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(20/05/2011 14:52:26)

TechEd 2011: System Center et cloud unifiés chez Microsoft

Cette année au TechEd 2011, les dirigeants de l'entreprise de Redmont ont donné davantage de détails sur la place que pouvait réellement occuper le cloud computing au quotidien dans l'environnement informatique. Utiliser le cloud, cela signifie « avoir plus de personnes capables de se concentrer sur le haut de la pile, gérer les applications et notamment l'Engagement de Service ou Service Level Agreement (SLA), déployer de nouvelles applications, et ne pas avoir à se soucier de l'infrastructure sous-jacente, » a déclaré Robert Wahbe, Corporate Vice-Président de Microsoft, lors de son discours d'ouverture. « La prochaine version de Microsoft System Center sera la clé d'une stratégie cloud unifiée, laquelle permettra aux entreprises et aux administrateurs de contrôler leur charge de travail dans les clouds publics et privés à partir d'un tableau de bord unique, » a-t-il ajouté.

Une console unifiée pour les charges de travail interne ou dans le cloud

Attendu d'ici la fin de l'année, Microsoft System Center 2012 comprendra une console unique qui permettra de gérer les charges de travail virtualisées, qu'elles soient réalisées en interne ou dans un cloud public. C'est Joey Snow, l'évangéliste de Microsoft pour les questions techniques, qui a fait la démonstration de la console. L'utilisateur rassemble les composants habituels, une base de données serveur et l'application, dans le System Center. Le logiciel vérifie les ressources disponibles et les autorisations de la personne pour savoir si elle est bien habilitée à créer la charge de travail demandée. Passée cette étape, l'application peut ensuite être déployée vers un cloud privé local, ou vers un service cloud public basé sur Microsoft Azure. La console peut également vérifier les versions des applications exécutées dans le nuage, et permettre aux utilisateurs d'ajouter d'autres copies d'une application si la charge de travail venait à augmenter.

Hyper-V indispensable

Pour que cette mise en place fonctionne, tous les composants logiciels doivent être exécutés à partir d'une machine virtuelle basée sur Hyper-V. « Celle-ci peut être facilement déplacée entre clouds internes et externes, » a expliqué Robert Wahbe. « L'an dernier, c'était la première fois que l'industrie créait plus de serveurs virtuels qu'elle n'achetait de serveurs physiques, » a-t-il ajouté. « Cette évolution vers la virtualisation est le signe que nous devons infléchir beaucoup plus vers le cloud computing,» a insisté le dirigeant. La virtualisation va permettre aux entreprises de s'approprier « toutes les ressources virtualisées, de les associer de façon à provisionner les applications selon ses besoins, et de ne payer que ce qui est utilisé, » a-t-il déclaré.

De nombreuses sessions de la conférence 2011 devaient permettre aux participants de mieux comprendre comment configurer les logiciels de Microsoft pour profiter de l'interaction entre différents clouds. Robert Wahbe a également annoncé que l'éditeur américain fournirait des architectures de référence pour faciliter la mise en place d'une infrastructure cloud. Celui-ci a aussi prédit que le recours au cloud public serait majoritaire. « Les entreprises peuvent utiliser le cloud pour élargir l'accès à des applications existantes, en particulier celles utilisées par leurs clients et partenaires. » Selon lui, la Business Intelligence (BI) devrait prédominer au début, parce que l'analyse de données peut être intensive et varier au fil du temps. « Des usages plus ponctuels pour répondre à des besoins marketing ou la présentation d'événements sont d'autres opportunités naturelles pour le cloud computing, lequel permet d'allouer du matériel et des logiciels à une tâche pendant un temps donné, » a-t-il encore fait valoir.

