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(26/04/2011 16:48:12)

Au coeur de la Silicon Valley : Stockage distribué avec Scality (Part 5)

Bien installé au coeur du quartier d'affaires de San Francisco, la start-up Scality a été fondée en 2009 par Jérôme Lecat (en illustration principale) avec le soutien de plusieurs investisseurs financiers. Pionnier des fournisseurs d'accès à Internet en France dans les années 90 avec InternetWay, Jérôme Lecat mise aujourd'hui sur le stockage distribué de données non structurées avec sa technologie Virtual Ring. 

Présentée comme une alternative bon marché au SAN, cette dernière forme une plate-forme de stockage distribué à travers des serveurs Linux x86 standards (avec 10 à 20 To par système) connectés sur un simple réseau Ethernet Gigabit pour rester compétitifs sur les prix. « Notre proposition commerciale consiste à baisser les coûts du stockage de 50% sans sacrifier les performances [par rapport à une solution SAN, NDLR]» précise Jérôme Lecat

Une entité "autoréparable"

Le dirigeant aime comparer sa solution à une entité organique "autoréparable". Sans point central, la technologie logicielle Ring gère en effet l'ajout de nouveaux noeuds pour augmenter la capacité de stockage mais également la perte de machines. « Les données sont toujours répliquées. Si un serveur disparaît, les autres reconstruisent et partagent les données perdues. Pour l'application, il n'y a pas de pertes. Il faut simplement 12 à 24 heures pour reconstruire 2 To en production avec une perte de donnée de 50%. 

La reconstruction repose sur des clefs uniques distribuées sur l'ensemble des serveurs. » Le PDG de la start-up ne veut pas parler de base de données comme ossature du système d'indexation des données, car bien souvent cette solution finit par ralentir les performances de la solution de stockage. « Une mémoire cache de la topologie permet toutefois d'accéder plus rapidement au bon serveur » précise Jérôme Lecat. Une console de gestion disponible sous la forme d'un composant passif permet de suivre tout ce qui se passe et d'automatiser certaines actions pour réduire les ressources en administration. Cette console s'interface avec les principales suites du marché, HP OpenView et autres outils SNMP.

Un air de "déjà vu"

Ceux qui suivent le marché du stockage auront déjà noté des similitudes avec les produits d'Isilon Systems (limité à 144 noeuds). Scalitix se distingue par sa technologie -  l'algorithme de Chord et le Peer-to-peer pour la réplication des données et l'interrogation en parallèle des serveurs - et sa cible - principalement les hébergeurs et les opérateurs Internet cherchant une solution économique pour proposer des plates-formes de messagerie et des services cloud. Si les premiers clients séduits par cette solution sont des fournisseurs de services de messagerie (le belge Telenet par exemple avec deux millions d'utilisateurs et 200 To sur Zimbra), l'ambition de Scality est potentiellement plus vaste. Des opérateurs de services et de stockage en ligne (Intergenia ou Connectria) ont également été conquis par Scality. Tiscali par exemple désire lancer une offre concurrente d'Amazon S3 en s'appuyant sur Scality pour proposer un prix de 5 cents par mois par Go stocké. 

Un accord OEM vient même d'être signé avec Parallels pour sa solution Cloud Automation Platform (fourniture d'infrastructure pour opérateurs cloud). Enfin, Jérôme Lecat n'oublie pas les grandes entreprises et les solutions verticales (Santé, Média, Big Data, etc.) à la recherche d'une plate-forme de stockage évolutive et bon marché. « Le code de notre solution a un an (2 ans de conception ont été nécessaires) et aujourd'hui une dizaine d'opérateurs sont nos clients. Une start-up islandaise GreenQloud a également adopté notre solution ». Elle fournit des services IaaS en utilisant uniquement des énergies renouvelables.

Aujourd'hui Scality emploie 30 personnes (9 aux États-Unis, 20 en France et une en Allemagne) et prévoit d'arriver à 40 en fin d'année. 13 millions de dollars ont été levés depuis la création de la start-up, dont 7 récemment, auprès d'Idinvest, Crédit Agricole Private Equity et Galileo.

 

(...)

(26/04/2011 15:15:25)

Lawson accepte l'offre de 2 milliards de dollars d'Infor

Deux milliards de dollars. C'est le montant finalement arrêté pour le rachat de Lawson Software par GGC Software Holdings, une société affiliée à l'éditeur Infor. Ainsi renforcé, ce dernier devance Microsoft et Sage pour occuper le rang de troisième éditeur mondial de solutions de gestion intégrées, derrière SAP et Oracle. Il récupère en particulier l'expertise de Lawson sur le secteur de la santé.

La première offre d'acquisition (non sollicitée) faite par Infor remonte à six semaines. Elle se montait à 1,8 Md de dollars. De nombreux observateurs du marché s'attendaient à des surenchères de la part d'autres groupes, notamment d'Oracle. S'il y en a eu, aucune n'a été faite publiquement. Toutefois, dans un communiqué publié aujourd'hui, Lawson Software indique qu'il a procédé à une évaluation complète du marché et contacté d'autres acquéreurs potentiels parmi lesquels des concurrents d'envergure mondiale et des investisseurs financiers. Mais cette démarche n'a pas débouché sur une proposition supérieure. « Nous sommes satisfaits de nous engager dans une transaction qui offrira aux actionnaires de Lawson une valorisation intéressante », estime donc Harry Debes, PDG de Lawson.

2,736 milliards de dollars de chiffre d'affaires cumulé

Infor est un éditeur privé détenu par  le groupe financier Golden Gate Capital tout comme la société GGC Software Holdings. Il communique depuis plusieurs années sur le même chiffre d'affaires annuel : environ 2 milliards de dollars. Depuis quelques mois, son PDG est Charles Phillips, ancien président d'Oracle. On porte au crédit de ce celui-ci d'avoir joué un rôle clé dans les acquisitions réalisées des dernières années par la société de Larry Ellison. De son côté, Lawson Software a réalisé un chiffre d'affaires de 736,4 millions de dollars sur son exercice fiscal 2010.

« Lawson est un partenaire stratégique naturel pour Infor, apportant des solutions logicielles complémentaires qui vont étendre notre portefeuille, en particulier dans des domaines tels que la santé, le secteur public, l'industrie et la gestion du capital humain », a déclaré Charles Phillips dans un communiqué. On s'attendait à cette annonce de rachat, non seulement en raison de la première offre lancée en mars, mais aussi parce qu'un communiqué informant de cette transaction avait été prématurément publié hier sur le site web d'Infor. (...)

(26/04/2011 15:12:36)

Des robots américains en mission d'assistance au Japon

Pendant 5 jours, une équipe de roboticiens américains du Centre pour la Recherche et la Sauvetage (Crasar) a déployé, dans deux villes japonaise ayant subies de gros dommages suite au tsunami du 11 mars dernier, trois véhicules sous-marins télécommandés afin de retrouver des victimes parmi les débris. En effet, six semaines après la catastrophe, parmi les 14 000 personnes déclarées mortes, 12 000 sont toujours portées disparues. Parmi elles, on pense qu'un certain nombre ont été emportées par la mer.

Les robots ont été appelés à la rescousse pour venir en aide aux plongeurs dépêchés par les Gardes Côtes Japonais, dans des secteurs jugés trop dangereux pour eux. « Notamment pour éviter aux plongeurs de se retrouver coincés sous des débris flottants ou d'être emportés vers des zones dangereuses, » a déclaré lors d'une conférence de presse Robin Murphy, directeur du Center for Robot-Assisted Search and Rescue (Crasar), basé à l'Université A & M du Texas, qui a dirigé l'équipe de roboticiens au Japon.

Un robot très spécialisé

Un SARbot de Seabotix (voir illustration principale), une société basée à San Diego, a été utilisé pour chercher sous les débris. Le robot peut être littéralement jeté à l'eau et se mettre au travail immédiatement. Équipé d'un sonar, d'une caméra vidéo, et de puissants projecteurs, le véhicule télécommandé (ROV) est connecté via un câble à une unité de contrôle qui tient dans une mallette. Celle-ci comporte un écran de 20 pouces et un ordinateur (Intel Core2 Duo) intégrant un touchpad, plus un joystick pour manoeuvrer le véhicule. 

