Flux RSS
108538 documents trouvés, affichage des résultats 3751 à 3760.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |
(23/05/2011 17:27:44)
Software AG s'offre Terracotta pour ses compétences Java et in-memory
Pour doper les performances de sa plateforme de gestion des processus métiers (BPM), composées des offres désormais intégrées de webMethods et IDS Scheer/Aris, l'éditeur allemand Software AG rachète la société Terracotta. Celle-ci compte 55 collaborateurs, répartis entre San Francisco et New Delhi. Créé en 2003, cet éditeur spécialisé sur les traitements en mémoire fournit aussi Quartz Scheduler, logiciel d'ordonnancement de tâches pour les applications Java d'entreprise, considéré comme un standard de fait et utilisé par un million de développeurs dans le monde. Quartz Scheduler est issu d'un projet Open Source repris en 2009 par Terracotta. Au catalogue de ce dernier figure par ailleurs Enterprise Ehcache, solution de cache pour Java conçue pour améliorer les performances sans redévelopper les applications. Ce produit est disponible en trois éditions (DX, EX et FX), la plus puissante pouvant être distribuée sur un nombre illimité de noeuds, en haute disponibilité. Il se complète de l'add-on BigMemory qui permet de stocker de très importants volumes de données (jusqu'à un terabyte) au plus près de l'application.
L'une des priorités consiste à intégrer la technologie de Terracotta aux solutions webMethods et Aris, a indiqué Wolfram Jost (en photo), directeur technique de Software AG, au cours d'une conférence téléphonique. L'éditeur allemand prévoit de livrer au quatrième trimestre une version de l'outil « in-memory » de Terracotta qui pourra être mise en place par ses clients sur leurs applications existantes, sans configuration additionnelle.
Fondements des offres cloud et in-memory
La société dirigée par Karl-Heinz Streibich explique que les produits rachetés vont constituer les fondements de ses offres cloud et in-memory. Ils lui permettront d'acquérir de nouveaux clients, mais aussi de générer davantage de chiffre d'affaires avec son actuelle base installée. L'éditeur allemand prévoit en particulier d'étendre l'ampleur des projets déployés dans le domaine du Complex event processing (gestion des événements complexes). Le CEP consiste à analyser, au fil de l'eau, de très importants flux de données, afin de détecter des événements inhabituels et de déclencher des traitements dans la foulée.
Les déploiements de Software AG deviennent de plus en plus importants et conséquemment, les exigences de performances et de montée en puissance augmentent. C'est l'une des raisons qui a conduit à l'acquisition de Terracotta, a expliqué Wolfram Jost. Les capacités de traitement in-memory vont également jouer un rôle clé pour la mise en oeuvre des versions cloud des produits Software AG. En février dernier, l'éditeur a annoncé qu'il livrerait des versions cloud de webMethods et Aris au troisième trimestre. Il laissera alors à ses utilisateurs le choix d'exploiter leurs applications Software AG dans un cloud privé ou public.
Les outils de Terracotta permettent aux applications Java d'être déployées dans des environnements cloud. C'est en 2012 que les premiers fruits de l'intégration entre ces logiciels et la plateforme cloud de Software AG devraient être livrés. L'éditeur allemand prévoit alors le lancement d'un environnement PaaS (platform as a service).
Par ce rachat, Software AG s'adjoint aussi les apports d'une communauté Open Source active à laquelle il vient d'annoncer son soutien. L'éditeur rappelle que la technologie ainsi acquise compte à ce jour 500 000 déploiements, la plupart des entreprises concernées figurant au classement Fortune 2000.
Illustration : Wolfram Jost, directeur technique de Software AG (crédit : D.R.) (...)
PLM : PTC lance Windchill 10 en attendant d'intégrer MKS (MAJ)
Après la refonte de sa solution de CAO Pro/Engineeer devenue Creo, PTC dévoile Windchill 10, la dernière mouture de son logiciel de gestion du cycle de vie produit (PLM) Avec cette version repensée, l'éditeur bostonien renforce les fonctionnalités centrées sur la gestion de la qualité, l'analyse des variantes produits (conformité, coûts) et la gestion des nomenclatures multidisciplines. Sur l'ensemble du cycle de vie, l'outil établit des liens entre les différentes vues métiers de la structure d'un produit. Notamment dans l'automobile où la gestion globale d'un projet n'est pas encore totalement fiable.
