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(14/06/2011 16:47:03)
VMware acquiert Digital Fuel, spécialiste de la facturation des services clouds
Le vice-président du marketing de VMware, Ramin Sayar, a déclaré dans un post sur son blog de la filiale d'EMC sa volonté d'acquérir la compagnie Digital Fuel Technologies, basée à San Mateo, en Californie, pour proposer de meilleurs outils pour gérer les systèmes IT.
Digital Fuel fournit aux entreprises des outils pour mesurer le coût de leurs infrastructures et applications à travers des clouds publics, privés ou dans des environnements traditionnels. Les directions métiers peuvent alors être facturées pour leur utilisation réelle des applications et des ressources.
« Avec des applications déplacées d'une VM (machine virtuelle) à l'autre, celles-ci pouvant être à leur tour déplacée d'un hébergeur à un autre, affecter financièrement l'ensemble de ces montages à une division métier est incroyablement difficile », a déclaré Ramin Sayar.
Yisrael Dancziger, PDG de Digital Fuel, a expliqué sur son blog, que sa société avait besoin de s'adosser à un grand groupe pour proposer ses solutions à des entreprises de plus grandes tailles. Les collaborateurs, y compris Yisrael Dancziger, continueront à travailler chez VMware.
(...)
Capgemini va acquérir Prosodie
Paul Hermelin, PDG de Capgemini a annoncé sa volonté d'acquérir 97,5% de Prosodie pour une valeur de 382 millions d'euros (soit 10,3 fois l'EBITDA). Pour le dirigeant « il s'agit d'une opération de croissance, nous la financerons en cash avec une finalisation en juillet ( NDLR : l'opération reste soumise au contrôle des autorités de la concurrence). Le démarrage des activités de Prosodie au sein de Capgemini débutera à l'automne ». Pour Paul Hemerlin, cette opération a plusieurs intérêts « il est clair que le marché va vers la facturation à la transaction, à l'usage, Prosodie dispose d'un savoir-faire et d'une expertise en la matière. Par ailleurs, la société détient une licence opérateur pour gérer ses flux transactionnels. Enfin, elle a une plateforme pour gérer le temps réel et les applications critiques ».
Georges Croix, PDG de Prosodie ne dément pas l'ensemble des intérêts portés par le futur acquéreur et précise que « 8 millions d'euros ont été investi dans l'infrastructure ». Pour lui cette opération va permettre de gagner de nouveaux projets en ajoutant une dimension plus internationale à Prosodie. Le dirigeant autodidacte n'a pas caché que plusieurs opérateurs étaient intéressés par la reprise de la société, détenue à 85% par le fonds d'investissement Apax Partner.
A la recherche des futurs business model
Le rachat de Prosodie s'inscrit dans la stratégie dite de « collier de perles » qui se définit, selon Paul Hemerlin, par « l'acquisition de société dans trois directions : renforcement des métiers historiques, une accélération de la croissance et la découverte de nouveaux gisements de croissance ». Sur ce dernier point, le PDG de Capgemini a créé une structure spécifique nommée « New Business Model ». L'objectif de cette unité d'affaires est de développer les services basés sur des solutions propriétaires et facturées à l'usage. Prosodie est donc amenée à intégrer cette activité qui planche sur un chiffre d'affaires de 1 milliard d'euros d'ici 5 ans.
L'Exadata d'Oracle reçoit la certification SAP
Alors que SAP cherche à faire sortir ses clients des plates-formes utilisant les bases de données Oracle, ce dernier a reçu la certification lui permettant d'exécuter des applications de son rival allemand sur ses appliances Exadata X2, deuxième génération de serveurs de traitement de données aussi bien transactionnelles qu'analytiques. Ces systèmes, qui comprennent des matériels et des logiciels spécialisés tournant sur des bases de données Oracle, figuraient en tête des objectifs de l'entreprise ces dernières années. Selon le site web de SAP, la certification s'applique aux produits basés sur NetWeaver 7.x et certifiés pour Oracle Database 11g Release 2.
