indicateur mesure leurs prévisions en matière de chiffre d'affaires, d'investissements, de perspectives de recrutement et, plus globalement, leur degré de confiance en l'avenir. Ainsi, près de 70% des personnes interrogées se déclarent optimistes pour l'activité de leur secteur dans les trois prochains mois, contre 83,3% sur le trimestre précédent.
Moins d'augmentations du chiffre d'affaires
De plus, 58,5% estiment que leur portefeuille clients va connaître une hausse au cours du trimestre prochain. Si ce chiffre est bon, il l'est moins qu'au précédent trimestre (73,5%). D'autant que le pourcentage de répondants estimant que leur chiffre d'affaires va baisser passe de 3,8% à 13,6%. Par ailleurs, pour 55,7% des personnes interrogées (contre 43,9% le précédent trimestre), le montant des investissements sur le web qu'elles vont réaliser dans les 3 prochains mois va rester stable.
Le pourcentage de dirigeants prévoyant une hausse de leurs investissements sur Internet perd quant à lui un peu plus de 11 points en un trimestre (39,5% contre 50,8%) En outre, près de 2/3 des dirigeants et créateurs du Net français (64,7%) estiment que leurs effectifs vont rester stables dans les 3 mois à venir. Enfin, 29,9% d'entre eux prévoient de recruter sur cette même période.
(...)
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |