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(11/02/2011 15:57:18)
MWC 2011 : les constructeurs dans les starting-blocks
Plus grand salon au monde consacré à la téléphonie mobile, le Mobile World Congress se tient chaque année en février à Barcelone. L'événement, qui pourrait avoir lieu à Paris entre 2013 et 2017 (la capitale française est en candidate aux côtés de Munich, Milan et Barcelone), accueille 50 000 professionnels et journalistes sur un espace de 14 hectares, et pas moins de 1 300 exposants, dont les principaux fabricants de téléphones portables, les opérateurs, les équipementiers, les éditeurs de contenus, et les développeurs d'applications.
Au fil des ans, la manifestation s'est largement ouverte à différents domaines de l'univers high-tech. Ainsi, les noms de Google, Microsoft, Intel ou Twitter font désormais partie des têtes d'affiche du salon, aux côtés de Nokia, Samsung ou Sony Ericsson. Toujours absent du rendez-vous, le groupe californien Apple. Malgré le succès planétaire de son iPhone, la firme à la pomme ne participe pas officiellement au salon, même si un forum, le Macworld Mobile, est consacré aux applications de ses produits connectés (iPhone, iPod Touch et iPad).
De nombreuses annonces attendues
Le fabricant sud-coréen LG Electronics promet la première grande sensation de cette édition 2011 avec la présentation de son Optimus 3D, qu'il qualifie comme le premier smartphone "Full 3D". Ce mobile est doté d'un écran tactile à affichage 3D, mais ne nécessitant pas le port de lunettes spéciales. Les utilisateurs pourront créer leurs propres images en 3D, grâce à un capteur photo/vidéo à double objectif.
Sony Ericsson, qui a cédé en 2010 la 5ème place des ventes mondiales de mobiles à Apple, entend se relancer avec un smartphone très attendu, le Xperia Play. Cet appareil combine téléphone portable et PlayStation. Adressé aux adeptes des consoles portables, le terminal arbore un large écran tactile sous lequel vient se glisser une manette de jeux.
Google Android en force
Samsung, de son côté, lèvera le voile sur une nouvelle gamme de smartphones sous Android, dont le Galaxy S de deuxième génération. Ce dernier devrait afficher une fiche technique proche de celle d'un ordinateur portable, avec notamment un micro-processeur à double coeur. Le Galaxy S2 rivalisera avec l'Optimus 2X de LG, lui aussi doté d'une puce à double coeur. Surnommés "ordiphones", ces mobiles à très haute capacité sont appelés à se généraliser cette année.
Quant à Nokia, fébrile leader du marché mondial, ses annonces devraient plus concerner sa stratégie à venir que son offre de smartphones. A en croire les rumeurs, la firme finlandaise devrait abandonner sa jeune plateforme Meego qu'il développe en collaboration avec Intel pour s'ouvrir au système Google Android, voir s'allier à Microsoft pour équiper ses combinés de Windows Phone 7.
D'une manière générale, la majorité des mobiles présentés à Barcelone seront équipés d'Android. Le système d'exploitation ouvert et gratuit proposé par Google aux fabricants a fait un véritable carton en 2010. Selon le cabinet Gartner, 67 millions de "Google Phone" ont été achetés dans le monde l'an dernier, soit près d'un smartphone sur quatre. C'est mieux que l'iPhone ou les BlackBerry (environ 47 millions d'unités chacun), mais encore moins bien que Symbian de Nokia (111 millions).
Les tablettes tactiles à l'honneur
Annoncé comme l'une des grandes stars de salon, Google devrait faire le point sur les nouvelles versions d'Android ; celle estampillée 2.4 pour les smartphones, et la 3.0 (ou "Honeycomb") taillée pour les tablettes multimédia. De tablettes, il sera d'ailleurs question chez de nombreux fabricants, notamment Samsung avec une nouvelle version de sa Galaxy Tab, mais également Motorola avec la Xoom (déjà présentée au CES de Las Vegas), LG ou encore HTC.
Enfin, de nombreuses annonces devraient concernés les réseaux mobiles LTE, pour surfer sur l'Internet mobile à très haute vitesse, et la technologie NFC (Near Field Communication), permettant de rendre les téléphones compatibles avec les nouveaux services de paiement sans contact, en magasin, dans les transports en commun ou une salle de spectacles. Le nouveau Nexus S de Google est d'ailleurs équipé de cette solution.
Un iPhone plus petit et moins cher en complément
Plus accessible, cette version d'entrée de gamme du smartphone à la pomme serait à la fois plus petite et moins onéreuse que l'actuel iPhone 4. Elle permettrait ainsi à la marque américaine de contrer la percée réalisée par Google sur le marché des smartphones avec sa plateforme Android. Selon l'agence Bloomberg, le modèle sur lequel Apple plancherait actuellement serait environ un tiers plus petit que l'iPhone 4 et pourrait coûter environ 200 dollars (environ 147 euros). En outre, les utilisateurs ne seraient pas obligés de souscrire un contrat de service de 2 ans pour bénéficier de ce tarif.
Le géant américain travaillerait également sur une autre version de l'iPhone, intégrant des nouvelles technologies capables de rendre l'utilisation de l'iPhone plus facile sur plusieurs réseaux haut débit, GMS et CDMA.
(...)(11/02/2011 15:40:55)SmartDatacenter de Joyent arrive dans sa version 6
L'heure est à l'automatisation pour la création de clouds. Les entreprises qui souhaitent sauter le pas vers les clouds privés se confrontent rapidement à l'écueil de la répétition de certaines tâches et les constructeurs proposent des outils pour systématiser et automatiser ces contraintes. Joyent, vu récemment lors de notre visite des start-up californiennes, avait présenté une appliance pour de tels déploiements. Aujourd'hui, la société a présenté une solution logicielle, baptisée SmartDatacenter 6. Pour David Young, CEO de Joyent « la version 6 montre que notre produit a été testé et éprouvé depuis quelques années et nous que nous avons acquis un vrai savoir-faire ». Connu aux Etats-Unis pour proposer des offres de cloud public, la firme dispensait aussi son expérience auprès des opérateurs.
SmartDatacenter 6 s'adresse à ce type de clients et présente plusieurs fonctionnalités. La brique de base permet une automatisation complète du datacenter avec virtualisation des architectures complexes et multiples, des réseaux locaux virtuels (VLAN), des répartiteurs de charge (load balancing), du routage et des réseaux privés virtuels (VPN), etc. La gestion client sur l'affectation des différentes ressources du cloud s'effectue via un portail web.
A la question sur la possible arrivée de Joyent comme acteur de cloud public en France, David Young est formel « nous proposons une solution logicielle directement auprès des ISP et des opérateurs, nous n'avons pas vocation à les concurrencer via une offre de cloud public. Nous leur apportons une brique simple et ergonomique pour qu'ils puissent commercialiser des services clouds rapidement ».
Le dernier Patch Tuesday de Windows coupe le cordon virtuel de VMware
Cette information a motivé un post de Chris Wolf, analyste spécialisé dans la virtualisation chez Gartner, et intitulé « La mise à jour de Windows 7 casse la liaison avec le client VMware View.» Celui-ci écrit ainsi que cet événement est « une leçon importante » en matière de déploiements BYOD (Bring Your Own Device), où les utilisateurs se trouvent aux prises avec la mise en route de leur propre matériel.
Les produits de virtualisation comme VMware View hébergent la totalité du bureau d'un utilisateur, avec son système d'exploitation et ses applications, sur un serveur situé dans un datacenter, et l'utilisateur accède à ce poste de travail virtuel à distance à partir d'une application client tournant sur un ordinateur, généralement son propre PC. Même si l'ampleur du problème n'est pas claire, Chris Wolf craint que ce genre de situation présage d'énormes problèmes de gestion à l'avenir. « Pour les entreprises qui planifient des scénarios BYOD, le problème soulevé par la mise à jour de Windows 7 devrait leur faire envisager la possibilité d'une rupture à grande échelle créée par le Patch Tuesday, » écrit-il. « Si nous nous projetons rapidement à quelques années en avant, il est possible qu'une entreprise IT ait à résoudre ce type de problème pour des milliers d'utilisateurs. » VMware, principal rival de Microsoft sur le marché de la virtualisation, a fait savoir que son propre logiciel allait limiter l'impact de Windows progressivement. Mais l'accident de cette semaine montre à quel point VMware s'appuie sur les logiciels Microsoft, dans la mesure où sa principale activité consiste à exécuter des instances virtualisées de serveurs, de bureaux et d'applications Windows.
Un article publié par le support technique de VMware indique que les problèmes de connexion apparaissent quand les utilisateurs ont installé les correctifs publiés par Microsoft lors de son Patch Tuesday mensuel, l'un des événements informatiques parmi les plus surveillés du monde de la sécurité. VMware a fait savoir que les utilisateurs qui avaient déjà installé ces correctifs pouvaient soit mettre le client View à niveau, soit désinstaller les correctifs appliqués par le patch de Microsoft. Quant à ceux qui n'ont pas encore appliqué les correctifs, VMware leur recommande de ne pas le faire tant qu'ils n'ont pas installé la dernière version de VMware View Client. Souvent, les utilisateurs peuvent avoir installé ces correctifs sans intervention de leur part, « puisque Windows Update applique automatiquement les nouveaux correctifs, selon une méthode considérée comme plus adaptée, » écrit l'analyste.
« Certes, les bureaux virtuels présentent de nombreux avantages, notamment en matière de sécurité, de continuité de l'activité et d'efficacité pour le déploiement de nouveaux bureaux et applications. Mais le problème survenu sur le VMware View Client montre que ces scénarios qui permettent de transporter son bureau partout résultent aussi en une certaine perte de contrôle, » fait encore remarquer Chris Wolf. «Le BYOD implique de laisser de côté un certain mode de management, et ces types de problèmes sont inévitables, » ajoute-t-il. « Hormis la planification, les ajustements, et la formation, le déploiement de solutions BYOD pourrait également inclure la distribution de patch par e-mail, élément essentiel, mais souvent négligé. Les entreprises, qui doivent aujourd'hui réparer le lien de connexion entre VMware View Client et le bureau de leurs utilisateurs sous Windows 7, prennent là une dure leçon. »
(...)(11/02/2011 15:10:29)Des extensions Google pour renforcer la sécurité de Java
Google développe un ensemble d'extensions pour Java qui devraient aider à mieux sécuriser les programmes de cette plate-forme contre des attaques dites de « saturation de mémoire tampon » ou « buffer overflow ». Google a même annoncé que le projet sur lequel travaillait ses ingénieurs pour ajouter à Java une nouvelle fonctionnalité du nom de Contracts, ou Design-by-Contract (DBC), désormais qualifié Open Source. Cette implémentation de Google, appelée Contracts For Java, ou Cofoja en abrégé, est elle-même tirée de Modern Jass, un ensemble d'annotations Java développées par Johannes Rieken.
Selon les chercheurs, cette technique principalement destinée à faciliter la programmation, pourrait également fournir aux développeurs une méthode pour se prémunir facilement des attaques de type buffer overflow. Car cette technique d'attaque, parmi les plus anciennes de l'arsenal virtuel à la disposition des pirates, pose toujours problème. Au mois de décembre dernier, Microsoft a répertorié 2,6 millions d'attaques qui pourraient probablement être rattachées à un buffer overflow au niveau de la pile Java Runtime Engine (JRE). Dans son mode de fonctionnement, Contracts exige que chaque fois qu'une requête est envoyée vers un programme en cours d'exécution, toutes les valeurs passées doivent répondre à un ensemble de critères prédéfinis. De même, chaque fois qu'un composant retourne une valeur, elle doit aussi répondre à un ensemble de critères. « DBC doit être compris comme une convention passée entre les composants d'un logiciel, » a expliqué Johannes Rieken, dans une interview.
Des emprunts au langage Eiffel
Les chercheurs ont emprunté l'idée au langage Eiffel, où le concept est connu sous le nom de Design-By-Contract (DBC). Les partisans d'Eiffel revendiquent le fait que le DBC rend ce langage parmi les plus sûrs. Dans le blog annonçant la sortie du DBC, les développeurs de Google ont mis en avant les apports de Contracts, notamment comme moyen de faciliter la programmation Java
Selon eux, cette méthode contribue à identifier des bugs dans un ensemble complexe de code dysfonctionnel. D'après Andreas Leitner, ingénieur chargé du test logiciel chez Google et membre de l'équipe Cofoja, « Contracts peut également contribuer à renforcer la sécurité du code Java. » Celui-ci ajoute que, « en annotant le code avec des « contrats », la probabilité de révéler des bugs dans les premières phases de développement augmente. » Cela pourrait être particulièrement utile « pour trouver des bugs qui ne plantent pas un logiciel, mais le mette tout de même dans de drôles d'états, » explique encore Andréas Leitner. Des états qui pourraient éventuellement « être exploités par des attaquants afin de voler des données ou s'approprier le contrôle d'une machine. »
Une sécurité reposant déjà sur une sandbox
Même sans DBC, Java dispose déjà, en termes de sécurité, d'un certain nombre d'avantages par rapport à plusieurs autres langages, car il s'exécute dans une sandbox et nécessite l'intervention de programmeurs pour définir les variables avant leur utilisation. Toutefois, Design-By-Contract pourrait offrir une sécurité accrue dans le cas d'attaques par saturation de mémoire tampon, lesquels provoquent au minimum le crash d'un programme ou bien rendent sa manipulation possible par l'introduction de valeurs plus grandes que prévues. Un Contrat « peut faire en sorte que l'entrée n'excède pas une certaine longueur, » a déclaré Johannes Rieken. « Il pourrait également s'assurer que les valeurs invariantes ne puissent être modifiées quand elles sont appelées par un programme. » D'après lui, ces contrôles seraient « très appropriés pour des situations généralement mises de côté par un programmeur qui estime que le code n'était pas destiné à être utilisé comme ça. »
Les développeurs de Google à l'origine de Cofoja consacrent 20% de leur temps de travail au projet, conformément à la politique de Google qui autorise ses salariés à poursuivre des projets individuels au sein de l'entreprise.
Mise à jour majeure, Business Objects BI 4.0 est en vue
SAP se prépare à lancer très officiellement son offre décisionnelle Business Objects 4.0, le 23 février prochain à New-York, lors d'une présentation retransmise en webconférence. Cette version importante, qui sort trois ans après la précédente, est également la première solution de Business Intelligence ayant été réalisée en collaboration par les équipes de SAP et de l'éditeur français BO depuis le rachat de ce dernier en octobre 2007. L'éditeur allemand en a détaillé les futurs apports depuis l'automne dernier mois, à différentes occasions, sur son TechEd 2010 à Berlin, mais également à Paris, en novembre dernier.
« Cette mise à jour est énorme, confirme Dave Weisbeck, senior vice-président sur les solutions BI et EIM chez SAP. Chaque outil dispose d'améliorations majeures. Il n'y a pas un seul endroit que nous n'avons pas touché. » Toutefois, cette arrivée marque aussi la « mise à la retraite » d'un composant longtemps très apprécié, Desktop Intelligence, également connu sous le nom de Deski (ou DeskI). Une décision qui n'est pas du goût de tous les utilisateurs. Cela dit, Business Objects BI 4.0 dispose de nombreuses améliorations. Les entreprises qui migreront vers cette version bénéficieront d'une meilleure intégration des outils BI de SAP avec sa gamme de produits EIM (Enterprise information management). L'objectif est de réduire le temps et les efforts déployés pour assembler, transformer, modéliser et diffuser des informations aux utilisateurs, indique Dave Weisbeck. Dans BI 4.0, le module Information Steward, par exemple, permettra à ceux qui se focalisent sur certaines catégories d'informations (au hasard, un commercial qui scrute ses données clients) de surveiller et d'évaluer au fur et à mesure la qualité des données en question.
Relié à l'outil de CEP de Sybase
Autre nouveauté, le module Event Insight, tire parti de la technologie CEP (complex event processing) que SAP a récupérée avec le rachat de Sybase l'an dernier. Les logiciels de CEP examine, au fil de l'eau, les flux de données qui transitent par le système d'information d'une entreprise afin d'y repérer des comportements inhabituels ou des corrélations particulières. L'objectif étant de déclencher dans la foulée des alertes ou des actions. Ce sont des outils généralement utilisés pour la détection de fraude ou pour la négociation rapide de titres, mais également dans d'autres domaines, la logistique notamment. Event Insight permettra aux entreprises de construire des modèles CEP et de livrer l'information par le biais d'alertes et de tableaux de bord.
Parmi les autres apports notables de Business Objects BI 4.0 figure la capacité d'effectuer des requêtes sur les données à partir de la même interface, quelle que soit la source et la base interrogée. SAP souligne aussi une meilleure évolutivité du produit, un support 64 bit natif et un accès facilité aux données non structurées.
Illustration 1 : L'utilisateur accède à diverses représentations graphiques des données (source SAP)
Illustration 2 : Business Objects BI 4.0 (dont on voit ici le détail de ses composants) peut puiser ses données à différentes sources.
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Pour bénéficier de ces innovations, les entreprises qui utilisent Desktop Intelligence devront donc migrer leurs existant vers l'outil Web Intelligence. Bien sûr, le destin de DeskI a ému les familiers du site (non officiel) Business Objects Board, où l'on trouve un certain nombre de « posts » se plaignant de cet arrêt. On peut même y lire que cet abandon a contribué à la décision d'une entreprise de laisser tomber Business Objects, rapportent nos confrères d'IDG News Service. « C'est avec grand regret que nous avons décidé d'abandonner SAP BO », dit l'un des messages postés la semaine dernière. « J'en suis particulièrement attristé dans la mesure où je faisais partie du comité de sélection de cet outil », relate son auteur en déplorant la perte « du meilleur outil OLAP DeskI, la promotion de l'ancien outil Crystal, toutes les promesses non tenues, les plantages et l'utilisation malaisée. Nous avons décidé de redéfinir notre Business Intelligence en allant vers une autre direction. »
WebI supporte la couche sémantique multidimensionnelle
L'outil Web Intelligence a été livré par Business Objects il y a plus de dix ans et il a toujours été question qu'il supplante un jour Desktop Intelligence dont l'utilisation a diminué, a déclaré pour sa part SAP. Pour lui, Web Intelligence assure désormais la majorité des fonctions de DeskI et dispose d'une profusion de fonctions dans les domaines de la mobilité, de l'interopérabilité avec les autres logiciels clients (Crystal Reports, Explorer, Live Office), ou encore, dans le support de la couche sémantique multidimensionnelle. De fait, sur le Business Objects Board, un autre participant confirme ces éléments : « J'ai utilisé WebI de façon assez intensive pendant les quatre dernières années et, franchement, je n'aimerais pas revenir à DeskI. Certaines fonctions m'ont manqué, mais maintenant, elles sont pour la plupart toutes disponibles dans la dernière version de WebI ». D'ailleurs, les utilisateurs de DeskI ne vont pas être complètement abandonnés puisque le produit va disposer, jusqu'en 2015, du support le plus couramment assuré dans le cadre de Business Objects XI 3.1 et du support Priority One jusqu'en 2017, selon SAP. (...)
Conférence Télécoms et réseaux de nouvelle génération : Accélérer le Business de l'entreprise
Les entreprises sont en cours de migration vers des organisations plus agiles, toujours connectées, dont les ressources sont hébergées dans un Cloud ou délivrées en mode SaaS. Cette transformation impose des télécoms et des réseaux rapides et flexibles. ces derniers doivent servir de support aux multiples évolutions actuelles des systèmes d'information : la consolidation des Data Centers, la généralisation de la virtualisation jusqu'aux postes de travail, l'arrivée des nouveaux modes de collaboration en « B to B » ou en « B to C », la croissance exponentielle des applications vidéo et multimédias et la réduction de l'empreinte carbone, sans oublier l'indispensable maîtrise des budgets.
Qu'il s'agisse des équipes marketing, des responsables de conception, des gestionnaires de la Supply Chain, des commerciaux, des techniciens de terrain ou des opérateurs en charge de la relation client au sens large, ils doivent accéder à la bonne information et aux outils de l'entreprise en tout point et à toute heure avec des performances ad hoc. Mieux, avec l'arrivée des applications les plus innovantes, chaque collaborateur ou chaque client accèdera à des contenus multimédias - vidéo ou photo - en 3D, géo-localisés, diffusés au travers des outils collaboratifs ou des réseaux sociaux, depuis son smartphone, sa tablette tactile ou son poste de travail fixe.
Dans le même temps, les managers IT bénéficient de la maturité croissante de la convergence des réseaux. La convergence fixe-mobile ainsi que la convergence voix-données-images élargissent les modes de coopération et l'optimisation des tâches. Quant aux responsables de salles informatiques, ils profitent du mariage de la virtualisation des serveurs et de la montée en puissance des réseaux Ethernet à très haut débit, en lieu et place des réseaux SAN Fibre Channel. La simplification des infrastructures qui en découle permet d'accélérer le déploiement d'applications virtualisées, en préparation d'une migration vers un Cloud, privé ou public.
La montée en débit et l'amélioration de la qualité de service, permettent de délivrer des VPN IP qui gagnent en capillarité, en sécurisation et en qualité de service applicative grâce à l'usage de l'Ethernet longue distance, du SDSL ou de la fibre optique, ainsi que via les réseaux sans fil rapides en 3G+ ou au standard 802.11n. On peut alors généraliser les solutions de visioconférence immersive, en haute qualité et à faible latence. Ce nouveau mode de collaboration favorise la communication naturelle et dope la compétitivité des entreprises.
Enfin, en 2011, l'internet des objets passe à la vitesse supérieure. Les systèmes d'information doivent absorber la masse de nouvelles informations dues à la généralisation du « Machine to Machine », du RFID ou du sans contact NFC (Near Field Communications). Afin d'intégrer ces nouvelles informations, les réseaux doivent adopter rapidement le nouveau standard IPv6. Les équipements d'interconnexion doivent être mis à jour et prioriser les flux applicatifs et de contenu.
Pour vous inscrire à cette conférence, cliquez sur ce lien
Spamina, spécialiste de la sécurité de messagerie, arrive en France
Créée en 2005, la société est spécialisée sur le filtrage de mails en mode cloud (hybride ou privé) et le DLP quel que soit le support utilisé (PC fixes ou portables, smartphones). Les solutions sont vendues par abonnement, au nombre d'utilisateurs. 4 offres vont être proposées aux revendeurs et aux ISP, la première est l'email firewall, la fonctionnalité archivage de mail sera effectif avant la fin du mois de février. Le chiffrement des messages et l'outil de perte de données seront disponibles respectivement en avril et mai prochain. Pour la solution de filtrage l'objectif est selon Jim Tyer, responsable vente à l'international « de réduire fortement le spam, car près de 93% des messages reçus quotidiennement sont du spam ». Spamina propose ses services en mode logiciel, mais offre aussi des appliances physiques si les clients le souhaitent.
Le bureau français de Spamina est dirigé par Sébastien de la Tullaye, un ancien de iPass et Atheos. La société est entièrement en indirect et recrute des revendeurs en France. Un grossiste ITway s'en occupe, c'est déjà le grossiste de Spamina en Espagne. ITway a pour mission de recruter, former et certifier les partenaires avec un programme nommé SAPP (Spamina action partner program). Le partenaire réalise le support 1er niveau.
Spamina se développe à l'international : Italie, Grande-Bretagne, France, Amérique latine. Par ailleurs, deux nodes supplémentaires devraient être installés aux Etats-Unis au cours de l'année 2011. Ses produits sont disponibles en six langues : allemand, anglais, catalan, espagnol, français, portugais-brésilien. Les rapports d'activités et les listes d'e-mails bloqués sont disponibles dans ces six langues.
Annuels 2010 : Alcatel-Lucent sur la voie de la reprise
Deux ans après l'arrivée d'une nouvelle direction et le début de la crise économique mondiale, Alcatel-Lucent publie ses résultats annuels 2010. Des résultats très attendus. Le chiffre d'affaires (CA) s'élève à 15,9 milliards d'euros en hausse de 5,5% par rapport à l'exercice précédent. Le directeur général, Ben Verwaayen ne peut que se féliciter de chiffres qui valident sa politique.
La rentabilité semble également au rendez-vous. Le résultat d'exploitation ajusté (avant coûts de restructuration, perte de valeur sur actifs, résultats de cession de sociétés consolidées, litiges et amendements) se monte à 288 millions d'euros (soit 1,8% du CA). La marge brute ajustée (elle ne prend pas en compte l'impact des écritures d'allocation du prix d'acquisition de Lucent) se monte à 5,57 milliards d'euros (soit 34,8% du CA).
Le 4ème trimestre s'est révélé très performant avec un CA de 4,86 milliards d'euros, en hausse de 22,6% par rapport au même trimestre de l'année précédente, de 19,3% par rapport au 3ème trimestre 2010.
Concertation difficile sur les commandes publiques et les PME
La fronde initiée depuis un an par la FEB (Fédération de l'équipement du bureau et de la papeterie) contre la politique de massification des achats de l'État est loin de s'être calmée. Dans son combat qui vise à éviter que les PME soient évincées des marchés publics, le syndicat patronal a trouvé l'oreille attentive d'Yves Censi, député de l'Aveyron et spécialiste des questions économiques liées aux PME. Le 3 février, ce dernier présidait une rencontre parlementaire à l'Assemblée nationale sur le thème « les PME et la commande publique, bilan et perspectives ». Elle s'est achevée par un discours de Frédéric Lefebvre (voir la vidéo), le secrétaire d'État chargé des PME. Au-delà de son sujet, l'intérêt de cette réunion résidait également dans la participation à la même table ronde des différentes parties prenantes à la discorde : d'un côté, André Vidal et Silvano Trotta, les président de la FEB et de la FICOME (Fédération interprofessionnelle de la communication d'entreprise), de l'autre Jacques Barailler, le directeur du SAE (Service des Achats de l'État) et Gilles Denisty le directeur de l'UGAP (Union des Groupements d'Achat Publics). Sans compter la présence de Jean-Pierre Schosteck, député des Hauts-de-Seine et Président de l'Association des Maires de France qui sont, comme d'autres collectivités locales, à la fois soucieux de réaliser des économies sur leurs achats et de faire vivre les PME de leurs communes.
« Pour le grand public, la perception du gaspillage de l'État est intolérable. C'est pourquoi la fonction publique doit avoir un vrai rôle d'acheteur et non plus se cantonner à une gestion administrative des commandes de l'État, expliquait Jacques Barailler, le directeur du SAE. Mais nous souhaitons également faciliter l'accès des PME aux marchés publics en simplifiant les démarches » (Voir la vidéo). Sur le fond, c'est à peu près le même discours qu'a tenu Gilles Denisty, le DG Adjoint de l'UGAP : « On attend de l'UGAP une participation à l'efficacité économique des achats. Dans cette mission nous ne pratiquons pas le « hard selling » auprès des entités publiques. En outre, l'un de nos autres objectifs est également de favoriser l'accès des PME aux commandes publiques et l'emploi en région. »
« La FEB et la FICOME ne sont pas les seules menacées »
Silvano Trotta, le président de la FICOME n'a pas été convaincu par ces discours et s'en est pris directement à l'action de l'UGAP et du SAE. Selon lui, laisser faire ces deux structures revient à favoriser les gros fournisseurs au détriment des PME qui jouent leur survie. En outre indique-t-il, « il y a un problème de compétences dans les collectivités locales qui trouvent plus facile de se tourner vers l'UGAP pour éviter d'avoir à mettre en place des appels d'offres. D'autant que l'UGAP organise des réunions publiques où elle prend le soin d'expliquer l'intérêt de ses services ». Pour les deux dirigeants des syndicats des PME, le fait que l'UGAP démente faire du « hard selling » ne passe apparemment pas. « Les gens du SAE et de l'UGAP sont de bons communicants, a ironisé André Vidal. Mais ni l'un ni l'autre ne nous laisse réellement concourir. C'est pourquoi nous demandons aujourd'hui une concertation. Elle est d'autant plus importante que nous ne sommes pas les seuls PME à courir des risques. Dans la salle, il y a par exemple des représentants de la Fédération Nationale des Transports de Voyageurs » (voir la vidéo).
Avant l'arrivée de Frédéric Lefebvre dans la salle, Jean-Pierre Schosteck, le président des Maires de France, était le dernier à s'exprimer. Plus consensuel, ce dernier a estimé qu'il ne fallait pas opposer les deux systèmes. Selon lui, une centrale d'achats peut tout à fait rassembler les offres de petites PME. Et pour rendre moins compliquée la mise en place d'un appel d'offres, ce qui profite à l'UGAP, celui-ci précise que l'AMF a lancé un appel aux services de l'État pour que les procédures soient simplifiées.
Au final, on peut regretter que cette réunion parlementaire n'ait pas été l'occasion d'un vrai débat entre l'ensemble des acteurs. Ceux-ci se sont en effet cantonné à exposer leurs missions et points de vue sans véritables échanges. Elle a toutefois permis de mieux faire connaître la problématique de la massification des achats de l'état pour les PME auprès d'un large auditoire notamment composé de syndicats patronaux et de salariés (qui soutiennent le patronat dans ce cas précis), de parlementaires, de réseaux consulaires et de la presse.
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