C'est en juin 2010, soit peu de temps après le lancement par SAP de ses produits HANA (High Performance Analytic Appliance), une plate-forme « in memory » supportée par plusieurs vendeurs de hardware, que SAP et Oracle ont annoncé pour la première fois qu'ils travaillaient ensemble sur la certification Exadata. Lors de la conférence Sapphire 2011, qui s'est tenue en mai dernier à Orlanda, les responsables de SAP ont bien évoqué la capacité de HANA à effectuer le traitement de données transactionnelles et analytiques. Mais il faudra un certain temps avant que le système soit en mesure de remplacer Oracle pour exécuter des applications comme SAP Business Suite. Sur le plus court terme, l'éditeur allemand a commencé à certifier la base de données Sybase ASE (Adaptive Server Enterprise) pour Business Suite, et prévoit de l'offrir comme option de migration aux nombreux revendeurs SAP tournants actuellement avec Oracle. ASE est tombé dans l'escarcelle de SAP suite au rachat, l'an dernier, de Sybase, aujourd'hui gérée comme une filiale indépendante.
Consolidé ses applications sur une base Exadata
Sur le site d'Oracle, une FAQ qualifie Exadata de must have pour toute base SAP installée. « Pratiquement, chaque client SAP fait tourner plusieurs bases de données Oracle avec plusieurs solutions d'applications SAP, » selon le document. « Toutes ces bases de données peuvent être regroupées sur une machine Oracle Exadata Database avec de meilleurs résultats et plus d'efficacité. » En outre, « entre 70 et 80 % de tous les clients SAP utilisent également des serveurs tournants avec des bases de données Oracle à des fins non-SAP, » ajoute le document. « Exadata peut être considéré comme une plate-forme de consolidation pour tout type de base de données Oracle, indépendamment de l'application utilisée. »
Oracle soutient qu'il serait relativement indolore pour les clients utilisant ces bases de données de déplacer leurs charges de travail vers Exadata. S'ils le faisaient, cela donnerait un avantage au Californien sur l'Allemand, même en considérant Sybase ASE, car les migrations totales de bases de données peuvent être difficiles. Cela dépend notamment de la manière dont l'application originale a été écrite. « Sybase « s'engage complètement» pour aider la migration de base de données, » avait déclaré John Chen, le PDG de Sybase, le mois dernier dans une interview à IDG News Service. Il affirmait également que « de grandes entreprises menaient déjà des projets pilotes de migration vers ASE. »
Rivaux mais encores partenaires
Curt Monash, analyste chez Monash Research, n'est pas surpris que, malgré leurs rivalités, Oracle et SAP puissent coopérer pour supporter Exadata. « La 'coopétition' fonctionne très bien dans l'ingénierie, » a-t-il déclaré. « La certification ne pouvait être obtenue en une nuit, et ils ne se haïssent pas au point de ne pas pouvoir travailler ensemble. » Selon l'analyste, en ce qui concerne les intentions de SAP de faire migrer les clients d'Oracle vers ses propres plates-formes de bases de données, il faut aussi prendre en compte certains éléments. « La plupart des entreprises n'auront pas beaucoup de raison d'utiliser Oracle plutôt que Sybase ASE pour exécuter Business Suite, » estime-t-il. « Mais peut-être utilisent-elles des applications non-SAP en même temps que SAP, qui ne supportent pas encore Sybase. Et peut-être que leurs licences Oracle sont établies de telle manière qu'il n'y a aucune raison non plus pour eux de passer à Sybase ASE. »
« Pour les clients SAP qui choisissent Exadata, le processus de migration devrait être assez simple, » selon James Kobielus, analyste chez Forrester Research. « La plupart des utilisateurs Exadata que nous avons interrogés n'ont pas fait état de difficultés particulières à déplacer la pile Oracle pour la faire tourner sur Exadata. » (...)
