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(21/02/2011 11:22:42)

Eptica scrute les médias sociaux pour répondre aux clients

L'éditeur français Eptica développe depuis dix ans des solutions d'interactions avec les clients qui s'appuient sur une base de connaissances auto-apprenante. La société a gagné 50 clients en 2010, dont Go voyage, Toy'R'Us ou Air Asia, ce qui porte à 330 ses références au niveau mondial (34% de son chiffre d'affaires se fait à l'international). Pour prendre en compte les médias sociaux, Eptica vient d'ajouter deux modules à une offre qui couvrait jusque-là le traitement des e-mails entrants, du web, du chat, des SMS et du courrier, ainsi que l'utilisation de la base de connaissances par des téléconseillers ou en self-service par les clients (80% des projets gagnés en 2010 ont porté sur la gestion des emails entrants couplée à la solution Self Service).

Le premier des deux modules fraîchement livrés, Eptica Social Media Observer, doit aider l'entreprise à récupérer les commentaires, positifs ou négatifs, qui sont diffusés sur sa marque au sein de sites communautaires tels que Facebook, sur des blogs, ou via des fils de microblogging comme Twitter. Le logiciel circule sur les médias sociaux à la recherche de noms de produits et de mots-clés qui, assemblés, forment des concepts. Eptica précise que ce module n'a pas vocation à se substituer aux outils d'e-réputation. « Il sert à collecter les informations intéressantes pour l'image de l'entreprise afin de les router vers les personnes qui pourront les traiter ». Il pourra s'agir des services client ou marketing, d'un community manager, d'experts produits, etc.

Le deuxième module, Eptica Facebook Interaction Portal, permet d'ouvrir un espace pour les questions des clients sur la page Facebook que l'entreprise aura créée. Le traitement de ces demandes viendra ainsi s'intégrer au processus mis en place pour gérer les autres canaux (téléphone, web, email...).

Eptica Facebook Interaction Portal
Eptica Facebook Interaction Portal (cliquer pour agrandir l'image)

Le workflow route vers le bon interlocuteur

Outre la base de connaissances centrale qui utilise un moteur de recherche sémantique multilingue, le socle technologique de la suite Eptica Enterprise exploite un moteur de workflow, qui vient d'évoluer dans une version 8.0. C'est lui qui dirige les informations récupérées sur l'un des canaux, y compris, désormais, les réseaux sociaux,  vers les bons interlocuteurs, c'est-à-dire vers les personnes ou les services que l'entreprise juge compétents pour répondre, suivant le type de questions.

Lorsque le client utilise les fonctions de self-service mises à sa disposition, il explore seul la base de connaissances à l'aide de questions saisies en langage naturel. Cette base est constamment enrichie par les réponses validées issues des différentes interactions. L'entreprise qui démarre un projet peut commencer à la constituer avec une vingtaine de questions/réponses, sorte de FAQ sur les sujets les plus fréquemment abordés. Si une réponse ne figure pas dans la base, la demande est routée, par workflow, vers un responsable ou un expert. L'explication qu'il fournira pourra ensuite être versée à la base.

Les principaux concurrents sont américains

Eptica a été fondé en 2001 par Olivier Njamfa (photo ci-dessous), son PDG, et Thierry Gandilhon, son directeur technique. En 2010, la société a réalisé un chiffre d'affaires de 5,3 millions d'euros, en progression de 26% par rapport à 2009 (Résultat net : 12%). Les applications livrées en SaaS (software as a service) représentent aujourd'hui 60% de ce revenu. Ce mode d'utilisation des logiciels est proposé depuis 2005 par l'éditeur qui travaille avec plusieurs partenaires hébergeurs (OVH, Ornis, Claranet...), en fonction du niveau de services requis par ses clients.

Les deux dirigeants insistent sur leur volonté de développer des produits qui répondent aux besoins qu'ils ont détectés chez leurs utilisateurs. C'est le cas des deux modules s'appliquant aux médias sociaux. Eptica évolue sur un marché où, en dehors d'Akio, en France, ses principaux concurrents sont américains (eGain, RightNow, ATG, Kana...). « Dans notre domaine, nous sommes l'éditeur qui vend le plus en Europe », souligne Olivier Njamfa qui avait prévu dès l'origine d'attaquer l'international et n'ignorait rien de la virulence des acteurs anglo-saxons. « Nous avons fait un produit nativement multilingue », explique de son côté Thierry Gandhilon.

