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(16/05/2011 17:16:12)
L'iPhone 5 détrônera-t-il la version 4
Le prochain iPhone, attendu en septembre 2011 d'après la plupart la plupart des analystes reposera sur le processeur A5, qui équipe déjà les iPad 2, a expliqué Aaron Vronko, PDG de Rapid Réparation, une société spécialisée dans la réparation et la fourniture de pièces détachées pour iPhone, iPod et iPad. Le dirigeant base son pari sur le fait que l'A5 arrivera sur l'iPhone 5 histoire de conserver une certaine cohérence entre les lignes tablette et smartphone. L'année dernière, Apple avait installé l'A4 - le premier design sur base ARM issu des rachats de P.A. Semi et Intristy dans l'iPad première génération avant de l'intégrer quelques mois plus tard à l'iPhone 4. Et comme la firme de Cupertino a lancé l'iPad 2 avec l'A5 en mars dernier, la déduction est facile.
Comme l'A4, l'A5 est basé sur un design ARM Cortex; celui-ci, est cependant une puce double coeur reposant sur le design du Cortex A9 qui fonctionne à 1Ghz, a déclaré Aaron Vronko. Mais ce dernier suspecte Apple de diminuer la fréquence de l'A5. « Il y a plus de puissance que nécessaire. Je ne serais pas surpris s'ils descendent la vitesse à 800 ou 900Mhz, histoire d'accroitre l'autonomie de la batterie. »
Une plate-forme performante
Selon Aaron Vronko, si Apple sacrifie la vitesse du processeur pour allonger la longévité de la batterie c'est bien qu'avec une puce double coeur, la plate-forme matérielle de l'iPhone va enfin dépasser les besoins d'iOS et de ses applications. « Peu de logiciels épuisent les ressources matérielles proposées aujourd'hui », poursuit le dirigeant. « Apple est le seul responsable de la roadmap processeurs et, avec ses API minimalistes, la couche logicielle ne pousse encore à bout les ressources matérielles. Comme Aaron Vronko l'indique, Apple s'est bien gardé de publier toutes les informations sur les performances de l'iPhone. L'année dernière, la compagnie a commencé à proposer le multitâche - la possibilité de faire fonctionner plusieurs applications en même temps - avec iOS 4 mais avec un nombre bien défini de services, notamment la lecture audio, la voix sur IP (VoIP) ou la géolocalisation.
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«Pendant des années, le matériel a continuellement monté en puissance, et avec le prochain iPhone, il sera même meilleur que le logiciel », déclare encore Aaron Vronko. Tout du moins tant qu'Apple n'aura pas publié le SDK (Software Developers Kit) d'iOS 5, attendu début juin à l'occasion de la traditionnelle conférence développeurs annuelle (WWDC). Aaron Vronko attend des applications qui exploiteront vraiment les ressources de l'A5. Pour les autres logiciels, un gain de performances modeste ne sera pas un point très important pour les utilisateurs. « Ce sera peut-être la première fois qu'une mise à jour n'est pas convaincante » poursuit Aaron Vronko. «Avant cela, il y a toujours eu de très bonnes raisons pour acquérir le nouvel iPhone Mais les gens qui sont satisfaits de leur iPhone 4 ne trouveront pas de bonnes raisons de s'épuiser pour obtenir un iPhone 5. » On peut toujours citer : la puce A5, la recharge par induction, l'écran 3,7 pouces, le retour à un design alu, une coque plus fine, un meilleur capteur photo...
Une succession de produits bien accueillis
Chacune des annonces annuelles d'Apple a été remarquable. En 2008, Apple a lancé l'iPhone 3G, le premier a utilisé les réseaux HSDPA. Un an plus tard, l'iPhone 3GS a boosté les performances et intégré un meilleur appareil photo. En 2010, l'iPhone 4 a inauguré un profond remaniement avec une meilleure résolution et une seconde caméra pour la visioconférence FaceTime.
«Peut-être que quelques-unes des prochaines applications utiliseront vraiment la puissance [de l'A5], » a indiqué le dirigeant. « Ce sont les rumeurs qui trainent en ce moment pour le lancement ». Sur la liste des souhaits, certains espèrent une version complète de GarageBand pour iPhone. « Il y aura toujours des gens assez maniaques pour obtenir la nouvelle version tous les ans, mais cette fois-ci, je ne suis pas sûr qu'il y aura autant. »
Illustration principale : photo non contractuelle, crédit D.R.
