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(18/02/2011 11:56:32)
Annuels Dell : forte progression du chiffre d'affaires
Dell affiche un exercice fiscal annuel très positif (exercice 2011 achevé le 28 janvier 2011). Son chiffre d'affaires augmente de 16% à 61,49 milliards de dollars. C'est l'un des meilleurs CA de son histoire, supérieur même à ceux de 2009 (61,1) et 2008 (également 61,1). La rentabilité est encore meilleure. Le bénéfice opérationnel (GAAP) se monte à 3,43 milliards de dollars (+58%), le bénéfice net (GAAP) à 2,63 milliards de dollars (+84%). Le bénéfice opérationnel (non GAAP) s'élève à 4,14 milliards de dollars (+40%), le bénéfice net (non GAAP) à 3,1 milliards de dollars (+51%).
Le marché entreprises (grands comptes et mid market) affiche une croissance à deux chiffres, Dell éprouve plus de difficultés avec le grand public. Dell n'entend pas en rester là, comme le souligne Michael Dell « nous allons nous fixer sur le développement et l'acquisition de nouvelles technologies et de nouvelles ressources, notre catalogue de solutions deviendra ainsi encore plus fort ». Une petite phrase qui n'est pas passée inaperçue. Les boursiers américains font état d'un rachat d'AMD par Dell.
Ménage à trois
Depuis le mois de mai 2006, Dell fait des infidélités à Intel. A l'époque, le constructeur annonçait la sortie de serveurs à base d'Opteron. Il s'est, depuis, offert, sur plusieurs gammes de produits, cette alternative à Intel. Aujourd'hui, le dossier est d'une tout autre ampleur. AMD a perdu son président (Dirk Meyer) en janvier et son directeur général (Robert Rivet) il y a une semaine, c'est le directeur financier (Thomas Seifert) qui pilote l'entreprise. Une situation qui incite les financiers à parler de vente. Et à citer Dell. La possibilité de vente d'AMD est une rumeur récurrente, en revanche la candidature de Dell est nouvelle et émane de financiers (cités par l'agence Bloomberg) plus que de spécialistes de l'IT (qui ont plus de mal à voir la logique d'un tel rapprochement).
Dell a racheté Compellent fin 2010, mais n'a pas réussi à mettre la main sur 3Par, tombé dans l'escarcelle de HP. Sur l'exercice précédent, il s'était offert Perot Systems, une société de services. Le stockage et les services entent logiquement dans le spectre de Dell, une intégration verticale d'AMD (qui lui permettrait d'aller du silicon aux machines) est-elle aussi pertinente ?
Illustration: Michael Dell, CEO de Dell, Crédit photo: IDG News Service
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La justice autorise l'encapsulage des liens profonds
Voilà une jurisprudence qui va faire grincer des dents chez les éditeurs de contenus en ligne, toujours soucieux de préserver leurs marques de tout parasitisme. Par un jugement du 6 décembre 2010 rendu par le tribunal de grande instance de Nancy et qui vient d'être publié, le site « dijonscope.com » a été autorisé à réaliser une revue de presse (même si le terme est juridiquement inapproprié) de sites tiers, revue qui se présente sous la forme d'une part de courts extraits (titre...) et d'autre part de pages aux couleurs de Dijonscope intégrant dans des cadres (frames) des pages d'autres sites. Bien entendu, aucun accord préalable n'avait été sollicité des dits sites tiers. Deux sites ont porté plainte : « Le Journal de Saône-et-Loire » et « Le Bien Public ».
Deux points confirmés et une nouveauté
Dans cette affaire, deux points sont simplement confirmés par le jugement malgré les demandes opérées par les deux journaux « victimes ». La création de liens dits « profonds », c'est à dire pointant sur une page précise d'un site tiers, ne posait pas de soucis depuis longtemps. De même, la « courte citation » avec un lien profond vers l'article cité sur le site d'origine, ne pose pas plus de difficulté.
La véritable nouveauté de cette jurisprudence est la possibilité désormais offerte d'intégrer dans un cadre (frame) la page complète du site d'origine, ce cadre étant lui-même situé dans une page du site effectuant la revue de presse, comprenant une identification propre et, éventuellement, des publicités autonomes.
Ni parasitisme, ni contrefaçon, ni concurrence déloyale
L'argumentation développée par le tribunal est très précise (voir le texte du jugement). En particulier, il conteste l'existence d'un préjudice pour les sites plaignants, base de toute action civile. Et il ne relève aucune contrefaçon en se justifiant par le droit à la courte citation. L'identification des sites d'origine des contenus est en effet claire. En aucun cas le site agrégateur ne laisse entendre être à l'origine de ces contenus et mentionne même expressément l'inverse. Son propre bandeau n'a pour fonction que de permettre à l'internaute de revenir sur la page d'accueil du site agrégateur qui ne perd ainsi pas sa propre audience au profit des sites tiers cités. Les pages d'origines étant intégrées dans des cadres (frames), celles-ci ne sont en rien altérées ou détournées. L'audience continue d'être décomptée au bénéfice des sites d'origine. Les publicités d'origine s'affichent normalement. De la même manière, le référencement sur des moteurs de recherche n'est pas altéré par la méthode employée. Les sites plaignants ne sont donc en aucun cas privés d'audience ou de revenus publicitaires
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Feel Europe reprend l'ingénierie de Team Partners
« Ce rachat de Team Partners présente pour nous au moins cinq avantages » souligne Gilles Sitbon, le P-dg du groupe Feel Europe. Team Partners compte dix agences régionales alors que Feel Europe en affiche une seule, à Bordeaux, suite au rachat d'Ovelia l'an passé. L'ambition de Feel de s'implanter localement étant forte, ce rachat tombe à pic. Deuxième élément : la complémentarité. Team Partners est tourné vers l'industrie, Feel Europe orienté principalement sur le secteur banque-finances. Pas de chevauchement de compétences. Troisième élément, qui découle du précédent, Feel Europe va diluer avec ce rachat l'importance de ses grands comptes bancaires. Aucun ne dépasse 10% du CA, ce sera encore plus vrai dans le nouveau groupe.
Par ailleurs, sur un plan très opérationnel, Feel Europe va bénéficier directement de ressources rapidement disponibles pour ses projets au forfait (qui représentent avec les centres de services 30 à 40% de l'activité de Feel Europe). Enfin, Feel Europe qui dispose d'un centre de formation, membre du réseau Agenius va pouvoir le développer encore avec l'arrivée des clients de Team Partners.
Cette acquisition suit de près, neuf mois, celle d'Ovelia. Cette dernière représentait 14 ME de CA annuel, Team Partners 36 ME. Sachant que Feel Europe termine l'année 2010 avec un CA de 49 ME, la question se pose d'une croissance externe peut être trop rapide. Réponse de Gilles Sitbon « nous répondons à l'évolution du marché et de ses pratiques. Il ne s'agit pas de grandir pour grandir. Actuellement, les SSII ne peuvent évoluer que si elles ont la taille suffisante. Les directions achats imposent en effet la massification des achats, il y a moins de place pour les SSII spécialisées ». C'est pourquoi Feel Europe s'est fixé des objectifs ambitieux de croissance. Initialement, la SSII voulait atteindre les 100 ME en 2014. C'est fait. Gilles Sitbon se voit désormais à 150 ME en 2014.
Un an pour intégrer Team Partners [[page]]
L'intégration de Team Partners se fera assez naturellement. Feel Europe a l'habitude. Ovelia rachetée au mois de mai 2010 est d'abord devenue une filiale, avant que ses effectifs ne soient intégrés. « L'opération était déjà suffisamment ample avec 140 collaborateurs ». Team Partners devrait suivre le même schéma, mais avec 496 collaborateurs. Une année d'observation, en tant que filiale à 100%, et ensuite les effectifs seront redistribués dans Feel Europe.
Feel Europe compte quatre activités : infrastructures, développement, conseil, formation. Actuellement, depuis le rachat et l'intégration d'Ovelia, elles représentent respectivement 35 % de l'activité, 29%, 30%, 5%. Dans un an, une fois Team Partners intégré, ces quatre activités devraient évoluer. La société rachetée étant dans les infrastructures et le développement, ces deux activités approcheront ou dépasseront les 40% de l'activité totale de Feel Europe.
Mais Feel Europe construit parallèlement sa croissance organique. Et sa rentabilité. La société termine 2010 avec un CA de 49 ME et 20% de croissance organique. La rentabilité reste forte avec 8 points de résultat d'exploitation sur 2010. Ce chiffre, du moins un chiffre proche doit être atteint en 2011. La croissance externe reprendra en 2012, sans doute dans le conseil. Le rachat de Team Partners Group n'ayant coûté que 2,6 ME, en incluant les congés payés, 1,1 sans eux.
Un seul actionnaire [[page]]
Dernière caractéristique, Feel Europe se refuse à envisager l'entrée en bourse. « Elle valorise insuffisamment notre métier », note Gilles Sitbon. Lui est passé par Oséo et le FSI. En juillet 2010, il a souscrit des obligations pour 3,5 ME afin de financer ses acquisitions. Et de rester indépendant. « Je suis et reste le seul actionnaire de la société. C'est à deux conditions, la taille et l'indépendance, que nous progressons».
Créée en 2000, Feel Europe a déjà effectué plusieurs rachats : Adequat dans la finance MOE MOA en 2004, Atalys Ingénierie et ses filiales Oratech et Datanalyse (sur la BI) en 2007, Acsio (cabinet conseil marocain) en 2008, 2IAP et Atfor dans la formation en 2009, Ovelia (filiale d'Overlap) en 2010. (...)
Les candidats peinent à trouver un emploi sur le Net
Si les sites d'offres d'emplois sont le moyen le plus utilisé aujourd'hui pour trouver du travail, ils semblent néanmoins susciter plus de frustrations que de satisfactions. C'est ce que révèle un sondage réalisé par l'institut OpinionWay pour le cabinet de conseil en ressources humaines Précontact. Les résultats de l'enquête montrent en effet que seuls 39% des Français considèrent les sites d'offres d'emploi comme étant le moyen le plus efficace pour décrocher un job. Les candidats seraient en attente de repères dans un marché de l'emploi où la peur de passer à côté d'une opportunité reste importante.
Les réseaux sociaux : une opportunité pour les recruteurs, pas pour les candidats
En contradiction avec l'apparente facilité induite par le développement de services sur Internet, la recherche d'emploi exigerait une certaine technicité de la part des candidats : ainsi, plus de 80% d'entre eux considèrent que chercher du travail sur le Net est une démarche qui demande du professionnalisme et de l'expérience et qui est également perçue comme exigeante, voire éprouvante. Si près d'un sondé sur deux déclare utiliser un réseau social, plus de 2/3 des personnes interrogées n'aurait pas expérimenté les sites communautaires pour décrocher un job. Les trois quart (77%) des candidats indiquent ne pas se connecter sur les réseaux sociaux grand public (comme Facebook ) pour entrer en contact avec un employeur potentiel, 10% seulement l'utilisant au moins une fois par semaine. Même constat pour les réseaux sociaux professionnels (Viadeo, LinkedIn), boudés par les deux tiers des candidats. Ils ne sont que 3% à les considérer comme l'outil le plus efficace pour trouver aujourd'hui du travail.
Ce sondage a été réalisé par l'institut OpinionWay pour le cabinet de conseil en RH Précontact. auprès d'un panel de 4 146 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 à 55 ans, pour obtenir un échantillon de 999 personnes.
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