« Les outils propriétaires développés par les constructeurs ne répondent pas à tous les besoins. Ces PLM travaillent principalement avec Catia de Dassault Systèmes, pour la gestion de la documentation par exemple, mais ils ne sont pas encore capables de gérer l'ensemble des composants d'une voiture. Avec Windchill, nous proposons par contre une brique de base sur laquelle se greffent les modules spécifiques pour arriver à la gestion de la configuration globale d'un véhicule. Quelques mois sont toutefois nécessaires pour arriver à maturité », nous a indiqué Marc Diouane, vice-président directeur de l'organisation Global Services de PTC.
Sur les 5 500 salariés que compte l'éditeur, 2 000 travaillent à la R&D et 1 200 aux services pour accompagner les clients dans la personnalisation de la solution afin de connecter la technique avec les objets produits par l'entreprise. Les constructeurs et les équipementiers se rendent compte que la traditionnelle gestion du cycle de vie dans un environnement hétérogène et fragmenté - même avec d'excellents outils - est incapable de fournir le niveau de visibilité nécessaire pour prendre rapidement les bonnes décisions. Voilà pourquoi les principaux constructeurs automobiles migrent vers un environnement de conception et de fabrication capable de soutenir une stratégie plate-forme mondiale. « Le PLM (Product LifeCycle Management) est une problématique importante dans l'industrie notamment dans l'automobile où nous équipons déjà Hyundai/Kia, Toyota, VW/Audi, Aston Martin Racing, et Volvo », nous a expliqué Marc Diouane.
D'autres solutions chez les concurrents
Dassault Systèmes propose déjà une solution baptisée PLM V6 intégrant ingénierie système et mécatronique (suite au rachat de Geensoft l'an dernier ). BMW, par exemple, utilise déjà PLM V6 pour gérer l'architecture, l'intégration et la conception des systèmes embarqués. PSA et Jaguar/Land Rover travaillent également avec Dassault Systèmes. Aston Martin (véhicules de route) de son coté travaille avec les outils de Siemens : NX Cad (CAO) pour le design et l'ingénierie, et Teamcenter (PLM) pour la standardisation des processus de développement de sa prochaine voiture de sport. Daimler AG utilise également Teamcenter comme épine dorsale de l'entreprise pour la gestion des données, et NX Cad comme logiciel standard en CAO. Enfin, Chrysler a également sélectionné Teamcenter comme logiciel PLM global à l'échelle de l'entreprise.
[[page]]
La complexité croissante et la sophistication du design de l'ingénierie automobile, couplée avec la contrainte d'une chaîne d'approvisionnement mondiale et multisource nécessitent des capacités nouvelles pour assurer la qualité tout en réduisant les coûts et les délais de mise sur le marché. « Aujourd'hui, on trouve 100 millions de lignes de code dans une voiture », complète Marc Diouane, « et les lignes de code dans l'industrie aéronautique ont augmenté de 500% en 10 ans. Avec Windchill et l'intégration prochaine de MKS, spécialiste de l'ALM, nous proposerons une boite noire pour superviser les logiciels embarqués ».
Déjà en production
Cette version 10 de Windchill est en production depuis le mois de mars 2011 chez certains clients. Hyundai Motor Society and Kia Motors Corporation (HKMC) a déjà commencé à utiliser Windchill comme système d'enregistrement complet dans les projets de nouvelles voitures : analyse des couts des matériaux et ingénierie. HKMC prévoit d'étendre Windchill dans tous ses centres de production et d'ingénierie dans le monde, et d'intégrer ses fournisseurs de niveau 1 qui seront appelés à utiliser ce PLM.
Pour revenir sur le produit, l'ergonomie de Windchill 10 a été revue en concertation avec les clients pour repenser l'interface utilisateur. Cet outil prend aussi en charge le calcul de l'empreinte globale des produits. Un tableau de bord lié à différents scénarios permet d'ailleurs une analyse multidimensionnelle avec filtrage par zone géographique : conception/performances, impact écologique, coûts... Différents modèles de calcul de coûts sont d'ailleurs proposés en relation avec une base de données alimentée par le constructeur et ses sous-traitants. Une interface avec les ERP des partenaires est même envisageable pour intégrer tous les coûts.
Rapprochement à venir avec l'ALM
L'amélioration des processus de développement permet de gérer des maquettes hétérogènes pour remonter une maquette numérique dans un environnement unique. Une obligation dans l'industrie automobile où la conception de la carrosserie fait souvent appel à Catia de Dassault Systèmes et à Creo de PTC pour le groupe motopropulseur. Les liens de plus en plus étroits entre mécanique, électronique et logiciels embarqués, imposent un même référentiel pour faciliter l'intégration des éléments et assurer la gestion des différentes configurations durant le cycle de vie du produit (SAV et documentation). La capture d'une configuration précise est également nécessaire pour remonter un problème précis.
Le support des logiciels embarqués ne sera toutefois pas effectif tant que les solutions de KMS ne seront pas digérés par PTC. La prochaine version de Windchill, connue sous le nom de code X-22, est attendue en mars 2012 et devrait intégrer des éléments issus du rachat de MKS pour initier un rapprochement vers l'ALM. Une fois intégrés, ces outils permettront à PTC de proposer une solution globale pour la mécatronique (mécanique, électronique et informatique temps réel).
Des serveurs du Pirate Party saisis par la police allemande
L'opération de la police allemande a perturbé une partie de l'infrastructure informatique de plusieurs sites web, et une plate-forme de communication utilisée par les membres du Pirate Party ont été fermée. Un porte-parole du parti a affirmé que ni le Pirate Party lui-même, ni aucune de ses antennes n'étaient sous le coup d'une enquête judiciaire et qu'il se désolidarisait de toute infraction criminelle. Selon les premiers éléments fournis par le Pirate Party et la Fondation EtherPad, la police enquête sur la mise à disposition, sur l'un des serveurs, de l'outil de collaboration PiratenPad. L'application web, qui utilise le logiciel EtherPad, permet aux utilisateurs de collaborer à un fichier texte, un pad, et de le modifier librement en ligne.
Le conseil du Pirate Party a dit qu'il agirait en toute transparence et qu'il fournirait tous les éléments nécessaires pour les besoins de l'enquête. Il s'interroge cependant sur l'ampleur des mesures prises par la police et sur la validité du mandat de perquisition. Selon les informations données par ses représentants, un seul service public installé sur un serveur virtuel est concerné. « La déconnexion de tous nos serveurs représente une intrusion massive dans nos systèmes, et un dommage politique grave, » a indiqué le Pirate Party dans un communiqué où il condamne la saisie. En effet, l'opération a mis hors ligne tous les serveurs du parti pirate allemand, deux jours avant des élections dans le Land de Brême auxquelles il participait.
Une attaque planifiée contre EDF
La Fondation EtherPad a également exprimé sa préoccupation. « Nous pensons que la principale raison de ce raid, c'est que PiratenPad était utilisé par le groupe Anonymous pour planifier une attaque, » a indiqué la Fondation. « Nous sommes inquiets, parce que nous craignons que tous les déploiements EtherPad, utilisés en toute transparence par différents groupes en Allemagne, ne soient saisis par la police. »
Anonymous, un groupe de militants du net, s'est fait connaître par ses attaques contre, notamment, Amazon, l'Église de Scientologie, Paypal et Visa, ces deux derniers en représailles au blocage des dons à Wikileaks par le système de paiement en ligne. Les enquêteurs recherchent une éventuelle activité suspecte de Piratenpad ou de ses membres. Selon certaines rumeurs émises sur Twitter et non vérifiées, les militants d'Anonymous envisageaient d'utiliser une clef SSH qui aurait été publiée sur PiratenPad, pour lancer une attaque DDoS contre le groupe énergétique français EDF.
(...)(23/05/2011 16:18:48)Sony : un piratage qui coûte cher et qui se poursuit
En avril dernier, des pirates ont réussi à hacker les services en ligne PlayStation Network et Qriocity, en volant au passage les informations personnelles d'environ 77 millions de comptes. Une seconde attaque avait été découverte lors des enquêtes sur le piratage et concernait Sony Online Entertainment utilisé pour les jeux PC. Sony a répondu aux attaques en suspendant ses services et en recrutant plusieurs sociétés de sécurité informatique pour effectuer des vérifications et reconstruire son système de sécurité.
Les utilisateurs dans de nombreux pays se sont vus offrir un programme de protection contre le vol d'identité et des jeux gratuits. Masaru Kato, directeur financier de Sony, a estimé que l'impact du piratage sera de l'ordre de 170 millions d'euros dans les prochains résultats financiers du groupe. Il a ajouté « à ce jour, nous n'avons pas de confirmation d'utilisation abusive des données personnelles ou des coordonnées bancaires de nos clients ».
Des attaques renouvelées
Décidément, Sony devient une cible de choix pour les hackers. Selon le Wall Street Journal, le groupe japonais a été obligé de fermer le site de So-Net, qui est fournisseur d'accès Internet au Japon. Les pirates ont dérobé des points virtuels de fidélité convertibles en argent ou en produits Sony. Par ailleurs, le spécialiste de la sécurité F-Secure a alerté Sony sur l'existence d'un site de phishing (hameçonnage) sur un serveur de Sony Thaïlande. L'URL pointait sur un faux site bancaire italien.
(...)(23/05/2011 15:40:43)
Explosion Foxconn en Chine : La production des iPad pourrait diminuer de 36%
Le groupe taiwanais Foxconn fabrique des iPad, des iPhone et d'autres produits électroniques pour les entreprises, parmi lesquelles Sony et Hewlett-Packard. Pour l'heure, l'impact de l'explosion du site de production de Chengdu sur le secteur manufacturier n'est pas connu. Un responsable de Foxconn a déclaré à l'Associated Press que l'incendie avait rapidement été éteint et que les opérations de fabrication à l'usine ne seraient pas affectées.
Ce n'est toutefois pas l'avis d'autres analystes. Dans une note reprise par différentes nouvelles organisations, Mike Abramsky, du cabinet RBC Capital, table sur deux types de scénarios possibles : pour lui, le pire serait que la production d'iPad soit réduite de 2,8 millions d'unités - soit une baisse de 36% au cours du troisième trimestre, contre un volume estimé à 8 millions d'unités. Le meilleur, que l'activité soit diminuée de moins de 1,3 million d'unités, si Foxconn procède à ses réparations.
Une accident qui tombe après le lancement de l'iPad2
Il pourrait y avoir également d'autres impacts sur le long terme. Les observateurs du secteur ont pris note des rapports dénonçant les mauvaises conditions de travail à Foxconn et notamment les suicides qui ont conduit le groupe à améliorer les conditions de travail dans ses usines l'an dernier. L'annonce de cette explosion intervient alors qu'Apple vient d'achever le lancement international de l'iPad 2, qui a fait grimper la demande pour la deuxième version de sa populaire tablette. Les délais de livraison du produit peuvent actuellement monter jusqu'à deux semaines pour les commandes d'iPad 2 effectuées en ligne. C'est également sans compter le terrible tremblement de terre qui a frappé le Japon et qui a provoqué une pénurie des composants pour tablettes. La firme à la pomme a toutefois de « la chance « que l'explosion ne soit pas arrivée au cours des fêtes de Noël, période où les gens se sont littéralement rués sur ses produits.
En attendant, la valeur des actions d'Apple a baissé de 1,6% suite à l'annonce de ces informations.
Illustration: Crédit photo: IDG News Service
(...)
Explosion d'une des usines chinoises de Foxconn
L'explosion qui s'est produite vendredi dernier dans l'une des usines de Foxconn, en Chine, a causé la mort de trois employés. Le bilan humain fait également état d'une quinzaine de blessés. L'incident est survenu dans l'un des bâtiments de production situé à Chengdu, dans le centre ouest de la Chine. Selon nos confrères d'IDG News Service, les premiers résultats montrent que l'explosion a été causée par de la poussière de combustible dans un conduit. Apple a indiqué qu'il collaborait avec Foxconn pour comprendre la causé de l'incident. Foxconn, dont le siège est basé à Taiwan, collabore actuellement avec les autorités chinoises afin d'enquêter sur l'origine de l'explosion. Pour l'heure, les activités de l'usine de Chengdu ont été suspendues. Le groupe a également interrompu sa production dans d'autres sites qui utilisent des processus de traitement similaires.