Roaming mobile : l'UFC-Que Choisir dénonce un avant projet de l'UE
L'association de consommateurs UFC-Que Choisir a pris connaissance d'un avant-projet de règlement sur l'itinérance internationale qu'elle juge en "total décalage avec les anciens engagements de la Commission et demande donc aujourd'hui à Neelie Kroes de revoir sa copie".
Des prix encore supérieurs au fixe
Les prix envisagés (des plafonds de 24 centimes/minute HT pour les appels sortants, 8 centimes/minute pour les SMS et 50 centimes/minute pour les données) ne vont pas dans le sens de la mise en place d'un grand marché unique et règlementé des télécommunications. Jusqu'à présent, la Commission a toujours souhaité faire converger les prix en roaming vers les tarifs nationaux, or cet avant-projet va clairement contre cette volonté.
Selon l'UFC-Que Choisir, "la Commission propose un plafonnement à 24C€/minute HT pour les appels émis alors même que le prix moyen des appels nationaux était en 2009 de 13 C€/minute ! Les appels reçus restent payants, pourtant aucun pays en Europe ne pratique, aujourd'hui, ce mode de tarification pour les appels nationaux." Concernant la 3G et le transfert de données, "le plafond fixé à 50 C€/minute est supérieur à ce que l'on peut déjà observer dans les offres de certains opérateurs et jusqu'à 56 fois plus élevé que ce que l'on peut observer sur certains marchés nationaux. En Suède, par exemple, en 2009 le Mo était facturé 0,9 centimes/minute".
A travers son communqué, l'UFC-Que Choisir interpelle donc directement Neelie Kroes, la commissaire européenne à la société numérique. Téléphoner tout en voyageant en Europe reste donc encore un luxe.
(...)(14/06/2011 12:10:14)Le FMI victime d'une cyber-attaque très sophistiquée
Selon le New York Times, qui a révélé l'incident samedi, la gravité de la cyber-attaque contre le FMI n'a pas encore été évaluée. Cependant, comme le fait remarquer le quotidien new-yorkais, le FMI, organisme chargé de gérer les crises financières à travers le monde, est « le dépositaire d'informations hautement confidentielles sur l'état financier de nombreux pays. »
Selon le journal, qui tient ses informations de hauts fonctionnaires dont il a préservé l'anonymat, l'attaque s'est étalée sur plusieurs mois. Le personnel et le conseil d'administration du FMI en ont été informés mercredi dernier et un porte-parole du FMI a confirmé au journal que le fonds monétaire menait une enquête sur un « incident ». Celui-ci s'est refusé à donner davantage de détails, précisant simplement que l'institution demeurait « pleinement opérationnelle. »
Pas encore de détails sur les informations ciblées
Toujours sous couvert de l'anonymat, un fonctionnaire du FMI a déclaré au New York Times que l'intrusion dans les systèmes du FMI était « majeure. » L'incident n'a apparemment rien à voir avec l'arrestation, le mois dernier à New York, de Dominique Strauss-Kahn, l'ancien patron du FMI, accusé d'avoir agressé sexuellement une femme de chambre de l'hôtel Sofitel. Le piratage semble également sans rapport avec l'intrusion dans les serveurs de RSA Security, et la compromission de son système d'accès SecurID, rapporte le Times.
Les systèmes informatiques du FMI contiennent des documents relatant les discussions entre le FMI et des dirigeants nationaux au sujets des négociations de plans de sauvetage internationaux. « De la dynamite politique,» selon un fonctionnaire de l'organisation internationale. Pour l'instant, comme le fait remarquer le quotidien new-yorkais, le Fonds ne sait pas vraiment à quelles informations les pirates ont pu avoir accès. Le FMI n'a pas émis non plus d'hypothèse sur ceux qui pourraient être à l'origine de l'attaque.