Olivier Njamfa, co-fondateur et DG d'Eptica
Olivier Njamfa, co-fondateur et "CEO" d'Eptica

La récente entrée de l'éditeur français dans le Magic Quadrant « Web Customer Service » du Gartner lui donne un crédit supplémentaire pour remporter des affaires face à ses gros concurrents sur leur terrain (26% de son chiffre d'affaires s'est fait au Royaume-Uni en 2010), ou avec des prospects implantés de façon globale. Dans un an, l'éditeur prévoit d'ouvrir une filiale en Asie. En revanche, il ne projette pas de s'installer aux Etats-Unis (il est présent au Canada).

Le volume d'emails entrants baisse rapidement

En France, l'éditeur compte de grands clients dans la banque (Société générale, Crédit du Nord, Crédit Agricole), l'Assurance, le Secteur public, la distribution, la presse et les prestataires de centres de contacts (*). « Les dix premiers outsourcers français utilisent Eptica », fait remarquer Olivier Njamfa. Il met aussi en avant le retour sur investissement rapide de la combinaison « gestion des e-mails entrants/Self-Service », en évoquant Mister Good Deal et Castorama. Le premier a enregistré -25% sur les courriels reçus au bout de dix jours d'utilisation des logiciels, le second les a vu baisser de 40% dès leur mise en place, affirme Olivier Njamfa en assurant que la solution « s'installe de façon douce dans le système d'information, sans tout perturber ». Par ailleurs, il ne juge pas concurrentes les technologies d'agents virtuels qui apparaissent sur certains sites web : « Sur le site de la Fnac, on trouve à la fois un agent virtuel et nos logiciels », fait-il remarquer. Au passage, il revient sur la vision d'Eptica en insistant : « nous ne nous limitons pas au centre de contacts ; nous allons chercher dans toute l'entreprise les interlocuteurs qui peuvent répondre aux questions des clients. »  Parmi ces derniers, une grande banque a ainsi déroulé la solution sur 20 000 utilisateurs « prêts à répondre ». Lorsqu'un client envoie un email à cette banque, le message arrive aussi dans la boîte de son conseiller personnel.

Si le module Contact Assistant permet de relier des téléconseillers à la base de connaissances auto-apprenante, en revanche, Eptica n'a pas choisi d'étendre son offre vers la gestion de la téléphonie, contrairement à son concurrent français Akio qui a récemment racheté App-line. Sur 2011, la société dirigée par Olivier Njamfa table sur une croissance à deux chiffres.

(*) Parmi les récentes signatures figurent aussi Viadeo, Eurosport, le Futuroscope, Upsa, Le Figaro, Virgin Holidays et, en Angleterre, Dixon.

(...)

(18/02/2011 17:31:54)

Google améliore Social Search

Google a apporté plusieurs améliorations à son service de recherche Social Search qui permet aux internautes de retrouver en ligne les contenus publics de leurs réseaux sociaux. Depuis son lancement en 2009, les résultats de Social Search étaient publiés dans une section spéciale au bas de la page. Ils seront désormais intégrés aux résultats selon leur pertinence. Ainsi, il sera possible de voir dans les résultats davantage de personnes, collègues et amis, avec des annotations sous les résultats qu'ils ont créés ou partagés.

La recherche sociale a été élargie en y incluant les liens que les gens ont partagés sur Twitter ou sur d'autres sites. Par le passé,  le service n'affichait que les résultats créés et liés à un profil Google. Désormais, si une personne qu'un utilisateur connaît a publiquement partagé un lien, celui-ci s'affiche dans ses résultats avec une mention qui n'est visible que par l'utilisateur, et seulement s'il est connecté.

Enfin, le service donne plus de contrôle sur la façon de relier des comptes. Les utilisateurs peuvent toujours connecter un compte publiquement sur leur profil Google, mais Social Search ajoute maintenant la possibilité le faire de façon privée. De plus, si les algorithmes trouvent un compte public susceptible d'appartenir à un utilisateur, l'outil invite ce dernier à connecter son compte directement depuis la page de résultats et dans les paramètres de son  compte Google. Pour l'instant disponible en anglais, cette version de Social Search sera déployée au cours de la semaine à venir. (...)

(18/02/2011 17:17:59)

Annuels Bull : la croissance s'est accélérée au 2e semestre

(Mise à jour) Deux mois après avoir présenté sa stratégie BullWay, avec laquelle il affiche l'ambition de devenir, en trois ans, l'un des leaders européens des systèmes numériques critiques, Bull présente des résultats intéressants sur son exercice 2010. Son chiffre d'affaires a progressé de 12% à 1,24 milliard d'euros, à taux de change et périmètre courants par rapport à 2009 (+2,7% en organique, c'est-à-dire à taux de change et périmètre constants d'une année sur l'autre). Après un premier semestre en retrait, la croissance a repris au troisième trimestre (+4,1%) pour s'accélérer sur le quatrième (+11,6%). Sur l'année, les prises de commande se sont élevées à 1,31 milliard d'euros, soit une augmentation de 11,4% par rapport à l'an dernier (+3,7% en organique). 

« L'entreprise est mobilisée pour progresser », a commenté le PDG de Bull, Philippe Vannier, en faisant référence au programme BullWay dont l'organisation est en cours de déploiement. Il a également rappelé qu'un audit du groupe avait été réalisé avant l'été. Ces derniers mois ont donc constitué « une période assez particulière où l'on a pu tester la volonté des équipes à assurer cette transformation. » Et la période allant de juillet 2010 à l'été 2011 s'annonce comme une année de transition. Un plan d'embauche d'un millier de personnes(*) est prévu, la moitié des recrutements concernant la France, l'autre moitié devant s'effectuer à l'international.

L'offre HPC, cruciale pour l'avenir de Bull

La trésorerie opérationnelle de Bull à l'issue de 2010 est jugée satisfaisante par le PDG et son directeur financier, John Selman. Elle permet de couvrir les besoins non récurrents et les éventuelles acquisitions ciblées si des opportunités, notamment technologiques, se présentaient. Quant au bénéfice net « toujours insuffisant » selon le directeur financier, il a certes été multiplié par 4,6 en un an, à 6,5 M€, mais en partant d'un résultat net 2009 qui « n'était pas très élevé ».

En considérant séparément chaque catégorie d'activités de Bull, John Selman souligne que les solutions matérielles, produits traditionnels du constructeur, ont montré une croissance de 11% et une bonne dynamique commerciale au 2e semestre (le book-to-bill est de 1,04 et la marge brute est stable). L'offre HPC, « cruciale pour l'avenir de Bull » est désormais la plus importante. Elle a représenté 150 millions d'euros en 2010, ce qui représente une progression de 50%. Parmi les références de l'année, le groupe cite, pour son offre bullx, le Tera 100 mis en place au CEA, mais aussi Genci et Awe. Sur bullion, Xerox et sur novascale gcos, la CNAF.

gcos, encore bon pied bon oeil

A noter que l'activité liée à l'environnement gcos a cessé de décliner, a signalé Philippe Vannier en réponse à une question de l'assistance lors de la conférence de presse des résultats. Son chiffre d'affaires s'est établi à 60 M€ environ. « Ces serveurs ont comme atout leur extrême fiabilité. Nous avons pris des commandes de systèmes en 2010 et nous allons en chercher de nouvelles. Chaque année, cette activité baisse moins vite que prévu. Il va y avoir un plateau que j'espère à 40 M€ -et que nous souhaitons compenser par d'autres ventes ailleurs- mais pas en 2011. »



Excellentes performances pour l'activité Services...

MAJ (*) En tenant compte des départs, l'effectif devrait augmenter de 500 à 600 personnes. Aucun plan de départs n'est prévu, ceux-ci devraient se faire de manière plus individuelle.
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Léger tassement pour l'activité Maintenance (-1,3%), mais avec une petite hausse des commandes (+0,5%) et une marge brute de 27,6%. L'activité Services & Solutions a, en revanche, enregistré « d'excellentes performances, à contre courant du marché », ne manque pas de souligner John Selman. La progression s'élève à 3,8% alors que Syntec numérique a fait état de 1% de croissance sur le marché des logiciels et services en 2010. La marge brute n'a pas augmenté autant que Bull l'aurait souhaité, notamment en raison de provisions que le groupe avait placées sur certains projets difficiles.

Bull mise sur les appliances DLP d'Amesys en 2011

Enfin, sur l'activité Securité et systèmes critiques, Bull annonce un chiffre d'affaires de 89 M€ et des prises de commandes de 90 M€ avec une marge brute à méthode constante de 29%. Dans ce domaine, des affaires ont été décalées, probablement sur 2011, espèrent les dirigeants. A cela s'ajoute par ailleurs l'offre de sécurité Data Leakage Prevention d'Amesys qui va être lancée. Ce produit de prévention des pertes des données permet une analyse en temps réel des données dans une appliance Bull. Trois gros clients français ont accepté d'être des partenaires de lancement de cette offre. Ce sont des machines assez conséquentes « sur lesquelles nous fondons certains espoirs », a confié le PDG.

Objectif : 700 M€ à l'international en 2013, soit 50% du CA

D'ici à 2013, Bull s'est fixé un objectif de chiffre d'affaires situé entre 1,35 et 1,45 milliard d'euros et un bénéfice avant impôt et taxes (EBIT) entre 50 et 60 M€. A cet horizon, le groupe souhaite réaliser 50% de son chiffre d'affaires à l'international, sans diminuer la partie réalisée en France. Aujourd'hui, le ratio est de 55% pour la France. « C'est un gros challenge », reconnaît Philippe Vannier qui rappelle que cela correspond, à terme, à environ 700 M€ d'un côté et de l'autre, soit 1,4 M€ au total. Mais le PDG semble confiant. « Notre position d'acteurs de niche [associant une offre d'infrastructures de puissance et des applications de sécurité] nous met dans une position favorable face à nos concurrents, ajoute-t-il Philippe Vannier. Comment, notamment, envisager le cloud sans solutions de sécurité ».
(...)

(18/02/2011 16:08:20)

Le processeur 10-core Xeon d'Intel disponible au premier semestre

Un porte-parole d'Intel a déclaré jeudi que son futur processeur 10-core Xeon, nom de code Westmere-EX, commencerait à être intégré à des serveurs au cours du premier semestre de cette année. Westmere-EX prendra ainsi la succession de la puce serveur la plus rapide d'Intel, nom de code Nehalem-EX, sur le marché depuis l'an dernier et qui supporte jusqu'à huit coeurs. Le fondeur n'a pas voulu donner de détails sur la vitesse d'horloge, mais avec plus de coeurs et une meilleure latence, le processeur Westmere-EX sera plus rapide que le Nehalem-EX.

Jusqu'à 160 threads simultanés

La puce Westmere-EX est destinée aux serveurs haut de gamme des centres de calculs sur lesquels tournent des applications de type bases de données notamment. Le processeur pourra équiper des serveurs à deux, quatre et huit sockets au maximum, et chaque noyau physique pourra exécuter deux threads. Au total, le Westmere-EX permettra aux serveurs d'exécuter jusqu'à 160 threads simultanément. Le futur processeur sera également compatible avec des sockets tournant avec les puces Nehalem-EX existantes, ce qui devrait rendre plus facile la mise à niveau des serveurs. Selon Intel, les systèmes à deux sockets tournant sur Westmere-EX pourront supporter jusqu'à 2 To de mémoire.

Westmere-EX : de l'AES-NI pour sécuriser les environnements virtualisés

Le 10-core Xeon sera gravé en 32 nanomètres (nm), une amélioration par rapport au Nehalem-EX, gravé en 45 nm. Il est basé sur l'architecture Westmere, qui est une évolution du procédé de fabrication de l'ancienne microarchitecture Nehalem. Les premières puces Westmere sont apparues au début de l'année dernière dans des ordinateurs portables et des ordinateurs de bureau, suivies peu de temps après par des puces serveurs basées sur la nouvelle architecture. Intel a également livré des processeurs pour PC basés sur la dernière microarchitecture Sandy Bridge (avec lesquels il a d'ailleurs eu quelques soucis maintenant résolus). Pour l'instant, les processeurs serveurs basées sur la plateforme Sandy Bridge ne sont pas disponibles.

L'architecture Westmere comprend quelques nouvelles fonctionnalités de sécurité telles que l'AES-NI (Advanced Encryption Standard-New Instructions) qui accélère le cryptage et le décryptage des données. Cette fonction pourrait contribuer à sécuriser les données dans les environnements virtualisés.

Dans le domaine de la puce serveur, Intel est en compétition avec Advanced Micro Devices. Ce dernier doit commencer à livrer son processeur 16-Opteron - nom de code Interlagos - basé sur la nouvelle architecture Bulldozer, dans le courant du troisième trimestre de cette année.

Illustration: Intel WES-EX (source : Intel)

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(18/02/2011 15:35:18)

Capgemini recrute 400 informaticiens à Toulouse

Capgemini souhaite renforcer ses équipes toulousaines. Pour accompagner la croissance de sa division Applications Services, la SSII prévoit d'intégrer 400 nouveaux collaborateurs : 100 offres concernent des jeunes diplômés (moins de 3 ans d'expérience), 150 sont réservées à des profils intermédiaires (entre 3 à 7 ans) et une proportion équivalente visent des profils expérimentés (au-delà de 7 ans). La palette des postes est assez variée : il s'agit d'architectes (d'entreprise, logiciel .Net et J2EE, Netweaver, Weblogic, PLM, sécurité, etc.), d'ingénieurs (.Net, Java,  Drupal, Sharepoint...), de business développeurs, de chefs de projet et de directeurs de projet, de responsables qualité, de consultants (BI, PLM, SAP, supply chain, conduite applicative Oracle, Unix et Java), de responsables du domaine applicatif, et enfin d'experts techniques Java/J2EE. Les nouvelles recrues interviendront auprès de clients nationaux et internationaux de l'aéronautique, du spatial, de la défense et de la navigation aérienne mais également du voyage et du transport, de l'industrie, de la santé ou du social

Cinq journées portes ouvertes

Ce programme de recrutement s'inscrit dans le cadre d'une campagne nationale baptisée « Mon job, Ma vie ». A travers elle, Application Services France envisage, en 2011, de se renforcer pour planifier, concevoir, diriger et développer des projets d'intégration de systèmes d'information. Du 21 au 25 mars, Capgemini orga­nise une semaine du recrutement dans la ville rose. Elle se déroulera dans les locaux toulousains du groupe, siège de la division Aérospatiale et Défense. Lors de cet événement, les postulants pourront découvrir les projets pour les­quels Capgemini recrute, les métiers proposés et les secteurs d'activité. Ils seront accueillis au sein du centre Accelerated Solution Environment (ASE) conçu pour accélérer les projets de transformation des entreprises.
Le centre ASE et les locaux de Cap­gemini seront spécialement organisés en mode portes ouvertes à l'heure du déjeuner puis en soirée. Cinq espaces, consacrés aux RH (carrières, formation), aux métiers du groupe, aux secteurs et également aux échanges (sur les projets, les postes à pourvoir) seront ouverts au public. L'entrée est libre, sur présentation d'un curriculum vitae.

 

Illustration: le site de Capgemini à Toulouse. Crédit photo: Capgemini

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(18/02/2011 15:30:20)

Le pilotage du projet Chorus de nouveau épinglé par la Cour des Comptes

La Cour des Comptes vient de publier son rapport annuel 2011 qui se penche sur l'exercice comptable 2010 de l'Etat. Elle consacre un chapitre de trente pages au projet Chorus. Si son pilotage strictement informatique n'est pas évoqué par la Cour, celle-ci reproche à la maîtrise d'ouvrage -autrement dit au niveau des politiques et des directions des administrations- une grande légèreté dans leur gouvernance. La Cour relève les délais catastrophiques qui ont été imposés aux fournisseurs de l'Etat en 2010 à cause d'un démarrage de Chorus dans la douleur. L'objectif de payer le plus rapidement possible toutes les créances en retard a entraîné une multiplication des procédures d'exceptions, sources de difficultés pour établir une lisibilité et une transparence des comptes. Selon la Cour, les efforts consentis par les administrations ont été louables même si la pureté comptable en a été altérée. Une fois la phase de transition achevée, tout devrait rentrer dans l'ordre.
Si les modalités de la reprise des données issues des anciens applicatifs sont également critiquées, c'est, encore une fois, du point de vue de la sincérité des comptes. Les réalités juridiques ont en effet été tordues au passage pour accélérer les procédures, comme par exemple la transformation des réservations de crédits en engagements.

L'outil d'une refonte des procédures...

Basé sur le progiciel SAP, Chorus est amené à progressivement gérer la totalité de la gestion budgétaire et comptable de l'Etat. La dernière phase de déploiement est en cours pour un achèvement de la mise en place des nouveaux outils au 1er janvier 2012. La comptabilité de l'Etat sera donc entièrement réalisée sous Chorus à partir de l'exercice 2012. La LOLF (voir encadré) sera alors enfin appliquée en totalité, notamment du point de vue du contrôle et de la sincérité des comptes publics. La Cour intitule d'ailleurs un chapitre de son rapport « Les effets de la certification des comptes de l'Etat ». L'objectif de Chorus est donc d'une part de permettre une refonte des procédures métier mais aussi, ne l'oublions pas, de remplacer un très grand nombre d'applications comptables. Le coût du projet (de l'ordre du milliard d'euros en coût direct sur dix ans) est destiné à être amorti précisément par la disparition des multiples applications remplacées. Or la Cour relève de nombreux manquements dans la gouvernance du projet et qui mettent en péril le respect de ces objectifs. La Cour s'est déjà intéressée au projet Chorus dans le passé et le document de 2011 vient donc logiquement se placer dans la partie « Les suites données aux observations des juridictions financières ».

...qui ne sont en fait pas refondues [[page]]

L'intérêt majeur de Chorus reste qu'il est unifié pour l'ensemble des administrations d'Etat et doit donc d'une part s'articuler au mieux entre tous les outils (notamment la gestion fiscale Copernic et la gestion unifiée de la paye), d'autre part être plus simple et moins cher à entretenir et utiliser. Or la conservation des « particularités métiers » de chaque ministère a entraîné le maintien et la transformation de multiples outils locaux, en contradiction avec l'objectif initial d'unification. Pire, la saisie unique de chaque information comptable est aujourd'hui remise en cause, au moins dans un premier temps. L'économie attendue pourrait donc ne pas être au rendez-vous, ou du moins avoir été surévaluée. Surtout, la Cour fustige la très mauvaise organisation de la « chaîne de la dépense ». La distinction classique ordonnateur/comptable n'est pas remise en cause dans la LOLF mais la définition des rôles de chacun et les procédures métier auraient dû être remises à plat au travers d'une refonte du RGCP (règlement général sur la comptabilité publique). Cette refonte n'a pas eu lieu. En conséquence, les interventions des multiples acteurs sur la chaîne comptable ne sont pas optimisées.

Economies mal placées en licences

Le choix de SAP a entraîné des coûts de licence et de maintenance considérables. Pour les limiter, l'Etat a choisi de limiter l'usage de Chorus à 25 000 utilisateurs simultanés sans aucune étude préalable des besoins alors que 30 000 utilisateurs sont recensés et que leur nombre atteindra 50 000 à terme. Seul un utilisateur réel sur deux pourra donc se servir de l'outil à un instant. L'accès à Chorus au travers de formulaires simplifiés, en dehors du décompte des utilisateurs simultanés, fait l'objet d'une passe d'arme entre la Cour (très critique au nom de la qualité de l'information comptable) et le ministre des finances (qui les défend en les destinant à des utilisateurs non-comptables). La réorganisation des services, notamment avec la création des centres de services partagés inter-administrations, a pourtant multiplié les besoins en partages de l'information. Au final, l'outil qui est, sur le papier (dématérialisé), un formidable accélérateur de la qualité de gestion de l'Etat reste largement sous-utilisé selon le jugement de la Cour des Comptes. Assez ironiquement, la Cour a inséré un encadré « la théorie et la pratique dans Chorus » (page 273 du rapport complet) qui résume les différences entre le fonctionnement attendu par les auteurs de la LOLF et ce qui se constate de fait sur le terrain où les procédures d'exception s'ajoutent aux outils parasites d'une informatique grise qui aurait dû disparaître. Comme disait Albert Einstein : « la théorie et la pratique, en théorie c'est pareil, en pratique c'est différent ».

Un défaut de gouvernance et de stratégie politique

Les procédures d'une incroyable lourdeur pour passer outre les difficultés avaient été critiquées par la Cour dès 2006 qui y voyait une difficulté pour tracer les opérations et certifier les comptes. La Cour reproche surtout au niveau des décideurs politiques et des directeurs d'administration, pour résumer, d'avoir demandé à un outil informatique de faire leur travail, à savoir de définir les procédures métier et de trancher dans les choix stratégiques d'organisation. Aucun outil informatique ne l'a jamais fait, simplement parce que ce n'est pas son rôle. Il n'existe pas même un référentiel comptable unique, source de difficultés infinies dans la collaboration entre Chorus et les autres outils du SI de l'Etat, notamment Copernic et les outils métier. Le référentiel national du patrimoine immobilier n'est plus jugé comme fiable. Quant aux instances de gouvernance du projet, comme le Comité d'Orientation Stratégique, elles n'ont aucun pouvoir réel sur l'organisation et les procédures métier. Dans sa réponse, François Baroin, ministre des finances, admet certes les difficultés, invoquant une gestion du changement déficiente malgré les efforts, mais défend l'absence de gouvernance stratégique au nom de l'autorité de chaque administration et de la procédure d'arbitrage du Premier Ministre. Il annonce malgré tout la refonte du RGCP (règlement général sur la comptabilité publique) afin de -enfin- clarifier les rôles de chacun dans la chaîne de gestion de la dépense (alors que Chorus est déjà déployé). Il confirme également que le périmètre fonctionnel de Chorus va continuer de s'accroître pour atteindre -un jour- celui prévu en 2001 par les auteurs de la LOLF.

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(18/02/2011 12:57:05)

Oracle livre des correctifs critiques pour Java à installer sans délai

Oracle a dû livrer un important paquet de patchs pour corriger 21 vulnérabilités critiques dans Java SE et Java for Business. La majorité des vulnérabilités que vient réparer cette mise à jour critique concernent le JRE (Java Runtime Environment). Oracle et les experts en sécurité de produits tiers exhortent les administrateurs à déployer cette mise à jour sans délai. Ces failles peuvent en effet être exploitées sans authentification, ce qui signifie que les attaquants n'auraient même pas besoin de nom d'utilisateur et de mot de passe pour en tirer profit.

Sur une échelle de 10, huit vulnérabilités affichent le degré de gravité le plus élevé, deux autres sont notées 7,6 et quatre autres 5. Selon Oracle, 13 des 21 vulnérabilités affectent les déploiements client de Java, et 12 parmi les 13 peuvent être exploitées via des applications Java Web Start et des applets Java non fiables, qui s'exécutent dans la sandbox Java avec des privilèges limités. L'une des vulnérabilités client affecte le composant Java Update spécifique à Windows. 

Trois vulnérabilités touchent les déploiements client et serveur. Elles peuvent également être exploitées par des applications et des applets non fiables, et par des données injectées à des API particulières via un service Web, par exemple. Trois autres failles ne concernent que les déploiements serveur de Java et peuvent être exploitées par l'introduction de données malveillantes dans les API de certains composants Java. Oracle précise que l'une de ces vulnérabilités a déjà été corrigée dans le cadre du correctif d'urgence publié le 8 février. Enfin, l'une de ces failles est spécifique à Java DB, un composant du Java JDK, qui n'est pas inclus dans le JRE.

La mise à jour est disponible sur le site d'Oracle, ainsi que toutes les détails la concernant.

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