Mise à jour Windows Phone 7

Dans son intervention, Robert Wahbe a également laissé entendre que les participants pourraient découvrir d'autres nouveautés dans les produits Microsoft au cours de la conférence. Un des sujets concerne notamment la prochaine mise à jour du système d'exploitation mobile Windows Phone 7, nom de code Mango. Attendue pour la fin de l'année, celle-ci doit permettre l'intégration avec Server Lync, l'offre de communications unifiées de Microsoft. Les utilisateurs de Mango pourront appeler leurs contacts Lync directement depuis le téléphone lui-même. Le service permettra également d'envoyer des messages instantanés aux membres de leurs listes de contacts. Un support pour accéder aux référentiels de SharePoint sera également inclus.

Sur le front de la VDI (Virtual Desktop Infrastructure), le dirigeant de Microsoft a annoncé que la banque HSBC était en train de déployer 100 000 postes de travail virtualisé à travers ses filiales, ce qui en fait « l'un des plus importants déploiements de VDI » existants, a-t-il commenté.  System Center 2012 sera également capable de gérer un grand nombre de dispositifs non-Microsoft, comme l'iPhone, l'iPad et les dispositifs sous Android. « La console de System Center permettra de gérer la chaîne de bout en bout, » a-t-il ajouté.

Kinect pour un usage professionnel

Robert Wahbe a également profité de l'occasion pour montrer comment le contrôleur de mouvement de la Kinect pouvait être utilisé autrement que pour les jeux. Le centre médical Sunnybrook Health Sciences Centre l'utilise par exemple pour permettre à ses chirurgiens de manipuler les images des scanners en salle d'opération sans avoir à les toucher, ce qui leur évite de se désinfecter les mains à chaque fois. La technologie est également utilisée comme interface pour le projet Microsoft Worldwide Telescope où les utilisateurs peuvent naviguer rapidement dans une galerie d'images immersives de l'univers. Pour l'instant, le vice-président de Microsoft n'a pas précisé quels étaient les projets pour supporter des applications non-ludiques de la Kinect. Celui-ci a simplement indiqué que ces utilisations figuraient de « futures interactions possibles » avec d'autres appareils. « Kinect pourrait changer notre façon de travailler, » a-t-il déclaré.


Illustration principale : Robert Wahbe, vice-président de Microsoft

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(20/05/2011 14:28:57)

Sauvegarde et restauration intégrées avec Acronis Backup & Recovery 11

Bien connu pour ses solutions de création d'images disques, Acronis commercialise la dernière version de son outil Backup & Recovery 11, qui conjugue sauvegarde et restauration de fichiers et de machines physiques/virtuelles. Destinée aux petites et moyennes entreprises ainsi qu'aux filiales de grands comptes, cette mouture vise à simplifier la reprise après sinistre et répond aux besoins de protection des données. Le logiciel inclut des fonctions de catalogage et de recherche qui s'étendent sur les fichiers stockés sur le disque local, un volume à distance ou des systèmes reposant sur des bandes.

Les fichiers peuvent être recherchés par type, nom ou à une date de sauvegarde, avant d'être restaurés d'un simple clic de souris. À la différence de la dernière solution d'Arkeia, qui travaille en deux phases (déplacement des fichiers puis création de l'index pour aller plus vite), Acronis reste sur une méthode en une passe (sauvegarde et génération simultanée du catalogue).

Sauvegarde hors réseau local

Acronis livre également une fonction de reprise d'activité, étape par étape. Une des autres améliorations du logiciel est la capacité de sauvegarder en parallèle des machines virtuelles (VMware ESX et Microsoft Hyper-V). Avec les versions antérieures, les VM étaient sauvegardées de manière séquentielle, une à la fois. Avec ce travail en parallèle, les utilisateurs peuvent sauvegarder autant de machines virtuelles qu'ils le veulent tant que la bande passante le permet. Enfin à l'heure du cloud à tous les étages, l'éditeur américain propose en complément à l'offre de base (900 euros par serveur Windows ou Linux) une sauvegarde en ligne avec Backup & Recovery Online (500 euros par ans pour 1 To en ligne). Une protection supplémentaire contre le vol ou les sinistres naturels qui utilise la même console de gestion.

Avec cette version, les utilisateurs peuvent également effectuer des sauvegardes hors du réseau local, vers une baie SAN ou NAS. Comme dans la version 10, le logiciel supporte - et améliore  - la déduplication et la compression de données, bien que la version 11 apporte également le support de la compression pour les VM résidant sur des serveurs Red Hat Linux. De prochaines mises à jour apporteront la prise en charge des applications telles que Microsoft Exchange Server, Microsoft SQL Server et d'autres systèmes d'exploitation.

 

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(20/05/2011 14:32:00)

Gestion des talents : SuccessFactors mise sur une forte croissance en Europe

Moins connu que Salesforce.com et dix fois moins lourd, SuccessFactors compte pourtant davantage d'utilisateurs que le spécialiste du CRM en ligne. Il est vrai que sa propre solution de gestion des ressources humaines en mode SaaS (software as a service) concerne potentiellement tous les utilisateurs d'une entreprise(*). Et si son fondateur et actuel PDG, Lars Dalgaard, n'est pas encore aussi connu que Marc Benioff, le PDG de Salesforce.com, ce n'est pas faute de manquer d'enthousiasme et d'énergie. Ce dirigeant de 43 ans a fondé SuccessFactors il y a tout juste dix ans, sur une idée qu'il avait mise en oeuvre dans ses précédentes fonctions (il fut dirigeant de filiales chez Unilever et Novartis) : mettre les collaborateurs à l'unisson des objectifs à réaliser afin d'exécuter efficacement la stratégie de l'entreprise.

Début 2011, sa société comptait 3 200 clients dans 168 pays et l'éditeur réunissait cette semaine ses utilisateurs européens à Amsterdam (350 participants, du 19-20 mai). Pour constituer ce que propose aujourd'hui la suite BizX se sont ajoutées au fil des développements et des acquisitions, la gestion des talents, des rémunérations et des successions, les fonctions de RH en self-service, l'analyse et la planification des ressources (avec l'apport d'Inform puis YouCalc), le suivi des actions de formation (avec l'acquisition de Jambok et de Plateau) et des fonctions de collaboration de type social (avec CubeTree, notamment).

Cette suite intégrée (l'offre de Plateau est en passe de l'être) est mise en oeuvre dans une architecture multitenant, accessible en ligne sur abonnement. Elle vient concurrencer les solutions SIRH traditionnelles (fournies par Oracle/PeopleSoft ou SAP, notamment), mais rencontre aussi, sur son terrain, des solutions SaaS comme celles de Taleo ou CornerStone OnDemand, notamment. En dix ans, la suite BizX a été mise à jour une centaine de fois, soulignait hier Lars Dalgaard, à Amsterdam. 

Société Générale déploie au niveau mondial

Le dirigeant de SuccessFactors se démarque un peu de l'image courante du fournisseur de logiciels. Il insiste sur l'investissement que sa société a réalisé sur le support aux utilisateurs et rappelle que sa suite a été conçue pour une adoption aisée : « It's built for adoption, not for transaction ». Mais il prône aussi le droit à l'erreur et les relations basées sur la confiance, jusqu'à placer un coeur dans le logo de sa société. Avec un curieux slogan : « It's time to love work again ». En écho à ses déclarations, à Amsterdam, il a fait largement intervenir ses clients (Irish Life & Permanent, Hilti, Allianz, Premier Farnell, Vallourec, Colt, PON...) avec un focus sur le projet de Société Générale, engagée dans une vaste reconquête d'attractivité des talents.

Didier Di Marco, directeur du système d'information des ressources humaines de la banque française, a souligné le défi que représente la mise en place d'un système RH globalisé à l'échelle mondiale nécessitant la mise en place d'une nouvelle organisation. Alors que chaque filiale disposait de systèmes disparates, des processus standardisés ont été mutualisés pour la gestion des performances RH, hormis la paie. Cette année, l'application, déployée en 25 langues, couvrira 50 pays.