Apple collabore à l'enquête
Le fournisseur, spécialisé dans la fabrication des produits pour des sociétés comme Apple, Motorola ou HP, a déjà essuyé des critiques par le passé pour ses conditions de travail douteuses. L'année dernière, une série de suicides étaient survenue sur le site de Shenzhen. Du coup, Apple avait indiqué qu'il travaillerait avec Foxconn pour mettre en place de normes de sécurité dans les usines du fabricant.
Selon un rapport publié en mai par Sacom Hong-Kong, une association d'étudiants et d'universitaires contre la mauvaise conduite des entreprises, l'usine Foxconn de Cheng, spécialisée dans la fabrication d'iPad, emploie 10 000 salariés.
Le document a également qualifié l'état de santé et les conditions de sécurité du site d'alarmant
Des avis partagés sur l'impact de l'explosion
Dans l'atelier des machines-outils fraiseuses, à Chengdu, les employés respirent continuellement de l'aluminium, révèle le rapport de la Sacom qui précise que cette poussière affecte également les techniciens qui interviennent au polissage, Selon l'association, des employés ont d'ailleurs demandé à ce que la ventilation des ateliers soit améliorée. De son côté, Foxconn a indiqué que le nouveau site de son usine de Chengdu était en cours de construction.
Apple n'a fait aucun commentaire sur l'incidence de cette explosion sur la production de ses iPad. Selon Gartner, l'accident ne devrait pas entraîner de retards dans la production des tablettes. « Foxconn possède des systèmes de secours pour traiter ce type de situations en urgence », a déclaré l'analyste Jamie Wang. Néanmoins, pour ce dernier, cet accident est un autre coup dur pour l'image de marque du groupe. Selon lui, la firme devra engager davantage de frais pour améliorer l'environnement de travail et de sécurité de son usine.
Illustration: Les bâtiments du site de production de Foxconn à Chengdu ( Chine ). Crédit photo: IDG News Service
(...)
Check Point R80 Unified Endpoint Security Management : avantages et inconvénients
Le R80 Unified Endpoint Security Management représente la première intégration des outils de chiffrement de Pointsec, que Check Point a acquis en 2007 et la notion de lames logicielles (modularité dans les solutions de sécurité activables). Le R80 est doté de six types de lames vendus sous licence qui couvrent un large éventail de fonctionnalités de sécurité. On recense ainsi un firewall en mode hébergé, une protection contre les malwares, une solution de DLP pour restreindre l'accès aux médias amovibles (USB par exemple), un service NAC (Network Access Control) pour forcer un ordinateur à installer des mises à jour de sécurité.
Cela signifie qu'il suffit d'installer un seul agent de sécurité des logiciels sur chaque poste de travail, et le logiciel de gestion supervise les dispositifs de sécurité que les agents vont activer sur chaque machine. Tout cela est opéré est depuis une console unique.
Si de prime abord la mise en place apparaît simple, le nombre de paramètres à gérer est incroyablement complexe. Pour un responsable informatique habitué aux produits Check Point, le R80 nécessite une courbe d'apprentissage pour comprendre l'interaction entre les différents modules des lames logicielles, sur la façon de créer les meilleures politiques et également d'interpréter et de corriger les erreurs qui surviendront inévitablement. A titre d'exemple, la section sur la politique du chiffrement complet du disque dur, qui est l'une des fonctionnalités les plus puissantes, comprend 5 accès au menu principal et des dizaines d'options. Alors oui, vous pouvez sécuriser à peu près tout et n'importe quoi sur votre ordinateur, mais à condition de passer du temps sur les manuels, sur les forums de discussion et de dialoguer au téléphone avec l'équipe de support de Check Point.
Test in situ
Nos confrères d'IDG NS ont testé le produit sur Windows 2003 Server et avec des ordinateurs tournant sur Windows XP et Windows 7 Ultimate connectés à un petit réseau. Du côté serveur, il est nécessaire de disposer du Runtime Microsoft. NET Framework 3.5 SP1. L'agent système de Checkpoint consomme moins de 6 Mo de mémoire et moins de 2% de l'activité du processeur, en fonction de son usage. Ces deux mesures sont tout à fait raisonnables compte tenu du niveau de protection offert.
