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(17/05/2011 10:33:11)

André Brunetière devient directeur R&D et stratégie de Sage France

André Brunetière a la tête de la R&D et de la stratégie de Sage France. Un poste nouvellement créé qui consiste à assurer la cohérence entre la R&D et le marketing produits. La R&D proprement dite comprend 500 collaborateurs chez Sage France, sur un total de 2 400 salariés.

André Brunetière a débuté en 1988 chez Rhône Poulenc Agro, comme ingénieur de recherches, avant d'intégrer le cabinet de conseil en organisation Bruno de Courrèges, dont il devient le directeur en 1996. Deux ans plus tard, il rejoint l'éditeur de logiciels Abel, comme directeur des services, il en prend la direction générale en 2002. Abel est racheté par Adonix, lui-même repris par Sage.

En 2005, André Brunetière devient directeur des activités de services, au sein  de la direction Moyennes et Grandes entreprises de Sage. En 2007, il devient directeur général d'une division, et, en 2009, directeur général des activités verticales.  Il est membre du comité de direction de Sage France.

André Brunetière, 48 ans, est diplômé de polytechnique et docteur en sciences physiques.

(...)

(17/05/2011 10:20:24)

Les 5 conseils du Gartner pour bien migrer vers le cloud

« La DSI doit répondre à un impératif simple : déplacer des applications dans le nuage, note Richard Watson, directeur de recherche chez Gartner. C'est un choix déconcertant d'architecture, leur décision devant tenir compte des exigences d'une entreprise, des critères d'évaluation et des principes d'architecture. Toutefois, aucune solution n'est une solution miracle, tous les architectes ont besoin de comprendre la migration des applications à partir de perspectives multiples et de critères tels que l'informatique, les compétences du personnel, la valeur des investissements existants et l'architecture de l'application ». Selon le Gartner, les DSI devraient suivre cinq recommandations pour assurer une bonne migration des applications dans  le cloud :

. Ré-héberger les applications, sur un environnement matériel différent, en changeant la configuration d'infrastructure d'applications.  L'architecture des applications n'est pas modifiée ce qui permet de les faire migrer rapidement dans le cloud.  Toutefois, cet avantage principal du IaaS (migrer sans modifier l'architecture) peut se révéler son principal inconvénient, tant qu'une meilleure évolutivité des applications ne sera pas possible.

. Utiliser la rétro compatibilité du PaaS, c'est-à-dire reprendre ses langages, ses cadres et ses contenus. L'inconvénient provient du manque de capacités des plate formes.

. Réviser, adapter ou étendre la base de code existante pour répondre aux exigences de modernisation des applications héritées et pour utiliser les options telles que le changement d'hôte. Cette option permet aux entreprises d'optimiser leurs applications et de tirer parti des caractéristiques des cloud des fournisseurs d'infrastructures. Inconvénient : il faut des frais de développement initiaux élevés pour réviser le code et prévoir un temps suffisant de développement.

. Reconstruire, c'est-à-dire jeter du code pour une application existante et la « ré-architecturer ». Cette reconstruction nécessite de perdre la familiarité acquise avec le code existant, mais elle permet d'accéder à des fonctionnalités innovantes de la plate-forme du prestataire. Le verrouillage est le principal inconvénient, si le prestataire effectue un changement de prix ou de technologie que le consommateur ne peut accepter, abandonnant parfois tout ou partie de son patrimoine applicatif.

. Remplacer, consiste à sacrifier une application, ou un ensemble d'applications, existante et d'utiliser un logiciel du marché comme un service. Une telle option évite d'investir en mobilisant une équipe de développeurs si le besoin est urgent. Inconvénient : la sémantique des données peut se révéler incompatible, de même que l'accès à ces données.

Toute décision de migration d'applications vers le cloud doit être prise dans une réflexion plus large sur la gestion des portefeuilles d'applications, conclut Richard Watson

Illustration principale : Richard Watson, directeur de recherche chez Gartner

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(17/05/2011 10:12:20)

Déjà 10 000 utilisateurs pour le DMP

Objet de moqueries durant des années, l'Arlésienne a finalement pris corps. Le Dossier Médical Personnel (DMP), repris en mains par l'ASIP-Santé en 2009, aurait désormais 10 000 utilisateurs dans quatre régions-tests, Alsace, Aquitaine, Franche-Comté et Picardie.