Un datacenter aux Pays-Bas

Parmi ses grands clients européens, SuccessFactors compte aussi Siemens et Nestlé et, outre-Atlantique, des poids lourds comme Coca Cola. L'Europe est l'un des principaux objectifs de croissance pour l'éditeur basé à San Mateo. « Il devrait constituer notre marché le plus important dans les dix prochaines années », prévoit son PDG d'origine danoise. Cette année, l'objectif est de doubler le chiffre d'affaires. De ce côté-ci de l'Atlantique, la suite BizX est hébergée sur un datacenter installé aux Pays-Bas. Au poste de vice-président Europe du Sud de la société, on retrouve Pierre Soria qui dirigea pendant plusieurs années la filiale française de Salesforce.com. Cotée au Nasdaq depuis 2007, SuccessFactors a planifié une introduction à Euronext pour les prochaines semaines (elle devrait se faire incessamment).

Valorisée à 2,6 milliards de dollars

A Amsterdam, Lars Dalgaard a par ailleurs présenté à ses clients une partie de son conseil d'administration, dont son président, Doug Burgum. Cet ancien vice-président de la division Applications de Microsoft, qui dirigea l'éditeur d'ERP Great Plains, pilota en son temps l'acquisition du Suédois Navision par la société de Bill Gates. Au board de SuccessFactors figure aussi John Schwarz, ancien CEO de SAP Business Objects. A l'instar de nombreux acteurs du modèle SaaS, la société de Lars Dalgaard est valorisée plus de dix fois le montant de son chiffre d'affaires annuel. Sa capitalisation boursière atteint en ce moment 2,67 milliards de dollars (à titre de comparaison, celle de Salesforce.com s'élève à 19,19 Md$).

(*) Avec l'éditeur Plateau, qu'il vient de racheter, SuccessFactors totalise environ 15 millions d'utilisateurs (8 millions avec l'acquisition). Centré sur les applications de gestion de la relation client, Salesforce.com compte entre 3 et 4 millions d'utilisateurs et 97 700 clients.
SuccessFactors a réalisé en 2010 un chiffre d'affaires de 205,9 millions de dollars (+35%) quand Salesforce.com bouclait son exercice fiscal, fin janvier 2011, sur un chiffre d'affaires de 1,657 Md$ (+27%).
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(20/05/2011 13:05:31)

Désappointés, les abonnés au PSN de Sony scrutent Twitter pour obtenir des infos

Le PSN, qui est surtout utilisé par les propriétaires de la console de Sony pour jouer à des jeux en ligne, avait interrompu son service le 20 avril à la suite d'une "intrusion" dont l'auteur ou groupe d'auteurs n'a pas encore été repéré. Le 1er mai, Sony avait admis que les hackers avaient obtenu les coordonnées des cartes bancaires de ses clients. Sony a continué de travailler à améliorer la sécurité du réseau et le service a été partiellement relancé le 15 mai.

Après quelques jours, nouveau coup dur pour Sony qui s'est rendu compte que les hackers pouvaient exploiter une nouvelle faille de sécurité concernant la réinitialisation des mots de passes. Aux dernières nouvelles, le réseau PSN est toujours en ligne, mais il est impossible de changer de mot de passe pour l'instant. Après toutes ces mésaventures, Sony cherche à regagner la confiance de ses clients en les amadouant avec des cadeaux, et les utilisateurs du réseau PSN se tournent vers Twitter pour rester au fait des dernières actualités sur le sujet.

Sony emploie le compte Twitter officiel de la PlayStation (@PlayStation) pour tenir les utilisateurs informés. D'après le site de veille sur les réseaux sociaux Fanpagelist, le compte Twitter de PlayStation a attiré près de 60.000 nouveaux followers entre le 18 et le 19 mai, et plus d'un demi-million de followers depuis le mois d'avril.

Illustration principale : Les dirigeants de Sony présentent leurs excuses à leurs clients dont les informations bancaires confidentielles ont été dérobées.

