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(17/06/2011 12:22:01)
Le CIO de la Maison Blanche, Vivek Kundra, démissionne
C'est Jack Lew, directeur du management et du budget du gouvernement qui a annoncé le départ de Vivek Kundra. Cette démission est motivée par un changement de la vision IT de la Maison Blanche. Jack Lew, qui a salué le travail de Vivek Kundra, indique que ce dernier va intégrer l'université de Harvard et donnera des cours à la Kennedy School.
Vivek Kundra a été nommé CIO, quelques mois après la prise de fonction du président Barack Obama. Il a immédiatement proposé un agenda en militant pour l'adoption du cloud et la consommation des technologies à l'usage, pour rendre les données disponibles au public sur des sites, tels que data.gov. Il a été critique sur les grands contrats IT qui avançaient trop lentement et comportaient de risques d'échec.
Un plan trop ambitieux ?
Son départ six mois après la présentation d'un plan en 25 points suscite quand même quelques interrogations. Une des principales composantes de ce plan a été la consolidation des datacenters passant de 2100 à 800 en 2015. Ray Bjorklund, un vice-président senior de FedSources, un cabinet sur l'intelligence économique, explique que les actions de Vivek Kundra « ont été saluées, car cela faisait avancer les choses » et d'ajouter que « cela était positif pour le gouvernement. ». L'analyste se demande «si le DSI gouvernemental ne s'est pas essoufflé en menant son combat de changement ». Il rappelle qu'un bon tiers des résolutions dans son plan devaient être achevées au cours des six premiers mois, mais cela n'a pas été le cas.
En choisissant un nouveau DSI, Ray Bjorklund pense que Barack Obama choisira une personne capable de gérer des budgets IT à grande échelle (80 milliards de dollars de budget IT), tout en connaissant la complexité du gouvernement. Cela peut faire d'un CIO d'une agence fédérale, un candidat potentiel, conclut l'analyste.
TSMC pourrait battre Intel dans la course aux puces 3D
Selon une personne proche du dossier, qui a requis l'anonymat, TSMC pourrait commercialiser ses premières puces 3D, dans lesquelles la densité de chaque transistor est multipliée par 1 000, avant la fin de l'année 2011. Ce calendrier correspond précisément à celui prévu par Intel pour le lancement de ses puces Tri-Gate 3D. Le fondeur de Santa Clara compte bien faire en sorte que ses transistors, construits sur la nouvelle architecture 3D, soient les premiers à arriver sur le marché. Cette architecture est une des plus significatives avancées dans la technologie des processeurs depuis la création du transistor dans les années 1950.
Grâce à l'empilement de plusieurs couches de silicium, la puce 3D peut permettre des gains en performance d'environ un tiers, tout en consommant 50 % d'énergie en moins. Pour cette raison, les processeurs 3D sont particulièrement bien adaptés pour équiper les prochaines générations de dispositifs mobiles - tablettes et smartphones - des secteurs où Intel n'a pas encore réussi à établir une présence significative.
Un grand pas en avant pour le fondeur taiwainais
« C'est sans conteste une nouvelle opportunité commerciale pour TSMC, » a déclaré Shang Yi-Chiang, senior vice-président R&D chez TSMC, dans une interview. « Nous mettons aujourd'hui sur pied notre propre portefeuille de brevets, » a-t-il ajouté. Les puces 3D devraient aider les fabricants de composants à résoudre un certain nombre de problèmes, notamment réussir à augmenter les performances tout en réduisant la taille des processeurs. Au fur et à mesure que la densité des transistors augmente, la taille des fils qui servent à établir les connexions diminue, et ceux-ci sont plus proches les uns des autres. D'où une résistance accrue et une surchauffe. Ces problèmes entraînent des retards dans la transmission du signal, avec un effet limitatif sur la vitesse d'horloge des unités centrales de traitement. « Les processeurs 3D sont très séduisants en raison de leur plus grande densité, mais ils sont aussi plus difficiles à fabriquer. Si, sur cinq couches de silicium, l'une s'avère défectueuse, il faut tout recommencer, » a expliqué le vice-président de TSMC.
C'est la raison pour laquelle le fondeur taïwanais a aussi entrepris de développer des puces dites 2D, dans lesquelles le substrat organique est remplacé par du silicium pour augmenter la densité des transistors. Xilinx, un fabricant de puces pour les réseaux de communications, a conclu un contrat avec TSMC pour rendre son processeur Virtex-7 programmable (field programmable gate array - FPGA) en utilisant la technologie des puces 2D de TSMC qui permet d'empiler trois couches processeurs sur un substrat de silicium. Selon Xilinx, les premiers échantillons de sa puce Virtex-7 485T FPGA devraient être disponibles en août. Shang Yi-Chiang a déclaré que TSMC avait travaillé en étroite collaboration avec les distributeurs et les fournisseurs de logiciels d'automatisation pour contribuer au développement de la technologie des puces 3D.
Puces 3D, une découverte IBM
C'est en avril 2007 que des chercheurs d'IBM et du Rensselaer Polytechnic Institute (RPI) ont annoncé les premières versions de puces 3D, réalisées avec le soutien de l'agence Defense Advanced Research Project Agency (DARPA). Les puces 3D combinaient plusieurs couches de silicium selon un procédé appelé collage de plaques. La technique d'IBM consistait à empiler des couches de plaques actives sur une base de silicium. Cette technologie a permis de placer un processeur à la base de la pile, et d'intégrer des éléments mémoire et autres dans les couches supérieures, avec pour effet la réduction par mille de la longueur du connecteur. Plus la densité du transistor est élevée, plus la distance que les données ont à parcourir se réduit, d'où un temps de traitement beaucoup plus rapide. IBM a utilisé sa technologie « through-silicon vias » (TSV) pour connecter des piles de plusieurs composants processeurs. Les TSV permettent une meilleure dissipation de la chaleur à travers les piles, les systèmes sont mieux refroidis et les performances plus élevées.
Illustration principale : Shang-Yi Chiang, senior vice président en charge de la R&D chez TSMC
Thalys veut supprimer le billet et le mettre sur mobile
Expérimenté en 2004 puis généralisé en 2008, le programme Ticketless de Thalys, utilisé dorénavant par 20% de la clientèle, permet d'embarquer à bord des trains simplement avec sa carte de fidélité Thalys TheCard, son Navigo (pour les 4 000 voyageurs expérimentant l'innovation) ou le mail de confirmation d'achat imprimé.
Souhaitant étendre le programme à l'ensemble de ses passagers et abandonner définitivement le billet papier dès cette année, Thalys a testé le MobileTicketing depuis début 2011 auprès de 250 voyageurs business. Nouvelle étape de l'expérimentation : les passagers munis de Thalys TheCard peuvent accéder gratuitement à ce nouveau service dès à présent.
Généralisation attendue
Ensuite, il sera proposé à la rentrée prochaine à tous les voyageurs réservant sur le site Internet de la compagnie ferroviaire et souhaitant voyager « Ticketless ». Grâce à cette technologie, les voyageurs n'ont qu'à présenter leur téléphone portable au contrôleur pour embarquer dans les trains. Via un code 2D qu'il scanne, ce dernier obtient toutes les informations inhérentes au voyage, comme le numéro du train ou l'identité du passager. Pour mémoire, la SNCF envisage un projet similaire pour proposer des billets « en bout de quai ».
Memonic se greffe sur Salesforce
L'outil de prise de notes facilité de la société zurichoise Memonic se socialise un peu plus en rajoutant un tableau de bord à son application, the Memonic Dashboard. Cette fonctionnalité doit permettre de partager des contenus web avec d'autres utilisateurs en quelques clics seulement. Le dashboard fonctionne ainsi de la même manière qu'un flux Facebook et montre quels contenus ont été sauvegardés par ses propres contacts, qui s'est lié d'amitié avec qui et quelles informations l'on a récemment classé. Les documents peuvent donc être copiés dans sa propre bibliothèque ou être partagés via Facebook, Twitter ou e-mail.
Memonic a d'autre part annoncé que son outil peut dorénavant être intégré dans des plateformes CRM ou OSM. Dans un premier temps, la startup propose de faire le lien avec les solutions de gestion de la relation client de l'américain Salesforce. Déjà disponible pour l'iPhone, Memonic - fort d'une nouvelle interface web - a parallèlement lancé une app pour l'iPad téléchargeable depuis l'App Store.
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Selon IDC, le développement du cloud va réduire les dépenses IT
Selon une étude du cabinet d'études IDC, l'adoption du cloud par les entreprises européennes va s'accélérer. Les dépenses consacrées aux services professionnels cloud devraient ainsi passer de 560 millions de dollars l'an dernier à 8,2 milliards de dollars en 2015. Les analystes d'IDC expliquent que les utilisateurs précoces, qui ont commencé par employer des services cloud en parallèle à leurs solutions traditionnelles, migrent désormais ces dernières dans les nuages. Un mouvement que suivra selon toute vraisemblance le reste du marché.