L'objectif du DMP est de centraliser certaines informations sur chaque patient le souhaitant afin de les partager entre tous les professionnels de santé. Il s'agit notamment de faire un lien efficace entre les médecins dits « de ville » et l'hôpital mais aussi d'assurer une bonne disponibilité des informations les plus importantes en cas d'urgence.

Un accès direct à son dossier médical

Le site officiel du DMP permet à chaque patient en possédant un de le consulter, ce depuis le 21 avril 2011. « Cette étape concrétise le droit des patients à accéder directement à leurs données de santé » se réjouit l'ASIP-Santé dans un communiqué. Par contre, il n'est pas encore possible d'initier un dossier en ligne.

La prochaine étape sera sans doute la plus cruciale. Il s'agit en effet de permettre l'interopérabilité entre d'une part les SI hospitalier et les logiciels des médecins de ville avec, d'autre part, le DMP. L'ASIP-Santé indique travailler avec les éditeurs sur le sujet. Le succès du projet implique en effet que la part de travail administratif des médecins ne s'accroisse pas.

Le déploiement sera progressif sur l'ensemble du territoire d'ici la fin de l'année. Enfin, en 2012, une campagne de communication menée par l'ASIP-Santé sensibilisera l'ensemble de la population.
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(17/05/2011 10:04:13)

Adagio : Un outil unique pour la gestion opérationnelle Sapeurs-Pompiers de Paris

La Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP) opère ses missions sur l'ensemble de l'ancien département de la Seine, c'est à dire les actuels départements de Paris et de la petite couronne, soit 7 millions d'habitants. Le plus grand corps de pompiers d'Europe assure la sécurité des personnes et des biens en réalisant près de 500 000 interventions par an après avoir reçu et traité 1 500 000 appels.

Pour gérer ses interventions, elle disposait d'un outil métier baptisé Syntia qui tennait compte de ses moyens opérationnels et des demandes. Très spécifique, celui-ci a été entièrement redéveloppé et répond au doux nom d'Adagio. Il permet aujourd'hui d'assurer un reporting auprès du commandement.

« Notre ancien outil, bâti autour d'une architecture Informix/Unix, avait été réalisé par une entreprise tierce et était obsolète techniquement sans oublier qu'il n'était plus assez évolutif pour couvrir nos nouveaux besoins, disposait d'une IHM non-graphique, etc. » se souvient le Lieutenant-Colonel Philippe Storaci, directeur des systèmes d'information et de télécommunication de la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris. L'un des points les plus problématiques était l'impossibilité de définir de nouveaux plans de secours sans modifier le code lui-même. Or il est souvent nécessaire de créer ou modifier de tels plans pour s'adapter à un nouveau type d'industrie ou de risque ou bien encore pour simplement prendre en compte une nouvelle réglementation.

Un paramétrage plus souple et un développement interne

L'un des apports majeurs du nouvel outil, baptisé Adagio (Application de Diffusion de l'Alerte et de Gestion Informatisée des Opérations), a donc été la possibilité pour l'utilisateur au niveau de droits adapté de définir de nouveaux plans par simple paramétrage. Il est issu d'un travail de développement spécifique réalisé en interne.

En 2002, la BSPP a débuté une étude d'opportunité et une collecte des besoins métier. Le développement proprement dit n'a débuté qu'en 2006. La DSI a totalement piloté le projet. Philippe Storaci explique : « la centaine de militaires du rang et de sous-officiers du Services Télécommunications et Informatique (STI) sont tous issus du terrain. Ils connaissent donc parfaitement les métiers puisqu'ils les ont pratiqués durant plusieurs années avant de se spécialiser dans l'informatique. Budgétairement, le choix du développement interne se justifie aisément, surtout si l'on prend en compte non seulement les coûts de développement mais aussi les coûts de maintenance, de déploiement et surtout de non-réactivité en lien avec les procédures de marchés publics. Et puis il est difficile pour nous d'assumer le risque de la disparition commerciale d'un produit ou de son éditeur. »

Du client-serveur en technologies Microsoft

Du point de vue technique, la BSPP a fait le choix de la continuité. L'infrastructure étant totalement en technologies Microsoft et les compétences sur celles-ci étant présentes, le logiciel a été développé en C# avec SQLServer. « Nous avons jugé que nous aurions ainsi de meilleures garanties de compatibilité » souligne Philippe Storaci. L'architecture adoptée est de type client riche-serveur, plus simple et résistante aux incidents.