(...)(14/06/2011 10:53:30)Quand le réseau est surveillé par les médias sociaux
L'objectif est d'accélérer les diagnostics et de résoudre les problèmes réseau en quelques secondes. Les mises à jour peuvent s'effectuer via n'importe quel équipement mobile et des interfaces comme Twitter, Facebook, LinkedIn et Chatter. Dans cette démarche baptisée ISAAC, Enterasys reçoit le soutien de Marc Benioff, PDG et fondateur de Salesforce : « L'intégration de la solution d'Enterasys nous aidera à différencier encore plus Chatter pour en faire un outil permettant de gérer une activité à l'échelle mondiale. »
Elément différenciant de la proposition d'Enterasys : « un traducteur bidirectionnel en temps réel révolutionnaire qui permet à un administrateur de communiquer avec le réseau dans sa langue maternelle » affirme Chris Crowell, PDG d'Enterasys. Cette solution de supervision sera disponible pour tous les clients de la plateforme de supervision de réseau d'Enterasys à compter de juillet 2011. À titre promotionnel, elle sera gratuite jusqu'au quatrième trimestre 2011, puis sera commercialisée à partir de 10 000 dollars début 2012.
La qualité des données en question sur les projets décisionnels
Selon une étude menée en France et en Allemagne par les cabinets CXP et Barc, seulement 28% des entreprises françaises et 20% des entreprises allemandes ont vraiment confiance dans la qualité des données présentes dans leurs SI. La situation est jugée, en France, comme très critique pour 30% des répondants, pour 59% plutôt critique et pour 11% seulement non critique (contre respectivement 52%, 38% et 10% en Allemagne).
La qualité médiocre des données est d'ailleurs notée comme étant la principale cause d'échec des projets de décisionnel. Si la situation est grave, le fréquent flou sur la responsabilité de la qualité des données peut en être une cause. Dans 17% des cas en France et 13% en Allemagne, personne n'est en charge de la qualité des données. A l'inverse, dans la moitié des cas, il y a co-responsabilité entre DSI et direction métier. Cette co-responsabilité pourrait être interprétée positivement comme une saine collaboration. Mais il faut aussi y voir un flou dans le « qui fait quoi exactement ». Le solde des réponses se répartie équitablement entre « équipe technique » et « équipe métier ».
Lorsque la qualité des données est gérée, c'est d'ailleurs plutôt au jour le jour, par les utilisateurs eux-mêmes (68% en Allemagne, 51% en France), moins souvent par un expert technique (54% en Allemagne, 43% en France). Un gestionnaire des données intervient dans 50% des cas en Allemagne, 78% en France. Mais la multiplicité des réponses face à cette seule question de la responsabilité de la qualité montre le flou régnant autour de la question.
Des conséquences graves mais des mesures correctives qui se font attendre
Si la qualité des données est médiocre, les conséquences sont identifiées. L'entreprise subit ainsi des augmentations de coûts (61% des réponses, autant en France qu'en Allemagne) et une baisse du chiffre d'affaires par rapport au potentiel (France : 42% ; Allemagne : 15%) mais aussi une baisse de la satisfaction tant des clients (France : 59% ; Allemagne : 47%) que des salariés (France : 46% ; Allemagne : 79%). Seuls 3% en France et 4% en Allemagne des répondants estiment que la mauvaise qualité des données n'a pas de conséquences.
Les données clients sont celles citées prioritairement comme devant faire l'objet d'un traitement d'amélioration de la qualité (pour 72% des répondants), devant les données produits (61%), les données financières (46%), celles relatives aux fournisseurs (25%) ou au personnel (18%).
On pourrait s'attendre, face à cette situation, à voir se multiplier les projets pour améliorer la qualité des données. Or, un outil de gestion de la qualité des données est déclaré comme mis en place dans 20% des cas en France (19% en Allemagne), est en cours de mise en place dans 16% des cas en France (21% en Allemagne) et envisagé dans l'année dans 16% des cas en France (18% en Allemagne). Un tel projet n'est envisagé qu'à plus long terme dans 23% des cas en France (19% en Allemagne) voire pas du tout dans 25% des cas en France (22% en Allemagne).