Augmentation des services d'intégration d'abordPour IDC, cette évolution engendrera dans un premier temps une demande accrue en services d'intégration en raison de la nature complexe d'environnements mêlant infrastructure traditionnelle, cloud privé et cloud public. «Les prestataires de service doivent s'y préparer et mettre des ressources en place. Actuellement, la demande concerne des business cases et des feuilles de route qui requièrent des compétences métier et d'architecture à petite échelle. Mais, dans peu de temps, la plupart des consultants devront comprendre le cloud», explique Mette Ahorlu d'IDC.
Les contrats d'outsourcing devraient dès lors aller à des prestataires capables de gérer ce type d'environnements et d'en migrer des éléments. Les services professionnels cloud pourraient ainsi compter pour un quart de la valeur des contrats de sous-traitance.
A terme, IDC estime toutefois que le passage à des environnements cloud réduira le besoin des entreprises en services professionnels tiers. D'ici quelques années, les migrations devraient donc porter leur fruit et provoquer une diminution des dépenses de services. Les prestations de service ne compteront plus que pour une part bien plus congrue du budget IT des entreprises.
www.ICTjournal.ch
Les ventes d'imprimantes en croissance au 1er trimestre 2011 selon IDC
Selon IDC, il s'est vendu 36,54 millions d'imprimantes, dans le monde, au 1er trimestre 2010. Une croissance moyenne de 7,2% par rapport au même trimestre de l'année passée. Les marchés émergents se distinguent avec +13%. Comme pour les deux trimestres précédents, les laser monochromes arrivent en tête de la croissance avec +22% et 8,5 millions d'unités vendues.
De manière inattendue, IDC note que le séisme au Japon n'aura pas d'impact sur le marché. « Jusqu'ici nous n'avons pas eu de rapport sur d'éventuelles ruptures de stocks, le Japon reviendra à une croissance positive d'ici au début 2012 » note Hang Phuong, directeur du programme d'études sur les systèmes d'impression chez IDC.
Par segment, le jet d'encre représente 63% des ventes, en baisse de 4 points, le laser augmente de 3 points avec 33% des parts. C'est le quatrième trimestre consécutif où la laser monochrome dépasse la laser couleur en croissance annuelle, avec 8,5 millions d'unités livrées, une croissance de 22%.
HP toujours en tête
Côté constructeurs, HP conserve une écrasante 1ère place, avec 42,4% de parts de marché. Sa progression s'établit à 10,5% sur douze mois. A l'exception du Japon, HP est en progression partout dans le monde. Deuxième, mais loin derrière, on trouve Canon, avec 17,4% du marché. Sa progression est de 11,3% par rapport au 1er trimestre 2010. La plus forte progression du secteur. Epson est toujours troisième, avec 14,1% des parts, mais la plus faible progression du « top 5 » des constructeurs, avec +0,3%.
Samsung est quatrième, avec 6% des parts et 1,1% de hausse. Brother, cinquième, est à 5,8% du marché, en progression de 4,2%.
Ces cinq premiers totalisent 85% du marché, HP seul s'en offre 42%.
Le pôle de compétitivité System@tic-Paris-Région change de tête
Jean-Luc Beylat, président d'Alcatel Bell Labs France succède à Dominique Vernay comme président du pôle de compétitivité Systematic-Paris-Région. Ce pôle a été créé en 2004, il regroupe plus de 500 organismes, dont 310 PME-PMI, localisées sur le sud-ouest francilien. Dominique Vernay de Thales, en fut le président fondateur. Jean-Luc Beylat qui lui succède est le président des mythiques Bell Labs pour la France, structure aujourd'hui dans le giron d'Alcatel-Lucent.
Le pôle a mené une réflexion stratégique depuis le mois de septembre dernier pour la période à venir 2012-2015. Six axes de travail sont dégagés, dont la coordination d'activités sur le cloud, la e-santé, le renforcement des liens entre les grands groupes et les PME innovantes, l'ouverture du pôle aux investisseurs privés.
Les partis politiques à l'heure des réseaux sociaux
Si les premières expériences d'outils sociaux en ligne à des fins politiques datent de la fin du vingtième siècle (notamment par le mouvement Attac), le développement de ces outils a été progressif au cours des dix dernières années. Certains leaders politiques en ont même fait un différenciateur, comme Howard Dean et Barack Obama aux Etats-Unis ou Ségolène Royal en France. Le cabinet Useo, spécialisé dans l'étude et le conseil autour des outils sociaux, vient de publier une étude sur les Réseaux Sociaux des Mouvements Politiques (RSMP). Ceux-ci sont, selon Useo, appelés à jouer un rôle prépondérant pour la campagne des élections présidentielles de 2012. A l'inverse, la diffusion d'informations avec des outils comme Facebook ou Twitter n'a pas été spécialement étudiée.