Pendant sa sortie, le robot est allé examiner le toit d'une maison qui flottait en mer. « Nous avons pu envoyer le robot sous le toit, dans les débris, pour voir si quelque chose se trouvait en dessous, » a déclaré Jesse Rodocker, l'opérateur de SeaBotix. Ce dernier a également montré la vidéo d'une voiture immergée. Le ROV a permis de confirmer qu'il n'y avait pas de victimes à l'intérieur et de récupérer le numéro de sa plaque d'immatriculation. Dans certains cas, le robot a également été utilisé pour remonter des éléments à la surface grâce à son bras articulé capable d'attraper et de soulever des objets pouvant peser jusqu'à 100 kg. Un autre robot, l'AC-ROV, un véhicule télécommandé, venu d'Écosse cette fois - « essentiellement une caméra vidéo montée sur des propulseurs » - a été utilisé pour examiner les débris.

Des corps toujours hors de portée

Au cours de cette mission de 5 jours, les engins n'ont pas trouvé de victimes. Les sauveteurs pensent que les corps toujours dans l'eau sont probablement empêtrés dans des débris, hors de vue et de portée des plongeurs et des robots. L'autre objectif de la mission consistait à scanner les fonds marins pour localiser de gros débris restés sous l'eau qui pourraient mettre en danger la navigation des bateaux. Ces contrôles sous la surface constituaient une étape essentielle avant la réouverture des ports. 

A Minamisanriku, c'est un ROV de Seamor équipé d'un sonar qui a été chargé d'effectuer ce travail. À la surprise de l'équipe, celui-ci n'a pas trouvé beaucoup de débris sur le fond marin et presque tout ce qui a été repéré ne représentait pas un danger pour les navires. « Tous les filets de pêche, toutes les cordes, se trouvaient à 5 mètres de profondeur minimum, sauf une structure déjà bien visible au-dessus de la ligne d'eau, » a déclaré Robin Murphy.

Cette mission particulière du Crasar au Japon - elle a été financée par la US National Science Foundation - vient s'ajouter à une série d'autres déjà effectuées dans le passé. Ainsi, le centre avait été le premier à mettre en oeuvre ses robots terrestres sur le site du World Trade Center à New York peu après les attaques terroristes du 11 septembre 2001. L'équipe avait également déployé de petits véhicules aériens après l'ouragan Katrina et des robots sous-marins après l'ouragan Wilma.

(...)

(26/04/2011 12:31:16)

L'Iran pense être la cible d'un second ver

Un haut responsable militaire chargé d'enquêter sur l'attaque Stuxnet, dont l'objectif était d'infecter une centrale d'enrichissement d'Uranium en Iran, a indiqué que le pays avait  été frappé par une second ver, appelé Stars. Pour l'heure, si l'on manque de détails sur cette attaque, il semble qu'elle ait été dirigée vers des systèmes informatiques spécifiques au pays. « certaines caractéristiques du ver Stars ont été identifiées, et l'on sait qu'il est compatible avec le système ciblé », a déclaré le général Gholam-Reza Jalali, dans un rapport publié lundi par l'agence de presse iranienne Mehr.

L'Iran a tenté de consolider ses cyberdefenses depuis qu'il a été frappé par le ver Stuxnet l'an dernier. Ce dernier est   soupçonné d'avoir été conçu pour saboter l'usine nucléaire de Natanz. Considéré pour être l'un des vers les plus sophistiqués jamais écrit, Stuxnet cherche et sabote des systèmes industriels spécifiques en les faisant fonctionner d'une manière dangereuse.

De l'espionnage informatique, selon les experts

La semaine dernière, Jalali Gholam-Reza a blâmé Siemens, dont les systèmes industriels ont été ciblés par Stuxnet. Il a demandé au groupe allemand d'expliquer pourquoi et comment ce dernier avait fourni aux ennemis de l'information sur les codes du logiciel Scada et ainsi préparé le terrain pour une cyber-attaque contre son pays. Siemens a répondu à cette accusation hier. « Nous n'avons pas participé à la création de Stuxnet », s'est défendu Michael Krampe, porte-parole du constructeur, dans un e-mail  Il a ajouté que cette accusation était sans fondement et que l'Iran n'avait pas formé de recours en justice contre Siemens.

L'agence de presse Mehr a également révélé que des experts informatique iraniens étudiaient encore le malware et que des cyber-experts de l'Ouest doutaient que l'Iran ait véritablement trouvé un ver. « Nous ne savons pas si, en Iran, les officiels ont  juste détecté un ver ordinaire Windows en l'annonçant comme s'il s'agissait d'une cyber-guerre», a pour sa part estimé Mikko Hypponen, chercheur chez F-Secure, dans un billet de blog posté lundi dernier. « Ceci ressemble davantage à de l'espionnage informatique qu'à du  sabotage cybernétique », a t-il déclaré dans une interview par messagerie instantanée. « Nous voyons du cyber espionnage tout le temps. Mais nous n'avons eu affaire qu'à une seule attaque du type de celle de Stuxnet. »

Illustration : Le général Jalali Gholam-Reza. Crédit photo : D.R
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(26/04/2011 12:30:21)

Ubuntu Server 11.04 se pare de ses habits Cloud

Le projet Natty Nahrwal se transforme définitivement en Ubuntu 11.04 le 28 avril. A cette date-là, la version server sera aussi disponible. Les grandes nouveautés de cette édition est l'orientation importante autour du cloud computing, comme le confirme Nicolas Barcet, responsable de l'offre cloud chez Canonical « ce marché devient important pour les serveurs et reste ouvert à l'émergence de nouveaux acteurs. Les OS sont un élément essentiel au sein du datacenter et nous devons donc être présent ».  Pour ce faire, l'éditeur s'est reposé sur certains savoir-faire « Ubuntu fonctionne sous Eucalyptus (dont nous fournissons une mise à jour) qui est très axé vers les clouds privés, mais aussi avec « Cactus » d'OpenStack qui s'adresse plus à la gestion des serveurs » indique le dirigeant. Vis-à-vis des clouds publics, Ubuntu Server 11.04 fonctionne dans le cloud d'Amazon EC2 où l'éditeur a depuis 1 an intégré un package baptisé cloudinit, qui gère l'initialisation de l'instance dans le cloud.

Sur l'aspect serveur, Nicolas Barcet insiste sur plusieurs améliorations comme « l'installation automatique du matériel physique, l'intégration d'une base de données nommée Cobbler, une solution « Power Map » pour gérer la problématique des économies d'énergie (capable de mettre en veille et de réveiller les serveurs) et l'administration système via MCollective». Le Kernell a été aussi revu avec un meilleur support des puces Intel, des fichiers XFS, etc. L'éditeur indique également avoir renforcé ses partenariats avec Jonas et Java, Nicolas Barcet précise d'ailleurs qu'« Ubuntu 11.04 server a été homologué JEE 1.5 ».

La version deskstop prête pour les tablettes


A côté de la version serveur. La principale évolution est la disponibilité du gnome Unity. Cette interface graphique est l'ancienne netbook édition capable de gérer la 3D avec les cartes graphiques qui supportent OpenGL. Pour les anciens circuits videos, l'éditeur propose une version plus ancienne de l'interface graphique. L'intégration du multitouch laisse penser que l'éditeur est prêt pour une utilisation au sein des tablettes numériques. Si on ajoute à cela Ubuntu One, outil de synchronisation et de sauvergarde du bureau dans le cloud, la distribution Linux entend bien devenir plus accessible.

En matière de déploiement, Canonical inaugure le test d'Ubuntu Server sur Amazon. Le futur utilisateur pourra exécuter sur une instance du cloud d'Amazon la distribution Linux pendant 1 h. Ce service de test sera disponible à partir du 3 mai prochain.

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(26/04/2011 12:16:21)

Google détruit ses vieux disques durs afin de prévenir la fuite de données

Google « suit avec rigueur la vie de chaque disque dur, sa localisation et son état, » et les détruit, si nécessaire, en suivant un processus qui s'achève par l'envoi des différents éléments dans des centres de recyclage. « L'appareil qui sert à détruire les vieux disques durs est un concasseur, » explique le narrateur dans une des vidéos de Google. « Un piston en acier traverse le centre du disque et déforme définitivement les plateaux, ce qui les rend illisibles. »

La vidéo montre ensuite un puissant broyeur recracher des morceaux de disques utilisés pour stocker les données. « Comme vous pouvez le constater, personne ne sera en mesure de récupérer les données de nos clients à partir de ces éléments, » affirme encore le narrateur. En sort une demi-douzaine de boîtes remplies de morceaux de l'ancien disque dur, prêtes à être expédiées vers des centres de recyclage.

30 datacenters aux Etats-Unis

Au moment où Google est épinglé pour avoir collecté et stocké des données privées, y compris des fichiers de recherche et des données de localisation sur des téléphones Android, sa vidéo vient montrer que l'entreprise de Mountain View a peu de chance de perdre les données qu'elle entend conserver. Selon un article paru dans Data Center Knowledge, depuis 2008, Google exploite plus de 30 centres de calcul aux États-Unis et à l'étranger. La nouvelle vidéo dans laquelle on peut voir comment se passent les opérations dans le datacenter d'Hamina, en Finlande, rend compte des méthodes pratiquées dans l'ensemble des centres de Google. Néanmoins, Google fait savoir qu'elle utilise « des méthodes de protection supplémentaires » qu'elle ne peut divulguer publiquement.

Chaque datacenter est composé « de milliers et de milliers de machines » qui permettent de délivrer les résultats des recherches, gère les transactions du commerce en ligne, ou les services proposés aux clients de Google Apps. Chaque serveur, monté sur mesure, intègre une version allégée de Linux avec les éléments système et le hardware requis pour exécuter une tâche spécifique, ce qui réduit aussi les risques de vulnérabilités. D'après les informations de Google, toutes ses données client sont « stockées dans des emplacements multiples pour assurer leur fiabilité...

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Les fichiers dans lesquels sont conservées les données ont été affectés de noms aléatoires et ne sont pas stockés en clair, de sorte qu'ils ne sont pas lisibles tel quel. » Une fois les anciens lecteurs détruits, Google affirme qu'elle conserve des sauvegardes supplémentaires sur des lecteurs à bande, ce qui lui permet de disposer « d'un niveau supplémentaire de redondance pour protéger les données de ses clients. » Il y a quelques mois, après une panne de Gmail qui avait entraîné la perte des emails de milliers de comptes, le stockage sur bande s'était avéré en effet très utile.

Un pied de nez à Amazon

C'est le 13 avril, juste avant la panne de l'Elastic Compute Cloud d'Amazon intervenue la semaine dernière, que Google a téléchargé sa vidéo sur YouTube, puis l'a mise sur un blog le lendemain de la panne. Les datacenters de Google sont connectés à Internet via de multiples câbles à fibres optiques redondants à haute vitesse pour se protéger contre les pannes, et disposent de générateurs de secours en cas de coupure de courant. En cas d'incendie, il est prévu que l'accès aux données client bascule automatiquement d'un centre à un autre.



Le problème d'Amazon était différent : la panne de l'EC2 résultait de ce qu'Amazon a appelé un « événement réseau, » qui « a déclenché une grande quantité d'opérations de mirroring » sur les volumes de stockage. Il en est résulté une pénurie des capacités de stockage, et a entraîné la déconnexion des machines virtuelles. » La vidéo de Google insiste beaucoup sur la sécurité physique : l'accès aux sites est étroitement contrôlé, les visites guidées ou les visites sur place sont interdites ; les véhicules sont inspectés avant leur entrée dans l'enceinte du site ; les badges pour accéder à l'intérieur des bâtiments sont difficiles à falsifier ; dans certains centres, Google a mis en place des systèmes biométriques avec reconnaissance de l'iris pour vérifier l'identité des employés ; des systèmes de vidéosurveillance automatisés permettent de détecter toute anomalie et d'alerter le personnel de sécurité ; certains centres utilisent même « des caméras thermiques sophistiquées » pour repérer des intrus potentiels, enfin, le personnel de sécurité de Google est équipé de véhicules électriques, de jeeps et de scooters pour parer à toute éventualité et il est en contact permanent avec les autorités locales, au cas où l'intervention de la police serait nécessaire.