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(20/05/2011 12:34:10)

Le vent de la reprise souffle sur le salon Lesjeudis.com

L'affluence constatée sur le salon de l'emploi IT LesJeudis.com,  qui a ouvert ses portes hier, pour une journée, au CNIT de Paris La Défense, confirme que la reprise est bien là. Entre 2 000 à 3 000 candidats s'étaient préenregistrés pour postuler  aux 20 000 offres émanant de la soixantaine d'exposants réunis à cette occasion. Pour preuve, les  files d'attente devant les stands des incontournables SSII (Altran, Atos Origin, GFI, Logica, Open, Sogeti, SII, T-systems, etc) mais aussi des entreprises de la banque/finance et de l'assurance ( comme la Société générale, le Crédit Agricole, MMA), et du secteur public (EDF, La Poste), « Nous avons enregistré un nombre de visiteurs comparable aux éditions des années 2007-2008 », affirme Guillaume Faux, organisateur desJeudis.com. « Cette journée nous conduit à penser que la crise est derrière nous », estime t-il. «On sent une reprise réelle sur le marché de l'emploi informatique, un dynamisme, avec des stands qui ne désemplissent pas ».
Autre indicateur de la reprise, la réouverture des salons en province qui avaient été annulés, faute de recrutements. « Cette année, à Nantes  et à Lyon, nous avons pu réunir plus de 40 exposants, et un peu plus d'une dizaine à Bordeaux », précise Guillaume Faux. « Ces scores sont tout à fait honorables pour des salons régionaux. »

Les postes à pourvoir - ouverts aux jeunes diplômés Bac+4/5, aux expérimentés, en poste ou disponibles immédiatement - étaient des plus variés : administrateurs, architectes , chefs de projet, consultants, ingénieurs études et développement, ingénieurs systèmes, techniciens, ingénieurs commerciaux, etc. « Nous avons reçu une centaine de candidats, surtout des profils juniors  et il n'est que 15 heures ! » , assure une chargée du recrutement chez T-Systems (plus de 100 postes à pourvoir). Les candidats étaient également nombreux à postuler au Crédit Agricole (300 offres). « 500 candidats se sont pré-inscrits grâce au formulaire en ligne sur le site Internet du salon », indique Daniel Azaïs, responsable RH du groupe. Nous leur proposons des postes de chefs de projet, d'architectes techniques et applicatifs et d'ingénieurs d'études. Ces spécialités qui nécessitent 5 ans d'expérience minimum sont pointues et donc  difficiles à  trouver. Nous constatons également une réelle tension sur les compétences en sécurité pour intervenir sur des projets réglementaires, d'infrastructures et également techniques  En parallèle, nous recherchons des profils juniors, en apprentissage, domaine où nous investissons beaucoup. »

Les juniors privilégiés au détriment des seniors

Sur les quelque 2 000 à 3 000 candidats inscrits, 40% sont des informaticiens en postes et 60% en recherche d'emploi. En dépit d'indicateurs positifs confirmant la remontée des offres d'emploi cadres dans l'IT, il n'est pas bon d'être au chômage, surtout lorsqu'on a atteint les 40 ans  « Les SSII recherchent principalement des  juniors, même si c'est regrettable », constate Guillaume Faux. Pour lui, les profils expérimentés sont en concurrence directe avec les jeunes qui ont entre deux à cinq ans d'expérience et dont les salaires sont sensiblement moins élevés. Pour preuve ce consultant rencontré dans l'une des allées du salon : « Je possède 12 ans d'expérience dans le conseil en décisionnel acquise chez des éditeurs de logiciels et dans des SSII,  et cela fait deux ans que je ne trouve pas de travail », témoigne ce candidat. « J'ai 40 ans, et je fais les frais du jeunisme qui sévit actuellement dans le secteur de l'informatique, en France, principalement à cause de mes prétentions salariales », déplore-t-il. « Les structures d'accompagnement du style de Pôle Emploi ne m'ont aidées  en aucune façon, que ce soit pour la formation, que j'ai dû financer moi-même, ou pour le reste. »  

Illustration ; une allée du salon. Crédit photo : D.R

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(20/05/2011 11:30:54)

HP TouchPad, seul concurrent crédible de l'Apple iPad 2

Pour réussir à s'imposer sur le marché des ardoises électroniques, les analystes pensent que le TouchPad, prévu pour juin, doit être aussi bien compétitif au niveau du prix que proposer des caractéristiques différentes de celles que l'on trouve sur la plupart des tablettes Android et la Playbook de RIM. « La plupart des tablettes Android concurrentes de l'iPad ont été incapables de se démarquer, y compris pour se différencier les unes des autres.