Constatant que les hommes politiques doivent profondément revoir leurs pratiques à cause des impacts des RSMP sur les organisations, le cabinet parle d'une « acculturation de nos démocraties modernes ». Au même titre que les entreprises face aux Réseaux Sociaux d'Entreprises (RSE), les mouvements politiques se trouvent en effet confrontés, par exemple, à l'aplatissement des hiérarchies et à la collaboration en ligne généralisée. Pour les auteurs, les mouvements politiques ont largement adopté ces outils (malgré des échecs retentissants comme à l'UMP) et ont, de ce point de vue, une plus grande maturité que les entreprises privées.
Plusieurs RSMP sont étudiés en détail par le cabinet Useo dans sa publication. Les fonctionnalités de ceux-ci sont ainsi détaillées selon leur capacité à permettre l'organisation d'activités, à partager de l'information, à développer des liens entre militants, à débattre, etc. Le cabinet a veillé à équilibrer son étude entre la droite (Epicentre, Les Démocrates, Villepincom.net), les écologistes (Europe Ecologie) et la gauche (L'Autre Gauche, Désirs d'Avenir, La Coopol). Les « créateurs de possibles » de l'UMP avait fermé avant le lancement de l'étude mais a été positionné dans les graphes autant que possible, montrant ainsi que les raisons de l'échec pouvaient être liées à ses fonctionnalités mêmes.
IDC confirme la baisse des ventes de PC
Il y a trois mois, IDC prévoyait encore que le marché français du PC finirait l'année 2011 en hausse, précisément de +4,7% en volume (sales-in*). Mais le cabinet d'études vient de revoir ses estimations à la baisse. Il anticipe désormais une décroissance annuelle des ventes de -0,7%. Ce changement intervient après un premier trimestre au cours duquel les ventes d'ordinateurs ont globalement reculé de -13,6% en volume, selon IDC. S'ajoute à ce premier élément les niveaux de stock importants chez les grossistes et les revendeurs qui contribueront à orienter encore d'avantage le marché à la baisse lors du second trimestre.
Le marché pro reste orienté vers une croissance à deux chiffres
Pour les analystes, ce sont les contre-performances du segment grand public qui plombent depuis le début de l'année les livraisons totales de PC dans l'Hexagone. Après avoir évalué la croissance des ventes de PC aux particuliers à +1,9%, IDC d'attend aujourd'hui à ce qu'elles subissent un déclin de -8,4% sur l'ensemble de 2011. En revanche, le cabinet d'étude n'a pas modifié ses prévisions concernant le segment des PC professionnel dont il attend toujours une hausse annuelle de 11% en volume.
C'est au cours du second trimestre que devrait s'inverser la tendance à la baisse globale que suit actuellement le marché français des PC, d'après IDC. Las, ce rebond, s'il se confirme, sera surtout technique puisque le premier semestre 2010 avait été mauvais.
(*) Ventes réalisées par les constructeurs à leurs réseaux de distribution
Fabrication : Gérer la qualité des produits avec un M.E.S.
Directions informatiques et industrielles peuvent avoir des perceptions différentes des bénéfices apportés par les outils de Manufacturing Execution Systems, « maillon essentiel » du cycle de production des entreprises, ainsi que l'a illustré une enquête du Club M.E.S. lors des 4èmes Assises consacrées à ces solutions, la semaine dernière à Paris. La valeur ajoutée des MES est sans surprise mieux reconnue par les responsables industriels que par les équipes informatiques. En revanche, ces deux directions se rejoignent pour placer aux premiers rangs des besoins de production les fonctions qui permettent de suivre et tracer les flux de fabrication, de fournir des indicateurs précis et de garantir la qualité. Fiabiliser les données qui remontent des ateliers dans le système ERP est également cité par plus de la moitié des répondants. La capacité à gérer et planifier les ressources humaines et matérielles (machines, matières premières, opérateurs) constitue la priorité suivante.
En écho à cette enquête, Philippe Allot, vice-président du Club M.E.S, souligne que la prise de conscience de l'intérêt du MES, à la fois par les directions industrielles, informatique et générale, s'inscrit dans une perspective élargie. « Il s'agit d'une vision de la fabrication moins axée sur la recherche de coûts de main d'oeuvre de plus en plus bas, que sur la compétitivité globale des produits fabriqués », commente-t-il. Il cite l'exemple de l'Allemagne qui a pu montrer qu'orienter son développement vers une production plus performante permettait d'éviter des délocalisations.