Un tel projet est motivé avant tout par la recherche de l'efficacité (74% en Allemagne, 73% en France) puis, en Allemagne, par la recherche de la baisse des coûts (50% des réponses, contre seulement 25% en France) et, en France, la réduction des risques (62% contre 46% en Allemagne).
Si chacun s'accorde, en tous cas, sur les bénéfices attendus, le calcul d'un ROI est des plus délicats et cela explique en grande partie les difficultés pour lancer de vrais projets globaux de qualité des données.
Le CXP recommande malgré tout d'éviter les mesures ponctuelles et d'adopter une démarche globale et continue d'amélioration de la qualité des données. Pour amorcer cette politique, il peut être utile de commencer par des projets pilotes sur des services où un ROI rapide et évident pourra être retiré de l'opération.
Les DSI souhaitent plus de formation au numérique
Netfective Technology, éditeur du logiciel Blu Age, organisait, le vendredi 10 février 2011 à la Bibliothèque Nationale de France, une nouvelle rencontre avec une trentaine de décideurs du secteur IT, surtout des DSI de grands comptes, autour de Jacques Attali et de Claudie Haigneré. Le thème du déjeuner-débat était prometteur : « Le numérique, moteur de la croissance ». Mais, en moins petit comité que les précédentes, cette réunion a aussi beaucoup moins secoué les préjugés, accumulant même les poncifs.
Il est certain, par exemple, qu'un système d'information n'a de valeur que par ses usages. L'invention n'amène pas grand-chose. Ce qui est important, c'est l'innovation, c'est à dire la transformation des organisations. Cela implique que les utilisateurs doivent trouver dans tout nouveau système un avantage concret, une manière de mieux travailler ou d'être plus efficace, garant de l'acceptation du changement. Pierre Pezziardi, DSI de la BRED et surtout auteur de Lean Management, a profité de ce truisme pour opposer les projets lourds, sans doute bureaucratiques, comme Chorus, le nouveau SI financier de l'Etat, à Wikipedia : « d'un côté nous avons un machin qui facture de la même façon des sous-marins et un renouvellement de stock de papier toilette [sic], de l'autre un outil collaboratif de quelques lignes de code qui -excusez du peu- permet de bâtir une encyclopédie ».
Pour Pierre Pezziardi, la fracture numérique n'oppose pas les générations (baby-boomers, X, Y, etc.) mais les conservateurs et les innovateurs de chaque génération. « La fracture n'est pratiquement plus sur l'accès mais bien sur l'usage » a renchéri Claudie Haigneré.
Consensus pour la formation
Malgré tout, le besoin de développer la formation des nouvelles générations a fait consensus dans l'assemblée. « C'est une priorité absolue de former au numérique dès l'école primaire » a ainsi martelé Jacques Attali. Pour Claudie Haigneré, « il faut former l'esprit critique face aux flux incessants du web ». Jacques Attali a déploré : « nous étions une nation fondamentalement d'ingénieurs et nous perdons tragiquement cette qualité ».
Vécue en direct par les nouvelles générations, la révolution technique se double d'une révolution sociétale. « Nous passons de relations de masse, anonymisées, à des relations 1 à 1 non hiérarchiques dans un esprit collaboratif et avec fin de l'anonymat, y compris dans l'administration » a ainsi mentionné Jacques Attali.
La transformation numérique frappe en effet tout particulièrement l'administration, qualifiée de « post-Napoléonnienne » par un intervenant. « Les nouveaux systèmes transforment la relation autant d'une part entre les usagers et les administrations que, d'autre part, entre les administrations elles-mêmes » a souligné Jérôme Filippini, le nouveau directeur interministériel des systèmes d'information et de communication de l'Etat (DISIC). Pour lui, « l'appartenance à telle ou telle administration n'a plus autant d'importance qu'avant car, ce qui compte, c'est que le service attendu soit rendu. » Des outils comme le portail Mon.Service-Public.fr ont clairement pour objet de rendre la complexité administrative invisible des utilisateurs.
Cette mutualisation de l'interface se double d'une volonté de mutualisation des infrastructures, jusqu'au cloud, l'un des projets de la DISIC étant d'ailleurs la création d'un cloud public. Pour Jacques Attali, il y a deux révolutions en cours : le web sémantique, qui permettra une interrogation en langage naturel, et le cloud.
iOS 5, pourquoi Apple a préféré Twitter à Facebook
iOS 5, le prochain système d'exploitation d'iPhone et d'iPad, va profondément intégrer le service Twitter. Ainsi, les développeurs d'applications pour les terminaux mobiles d'Apple pourront directement ajouter des fonctionnalités de partage social à leurs solutions. Cette intégration permet à la firme de Cupertino d'ouvrir instantanément ses produits au web 2.0 et de rattraper son retard, vu le peu de succès de ses tentatives précédentes (Ping sur iTunes). Pour Twitter, cela signifie devenir la plateforme sociale par défaut des apps pour iPhone et iPad, avec vraisemblablement une augmentation des utilisateurs à la clé. Les perdantes sont surtout les apps clients Twitter pour les terminaux mobiles d'Apple, qui risquent de se faire court-circuiter, à moins d'augmenter notablement leur attractivité fonctionnelle et graphique.
Facebook vs. TwitterBeaucoup s'interrogent cependant sur le choix par Apple de Twitter (xAuth), plutôt que de Facebook (FB Connect), vu la popularité de ce dernier. Une question qui montre combien l'on a tendance à oublier les différences importantes entre les deux services. Ainsi, Facebook est véritablement un réseau social, et un réseau fermé, au même titre que l'écosystème d'Apple est cloisonné. Il fonctionne comme une base de données partagée. Au contraire, Twitter est un outil de diffusion ouvert avec une sociabilité moindre (follower vs. friend). Fonctionnant comme un bus de messagerie (voir le blog de W.Vambenepe sur le sujet), il connecte le «jardin fermé» d'Apple vers l'extérieur, au lieu de les rediriger vers un autre «jardin fermé». Des différences qui ont sans doute compté dans le choix de la firme à la pomme.
Crédit photo : Apple
La Mêlée Numérique change de tête
Le Conseil d'Administration de La Mêlée, élu le 23 mai lors de l'assemblée générale de l'association de promotion, de fédération et d'animation du secteur numérique en Midi-Pyrénées, s'est réuni hier soir dans les locaux de l'école d'ingénieurs Epitech pour élire un nouveau bureau et surtout un nouveau président : Thierry Bardy, successeur d'Edouard Forzy qui avait décidé de ne pas se représenter.
Directeur Général d'IMS, un opérateur d'infrastructure et de connectivité IP, le nouveau président est entouré d'une équipe composée de 9 autres membres issus des TIC (Technologies de l'Information et de la Communication) et représentants chacun une branche spécifique de ce secteur:
- Présidents délégues : Alix Howard (Directrice commerciale et Marketing d'Agoranet) et Stéphane Contrepois (DG de vente-du-diable.com et cofondateur de La Mêlée)
- Vice-présidents : Ludovic Le Moan, (DG de SigFox Wireless et Président de la TIC Valley), Antonio Güell, (chef du service Applications et Valorisation au CNES) et Jean-Pierre Carsalade (Directeur Commercial Aéronautique chez C&S)
- Trésorier : Daniel Luciani (PDG d'ICOM)
- Trésorier adjoint : Jean-François Renac (DG de la SEM So Toulouse)
- Secrétaire : Christian De Montmagner (Rédacteur en chef du magazine InToulouse)
- Secrétaire adjoint : Robin Calot (DR de Grande Armée Conseil)
Après une décennie à la présidence de La Mêlée, Édouard Forzy se retire donc du pilotage stratégique et de la représentation officielle, mais conserve le management opérationnel des activités et de l'équipe de 8 permanents.
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