D'autres plates-formes concurrentes, comme la Playbook de RIM, ont été mollement accueillies par les utilisateurs, faute d'offrir des fonctionnalités essentielles, » a déclaré David Daoud, directeur de recherche chez IDC. « Au premier trimestre de cette année, sur les 6 millions de tablettes commercialisées, l'iPad d'Apple a capté 74% des parts de marché, » indique l'étude publiée le mois dernier par Canalys Research. Le reste du marché est revenu à des concurrents,  notamment la Galaxy Tab de Samsung, qui tourne sous Android.

Un OS pour plusieurs dispositifs

Annoncé en février, le TouchPad tourne sous la plateforme webOS mobile, acquis par HP avec le rachat de Palm l'an dernier pour 1,2 milliard de dollars. Le TouchPad est un élément clef de la stratégie à long terme de Hewlett-Packard, qui compte livrer son webOS avec de nombreux produits, depuis les PC jusqu'aux smartphones, afin de faciliter le partage de fichiers et de contenus entre les différents dispositifs. « HP prend un risque important en introduisant une tablette tactile non-Windows qui a nécessité un investissement majeur, » a déclaré Sarah Rotman Epps, analyste senior en stratégie produit grand public chez Forrester Research.

« En cas de succès, HP pourrait devenir un concurrent d'Apple, seul constructeur à posséder également son propre système d'exploitation, » a déclaré l'analyste de Forrester. Selon d'autres analystes, le TouchPad permettrait aussi d'atténuer l'impact lié au retard de ventes de PC. Cette semaine, HP a fait savoir que les recettes du Personnal Systems Group (PSG), un département responsable pour les ordinateurs PC, avaient baissé de 5 %, un glissement déjà constaté l'an dernier, tiré par une baisse de 23 % du chiffre d'affaires consommateurs.

Un produit indispensable pour contrebalancer la baisse des ventes de PC

Face à des ventes de PC décevantes, Dell et Acer, principaux concurrents de HP, ont mis en place des stratégies autour de la tablette tactile. « Dell prévoit de livrer plusieurs dispositifs au cours des 10 à 20 prochains mois dans la région Asie-Pacifique, » comme l'a déclaré un responsable de l'entreprise lors d'une téléconférence. De son côté, Acer a récemment annoncé ses propres tablettes Iconia tournant à la fois sous Android et sous Windows 7.

Quoi qu'il en soit, « un échec de la commercialisation du Touchpad serait embarrassant, mais pas rédhibitoire pour HP, » estiment encore les analystes. Le constructeur californien reste le plus grand fabricant mondial de PC, et il aurait la capacité de revoir son dispositif et de réorganiser sa stratégie, y compris par rapport au système d'exploitation. « Un échec assombrirait les perspectives de l'ensemble de sa stratégie reposant sur webOS, » a déclaré Charles King, analyste principal chez Pund-IT. « Si elle échoue, il faudra admettre que sa tablette n'est qu'un dispositif de plus à se frotter contre l'iPad d'Apple et qu'il a été mis, comme les autres, sur le carreau, » a-t-il ajouté.

Seule originalité technique, le Touchstone

Sur le plan technique, le TouchPad affiche un écran de 9,7 pouces, intègre un processeur ARM dual-core Snapdragon cadencé à 1,2 GHz, avec une capacité de stockage de 16 Go ou 32 Go. Le premier modèle offrira le WiFi et la 3G. La 4G étant prévue pour des versions ultérieures. La tablette sera vendue sur plusieurs boutiques en ligne - elle apparaît déjà dans les listings -  dont Amazon, Best Buy et Staples, mais son prix n'est pas encore connu. 