Crédit photos : Jon Brodkin, IDG

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(26/04/2011 12:13:21)

Infor sur le point de racheter Lawson Software

Il s'en est fallu de peu que l'on apprenne hier le rachat de Lawson Software par Infor. Il y a six semaines, l'éditeur américain d'ERP a fait à son compatriote et concurrent une offre de rachat d'un montant de 1,8 milliard de dollars. Apparemment, l'affaire était en passe d'être conclue puisqu'Infor a publié sur son site un communiqué de presse daté du lundi 25 avril annonçant le rachat... avant de le retirer aussitôt. On en retrouve néanmoins la trace sur le moteur de recherche de Google et sur certains sites qui l'ont repris avant sa suppression. 
Lawson Software to be acquired by Infor
(Cliquer ici pour agrandir l'image)

L'acquéreur potentiel était donc GGC Software Holdings, filiale d'Infor et de Golden Gate Capital (le fonds d'investissement qui détient Infor). La transaction devait être réalisée d'ici le troisième trimestre, mais aucun montant n'était précisé.

Charles Phillips a repris les rênes d'Infor

Infor s'est constitué au fil des années à coup de rachats successifs reprenant de nombreux éditeurs d'ERP de renom (Baan, SSA et Mapics pour ne citer qu'eux parmi les plus connus), la plupart étant bien implantés sur le marché des entreprises de taille moyenne et le secteur de l'industrie, mais également sur la chaîne logistique, la gestion des ressources humaines, le PLM et la gestion de la performance financière. Parmi ses rachats figurent aussi un éditeur de CRM comme Epiphany. Infor s'est ainsi retrouvé à la tête d'un foisonnant catalogue et dérouté certains observateurs qui s'interrogeaient sur la cohérence de l'ensemble. Pourtant, depuis plusieurs années, l'éditeur travaille à la modernisation et à la convergence de ses offres et les dirigeants se sont déplacés sur les différentes conférences utilisateurs organisées chaque année à travers le monde pour faire le point sur les développements en cours. L'an dernier, la société a engagé une vaste campagne marketing pour changer son image et à l'automne, elle a recruté à sa tête Charles Phillips (en photo), qui était encore quelques semaines auparavant le président d'Oracle (où il gérait notamment les fusions/acquisitions). Ses efforts sur cette voie se sont poursuivis avec l'annonce d'un plan de recrutement de 400 développeurs supplémentaires et la mise en oeuvre d'une technologie s'appuyant sur les couches Microsoft. Celle-ci permet aux utilisateurs d'accéder à leurs différentes applications Infor à partir d'une interface unique. 

Des logiciels aux architectures orientées services

De son côté, Lawson Software édite deux gammes d'applications, S3 et M3 (rachetée à Intentia en 2005). Avec la première, il est présent sur le secteur public, la santé et les services (banque/assurance), plutôt dans les grandes entreprises. Avec la deuxième, il propose des solutions verticales pour l'agro-alimentaire, la mode et la gestion des équipements lourds.

Ensemble, les deux sociétés rassembleraient 75 000 clients (à lui seul, Infor en a déjà quelque 70 000), peut-on lire sur le communiqué de presse ayant échappé à la destruction. Celui-ci déclarait aussi « qu'Infor et Lawson allaient créer une suite applicative d'entreprise riche et intégrée ». Les deux groupes y annonçaient leur intention d'intégrer plusieurs de leurs applications aussitôt que possible, mise en oeuvre qui serait facilitée par leur approche basée sur les standards et le fait que l'architecture de leurs logiciels respectifs étaient déjà orientée services. « Nous prévoyons d'innover et de changer la façon dont nos clients déploient, utilisent et mettent à jour leurs applications, déclarait Charles Phillips dans le communiqué. Nous avons une longue liste d'idées pour améliorer l'expérience client. » 

Lawson Software a déjà investi l'espace cloud depuis quelques mois, proposant notamment des déploiements dans Amazon EC2.

Illustration : Charles Phillips, PDG d'Infor (crédit : D.R.) (...)

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