(...)(16/05/2011 17:12:22)Les licences 4G rapporteront 2,5 milliards d'euros minimum
C'est donc par la presse, dans une interview au Figaro, qu'Eric Besson, ministre en charge de l'économie numérique a lancé le coup d'envoi de l'attribution des licences de téléphonie mobile de quatrième génération, appelée aussi très haut débit mobile. Les opérateurs de téléphonie mobile attendaient une clarification du calendrier, mais également une orientation de la redevance à payer. Si sur le premier point, il n'y a pas de surprises avec un avis de la Commission Consultative des Communications Electroniques, les dépôts des candidatures en septembre auprès de l'ARCEP et les attributions se feront en octobre-novembre.
Par contre sur l'aspect financier, Eric Besson a augmenté les attentes de l'Etat pour atteindre au minimum 2,5 milliards d'euros. « La somme des prix de réserve des différents lots est de 2,5 milliards d'euros, dont 1,8 milliard pour les fréquences de 800 mégahertz et 700 millions pour les fréquences de 2,67 gigahertz » précise le ministre dans l'interview. Les opérateurs voient donc la note grimper, eux qui bataillaient contre l'estimation de 1,85 milliard d'euros de la Commission des participations et des transferts. Eric Besson a défendu cette somme, « ces prix correspondent à ceux pratiqués pour ces mêmes fréquences en Suède, en Allemagne et aux Etats-Unis. La France ne doit pas brader ses fréquences ».
Une volonté d'une plus grande concurrence
Les deux bandes de fréquences (issues de l'extinction du signal analogique de la TV prévue le 30 novembre prochain) ont été découpées en lot, devraient favoriser l'arrivée de nouveaux acteurs dans la téléphonie mobile selon le ministre. Ce dernier indique avoir reçu plusieurs marques d'intérêt sur ces fréquences. Dans les dossiers de candidatures, une attention particulière sera portée sur les obligations de couverture (99,6% de la population en 15 ans), sur la mutualisation des infrastructures (pour éviter la fracture numérique du territoire), mais également sur les clauses commerciales vis-à-vis des MVNO (opérateurs mobiles privés virtuels). Le gouvernement a indiqué également qu'un opérateur ne pourrait pas obtenir plus de 50% des fréquences. Cela répond aux inquiétudes d'Iliad et d'autres opérateurs qui s'effrayaient du risque de voir France Telecom préempter une grande partie de ces fréquences.
USI 2011 : Benjamin Chaminade souligne l'impact de la génération Y dans les entreprises
Le consultant en RH Benjamin Chaminade, également entrepreneur et auteur, a choisi d'aborder le thème de la génération Y et ses impacts sur les pratiques de recrutement, de management et d'organisation dans les entreprises. Pour lui, les digital natives seront plus responsables et davantage autonomes. Face à ces mutations générationnelles, les notions d'autorité et de hiérarchie devront être revues, au même titre que les modes d'organisation et de management.
Lire la suite de l'interview (...)
Le code source de Zeus circule sur le réseau
C'est la société de sécurité danoise CSIS qui, il y a une semaine, a repéré sur Internet des copies du code source de Zeus, à peu près en même temps que la diffusion, sur le web, du mode d'emploi décrivant les fonctionnalités du kit d'attaque. Certes, l'accès au code source est peut-être une aubaine pour les chercheurs, mais les professionnels de la sécurité craignent que l'accès au code puisse stimuler l'innovation chez les cybercriminels.
« Nous pourrions voir apparaître différentes adaptations de Zeus dans les prochains jours, les prochaines semaines ou les prochains mois, » explique Paul Wood, analyste senior chez Symantec cloud, qui propose des services de gestion et de sécurité pour le cloud. « Bien sûr, c'est l'opportunité pour les autres pirates de profiter de certaines technologies auxquelles ils n'avaient pas accès et de les introduire dans leur trousse à outils. Car il y a assurément un tas de fonctionnalités intéressantes à prendre dans la boîte à outils Zeus. »
Une bonne base pour les pirates
En 2004, le créateur du bot Agobot avait rendu son code source public. Peu de temps après, les variantes d'Agobot ont proliféré, faisant grimper ce code logiciel au statut de plus grande famille de logiciels malveillants détectés sur Internet. Déjà populaire, Zeus est souvent utilisé pour voler de l'argent sur les comptes bancaires des victimes. « Mais le code source pourrait permettre aux criminels de créer davantage de variantes, » estime l'analyste. D'autant que la diffusion du code a eu lieu à peu près en même temps que celle de son mode d'emploi. Mikko Hyponnen, directeur de la recherche en sécurité chez F-Secure, fait remarquer dans un tweet que cela « donne une bonne idée de la façon dont sont organisés ces gars-là. »
Selon l'analyste de Symantec « la sortie publique du code source et du manuel peut aussi permettre aux contre attaquants de trouver de meilleures méthodes pour détecter les variantes du code Zeus. » Reste que « le revers de la médaille, c'est vraiment de comprendre comment les composants générés à partir du code source fonctionnent, ce qui nous permettra de mettre en place de meilleurs modèles pour identifier ce type d'activité malveillante, » a ajouté Paul Wood. « Si nous pouvons mieux comprendre comment ils travaillent, cela nous permettra de bâtir de meilleures règles pour les détecter. »
Des auteurs toujours incognito
Malheureusement, le code n'a pas encore révélé grand-chose sur son ou ses auteurs. Dans une analyse publiée mercredi, Derek M. Jones, professeur invité à l'Université de Kingston et spécialisé en investigation et en expertise informatique, a déclaré que selon lui, l'auteur était seul, doté d'une certaine expérience professionnelle du développement logiciel, et avec de très bonnes aptitudes en anglais. « Il est difficile de tirer des conclusions à partir de ces seuls éléments, » a-t-il ajouté. « Certains chercheurs ont essayé de trouver des signatures qui permettraient de savoir qui sont les auteurs, » a-t-il expliqué. « Mais le problème c'est que les gens recherchent des motifs, et que dans un code, il n'y a pas beaucoup de motifs. » Pince-sans-rire, Mikko Hypponen de F-Secure a affirmé de son côté : « Ils sont russes. Cela devrait beaucoup nous aider à les trouver ! »
Le Printemps a investi 20 M€ et 30 mois pour rénover son SI
En arrivant en 2007 à la tête du Printemps, racheté en 2006 par le groupe Borletti et RREEF (Deutsche-Bank), le PDG Paolo de Cesare, a décidé d'investir largement, tout à la fois dans la rénovation des 17 magasins français et dans le système informatique de l'entreprise. « Nous avons acquis Printemps car nous pensions qu'il y avait un fort potentiel à développer », affirme le dirigeant. Mais il fallait clairement transformer l'héritage, à tous les niveaux. « Nous avons dépensé 30 millions d'euros dans le patrimoine architectural et le développement d'un nouvel environnement de vente, et 20 millions d'euros dans notre projet informatique », a-t-il relaté il y a quelques jours lors de la présentation du projet IT à la presse, dans le bâtiment historique du boulevard Haussmann, à Paris. « L'une de mes premières décisions a été d'embaucher notre directeur des systèmes d'information qui est aussi directeur des flux marchandises, un profil qu'il n'est pas courant de rencontrer à ce poste », souligne Paolo de Cesare. Une fonction à double compétence que l'on commence néanmoins à rencontrer dans les DSI du secteur du retail et de la distribution.
Paolo de Cesare, PDG du Printemps (crédit : D.R.)
« Notre modèle économique est très complexe, a rappelé le PDG en pointant les spécificités du triptyque mode/luxe/beauté. Nous devons créer des collections cohérentes et attractives, les commander, les stocker, les livrer et les suivre à l'unité. Cela met en oeuvre de multiples processus pris en charge par des équipes distinctes. » Jusque-là, les données informatiques du groupe transitaient entre les huit systèmes d'information et il arrivait que des informations soient perdues. « Le projet a représenté un énorme travail », reconnaît Paolo de Cesare, PDG du Printemps, en insistant sur l'importante collaboration qui a caractérisé les échanges entre les équipes internes, l'intégrateur externe CSC et SAP, l'éditeur de la suite applicative choisie. Un parcours ponctué de comités de pilotage mensuels auxquels participaient les dirigeants des trois parties prenantes. Trente mois d'un travail acharné avec un planning qui s'est déroulé selon les prévisions, assure de son côté la DSI de l'entreprise.
Pas simplement un projet informatique
Le Printemps sort quatre collections par an, mais en réalité des nouveautés arrivent chaque semaine. Au total, un million deux cent mille références provenant de 2 000 marques transitent par le centre de distribution. Le groupe gère 17 magasins. Le navire amiral du boulevard Haussmann, pèse à lui seul l'équivalent des 16 autres. Il réunit 3 500 collaborateurs, sur 4 500 au total, compte 26 étages, 600 caisses POS (terminaux points de vente) et un entrepôt. La mise en place de la solution SAP n'a pas été qu'un projet informatique. Il a concerné toute l'entreprise, du comptable au logisticien en passant par les vendeurs, insiste Arnaud Lescroart, directeur des systèmes d'information et des flux de marchandises (auparavant DSI et directeur logistique de Decathlon / Oxylane). Considérant les 1 200 000 codes articles à gérer qui, outre l'habillement, peuvent concerner tout aussi bien des petites cuillères que des meubles, on imagine aisément la quantité de processus à adapter que cela peut représenter. Avec des contraintes particulières dans certains domaines : « Le rafraîchissement du catalogue doit être extrêmement fréquent pour être à la pointe de la mode », rappelle notamment le DSI.
Arnaud Lescroart, directeur du flux marchandises et des systèmes d'information du Printemps (crédit :D.R.)
La dématérialisation des échanges enfin possible
Les objectifs du projet visaient donc à apporter une réponse informatique optimale pour ces besoins métiers. « Nous souhaitions passer d'une gestion des coûts un peu comptable, historique au Printemps, à une gestion unitaire permettant de suivre la vie d'un produit de son entrée dans le réseau jusqu'à sa sortie », indique Arnaud Lescroart. Nous voulions aussi gérer les marges et les stocks grâce à une supply chain efficace. » La mise en place de l'ERP devait conduire à harmoniser les procédures d'approvisionnement et de back-office, mais « sans imposer les mêmes process partout », module le DSI. Le projet misait sur une logistique performante, élargissant les capacités de collaboration avec les fournisseurs. En centralisant les flux liés aux 1 200 000 codes articles, la sécurité et la fiabilité des informations se renforçaient. « La dématérialisation des échanges n'était pas possible avant cette mise en place », reconnaît d'ailleurs le directeur des flux de marchandises. Elle doit se faire sur la facturation comme sur la mise à disposition des catalogues. Enfin, le Printemps avait aussi l'ambition de réduire son « time to market » en proposant aux clients le bon produit, au bon moment et au bon prix.
Petit détour par Harrods pour voir[[page]]
Avant de fixer son choix sur SAP, à l'issue d'une réflexion approfondie, le groupe avait notamment fait un détour par Harrods, son prestigieux homologue londonien, qui avait déjà mis en place les applications de l'éditeur allemand. Cette institution britannique n'est pas considérée comme un concurrent par Printemps. « Nous entretenons avec eux une relation amicale », indique Paolo de Cesare. « Nous sommes allés les voir », a-t-il reconnu en réponse à une question. Mais, quoiqu'instructif, ce projet de référence n'a pas pour autant motivé le choix définitif de Printemps, a-t-il affirmé.
Outre le noyau ERP de SAP, ECC 6, comprenant les principales fonctions de gestion, Printemps a retenu deux modules métiers adaptés au monde du retail. D'une part, le module SAP MAP (Merchandise and Assortment Planning) pour piloter ses assortiments, « avant, pendant et après les saisons » et fixer les budgets d'achat. D'autre part, le module SAP POS DM (Point of Sale Data Management) qui remonte et agrège les tickets de caisse dans le datawarehouse SAP BW pour fournir quotidiennement des indicateurs sur le niveau des stocks, le chiffre d'affaires et les marges (la solution décisionnelle utilise aussi la base de données de Sybase et le logiciel de restitution de MicroStrategy). Des informations qui, auparavant, ne pouvaient être analysées que sur un mode hebdomadaire ou mensuel.
Un centre de compétences SAP interne
Les huit systèmes informatiques utilisés jusqu'alors avaient fait leur temps et les coûts de maintenance associés étaient importants. Le Printemps présente la particularité d'avoir externalisé l'ensemble de son système informatique. Avec le changement d'ERP, toujours infogéré, le directeur IT a souhaité créer un centre de compétences pour maîtriser en interne les fonctions SAP liées aux métiers. Celui-ci rassemble actuellement 14 personnes et bénéficie, selon Arnaud Lescroart, d'une certaine autonomie sur le paramétrage de l'application.
Depuis le 5 novembre 2010 et la mise en production du nouveau système sur l'ensemble du périmètre du Printemps, « nous disposons d'une granularité sur l'information et sommes désormais capables de gérer par exception, de descendre au niveau du code article, avec une supply chain optimisée, au service du client », énumère le DSI. Mais avant cette ultime étape, plusieurs mises en production avaient été déjà opérées avec succès.
« Nous avions décidé de basculer les applications marché par marché [Enfants, Femmes, Hommes, Beauté, Maison] à travers tous les magasins, et non pas fonction par fonction », explique Arnaud Lescroart. « Notre pilote portait sur le marché de l'enfant. La bascule s'est faite en février 2010, dans la soirée. Le revers de la médaille, c'est que nous avons dû travailler avec un double système, sur ce marché et sur les autres ».
Basculer marché par marché, un pari risqué
Le parti pris de ne pas mettre l'ERP en service fonction par fonction était un peu risqué. « Ce fut une décision délicate à prendre. D'habitude, les entreprises retiennent deux ou trois process de SAP et basculent par fonction parce que c'est plus simple de faire comme cela », relève Paolo de Cesare, PDG du groupe. Avant de rejoindre le Printemps, le dirigeant présidait la division Global Skin Care de Procter & Gamble qui s'apprêtait alors à mettre en place SAP. Il connaît ces projets. « Il est plus difficile d'installer des processus entièrement intégrés car vous mobilisez alors toutes les fonctions d'une entreprise, de la finance aux vendeurs. Mais ce fut notre décision. Tout le monde devait travailler ensemble au même objectif », souligne-t-il en insistant sur le fait que cette évolution technologique a également constitué un changement culturel. « Le risque était important, mais nous avons été capables de gérer cela de façon transversale à chaque niveau de l'entreprise. Et c'est pour cela que nous avons pu terminer le projet en un peu plus de deux ans [30 mois]. »
Du jour au lendemain, une réactivité accrue[[page]]
Le début effectif du projet remonte au 10 avril 2008. Après les phases classiques de la conception générale, puis de la conception détaillée et du paramétrage, la phase de recette a constitué une étape prépondérante. Avant de démarrer le pilote sur le marché Enfants, « nous avons effectué quatre tirs à blanc », se souvient Arnaud Lescroart. La mise en place réussie du pilote a été suivi d'une première vague de mise en production, puis d'une deuxième. « Du jour au lendemain, nous avons disposé d'une finesse de l'information et bénéficié d'une réactivité accrue face au client. Avant, nous prenions certaines décisions à la fin du mois, désormais, nous avons l'information et nous nous posons beaucoup plus de questions ». Pour illustrer cette avancée, Paolo de Cesare donne en exemple le choix des produits proposés au discount, sélectionnés de façon bien plus précise depuis que le taux de rotation des stocks est connu sans délai. Cela permet aussi de ne pas réapprovisionner à tout crin, tout en évitant les ruptures.
Après le pilote, trois marchés ont été basculés d'un coup, alors qu'au départ, il était question de les lancer l'un après l'autre. « Tous les tuyaux étaient branchés et, en dehors de problèmes de volumétrie possibles, nous étions plutôt sereins. Nous avions d'ailleurs fait de nombreux tests de charge sur la volumétrie », explique le DSI. Après les marchés Hommes, Femmes et Beauté, mis en production en avril, ce fut au tour des Accessoires, en octobre, « un gros marché pour nous », puis la Maison, « très complexe en termes de processus » et, enfin, la Lingerie, apportant là aussi son lot de particularités (notamment une grille de taille compliquée à gérer).
Peu de spécifique, beaucoup de formation
Parmi les facteurs de réussite du projet(*), outre l'implication des instances de direction de tous les intervenants, Arnaud Lescroart pointe deux exigences essentielles. D'une part, une limitation des développements spécifiques, d'autre part, la place importante accordée à la formation des équipes. « Nos directions étaient très solidaires et les développements spécifiques se sont limités à 400 jours. Paolo de Cesare tranchait par un "No way ! On reste sur le standard" », relate le DSI. Un leitmotiv entonné à l'unisson par Nicolas Sekkaki, DG de SAP France.
« Nous avons énormément formé nos équipes, ajoute le DSI. Nous avons cent approvisionneurs, chacun a eu une centaine d'heures de formation sur les nouveaux outils. » Autre élément clé : les équipes sont passées rapidement en production après leur formation. « Nous avons changé les outils, les processus, mais aussi les instances de décision », explique encore Arnaud Lescroart. Aujourd'hui, les contrôleurs de gestion discutent avec les approvisionneurs, y compris dans le feu des soldes. « Nous n'avons pas fait de BPM, mais requalifié les outils. Je crois que les métiers sont plus clairs maintenant. Ce qui me tient à coeur, c'est que chacun monte à bord à son rythme. »
Parmi les bénéfices recueillis, le DSI apprécie tout particulièrement la gestion affinée des stocks. « Nous avions beaucoup de réserves. Je voulais abaisser le niveau du stock dans les points de vente et le remonter dans les entrepôts tout en le réduisant globalement. On arrive maintenant à le piloter très finement. » Il ne souhaite néanmoins pas communiquer de chiffres, attendant pour cela d'avoir réalisé une année entière avec le nouveau SI. « Nous sommes déjà beaucoup plus réactifs. La planification devient presque un nouveau métier chez nous. Nous avons fait des réajustements avec nos fournisseurs mais, de fait, nous leur communiquons également plus d'informations ».
Dans les mois qui viennent, Printemps est prêt à lancer d'autres chantiers sur son socle SAP, comme le commerce en ligne, par exemple, ou encore une relation client approfondie sur un mode multicanal.
(*) Ce projet de trente mois a mobilisé vingt personnes au Printemps, la moitié issue de l'équipe IT, l'autre moitié venant des métiers, toutes occupées à 100% de leur temps pendant la durée du chantier. Chez CSC, le nombre de personnes a varié au fil des étapes, réunissant jusqu'à 30 personnes. SAP est intervenu sur l'intégration des modules POS et MAP.
Illustration principale : Le navire amiral du Printemps, boulevard Haussmann, à Paris (crédit : Le Printemps)
Microsoft propose aux développeurs iOS et Android de s'appuyer sur Windows Azure
La firme de Redmond a annoncé la disponibilité d'un toolkit Windows Azure pour les smartphones, qui comprennent des bibliothèques en langage natif, des exemples d'applications et de la documentation. La solution fonctionnant pour iOS a été publiée cette semaine, elle comprend notamment une bibliothèque Open Source Objective-C, a déclaré S. Somasegar, vice-président senior de la division développeurs de Microsoft, sur le blog MSDN. La version pour Android ne sera pas disponible avant l'été prochain. « En faisant appel aux services Azure au sein de vos applications mobiles, vous écrirez moins de code et elles pourraient donc être commercialisées plus rapidement » écrit le dirigeant.
Cette annonce intervient alors que se déroule à Atlanta les Microsoft TechEd. A cette occasion, la firme de Redmond doit dévoiler la mise à jour du toolkit Azure pour Windows Phone 7. Cette évolution doit apporter entre autres une meilleure gestion des files d'attente dans Azure Storage ainsi qu'une mise à jour de l'interface utilisateur pour les applications web.
Ces travaux rentrent en concurrence avec ceux de Google qui tente de coupler Android avec son offre de cloud, App Engine. Une mise à jour de Google Plugin For Eclipse, publiée la semaine dernière, permet de faire le lien entre les deux technologies.
(...)
Le Playstation Network et les services Qriocity de Sony remis en route
Plus de trois semaines après l'attaque informatique qui a entraîné la perte de données personnelles contenues dans les comptes de plus de 100 millions de clients, Sony a commencé ce week-end la remise en route progressive de son Playstation Network et des services Qriocity.
D'abord disponibles pour les utilisateurs d'Amérique du Nord (ils ont repris depuis samedi soir), d'Europe, du Moyen-Orient, d'Australie et de Nouvelle-Zélande, ceux du Japon et d'Asie devront patienter encore un peu, jusqu'à une date qui n'a pas été précisée. Les premiers services réactivés sont les jeux en ligne, le visionnage de vidéos (notamment celles qui étaient déjà en cours de location), le service de streaming audio en ligne « Music Unlimited », l'accès à des services de tierce partie comme Netflix et Hulu, le PlayStation Home et certaines de ses fonctionnalités comme les listes d'amis et le chat. La reprise totale des services devrait être effective d'ici la fin du mois de mai.
Des précautions à prendre
Lors de leur première reconnexion au réseau, les utilisateurs sont invités à télécharger une mise à jour logicielle (version 3.61) et à changer leur mot de passe. Après cette étape, les clients peuvent à nouveau se connecter à leurs comptes. Les mots de passe de connexion des comptes utilisateurs font parti des données dérobées par un ou des pirates, non identifiés, à l'origine de l'attaque perpétrée contre le datacenter de Sony basé à San Diego le 19 avril dernier.
D'autres informations, comme les noms, adresses, dates de naissance, e-mails et autres données personnelles des abonnés aux services Playstation Network et Qriocity, ont également été volées lors du piratage. Après coup, Sony a découvert qu'une attaque similaire avait été menée contre son réseau Sony Online Entertainment (SOE), qui dessert les utilisateurs de PC. Le service SOE a été remis en route dans le monde entier ce dimanche.
Plus de 100 millions de comptes piratés
Prise dans son ensemble, l'attaque contre les services de Sony a permis aux pirates de subtiliser les données personnelles de plus de 100 millions d'utilisateurs, ce qui en fait l'une des plus grandes fuites de données connues à ce jour. Sony a passé une grande partie des trois dernières semaines à décortiquer le processus qui a permis aux hackers de s'introduire dans ses systèmes et à reconstruire son réseau afin de se prémunir contre de futures attaques. Les modifications réalisées apportent « des améliorations considérables quant à la sécurité des données.
Elles comprennent certaines mises à jour, mais aussi l'ajout de technologies de sécurité avancées, des logiciels de surveillance supplémentaires, assortis de test de pénétration et de vulnérabilité. Le niveau de cryptage a été augmenté et des pare-feu supplémentaires ont été ajoutés, » comme l'a détaillé Sony dans un communiqué. L'entreprise a également ajouté des logiciels capables de signaler rapidement une activité suspecte indiquant qu'une attaque est peut-être en cours.
Des excuses légères
Tout le temps pendant lequel le Playstation Network est resté déconnecté, les propriétaires de consoles de jeux n'ont pas eu la possibilité de jouer en ligne. « Je ne peux assez vous remercier pour la patience et le soutien que vous avez témoigné durant cette période, » a déclaré dans un communiqué Kaz Hirai, vice-président exécutif de Sony et responsable de la division jeux.
« Nous savons que, même nos clients les plus fidèles ont été très dérangés par cette interruption et sont impatients de pouvoir utiliser à nouveau leurs consoles et les services proposés par Sony. Nous prenons des mesures radicales à tous les niveaux pour répondre aux préoccupations soulevées par cet incident. La protection des données de nos utilisateurs est une préoccupation permanente et un domaine qui engage toute l'entreprise. »
Les USA et l'UE exigent une meilleure gouvernance Internet
Jeudi dernier, Neelie Kroes, Commissaire européen en charge des agendas numériques et Larry Strickling, secrétaire adjoint du Département américain du Commerce, ont déclaré qu'ils continueraient à soutenir l'Icann (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) pour attribuer les domaines de premier niveau. Ces nouvelles interviennent suite à la décision controversée de l'Icann d'approuver le suffixe. xxx pour les sites web à contenus pour adultes, décision qui est intervenue au cours du mois dernier après plusieurs années de délibérations. Ce virage a suscité des mouvements d'opposition à l'intérieur et à l'extérieur de l'industrie pornographique. Des anti-pornographes ont estimé que cette décision légitimerait la pornographie et les adultes concernés ont pensé qu'il serait plus facile de bloquer leurs sites en masse.
Des réformes pour renforcer la responsabilité de l'Icann
L'Icann devrait également approuver un grand nombre d'autres domaines de premier niveau durant la prochaine réunion de l'organisme qui se tiendra à Singapour à la fin du mois de juin. Néanmoins, Neelie Kroes et Larry Strickling ont tout deux indiqué que des réformes étaient nécessaires pour renforcer la transparence et la responsabilité de l'Icann en matière de gouvernance interne.
Ils ont insisté sur la nécessité, pour le conseil d'administration de l'Icann, de répondre à l'avis du Conseil consultatif gouvernemental ( Governmental Advisory Council) concernant l'expansion des noms de domaines génériques de premier niveau, de façon à ce que les recommandations soit implémentées le plus rapidement possible. Neelie Kroes souhaite que l'Icann réponde mieux aux gouvernements sur des préoccupations de politique publique. Elle veut davantage de transparence sur la façon dont sont attribués les noms de domaines par région géographique.
Le contrat « Internet Assigned Numbers Authority » passé entre l'Icann et le gouvernement américain arrive à échéance en septembre prochain et ajoutera donc en urgence ces appels à la réforme.