Lors de la présentation du TouchPad en février, HP avait insisté sur certaines caractéristiques qui pourraient donner à sa tablette un avantage sur ses rivaux : il est compatible avec Flash et intègre la technologie sans fil Touchstone d'HP qui permet aux dispositifs mobiles sous webOS de communiquer entre eux. HP a également fait l'éloge de sa suite logicielle Synergy, qui comprend une messagerie et sait gérer dans une même application les informations de comptes Twitter ou Facebook.

La clef du succès sera bien logicielle

Mais, l'autre défi auquel HP doit faire face, selon les analystes, c'est le soutien limité dont bénéficie son OS auprès des développeurs d'applications. « Par ailleurs, il faudra peut-être aussi un certain temps aux utilisateurs pour s'habituer à un dispositif doté d'un nouveau système d'exploitation, » a déclaré Ezra Gottheil, analyste senior chez Technology Business Research. «Je crois que HP dispose d'un ticket gagnant avec webOS, mais il peut démarrer lentement auprès du grand public, dans un marché où c'est la notoriété d'Apple et d'Android qui domine, » a ajouté l'analyste.

Comme le souligne Ezra Gottheil, la guerre de la tablette n'est pas sans rappeler celle du PC au début des années 1980, quand IBM, Apple, Commodore et Atari étaient en concurrence sur les prix et les caractéristiques, pour gagner la plus grande part de marché possible. « L'industrie de la tablette en est à peu près au même point celle des ordinateurs en 1980. Apple avait la plus grande part du marché, et HP était un acteur mineur. Je ne pense pas qu'Apple fera avec l'iPad les mêmes erreurs qu'il avait faites alors avec les PC. Mais HP est certainement là pour le long terme, » a estimé l'analyste.

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(20/05/2011 11:20:06)

Annuels iOrga : Croissance et acquisitions soutenus en 2010

La SSII iOrga publie son chiffre d'affaires annuel 2010. Il se monte à 24 millions d'euros (ME) en hausse de 8,7%, avec un résultat net après impôts de 1 ME. Sur 2010, iOrga a procédé à  plusieurs acquisitions : les activités de JD Edwards en Belgique, de Do IT au Portugal, des compétences CRM on demand et le cabinet Itaque. La société est également devenue en 2010 gold certified Microsoft et Platinum chez Oracle.

iOrga entend continuer sur sa lancée, pour 2011, la société veut dépasser les 10% de croissance.  Elle engage un plan de développement triennal pour atteindre en 2014 les 40 ME de CA. Pour cela, elle va se réorganiser en deux b.u. : grands comptes en Ile-de-France et ETI.

 

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(20/05/2011 10:18:44)

Jean-Yves Portalier nommé directeur général de Wallix

L'éditeur français de logiciels de sécurité à base d'Open Source crée un poste de directeur général adjoint qu'il confie à Jean-Yves Portalier. En collaboration avec Jean-Noël de Gazlain, le PDG de Wallix, le nouvel arrivant est en charge des ventes, du marketing, des services professionnels et du support.

Durant sa carrière, Jean-Yves Portalier fut notamment directeur des ventes de SAP France pendant un an de 2006 à 2007. Précédemment, il a passé une vingtaine d'années chez Sun Microsystems où il a occupé plusieurs postes à responsabilité dont le dernier en date était celui de directeur général solutions clients.
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(20/05/2011 10:14:29)

Pour vendre du cloud privé, Acropolis Telecom recrute des partenaires en indirect

« On va de plus en plus vers un mode locatif, » nous explique Samir Koleilat, le PDG de l'opérateur Acropolis Télécom, « que ce soit les PME ou bien les distributeurs qui vont se tourner vers nous ».  La distribution en indirect, version Acropolis Télécom est donc lié avant tout à ses offres de cloud computing.