Les serveurs sont situés sur deux sites distants. Au sein de chaque site, un équilibrage de charge est réalisé entre serveurs mais, par contre, un seul site est opérationnel à la fois, le second servant de secours.


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L'outil mis en place, Adagio, dispose de plusieurs modules aux utilisateurs différents. L'échelon de commandement dispose ainsi de gestions de moyens de secours et de rapports particuliers. Les statistiques fournies par Adagio éclairent ainsi les prises de décisions stratégiques et politiques.

La création de plans d'interventions types n'est pas non plus entre les mains du terrain. Philippe Storaci insiste : « il est indispensable de prévoir des solutions types car l'urgence ne laisse peu de temps à la réflexion. Celle-ci est donc menée en amont pour que les procédures adéquates soient déclenchées selon des critères pré-établis lorsqu'une situation donnée se présente. »

Il existe également un module permettant de connaître la situation générale secteur par secteur à partir d'une carte de ceux-ci. Un secteur ne disposant plus des moyens recherchés soit parce qu'ils sont déjà engagés soit parce qu'il y a une panne apparaîtra ainsi en rouge sur la carte de la région parisienne.

Une cartographie enrichie par des couches métier

Adagio dispose d'une cartographie numérique réalisée essentiellement à partir des fonds fournis par InterAtlas. La BSPP enrichit les fonds de carte par des couches métier. « Tous les réseaux (électricité, gaz, etc.) ne sont pas encore intégrés en fonds de cartes numériques mais des conventions avec ERDF et GRDF sont en cours de négociation » signale Philippe Storaci. Ce SIG dispose notamment des bornes incendies vérifiées régulièrement par la BSPP mais gérés par les communes. Il est envisagé de mutualiser le travail cartographique avec la police qui a des besoins similaires.

Lorsqu'une alerte est donnée au centre d'appel unique de la BSPP, les pompiers prenant les appels déclenchent les interventions et affectent les moyens appropriés selon ces procédures pré-établies. Le SIG permet de repérer les lieux de sinistre (voire de déclencher des plans particuliers si le lieu est une usine classée Seveso par exemple) et d'éviter les doublons en cas d'appels multiples.

Le numéro de l'appelant est toujours démasqué mais il n'est pas couplé à des annuaires. Philippe Storaci constate : « Si nous traçons les appels afin de traiter a posteriori les appels abusifs, la majorité des appels provenant de téléphones mobiles, l'adresse de l'abonné ne nous donne rien ». Par contre, les appels comme tous les ordres et rapports d'intervention sont tous enregistrés numériquement afin de permettre une enquête a posteriori en cas de besoin. Une mémorisation d'appels de malades ayant des besoins récurrents est envisagée à terme. Lorsque le projet aboutira, le simple appel de ce malade repéré déclenchera l'accès par les médecins de la BSPP à une fiche médicale redonnant la situation clinique du malade concerné.

Une affectation en fonction de la proximité des équipes

Lorsqu'un plan d'intervention est lancé, l'algorithme d'Adagio traite les propositions d'affectation de moyens selon plusieurs critères, le premier étant la proximité entre le moyen donné et le sinistre à traiter. « L'appel doit être traité en une minute et le premier véhicule d'intervention doit ensuite arriver sur place dans les dix minutes » indique Philippe Storaci. Adagio déclenche l'alerte dans la caserne appropriée qui reçoit son ordre d'intervention sur son imprimante. Le véhicule d'intervention dispose donc des instructions utiles en format papier. Si le véhicule était en train de revenir d'une intervention, la caserne lui transmet ses ordres par la radio de bord.

