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(21/03/2011 12:13:30)
CTIA 2011 : Le salon mobile pro ouvre ses portes
Le CTIA va fêter son 26e anniversaire en 2011 en accueillant plus de 1.000 exposants et 40.000 visiteurs. Le salon s'intéresse au sans-fil, aux communications convergentes, au haut-débit, et l'édition 2011 s'articulera fortement autour du thème "Mobile Life". Les exposants présenteront les dernières solutions d'entreprise, les produits peu gourmands en énergie, et les nouvelles technologies de divertissement mobile.
Alors que le Mobile World Congress de Barcelone s'attache avant tout aux produits grand public, le CTIA se concentre sur les technologies qui les rendent possibles : les services géolocalisés (Location Based Services), l'énergie intelligente (Smart Energy), la santé sans fil, l'informatique en nuage, les systèmes de transport intelligent (Intelligent Transportation), ou encore le paiement mobile (Mobile Money).
Illustration principale : Salle de tests de Mycom au CTIA 2011, crédit photo D.R.
RIM mise sur Office 365 pour son offre cloud à destination des entreprises
RIM a fait cette annonce sur son blog à destination des entreprises. Le service, qui devrait être disponible en bêta à la mi-2011, aura des caractéristiques similaires à celle du BlackBerry Enterprise Server Express, selon RIM, et sera d'abord disponible pour Exchange Online d'Office 365.
Dans le cadre de l'accord entre les deux sociétés, Microsoft a modifié le prix standard de son offre initiale reposant sur Business Productivity Online Suite (BPOS). Le prédécesseur d'Office 365 était à 10 dollars par mois. Avec le partenariat, il n'y aura plus d'abonnement à condition pour les entreprises d'être affiliées à un BlackBerry Service.
Pour les responsables IT, cette évolution ne modifie pas leurs outils d'administration. Ainsi, ils peuvent utiliser la technologie BlackBerry Balance, capable de distinguer les données d'ordre privé et celles issues du cadre professionnel. Ils pourront aussi créer plus facilement des groupes d'utilisateurs, installer des règles spécifiques pour les terminaux, ...
Du côté des utilisateurs, RIM indique qu'ils auront plus de services à la demande et disposeront d'un plus grand contrôle. Ils pourront ainsi réinitialiser leur mot de passe en cas d'oubli ou effacer la mémoire du terminal si il est perdu ou volé.
Cette initiative de la part de RIM et Microsoft est aussi une réponse au développement des Google Apps au sein des terminaux Android.
AT&T rachète T-Mobile USA pour 39 milliards de dollars
ATT a proposé 39 milliards de dollars pour l'acquisition de T-Mobile USA. Cet achat soulève de multiples questions tant pour les abonnés, que pour la concurrence et l'économie du secteur des deux côtés de l'Atlantique.
Si cette acquisition est validée par les autorités de régulation américaines, la nouvelle entreprise ainsi formée aura 129 millions d'abonnés, dont 34 millions venant de T-Mobile. Ce qui placera la société en tête du marché américain devant Verizon avec 94 millions d'abonnés et de Sprint Nextel avec 50 millions de clients. Un point qui devrait simplifier la fusion : les deux opérateurs ont fait les mêmes choix en termes de technologies réseaux puisqu'ils possèdent des infrastructures GSM et ont pris la décision de migrer vers le LTE (Long Term Evolution). Le communiqué publié par AT&T souligne d'ailleurs que la fusion des deux réseaux devrait l'amener à déployer de manière plus agressive le LTE aux Etats Unis. L'accord a été approuvé par les comités de direction de AT&T et de Deutsche Telekom, la maison mère de T-Mobile. Deutsche Telekom devrait posséder 8% de AT&T aux termes de l'accord.
AT&T récupère T-Mobile pour nettement moins cher que les 51 milliards de dollars payés par Deutsche Telekom, il y a 10 ans, en 2001. Mais l'accord n'est pas encore bouclé. De par sa taille, il va être passé au crible par les autorités de régulation américaines, la FCC (Federal Communications Commission). « 2010 a été la première année où la FCC n'a pas estimé que le marché des réseaux mobiles était concurrentiel aux Etats Unis» rappelle Dan Frommer de Business Insider. L'accord devrait être achevé d'ici 12 mois, ce qui est très long.