Trois personnes sont recrutées pour le lancement et l'accompagnement  de ce réseau de distribution en indirect. L'opérateur leur proposera différentes offres : de l'hébergement sur ses trois datacenters, les formules Saas Links de Microsoft, de la téléphonie d'entreprise avec Mitel, Siemens ou Panasonic, de l'accès avec Orange. Un catalogue suffisamment large pour intéresser les clients PME et structurer un réseau de partenaires en indirect.

Fait notable, Acropolis nous plusieurs types de partenariat. Sur les offres, avec des éditeurs ou des constructeurs. Sur l'aspect connexion avec des opérateurs, Orange au plan national,  et les quatre principaux opérateurs de DSP en local : Altitude Infrastructure, Axione, Covage, Eiffage. Ce qui lui permet, ainsi qu'à ses partenaire revendeurs, d'accéder  aux zones d'entreprises plus directement.

Bientôt trois datacenters en propre

Autre accord, cette fois avec des opérateurs comme lui, disposant de datacenters où Acropolis n'en a pas. Acropolis compte deux datacenter, un au centre de Paris, un place de la Nation, un troisième sera ouvert en juillet à Aix-en-Provence (400 KVA au départ, 1 MVA à terme). Acropolis prépare en plus des accords avec certains de ses homologues pour échanger des capacités. Il s'agit de Néo Télécoms, Euclyde, OptionServices.

Pour présenter ce modèle en indirect et les différentes offres, Acropolis recrute soit des revendeurs-installateurs en marque blanche, soit des apporteurs d'affaires. Seule différence, les seconds ne facturent pas mais laissent ce soin à l'opérateur. Dans les deux cas, ils doivent commercialiser, installer, câbler, maintenir.

L'opérateur prévoit une demi-journée de présentation le 23 juin, à la CCIP Paris. Siemens sera partenaire de cette conférence. D'autres sont prévues, notamment en région avec les DSP. Un programme d'accompagnement, A-Point va définir la relation avec les partenaires.

 

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(20/05/2011 10:10:29)

Bull et TCS pour réorganiser Eurocontrol

Eurocontrol (Organisation européenne pour la sécurité de la navigation aérienne) est un organisme européen en charge de la gestion de la totalité du trafic aérien à travers l'Europe : définition, vérification et optimisation des plans de vol, sécurité aérienne, etc. Son territoire de compétence s'étend au delà de l'Union Européenne, l'organisation fondée en 1963 regroupant 38 pays.

Dans le cadre d'une mutualisation et d'une industrialisation des systèmes informatiques nécessaires à ses missions, Eurocontrol a confié un contrat d'une durée de cinq ans (extensible de deux ans) et d'un montant de 43 millions d'euros à un consortium piloté par le français Bull et comprenant également la SSII indienne Tata Consultancy Services. Ce consortium aura pour première mission l'intégration dans une démarche mutualisée de tous les actuels sous-traitants d'Eurocontrol et des administrations nationales en charge de la gestion de l'espace aérien.

Interconnexions améliorées

« L'objectif, à terme, est de disposer au niveau européen de systèmes plus homogènes, plus mutualisés et plus cohérents » indique Thierry Siouffi, vice-président Business Integration Solutions de Bull. Chaque pays conservera cependant sa propre organisation et continuera d'opérer ses propres systèmes. Simplement, les systèmes qui communiquaient déjà seront davantage intégrés et mutualisés dans un réseau fiable, sécurisé et collaboratif.

Le contrat va connaître trois étapes majeures : tout d'abord une intégration des prestataires actuels en vue de développer la mutualisation, puis une industrialisation des SI existants et enfin la mise en place de nouveaux projets qui seront réalisés selon un système de forfaits, autant que possible dans le cadre d'un modèle de catalogue de services à prix fixes. Outre la fiabilité et la sécurité, l'objectif est bien entendu de baisser les coûts.

Les différents prestataires vont déléguer en tout 70 personnes sur le projet. Les développements sont prévus en Java, C++ et ADA.
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