Illustration : Neelie Kroes, Commissaire européen en charge des agendas numérique. Crédit photo : D.R
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Citrix pousse les applications Windows vers les Chromebooks
Citrix va utiliser la même technologie que celle mise en oeuvre sur l'iPad, pour permettre aux portables construits par Google et tournant sous Chrome OS, d'accéder à des applications Windows. « L'interface Citrix Receiver pour la virtualisation de bureau et d'applications sous Chrome OS sera disponible cet été, » a affirmé Gordon Payne, vice-président, Desktop Division, Citrix. Les produits de l'éditeur permettront aux services informatiques de conserver les applications hôtes dans leurs centres de calcul et de les délivrer en streaming aux appareils de leurs utilisateurs, que ce soit vers les clients légers, les PC, les smartphones ou les tablettes. Les portables sous Chrome OS imposent d'effectuer toutes les opérations informatiques via le navigateur internet Chrome. Ils seront considérés tout simplement comme « une autre porte d'accès pour les applications déjà disponibles, » a expliqué le vice-président de Citrix.
Une offre complémentaire pour les entreprises
Pour 28 dollars par utilisateur et par mois, Google, en partenariat avec Samsung et Acer, va proposer aux entreprises ses ordinateurs portables sous forme de pack comprenant un matériel, un logiciel et un support technique. Des contrats de trois ans permettront aux utilisateurs d'échanger leur matériel avec les nouvelles versions d'ordinateurs à la fin du terme, ou de troquer leur machine avec une autre, la plus récente, si le matériel s'avérait défaillant. Si le prix peut être attrayant pour certains clients, la migration des utilisateurs d'applications Windows vers Chrome risque de poser problème, en particulier pour les clients qui n'ont installé aucun logiciel de bureau virtuel. Mais les utilisateurs de Citrix auraient la tâche facilitée, du fait que la technologie Citrix Receiver pour Chrome OS est très similaire à celle déjà utilisée pour des applications en streaming délivrées sur leurs appareils. L'éditeur de Fort Lauderdale donnera plus de détails quant au calendrier et au prix de son produit lors de la conférence Citrix Synergy qui doit se tenir plus tard ce mois-ci. Mais, quoi qu'il en soit, la sortie est prévue pour cet été. « Nous venons juste de livrer une version bêta à des clients cette semaine, » a indiqué Gordon Payne.
VMware en retard
VMware, qui a traîné des pieds derrière Citrix pour apporter des fonctionnalités de bureau virtuel à l'iPad, semble dans la même humeur avec Chrome OS. Google a indiqué avoir un partenariat avec VMware pour des fonctionnalités similaires via VMware View, mais Rajen Sheth, le patron de Google Apps a dit qu'il ne savait pas si VMware serait prêt en 2011. «VMware travaille à une version de VMware View qui doit fonctionner avec le navigateur Chrome», a-t-il simplement indiqué.
Selon Gordon Payne, le partenariat entre Citrix et Google a été « dicté par les clients » qui voulaient faire passer leurs utilisateurs sur des ordinateurs portables tournant sous Chrome OS. « Grâce au php/HTML5, Citrix Receiver va créer une expérience utilisateur riche dans le navigateur Chrome, » a déclaré le vice-président de Citrix. « Voilà six mois que les ingénieurs de l'éditeur travaillent sur le projet, notamment pour développer une interface rapide et sécurisée, » a-t-il ajouté. Gordon Payne a montré comment tournaient SAP NetWeaver et Adobe Photoshop dans un onglet du navigateur Chrome.
Un OS sans applications à installer
Rajen Sheth affirme que Chrome OS est le premier système d'exploitation de l'histoire qui n'oblige pas les utilisateurs à installer et à déplacer leurs applications. Toutes les opérations informatiques peuvent être exécutées depuis des services web comme Gmail ou Google Docs, ou passer par le flux du navigateur avec la solution de virtualisation de Citrix.
Lors d'une conférence de presse, certains clients de Google ont pu évoquer leurs expériences avec la version bêta de Chrome OS. Le responsable informatique de Logitech, Sanjay Dhar, s'est dit « enchanté par le produit de Citrix, tout à fait exploitable dans l'entreprise. » Selon une enquête réalisée par Google auprès de ses propres clients, 75% des utilisateurs de Windows pourraient migrer vers Chrome OS, selon différentes modalités, combinant des services basés sur le web, un accès hors connexion à des outils comme Google Docs, et la virtualisation. Contacté par nos confrères de NetworkWorld, Microsoft a refusé de faire tout commentaire à ce sujet.
Crédit photo : D.R.
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