Un nécessaire besoin de fréquences
On commence à supputer sur l'impact sur le marché américain. Verizon pourrait faire une offre d'achat sur Nextel, les deux opérateurs utilisant la technologie CDMA. Les opérateurs régionaux pourraient créer un contre poids en s'associant. Le réseau d'AT&T utilise le spectre radio dans les bandes de fréquence de 850 et 1900 MHz pour des services GSM/GPRS/Edge et de plus en plus de services HSPA+, c'est-à-dire de la 3G. T-Mobile utilise essentiellement la bande de fréquences de 1900 MHz pour ses services GSM. Fin 2008, l'opérateur a commencé à déployer ses services 3G dans les bandes de fréquences de 1700 et 2100 MHz AWS. T-Mobile affirme que ses services 3G+ délivrent des débits de téléchargement jusqu'à 21 Mbit/s au lieu des 7,2 Mbit/s.
Les deux opérateurs adoptent une même démarche pour leurs services mobiles. D'un côté, ils dopent leurs réseaux 3G vers le HSPA+ et de l'autre, ils vont commencer à construire leurs réseaux LTE. C'est dans quelques mois, à l'été, que AT&T va construire son réseau LTE. La première phase de couverture nationale sera achevée en 2013. Dans une interview publiée ce dimanche, le président d'AT&T, Ralph de la Vega explique que « la première chose est que cet accord allège le défi que représente le manque de ressources radio pour les deux opérateurs. En combinant les spectres radios que nous avons respectivement, et qui sont complémentaires, cela aide réellement nos sociétés. Le deuxième point est que nous allons améliorer la qualité et de plus de capacité réseau puisque la couverture de réseau augmente. »
Les analystes ravis et les consommateurs sceptiques
Si cette fusion semble faire l'affaire des deux opérateurs, les bloggeurs américains réagissent plutôt négativement. « Une mauvaise entreprise en rachète une autre » râle Robert Scoble, pour Business Insider. « Alors qu'il s'agit d'une bonne nouvelle pour les deux sociétés, j'espère que les autorités de régulation vont retoquer cet accord » affirme Sascha Segan pour PC Magazine. Sascha Segan prédit que l'abonnement à petit prix de T-Mobile va disparaître, malgré les affirmations d'AT&T expliquant que les fusions ont permis de baisser les prix dans les années passées, et qu'il y aura moins de modèles de smartphones parmi lesquels choisir. « Pendant la fusion, on va baisser la qualité de service de la relation client au minimum » termine Sascha Segan.
Pour autant, les analystes saluent cette opération « il y avait trop d'acteurs, cela donnera un peu plus de place au troisième opérateur » explique Phillip Redman, un analyste du Gartner et d'ajouter « la FTC et la FCC vont mettre du temps pour analyser cette fusion, mais je pense qu'au final, elle sera autorisée. Il s'agira de la dernière grande fusion de ce type dans l'industrie du wireless ». Sur le plan de la concurrence, Jeffrey Kagan, analyste indépendant estime que l'acquisition ne devrait pas avoir d'effet négatif sur les prix. Jack Gold, un analyste de J. Gold Associates est plus pessimiste « certes il y aura une amélioration de la couverture réseau, mais avec une concurrence plus limitée, les prix vont augmenter ».
(...)(21/03/2011 09:50:16)Annuels Archos : des résultats portés par les tablettes
Sur l'ensemble de l'année 2010, le fabricant de produits d'électronique grand public a enregistré une croissance de 44% de son chiffre d'affaires par rapport à 2009. La progression des ventes s'est notamment accélérée au dernier trimestre avec le lancement des tablettes de la Génération 8 sur le segment des produits à moins de 400 €.
Grâce une marge brute qui s'est améliorée de 10 points, des charges d'exploitation en hausse de 2,3% seulement et des dépenses générales et administratives réduites de 11% à 9,3 M€, le résultat opérationnel courant du groupe s'établit à +0,2 M€ contre -10,9 M€ en 2009. Quant à son résultat opérationnel, il n'est dans le rouge que de 0,15 M€ alors qu'il s'était enfoncé à -6,3 M€ en 2009. Archos semble donc sur la bonne voie pour un retour aux bénéfices opérationnels. D'autant qu'au deuxième semestre 2010, son résultat opérationnel courant est ressorti à +2 M€.
Après prise en compte des charges et des taxes, le groupe enregistre une forte réduction de sa perte nette qui s'établit à 2,3 M€ pour l'année 2010, contre 18,6 M€ en 2009. Quant à l'année 2011, elle commence sous de bons auspices puisque le chiffre d'affaires du premier trimestre de cette année (publié le 11 avril) devrait être égal ou supérieur à celui du quatrième trimestre 2010.
Développement : ALM 11 lancé, HP évoque l'étape suivante
HP a montré la semaine dernière à ses clients français les dernières évolutions de sa plateforme de gestion du cycle de vie des applications, ALM 11, qui inclut les offres Quality Center et Performance Center 11, héritées du rachat de Mercury en 2006. Ce lancement englobe en fait huit nouvelles versions de produits (*). Une livraison très attendue si l'on en juge par l'affluence des participants, près de 350 personnes à Paris, vendredi 18 mars, qui n'ont pas pu toutes trouver place assise pour assister à la présentation.
En préambule, Bruno Buffenoir, directeur HP Software France, a rappelé que l'arrivée d'une génération rompue à l'usage des nouvelles technologies amenait à repenser la manière dont sont construits les services pour cette communauté. La « Supply chain IT » consiste désormais à créer une chaîne continue et itérative capable d'intégrer les demandes des utilisateurs lorsqu'elles se présentent. « Il faut prendre en compte une logique de cycle de vie des applications avec des solutions qui permettent de travailler avec les métiers pour construire des cycles vertueux », assure-t-il. L'objectif est de pouvoir partager « très concrètement les informations dans l'ensemble du flux de la chaîne d'approvisionnement IT, non seulement dans l'ALM, mais aussi avec les autres composants, avec des objets que l'on utilise tout au long de la chaîne, des modèles applicatifs que l'on va pouvoir reprendre, des services à partager... » HP a également ouvert sa plateforme ALM 11 vers les différents environnements utilisés par les développeurs, en particulier Eclipse, Visual Studio et Collab.net.
Un référentiel unique pour l'ensemble des informations
Yrieix Garnier, directeur des opérations produits chez HP Software, et ancien de Mercury, a rappelé l'évolution importante de l'offre ces dernières années. « Il y a 5 ou 10 ans, notre coeur de métier se situait sur la partie Delivery, nous avons maintenant étendu nos solutions au cycle de vie complet des applications. » Avec une prise en compte des différents niveaux de ce cycle, en partant de la gestion du portefeuille de projets et des règles d'architecture à imposer sur les différents projets puis, après le delivery, la supervision, l'optimisation et la maintenance, jusqu'à la gestion du changement et à l'archivage des données en fin de vie de l'application. L'une des avancées principales qu'apporte ALM 11 est de pouvoir partager dans un référentiel unique l'ensemble des informations entre tous les acteurs du cycle de vie des applications.
Evoluant auprès des équipes R&D californiennes d'HP, Yrieix Garnier a par ailleurs évoqué les pistes explorées pour les prochaines versions d'ALM. Le premier axe de travail porte sur la capacité à pouvoir gérer l'ensemble des composants de l'application dans une solution unique. Il s'agira d'un processus d'application composite proposant une seule plateforme pour les différents niveaux situés derrière les processus métiers (définition et test, validation de la performance et fonctionnelle, validation de la couche composants et services).
A venir, une interface intuitive pour gérer les projets
Le deuxième axe de travail de la R&D porte sur l'agilité. « Etre plus réactif, cela engendre de la complexité. Il faut donc permettre davantage de collaboration entre les différents acteurs que sont les développeurs, les analystes métiers et les équipes de l'assurance qualité », expose le directeur des opérations produits. « Nous travaillons sur le niveau suivant, c'est-à-dire sur une interface entièrement nouvelle pour gérer les projets, avec un accent mis sur l'intuitivité. »
Illustration : Gérer le cycle de vie complet des applications (source HP)
(*) Outre ALM 11, Quality Center 11, Performance Center 11, Sprinter 11, LoadRunner 11, Functional Testing 11, Data Management 1.1 et Service Test 11.
Migration : Les utilisateurs de Quality Center Enterprise 10 pourront évoluer vers QC Enterprise 11, ceux de QC Premier 10 vers ALM 11 et ceux de Performance Center 9.5 vers Performance Center 11. [[page]]
A venir, une interface intuitive pour gérer les projets
Il s'agira d'une solution flexible quel que soit le type de méthode utilisée (itérative, Agile, V, Water-Scrum-Fall...), avec un support de l'intégration continue. Ce sont des fonctionnalités qui sont attendues par les utilisateurs, souligne Yrieix Garnier. Au-delà de la gestion des anomalies, des exigences, des tests et de la planification, déjà prises en compte, HP travaille à l'ajout des parties métiers, code et build. Ce qui permettra de savoir, lorsque l'on modifiera du code, quels seront les différents tests qui devront être exécutés. Le tout relié par une couche « d'intelligence » enrobant les différentes entités situées dans le référentiel, laisse miroiter la R&D d'HP.
Légende : En préparation dans les équipes de R&D de HP, une interface visant à renforcer la collaboration entre les différents acteurs d'un projet (une vision à trois ans susceptible d'être modifiée, avertit conventionnellement HP - cliquer ici pour agrandir l'image).
Processus de vérification du build
Le troisième axe de travail, poursuit Yrieix Garnier, c'est le DevOps, une problématique d'amélioration de la qualité des développements qui monte en puissance. C'est le passage du développement à l'opérationnel, de la préproduction à la production. Il y a là de nombreux domaines à creuser, souligne le directeur des opérations produits : « Comment faire correctement la transition entre les différents environnements, comment faire la vérification du build, avec une validation continue beaucoup plus proche de la réalité de nos utilisateurs ALM 11, pouvoir définir quelle est la typologie de mon application... » Lorsque l'on va vers un build journalier, on va pouvoir lancer automatiquement l'ensemble des scripts et l'édition des rapports.
Yrieix Garnier n'a pas oublié de rappeler la toute récente intervention du nouveau PDG d'HP, Léo Apotheker, et ses annonces autour du cloud public. La plateforme ALM aidera notamment à gérer les déploiements sur les clouds hybrides. Cette partie cloud est prise en compte sur tous les axes de travail de la R&D.
La Chine a fermé 130 000 cafés Internet en six ans
Sur une période de six ans, la Chine a fermé plus de 130 000 cafés Internet illégaux dans le cadre d'une campagne de répression selon un rapport du gouvernement chinois. Les cafés Internet sont très réglementés par le régime, qui émet et révoque leurs licences. La législation interdit par exemple les cafés Internet aux mineurs de moins de 18 ans, car le contenu du web pourrait mettre en péril leur bien-être. En avril dernier, le ministère de la Culture a publié de nouvelles règles décrétant que les cybercafés seraient fermés s'ils admettaient des mineurs.
Dans des déclarations faites à l'agence officielle Chine Nouvelles, le ministère de la Culture a indiqué qu'il était déterminé à promouvoir l'essor des chaînes de cybercafés et qu'il pénaliserait le développement des cafés internet indépendants.
Contrôler les cybercafés pour mieux contrôler Internet
« Promouvoir les chaînes de cybercafés permet au gouvernement d'augmenter son contrôle », a déclaré Yu Yi, un analyste basé à Pékin travaillant avec l'institut de recherche Analysys International. « Les chaînes de cafés Internet adhèrent toutes aux mêmes normes sur les services et la sécurité. »
Environ un tiers de la population chinoise utilise ces endroits pour surfer sur Internet.
Le ministère de la Culture a ainsi indiqué que le nombre d'utilisateurs de cybercafés était de 163 millions en 2010. Au total, 457 millions de personnes utilisent Internet en Chine. Et il y a environ 144 000 cybercafés dans le pays, selon le ministère, et près de 30 % de ces endroits font partie d'une chaine.
La technologie au service de la répression
La Chine a massivement investi dans les systèmes de contrôle de l'information et sur la façon dont les utilisateurs accèdent au web. Les sites aux contenus jugés politiquement trop sensibles sont bloqués ou fermés par les censeurs du régime. Ceci inclut les thèmes liés à la «Révolution de Jasmin», un terme utilisé depuis plusieurs semaines par un groupe d'activistes anonymes qui exhortent le peuple chinois à protester contre le gouvernement. Les autorités ont répondu en bloquant certaines requêtes sur les microblogs ainsi que par l'arrestation de militants chinois et le déploiement de patrouilles de police supplémentaires dans les villes à travers le pays.
Malgré tous les efforts visant à diminuer le nombre de cafés Internet, le nombre de personnes utilisant ces endroits pour accéder au web a augmenté de 28 millions en 2010, selon le ministère de la Culture. Cette hausse semble être en contradiction avec les fermetures, mais au cours des six dernières années, un grand nombre de cafés Internet légaux sont arrivés sur le marché, selon l'analyste Yu Yi. Le rapport du ministère n'indique pas si certains de ces cafés illégaux ont pu malgré tout rouvrir leurs portes.
Un accès à Internet pour les revenus modestes
Près de la moitié des personnes qui utilisent les cybercafés en Chine sont âgées de 18 à 25 ans, selon Analysys International. 9% de ces utilisateurs sont âgés de moins
de 18 ans. Dans le même temps, 60% de ces personnes ont un revenu mensuel inférieur à 3000 yuans (400 euros environ).
La Chine est aujourd'hui le plus grand marché au monde pour les cybercafés, a déclaré Yu Yi. « Le régime tente de verrouiller ce marché depuis un certain temps maintenant », ajoute-t-il. La Chine est particulièrement active pour fermer les cafés Internet qui ne respectent pas la réglementation en vigueur, conclut-il.
Crédit photo : D.R.
Taiwan attend des répercussions après le désastre japonais
A Taïwan, le ministère de l'économie s'attend à ce que le séisme qui a durement frappé le Japon la semaine dernière se répercute sur l'industrie des semi-conducteurs et sur le marché des écrans LCD. Les livraisons de composants ont déjà été suspendues dans l'île pour cause de dégâts dans les usines de fabrication ou de problèmes d'acheminement, d'où une augmentation des coûts de fabrication. Dans un document publié ce mercredi, le ministère taiwanais de l'industrie considère que AU Optronics et Chimei-Innolux, principaux acteurs locaux du marché des écrans LCD, subiront un impact assez important si Hitachi Chemical ralentit la production de film conducteur anisotrope, une résine qui relie les puces aux circuits électroniques. Sachant qu'à lui seul, Hitachi Chemical pourvoit aux besoins d'environ la moitié des fournisseurs de films anisotropes au niveau mondial.
Un impact sur les fournisseurs de silicium
Le document émanant du ministère de l'industrie précise également qu'à Taîwan, les fabricants de semi-conducteurs doivent faire face à une «lutte sans merci pour obtenir des matières premières ». Le rapport pointe le fait que, dans l'île, la moitié du stock mondial des plaquettes de silicium proviennent des sociétés japonaises Shin-Etsu et Sumco Corp, toutes deux impactées par la puissance du séisme qui a secoué le Japon vendredi dernier. Il fait écho aux préoccupations exprimées par les économistes et par les entreprises elles-mêmes. L'effet de contagion pourrait gagner le secteur des semi-conducteurs, celui des écrans LCD et des panneaux solaires car ils utilisent une grande quantité de matériel en amont et des composants clés. Le degré d'impact devra être surveillé pour que les entreprises puissent mesurer l'état des stocks des matières premières nécessaires et le cas échéant trouver d'autres source de réapprovisionnement.
Des effets difficiles à évaluer
Toutefois, le ministère n'a pas fourni de calendrier sur les possibles impacts du séisme ni donné d'indications sur le coûts que cela générerait pour les entreprises taïwainaises qui fabriquent des composants nécessaires à la fabrication des plus grandes marques de PC dans le monde. Si les effets sur la chaîne d'approvisionnement sont difficiles à évaluer, c'est en partie parce que les entreprises taiwanaises trouvent qu'il est difficile d'obtenir des informations de firmes comme Epson, Toshiba Semiconductor ou d'autres dans la zone sinistrée, souligne le document. Toutefois, en aval, les fabricants de puces feront augmenter leur prix si le stock de silicium venait à manquer. Mercredi dernier, un chercheur de Bank of America Merrill Lynch a estimé qu'il faudrait six mois pour que la chaîne d'approvisionnement revienne à la normale. Certains analystes s'attendent à une pénurie de matières premières en provenance du Japon ce qui aura pour conséquence de retarder les livraisons de PC et d'électronique grand public et d'augmenter les prix de vente au détail.
Crédit photo: D.R
(...)
Recycler ses vieux mobiles au profit d'Emmaüs
Durant trois journées, les utilisateurs de téléphones portables pourront déposer leurs mobiles, leurs batteries et leurs chargeurs usagés dans les 1 200 boutiques Orange de l'hexagone (Orange, Mobistore, PhotoService et Photostation). Ces dernières accueilleront, du 31 mars au 2 avril prochains, des urnes pour collecter les mobiles usagés. Les salariés d'Orange et des membres de WWF France sensibiliseront également les clients à l'importance du recyclage dans certaines boutiques de l'opérateur.
Ces Journées du Recyclage permettront également à des techniciens d'intervention volontaires d'offrir la possibilité aux clients de collecter leurs mobiles usagés à domicile. L'objectif de cette opération annuelle est de collecter 100 000 mobiles pour atteindre le millionième portable recyclé depuis 2005.
Comme l'année dernière, les bénéfices récoltés à l'issue de ces trois journées seront reversés au "Projet Afrique" d'Emmaüs.
Crédit photo D.R. (...)< Les 10 documents précédents | Les 10 documents suivants > |