Des solutions adaptées aux métiers
Le Manufacturing Execution System couvre une dizaine de fonctions, selon la définition de MESA International qui regroupe les fournisseurs de solutions IT du secteur de la fabrication. On y retrouve l'ordonnancement (cheminement des produits et des lots), la collecte et l'acquisition des données, la gestion des ressources, des documents, de la qualité, du procédé, de la maintenance, la traçabilité du produit et la généalogie, ainsi que l'analyse des performances, rappelle le Club M.E.S. sur son site. Ces systèmes sont développés par des fournisseurs spécialisés qui, suivant leur métier d'origine (certains viennent du monde de l'automate comme Siemens et Wonderware, d'autres de l'édition de logiciels) maîtrisent de façon plus avancées certaines des fonctions. La plupart des acteurs ont développé des compétences dans différents secteurs d'activité. Un éditeur comme Osys (du groupe français Bodet) propose par exemple des offres métiers au-dessus de son MES, « pour l'agro-alimentaire, la cosmétologie et l'automobile », énumère Fabrice Chausserais, managing director de la société. D'autres fournisseurs sont très présents dans le parapétrolier. Certains éditeurs ont standardisé leurs offres, d'autres font essentiellement du sur-mesure (*). « Dans le MES, il n'y a pas de besoins identiques », pointe Fabrice Chausserais qui précise que pour chaque projet qu'il conduit, Osys associe les compétences d'un binôme : un informaticien et un automaticien.
Agroalimentaire : gérer la qualité depuis le MES
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Lutte contre la contrefaçon dans la pharmacie
Sur les Assises du M.E.S, différents éclairages d'utilisation ont été apportées par des entreprises de tailles et de secteurs différents. Saint-Gobain Glass, par exemple, s'appuie sur la solution d'Apriso pour améliorer sa performance industrielle. De leur côté, les laboratoires pharmaceutiques Boiron, spécialisés dans l'homéopathie, ont recours au logiciel Pharmacim de Courbon pour lutter contre la contrefaçon. Chaque boîte de médicament peut être identifiée de façon unique avec le marquage Datamatrix (qui renferme un numéro de série aléatoire). Une agrégation est alors réalisée entre étuis, cartons, palettes et les différents circuits logistiques. Le chaînage du marque est réalisé dans le MES. « La traçabilité à l'étui permettra de clarifier et de maîtriser les canaux de la chaîne de distribution », explique André Soucille, directeur gestion de production des Laboratoires Boiron. Avec ce projet de sérialisation conduisant à agréger cartons et palettes, les produits pourront être suivis dans le monde entier.
Agroalimentaire : gérer la qualité depuis le MES
De son côté, la fromagerie Guilloteau a présenté l'usage qu'elle fait de l'application Qubes, de la société Creative IT, pour suivre le flux complet du lait depuis sa réception jusqu'à l'expédition des produits finis, en passant par la transformation, la fabrication, l'affinage et le conditionnement. « Avec ce flux, nous traitons l'ensemble des contrôles qualité qui sont reliés aux différents process », a expliqué Emmanuel Castelbou, directeur informatique de la PME. Via les workflows mis en place, les informations sur les fabrications en préparation (la température, le CH, par exemple) sont réceptionnées directement par le contrôle qualité. Guilloteau dispose aussi d'une GED dans Qubes pour accéder aux documents qualité. « Nous retirons de ce plan de contrôle une traçabilité matière en amont », explique Emmanuel Castelbou qui ajoute que son MES est entièrement interfacé avec SAP, l'ERP utilisé par l'entreprise. « Qubes pilote les ordres de fabrication et les envoie à SAP. Nous avons aussi des flux d'informations inverses, par exemple pour la création de références ». Qubes est par ailleurs interfacé avec les équipements industriels.
Le directeur informatique de Guilloteau reconnaît que le déploiement d'un MES peut rencontrer des réticences par les équipes métier. « Faire abandonner le papier n'est pas évident », même si certains utilisateurs s'avèrent moteur dans l'adoption du logiciel. Au chapitre des bénéfices, il note un gain matière important, « jusqu'à 10% sur certains process » et une information beaucoup plus saine à exploiter dans l'ERP. Surtout, Qubes permet de disposer d'un seul système informatique pour gérer le MES et la qualité. « Cela nous a permis de diminuer très fortement nos non-conformités. Nous n'hésitons pas à faire visiter nos ateliers, nous sommes très sereins. Pour nous, il ne serait plus possible de revenir en arrière, nous ne pouvons plus nous passer de nos indicateurs ». (...)
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