Les équipes sur le terrain n'ont pas d'accès direct en mobilité au système. En cas de besoin, elles transmettent leurs demandes par radio à leur caserne qui, elle, fera le nécessaire sur Adagio, par exemple pour envoyer des renforts. Enfin, Adagio sert aussi à la rédaction du rapport final d'intervention.

Crédit photo : D.R.
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(17/05/2011 09:47:59)

CIO lance un espace pour l'actualité juridique des managers IT

Maître Christiane Féral-Schuhl est une habituée de CIO, d'abord papier et désormais sur le web, depuis une quinzaine d'années. La bâtonnière du Barreau de Paris, élue en décembre dernier et qui prendra ses fonctions en fin d'année, a, en effet, développé une spécialité appréciée du droit du secteur des TIC.

C'est tout à fait naturellement que CIO s'est tourné vers son cabinet, Féral-Schuhl et Sainte-Marie, pour la mise en place d'un espace dédié à l'actualité juridique concernant les DSI et les autres managers IT, L'actualité juridique des DSI.

Cet espace comprend une tribune par un des avocats du cabinet. L'exercice est inauguré par Etienne Papin sur le sujet du « bring your own device », tendance venue des Etats-Unis qui n'est pas sans poser un certain nombre de questions juridiques. Il s'agit en effet de permettre aux salariés de travailler sur leurs propres outils (PC portable, smartphone...), voire de les inciter à le faire. S'il existe des avantages à la démarche, les inconvénients sont également à prendre en compte. Nous en parlions déjà dans CIO.PDF 33.

Un fil de brèves vient également alerter les managers IT sur l'actualité immédiate. En cas de besoin, nous creuserons le sujet dans des articles ultérieurs.

Enfin, en bas de l'espace, vous retrouverez les actualités juridiques du fil général de CIO-Online.

Une newsletter spécifique reprendra ces informations à l'attention des lecteurs de CIO-Online.
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(17/05/2011 10:40:14)

VMware acquiert Shavlik, spécialiste du cloud pour PME-PMI

Les termes financiers de l'acquisition n'ont pas été communiqués, mais l'emplette devrait être finalisée plus tard ce trimestre, selon un communiqué. VMware et Shavlik se connaissent déjà. Les deux sociétés ont déjà travaillé sur le développement de VMware Go, un service d'accompagnement vers le cloud qui a d'abord été annoncé en 2009 et se décline en version standard et Pro.

La version standard est un service gratuit en ligne qui guide les entreprises dans l'installation et la configuration de la plate-forme de virtualisation vSphere. La version Go Pro ajoute la gestion IT en sécurisant les infrastructures physiques et virtuelles. Avec cette acquisition, VMware renforce sa stratégie vis-à-vis des PME-PMI, car en plus de l'offre Go, le spécialiste de la virtualisation propose également Essentials vSphere pour ce segment de marché.

L'accord permettra également à Shavlik d'étendre sa présence sur les marchés mondiaux beaucoup plus rapidement explique le fondateur de la société Mark Shavlik dans un billet de blog.

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(17/05/2011 10:40:49)

Bases de données : IBM met le paquet pour récupérer les clients d'Oracle

Les entreprises exploitant la base de données et les solutions middleware d'Oracle intéressent vivement IBM. Pour les attirer, ce dernier a concocté quelques offres tentatrices. Il leur propose d'abord de réaliser une analyse financière calculant combien d'argent ils économiseraient en passant des produits d'Oracle à sa propre base de données DB2 et à son serveur d'application WebSphere. S'y ajoute une évaluation technique personnalisée et un plan de migration destiné à montrer aux clients la rapidité et la facilité avec laquelle l'opération pourrait s'effectuer.

IBM complète le tout d'une offre d'étude de faisabilité (proof of concept) qui sera réalisée, au choix, dans ses laboratoires ou sur le site du client. L'objectif étant de démontrer les bénéfices potentiels de l'évolution. Des sessions de formation (une centaine) sont également proposées aux équipes techniques spécialisées sur les produits Oracle afin de les aider à se mettre à niveau rapidement sur les technologies IBM, précise le communiqué diffusé vendredi dernier par Big Blue. Et les clients d'Oracle pourront accéder à ces différentes offres sans bourse délier, souligne Bernie Spang (en photo), directeur de la stratégie d'IBM pour l'activité bases de données.

Enfin, Big Blue a également préparé plusieurs solutions de financement pour les entreprises intéressées, l'une d'elles étant assortie d'un taux d'intérêt à 0% pendant douze mois.

Jusqu'à 30% d'économie sur les coûts d'achat

IBM affirme que ses efforts pour faire migrer les clients d'Oracle ont porté leurs fruits. Selon ses chiffres, l'an dernier, plus de 1 000 clients de la base de données concurrente ont choisi de passer à DB2 et plus de 400 utilisateurs de WebLogic ont retenu WebSphere. Parmi ses plus récentes conquêtes, le fournisseur cite la Deutsche Postbank et le Russe Gazprom Neft, pétrolier et fournisseur de gaz. Une précision s'impose néanmoins. Si certains clients ont effectivement réalisé des migrations à grande échelle vers IBM, d'autres ont simplement choisi Big Blue plutôt qu'Oracle dans le cadre d'un nouveau projet, reconnaît Bernie Spang. Par ailleurs, ces chiffres avantageux ne font évidemment pas mention des clients IBM qui seraient passés à Oracle ou qui auraient évolué vers une autre base concurrente au cours des derniers mois.

Malgré tout, les bénéfices d'une migration vers IBM sont significatifs, insiste Bernie Spang. Il indique que certains des clients Oracle qui ont changé pour IBM ont économisé environ 30% dans les seuls coûts d'acquisition sur une période de trois ans, sans compter des dépenses réduites au niveau opérationnelle sur les notes d'électricité et de refroidissement des systèmes.

S'il reconnaît que migrer une base de données n'est pas tâche aisée, le directeur de la stratégie d'IBM souligne que la firme d'Armonk a réalisé ces dernières années deux mises à jour de DB2 qui facilitent ce type de mise en oeuvre. Au nombre de ces améliorations figure une couche de compatibilité supposée permettre aux applications écrites pour Oracle de tourner sur DB2 avec un minimum de modifications, voire aucune. « Cela a radicalement changé la donne économique de la migration », affirme Bernie Spang.

La concurrence s'exacerbe entre IBM et Oracle

Quoi qu'il en soit, les présentes offres mettent en lumière, s'il en était besoin, la concurrence exacerbée que se livrent IBM et Oracle depuis que ce dernier est devenu constructeur de matériel à la suite du rachat de Sun Microsystems. L'argumentaire d'Oracle s'appuie maintenant sur la complétude de ses solutions intégrées allant de la couche stockage aux serveurs, pour la partie matérielle, et du middleware aux applications métiers, pour la partie logicielle. IBM se révèle moins puissant qu'Oracle sur la dernière catégorie, celles des applications d'entreprise, en particulier sur la partie ERP.

Plutôt que d'acquérir ou de développer son propre ERP, IBM a choisi de se focaliser sur des partenariats avec des éditeurs tels que SAP ou Lawson Software, apportant son infrastructure matérielle et logicielle comme socle sous-jacent à ces applications. On peut néanmoins imaginer qu'à moyen ou plus long terme, les relations entre IBM et SAP pourraient être altérées, ce dernier portant actuellement la Business Suite, son ERP vedette, sur la base de données Adaptive Server Enterprise (ASE) qu'il a acquise avec le rachat de Sybase. On s'attend à voir un jour l'éditeur allemand inciter ses clients exploitant actuellement la base de données d'Oracle (et ils sont nombreux) à utiliser plutôt Sybase ASE pour économiser de l'argent. En revanche, on ignore encore s'il procédera de la même façon avec DB2. « Les relations entre IBM et SAP sont aujourd'hui très solides, rappelle Bernie Spang en soulignant que SAP lui-même s'appuie sur DB2 pour gérer ses propres activités.

Illustration : Bernie Spang, directeur de la stratégie d'IBM pour l'activité bases de données (crédit : IBM)

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