Le déploiement du produit est très simple: on utilise la console pour créer un package MSI que l'on attribue à chaque ordinateur pour être protégé. Pour désinstaller ou mettre à niveau l'agent, il faut d'abord se connecter avec les droits administrateurs et supprimer manuellement l'agent dans le panneau de contrôle Windows. Un des bons points de ce produit est la possibilité de créer des politiques pour trois états des terminaux: Connecté, c'est-à-dire un endpoint qui est physiquement présent sur un réseau local ou contrôlé à distance et visble par le serveur de gestion; déconnecté ou restreint, quand un endpoint n'est pas en conformité ou déconnecté pendant une période définie. Ces politiques peuvent être attribuées à un niveau très granulaire à des groupes particuliers d'utilisateurs et des différents types de réseaux physiques. En un clic de souris, le responsable IT dispose de beaucoup de rapports pour mieux comprendre la sécurité de son réseau.
Côté points négatifs. En cas de machines tournant en 32 bits et 64 bits, on doit créer un programme distinct pour chaque, avec l'obligation d'activer le support 64-bit de la lame logicielle. Les machines Mac et Linux ne sont pas actuellement prise en charge, ce qui est un problème pour de nombreuses entreprises avec des postes mixtes.
Globalement, le R80 offre une suite complète d'outils de sécurité des terminaux qui peuvent être exécutée sur un seul agent et gérée sur une console unique. Cependant, il y a un haut niveau de complexité du produit et des défauts que Check Point devra aplanir.
Sapphire 2011 : SAP a certifié plusieurs de ses offres pour le cloud d'Amazon
Les utilisateurs des solutions décisionnelles BusinessObjects de SAP pourront maintenant, s'ils le souhaitent, exploiter leurs applications dans le cloud public d'Amazon. Lors de sa récente conférence utilisateurs SapphireNow (à Orlando, du 16 au 18 mai), l'éditeur allemand de solutions de gestion a annoncé qu'il avait entièrement testé et certifié les ressources d'infrastructure utilisées par Amazon Web Service (AWS). L'opérateur de cloud public figure désormais au nombre des partenaires technologiques mondiaux de SAP. Outre l'offre BO, les solutions de SAP bénéficiant de la méthodologie « Rapid Deployment » pourront aussi être mises en oeuvre sur AWS. Il en existe une douzaine : plusieurs offres de CRM (gestion de la relation client), cinq offres de gestion logistique et cinq autres concernant la production, la finance et la gestion de la IT.
D'autres logiciels d'entreprise sont déjà optimisés pour fonctionner sur AWS, parmi lesquels, notamment, plusieurs produits d'Oracle.
Première incursion de SAP dans le cloud public
L'éditeur allemand compte déjà des clients qui exploitent ses logiciels dans des infrastructures de cloud privé, hébergées par IBM, Verizon ou Dell. C'est en revanche sa première percée dans le cloud public, a souligné la semaine dernière Kevin Ichhpurani, senior vice-président de la société pour la division écosystème et réseaux de distribution. Le fournisseur a prévu de porter d'autres applications vers AWS, y compris son ERP phare. Adam Selipsky, vice-président d'Amazon Web Services, a insisté lors de SapphireNow, sur le fait que nulle part ailleurs, les entreprises pouvaient ainsi accéder à des ressources SAP à la demande avec une tarification à l'utilisation (« pay as you go »).
SAP a prévu de travailler avec des intégrateurs qui aideront les clients existants à migrer d'un scénario « on-premise » vers AWS. L'éditeur a travaillé étroitement avec Amazon pour optimiser les machines virtuelles sur les différentes couches (exécution, réseau, stockage) afin d'obtenir la meilleure performance, a indiqué Kevin Ichhpurani. Contractuellement, pour l'instant, les entreprises devront toujours traiter de façon séparée avec SAP et AWS (pour le service) et payer chacun d'eux de façon indépendante. Les deux fournisseurs ont mis au point des engagements de services (SLA) pour couvrir à la fois l'infrastructure AWS et le logiciel, a expliqué Adam Selipsky sans toutefois donner de détail sur les différents niveaux qui seront proposés.
Amazon et SAP devront sans doute faire quelques efforts pour promouvoir la fiabilité de ce genre d'offres compte tenu des récents problèmes rencontrés par le service EC2 d'Amazon. D'autres acteurs importants ont également subi des arrêts de fonctionnement ces derniers temps, en particulier Microsoft la semaine dernière, avec son service hébergé de messagerie. Ces incidents amènent les entreprises à se demander jusqu'à quel point leurs services IT peuvent s'appuyer sur les services cloud.
Illustration : AWS / LMI
TechEd 2011 : Microsoft étoffe sa suite Azure AppFabric
« La version CTP (Community Technology Preview) de Azure AppFabric à paraître en juin, offrira un ensemble de fonctionnalités pour construire et gérer des applications multi-tiers à partir d'une console unique, » a déclaré Seetharaman Harikrishnan, directeur général Application Server Group, chez Microsoft, au cours d'une présentation consacrée à ces technologies pendant la conférence TechEd à Atlanta (du 16 au 19 mai).
La plateforme middleware nouvelle génération de Microsoft doit permettre aux entreprises de gérer un ensemble d'applications qui peuvent être exécutées soit en interne, soit en externe dans une implémentation du service cloud Azure de Microsoft. Selon Seetharaman Harikrishnan, AppFabric permettra de simplifier la gestion des applications multi niveaux. « En particulier, les administrateurs ont eu du mal à gérer le niveau intermédiaire d'applications 3- tiers classiques, » a t-il déclaré. « De nombreuses entreprises ont standardisé le front-end de leur applications, le plus souvent en faisant appel à une interface de type navigateur basé sur un serveur Web, » a t-il expliqué. « Et ils ont normalisé les bases de données dans le back-end. Mais le niveau intermédiaire est resté un casse-tête en matière de gestion, » a-t-il ajouté.
C'est dans cette couche middleware, comme la nomme Microsoft, qu'est traité l'échange d'informations entre différentes applications, et où sont effectués, par exemple l'authentification des utilisateurs, le workflow et les services de messagerie. « Ce niveau intermédiaire n'a pas suscité beaucoup d'intérêt et laisse un peu à désirer, » a déclaré le directeur général. « C'est le problème des silos. » Chaque composant logiciel a un potentiel particulier, et est affecté à une fonction unique selon une structure qui résulte d'une architecture informatique dite en silos centrée autour de lignes de métiers, qui limite le partage des ressources.
Simplifier le middleware
« Azure AppFabric pourrait radicalement simplifier cette couche intermédiaire, » a t-il affirmé, notamment en offrant un ensemble de services préconfigurés pour fonctionner ensemble, ce qui permettrait aux développeurs de composer des applications en fonction du service. AppFabric Azure, qui fait partie de la plateforme Windows Azure, comporte déjà un certain nombre de produits différents, y compris un service de contrôle d'accès, un mécanisme de mise en cache et un service d'intégration qui s'appuie sur plusieurs fonctionnalités de BizTalk Server. Le nouvel ensemble permet de simplifier la procédure pour assembler ces autres services pour former des applications. « Cela devrait être facile pour vous de découvrir ces fonctionnalités et de les utiliser tout simplement, » a déclaré Seetharaman Harikrishnan.
AppFabric Developer Tools et AppFabric Application Manager font parti des nouveaux composants. Les outils de développement se présentent sous la forme d'un add-on pour Visual Studio. Celui-ci permet aux développeurs de composer des applications en rassemblant différents services sur une même palette. AppFabric Application Manager joue le rôle de runtime qui peut contrôler le fonctionnement et les performances de chaque application, ainsi que les services de base qu'elle utilise. Pour fonctionner, cette configuration nécessite aussi un nouvel ensemble d'extensions .NET Framework. Appelé Modèle de composition, il fournit les éléments pour décrire et assembler les composants dans une application.
Pendant le TechEd, Microsoft a également annoncé la sortie d'une nouvelle preview du Service Bus d'AppFabric. Cette version permettra la connectivité via REST (Representational State Transfer) ou HTTP API (interfaces de programmation d'application). Ainsi, Java et les applications basées sur PHP pourraient communiquer avec les applications AppFabric via ces API. Microsoft prévoit normalement de livrer AppFabric en 2012. Ces dernières années, l'éditeur a déjà livré plusieurs CTP aux professionnels des départements informatiques pour leur permettre de se familiariser avec cette technologie.
| < Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |