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(05/01/2011 17:05:46)
Amazon prépare l'ouverture d'un Appstore pour Android
Les applications seront vendues sur l'Appstore Amazon pour Android, que la société prévoit de lancer plus tard cette année, selon les informations publiées sur le portail en version bêta dédié aux développeurs. Au lancement, cette boutique en ligne sera disponible pour les clients aux États-Unis, et elle s'adressera aux versions 1.6 et supérieures d'Android. Les utilisateurs seront en mesure d'acheter des applications à partir de leur PC, ce qui n'est pas possible avec la version actuelle d'Android Market, ou depuis leur smartphone, et de payer avec leur compte Amazon existant. Ce magasin en ligne comprendra des applications gratuites et payantes.
Pour se différencier d'Android Market, la plateforme commerciale d'Amazon va offrir plus d'informations sur les applications. Les pages relatives au produit afficheront un nombre illimité d'images, des descriptions détaillées et jusqu'à cinq vidéos de deux minutes par produit, selon Amazon.
Prix fixés et approbation préalable
Pour soumettre des applications, les développeurs doivent disposer d'un compte sur Amazon et ensuite en créer un nouveau pour l'Appstore Developer Program. Rejoindre ce programme coûtera 99 dollars par an, c'est plus cher que les frais d'inscription unique de 25 $ pour l'Android Market de Google. Toutefois, Amazon pourrait réviser ce prix lors de la première année d'exercice. L'éditeur se réserve le droit de fixer les prix de détail pour les applications, bien que les développeurs puissent indiquer un « liste tarifaire » qui doit être inférieur ou égal au prix des versions actuelles et antérieures de l'application, que ce soit sur Amazon ou ailleurs. Sur la rémunération, les développeurs retireront 70% du prix de vente de l'application. Contrairement à Google, Amazon aura un processus d'approbation des applications soumises à son Appstore. La société fera des tests afin de vérifier leur fonctionnement sur les smartphones et la sécurité des données des clients. Les programmes à caractère pornographique seront interdits, comme ceux portant atteinte à la vie privée.
Amazon n'est pas la seule entreprise qui lance sa propre boutique pour Android. Les opérateurs mobiles comme Orange cherchent aussi à tirer bénéfice du succès de l'OS mobile. Cette multiplication n'est pas nécessairement une bonne chose du point de vue ergonomique, car cela signifie que les utilisateurs auront besoin de chercher une application sur plusieurs endroits, a déclaré Mark Newman, directeur de recherche au cabinet Informa Telecoms and Media. Toutefois, il constate que cette diversité augmentera la part de marché de l'OS mobile avec une plus grande quantité d'applications.
Qualcomm acquiert Atheros, un spécialiste des composants WiFi
Qualcomm a trouvé un accord pour le rachat du fabricant de puces Atheros pour un montant de 3,1 milliards de dollars, ou 45 $ par action, a déclaré ce mercredi la compagnie du Dr Jacobs. La transaction a été approuvée par les conseils d'administration de Qualcomm et d'Atheros et devrait être finalisée au premier semestre 2011. En acquérant Atheros, Qualcomm espère élargir l'utilisation de ses produits (LTE, HSDPA+...) au-delà des réseaux cellulaires. Selon une étude du cabinet In-Stat, le marché des hotspot WiFi est ainsi censé passer de 2 milliards de dollars en 2010 à 11 milliards en 2014. Le marché des équipements WiFi augmente de 14% par an et a atteint 680 millions de dollars en 2010.
Si Atheros est bien connu pour ses chipsets WiFi, la société fabrique également des composants reposant sur d'autres technologies, comme le Bluetooth, Ethernet et GPS. Lundi dernier par exemple, Atheros a annoncé la commercialisation d'un circuit intégré basse consommation supportant les interfaces Bluetooth et WiFi802.11n, qui peut être utilisé dans les ordinateurs portables, les netbooks, les PC de bureau et les tablettes. Et comme aujourd'hui, les smartphones doivent être équipés d'un nombre croissant d'interfaces sans fil et mobiles, il est nécessaire de mieux les intégrer pour réduire leur coût de fabrication.
En 2006, Qualcomm avait déjà acquis Airgo Networks, spécialisée dans les chipsets WiFi, notamment le draft n du WiFi 802.11.
(...)(05/01/2011 15:45:50)
EMC prépare la sortie de ses baies de stockage unifiées VNX
Si EMC a prévu de présenter les 18 janvier aux États-Unis et 19 en Europe ses baies de stockage unifiées VNX (nom de code Culham) à la presse et à certains de ses clients, certaines informations ont filtré sur la toile. Notre confrère britannique The Register a le premier indiqué les principaux détails concernant les baies VNX5000 et VNX7500 qui viennent épauler les systèmes Clariion et Celerra pour mieux faire face à la concurrence de NetApp. Beaucoup considèrent en effet que les systèmes FAS6000 et 3000 de NetApp sont aujourd'hui parmi les meilleurs du marché notamment dans le cadre d'un usage avec des serveurs virtualisés. Sur son site web, EMC annonce depuis plusieurs jours la conférence du 18 janvier et invite ses clients à s'inscrire pour suivre en direct l'événement.
Selon les informations publiées par El Reg, EMC devrait annoncer quatre baies de la série VNX5000, les 5100, 5300, 5500 et 5700, et un modèle haut de gamme le VNX7500. Ces produits seraient disponibles en mode bloc, en mode fichiers et en mode unifié (accès bloc et fichiers) et supporteraient les disques SSD en miroir (option (FAST Cache) pour proposer des classes de stockage Le VNX5100 peut accueillir jusqu'à 100 Go de FAST Cache, le 5300 300 Go, le 5500 1 To et le 5700 1,5 To. Comme chez les principaux concurrents, les algorithmes FAST (Fully Automated Storage Tiering) d'EMC déplacent automatiquement les données dans la classe de stockage la plus adaptée : SSD, SAS 15k ou SAS 7200. Dans la série bloc, les VNX peuvent être configurées en RAID 0, 1, 3, 5 et 6.
Stockage multi couches avec des SSD et des SAS
Toujours selon El Reg, la fonction FAST Cache peut être configurée pour utiliser 100 ou 200 Go en SSD en fonction de l'espace disponible. Les différentes capacités de stockage sont répertoriées sous les appellations 100, 200, 300, 600 et 2000 SAS ce qui indiquerait que le système utilise des SSD de 100 et 200 Go, des disques durs SAS 2.0 à 15 000 t/m de 300 et 600 Go et enfin des disques durs SAS 2.0 à 7200 t/m de 2 Go (les Constellation de Seagate par exemple). Si le VNX5700 est donné pour supporter 4 bus SAS, en modes fichiers et unifié, cette baie supporte de 2 à 4 data movers (des passerelles virtuelles NFS) et 3 cartes d'entrée/sortie. En mode bloc, les cartes I/O peuvent être au nombre de 3 ou 4 pour accueillir 4 contrôleurs FC 8 Gbit/s appairés, 2 ports Ethernet iSCSI 10 Gbit/s, 4 Gigabits iSCSI, et 2 autres FCoE.
Pour chapeauter cette gamme, EMC devrait encore annoncer le VNX7500 qui pourra offrir jusqu'à 2,1 To en SSD (FAST Cache toujours) et supporter 4 ou 8 bus SAS. En modes fichiers et unifié, cette baie supporte de 2 à 8 data movers. Le mode fichiers offre 1 contrôleur configurable, le mode unifié en propose 1, 2 ou 3. En mode bloc, les cartes I/O peuvent être au nombre de 2, 3 ou 4 et peuvent accueillir le même nombre de contrôleurs FC, Ethernet iSCSI et FCoE. El Reg ajoute n'avoir pas vu d'options I/O pour les baies VNX 5100, 5300 et 5500.
Nous confirmerons et étofferons ces informations après la conférence de presse d'EMC à Londres le 19 janvier prochain. Notamment les promesses d'EMC qui s'engage à dépasser la barre du million d'IOPS (entrées/sorties par seconde) avec ces nouvelles baies VNX pour contrecarrer les dernières annonces de ses concurrents HDS, HP IBM,et NetApp. Enfin sur son blog, Mike Riley, directeur technique et stratégie chez NetApp, a réagi hier aux informations publiées par El Reg, et demande à ses clients de ne pas se laisser distraire par les préannonces d'EMC quant aux performances des VNX (un million d'IOPS annoncés).
(...)(05/01/2011 14:00:49)
Microsoft confirme un nouveau bug zero-day dans Windows
Evoquée une première fois le 15 décembre lors d'une conférence sur la sécurité qui s'est tenue en Corée du Sud, la faille a suscité davantage d'attention mardi, quand la boîte à outils Open Source Metasploit servant à faciliter les tests d'intrusion a livré un exploit conçu par le chercheur Joshua Drake. Selon Metasploit, en cas de succès, des attaques peuvent infecter les ordinateurs victimes, et introduire des logiciels malveillants en vue de piller les machines, soutirer des renseignements ou les enrôler dans un réseau de zombies criminels. La vulnérabilité a été identifiée dans le moteur de rendu graphique de Windows, et notamment dans la façon dont il gère les vignettes des dossiers. En particulier, celle-ci peut être activée quand l'utilisateur consulte avec le gestionnaire de fichiers de Windows un dossier contenant une vignette détournée, ou lorsqu'il ouvre ou visualise certains documents Office. Microsoft, qui a reconnu le bug dans un avis de sécurité, précise que seuls Windows XP, Vista, Server 2003 et Server 2008 sont concernés par cette vulnérabilité, mais pas les derniers systèmes d'exploitation Windows 7 et Server 2008 R2.
« Les attaquants pourraient transmettre aux utilisateurs des documents PowerPoint ou Word malveillants contenant une vignette infectée, qui, s'ils sont ouverts ou même simplement prévisualisés, donneraient un accès pour exploiter leur PC, » a déclaré Microsoft. Selon le scénario, les pirates peuvent détourner les PC s'ils réussissent à pousser les utilisateurs à afficher une vignette infectée sur un dossier ou un disque partagé en réseau, ou encore via un système de partage de fichiers en ligne WebDAV. « Cette vulnérabilité permet l'exécution de code à distance. Un attaquant qui parviendrait à l'exploiter pourrait prendre le contrôle total du système infecté, » indique le document de sécurité de Microsoft. « Pour exploiter la vulnérabilité, dans la table des couleurs du fichier image, le nombre des index de couleur est changé en un nombre négatif, » a expliqué Johannes Ullrich, directeur de recherche à l'Institut SANS.
Une solution attentiste de la part de Microsoft
En attendant la publication d'un correctif, l'éditeur recommande une solution de contournement temporaire pour protéger les PC contre des attaques éventuelles. Elle consiste à ajouter plus de restrictions au fichier « shimgvw.dll », le composant qui gère la prévisualisation des images dans Windows mais oblige les utilisateurs à saisir une chaîne de caractères lors d'une invite de commande. Cela signifie également que « les fichiers multimédia habituellement gérés par le moteur de rendu graphique ne seront pas affichés correctement, » comme l'indique la firme de Redmond.
« Alors que Microsoft déclare ne pas savoir si des attaques actives sont menées pour profiter de cette faille, voilà un bug de plus à ajouter à une liste croissante de vulnérabilités non corrigées, » a déclaré Andrew Storms, directeur de la sécurité chez nCircle Security. « Il y a déjà cet énorme bug « zero-day » d'Internet Explorer » plus ce bug dans WMI Active X au sujet duquel Secunia a publié un avertissement le 22 décembre. Et maintenant ce bug dans la gestion des images. Voilà une année qui commence bien pour Microsoft... » a t-il commenté. Il y a deux semaines, Microsoft confirmait en effet un bug critique dans IE. Et dimanche dernier, Michal Zalewski ingénieur chargé de la sécurité chez Google disait avoir la preuve que des pirates chinois s'attaquaient à une autre faille dans le même navigateur. « Microsoft vient de clôturer l'année avec son plus grand correctif, et 2011 ne s'annonce pas meilleure,» a dit Andrew Storms. En 2010, l'éditeur a atteint le record de 106 bulletins de sécurité pour corriger un nombre record de 266 vulnérabilités. Le prochain Tuesday Patch régulier est prévu pour le 11 janvier. Si l'entreprise maintient son rythme normal de développement et de tests, il est fort peu probable qu'elle émette un correctif cette semaine.
Crédit Photo: Metasploit
(...)(05/01/2011 12:26:56)Samsung annonce la 1ere barrette DDR4
Pour élaborer ce composant DDR4, Samsung a fait appel à une technologie de gravure en 30 nanomètres (nm), réalisant son plus petit circuit à ce jour. Selon le fondeur, cette architecture permettra aux modules DDR4 d'effectuer des taux de transfert de 2,133 Gbit /sec à 1,2 volts, contre 1,35 volts et 1,5 volts pour une DRAM DDR3 à des vitesses allant jusqu'à 1,6 Gbit/sec. Comparativement, la DDR2 ne dépasse pas 800 Mbit/sec. Surtout, comparé à une DRAM DDR3 à 1.5V, le module DDR4 permet de réduire la consommation d'énergie de 40 % sur un notebook, comme l'indique Samsung. Ces économies en énergie résultent aussi de l'utilisation de la technologie Pseudo Open Drain (POD), laquelle, adaptée à la haute performance graphique de la DRAM, permet à la DDR4 de consommer moitié moins d'électricité que la DDR3 lors de la lecture et de l'écriture des données.
Depuis fin décembre, Samsung a fourni pour test à un fabricant de contrôleurs des modules de mémoire en ligne DDR4 (UDIMM) d'une capacité de 2 Go à 1,2 V. Le coréen prévoit également de travailler en étroite collaboration avec un certain nombre de constructeurs de serveurs pour contribuer à faire normaliser la DDR4 auprès de la JEDEC, l'organisme chargé de valider les normes de la mémoire vive, d'ici le second semestre 2011.
Une technologie capable de remonter les prix de la DRAM
Parallèlement à l'annonce de Samsung, une étude publiée par iSuppli a montré que les prix de la DRAM continuaient de baisser. En décembre, ceux-ci ont même atteint leur plus bas niveau de l'année 2010. Ainsi, au 10 décembre, le module de 2 Go DRAM DDR3 s'affichait à 21 dollars US, soit plus de 50% moins cher que son prix (44,40 dollars US) six mois auparavant. Selon les chiffres communiqués par iSuppli, cette baisse ne concerne pas seulement la DDR3, puisque le prix de la DRAM DDR2 a également chuté à 21,50 dollars en décembre, contre 38,80 dollars US en juin. « De manière générale, le prix de la DRAM a été affecté par une demande en PC modérée - surtout pendant la première moitié de 2010 - ainsi que par une plus grande offre de produits utilisant de la mémoire au cours du second semestre 2010, » a déclaré Mike Howard, analyste principal chez iSuppli. Celui-ci indique par ailleurs que rien ne semble pouvoir arrêter l'effondrement des prix de la DRAM. « Si la DDR3 atteint 1 dollar par gigaoctet, les fabricants seront obligés de ralentir leur production, dans la mesure où le coût de production sera supérieur au prix de vente, » a-t-il déclaré.
Cette baisse des prix a également été confirmée par la société de négoce DRAMeXchange basée à Taiwan. Selon elle, les prix des puces DRAM ont atteint un bas niveau en 2010 en raison de la surabondance qui a suivi la période des vacances. Mais pour Dong Soo Jun, président de la division mémoire chez Samsung, « la nouvelle mémoire green de pointe DRAM DDR4 va rétablir la confiance, en particulier quand des modules de 4 Go équiperont des produits grand public. »
(...)(05/01/2011 12:18:27)Motorola finalise la scission de son activité mobiles
C'est désormais officiel. Annoncée il y a plus de deux ans, la scission de Motorola en deux entités distinctes a pris effet ce mardi L'équipementier américain vient en effet de finaliser la séparation de son activité en deux compagnies distinctes : Motorola Mobility, sa division de téléphonie mobile et sa branche professionnelle Motorola Solutions. Anciennement connue sous la marque Motorola, cette dernière mettra l'accent sur la fourniture d'équipement de communication pour les entreprises publiques et privées. Les premières cotations des titres Motorola Mobility auront lieu ce jour sur le New York Stock Exchange sous l'appellation MMI.
Hausse des titres Mobility à l'ouverture
La division mobiles continuera de se concentrer sur la création de smartphones tels que les Droid (sur base Android), Baro, Defy et Flipsife présentés courant 2010. Elle commercialisera également des décodeurs numériques, des produits vidéo et des tablettes tactiles. Cette branche emploie actuellement plus de 20 000 salariés et possède quelque 24 500 brevets. Sanjay Jha, PDG de Motorola Mobility a déclaré dans un communiqué que la structure serait en bonne position pour « tirer parti des opportunités résultant de la convergence des médias, de la mobilité, de l'informatique et d'Internet ». Les titres de Motorola Mobility ont démarré à la hausse. Ils ont monté à 32,78 $ en fin de matinée mardi sur la côte Est, après une ouverture à 31,17 $.
Illustration : Le smartphone Droid de Motorola. Crédit photo : D.R
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Dell acquiert SecureWorks, spécialiste des services de sécurité managés
Les éléments financiers n'ont pas été rendus publics, mais Dell a annoncé l'acquisition de SecureWorks, spécialiste des services de sécurité managés. L'opération ainsi réalisée s'effectue dans un segment de marché en pleine croissance. En Amérique du Nord, les services de sécurité managés ont représenté 1,8 milliards de dollars de revenus en 2009 et ce nombre devrait s'élever à 2,3 milliards de dollars cette année, selon un récent rapport de Gartner.
Avec ce rachat, Dell concurrence plus directement des fournisseurs de services de sécurité tels que Websense et Symantec. Il est probable que cette opération profite à d'autres acquisitions récentes de Dell, comme la société de stockage Compellent.
De belles références
SecureWorks gère plus de 13 milliards d'évènements de sécurité et recense plus de 30 000 types de malwares chaque jour, selon un communiqué. Sa clientèle comprend environ 2 900 clients dont plus de 1.500 institutions financières et plus de 15% des entreprises du classement Fortune 500. 700 personnes travaillent au sein de la société basée à Atlanta et prévoit un chiffre d'affaires de 120 millions de dollars pour son exercice 2010, précise Dell et d'ajouter que l'ensemble des activités actuelles seront maintenues.
SecureWorks a grandi par croissance organique en rachetant notamment l'activité de services managés de sécurité de VeriSign il y a quelques mois, mais aussi en acquérant DNS Limited en 2010. Cette dernière opération lui a permis d'accéder au marché européen. Dell et SecureWorks se connaissent bien et sont partenaires depuis longtemps. Plus tôt cette année, les sociétés ont annoncé des plans pour offrir un ensemble de services de sécurité pour les petites et moyennes entreprises.
(...)(05/01/2011 10:47:53)
Sécurité : Agora RSSI voit le jour
A côté d'associations comme le Clusif et les Clusir ou de la communauté du Cercle de la Sécurité, Agora Fonctions vient d'accueillir une seizième communauté : Agora RSSI. Elle vient compléter Agora DSI et est destinée aux RSSI de grandes entreprises ou à forte notoriété. Agora Fonctions accueille également des communautés hors informatique (DAF, DRH, etc.).
Comme toutes les structures de ce type, Agora RSSI a d'abord pour mission de permettre l'échange d'expériences et de bonnes pratiques. Selon les promoteurs de cette nouvelle communauté, on n'y discutera pas seulement de sécurité informatique au sens strict puisque la protection des SI y sera vue de manière large en y incluant l'intelligence économique, la veille stratégique, la conformité réglementaire, la gestion des risques organisationnels, etc. Cette largeur de vue serait liée à l'évolution de la fonction même de RSSI depuis dix ans.
Une organisation rodée
L'Agora RSSI est animée par un Comité de Pilotage composé de cinq membres dont deux co-présidents. Ces deux derniers sont : Cédric Jouclard, responsable exploitation, systèmes, architecture de Pernod-Ricard et Mourad Sélimi, responsable ARSIT du Palais de justice de Paris. Les trois autres animateurs sont : Didier Boivin, Directeur Groupe Technique du Groupe Clarins, Maxime Rebotier, RSSI de Randstad, et Gilles Robinet, Responsable exploitation et sécurité du laboratoire Cerba.
A l'image des autres Agora, l'Agora RSSI organise huit réunions plénières par an de type diners/débats. Le programme est réalisé par le Comité de Pilotage.
Morcelé, le marché de la mobilité cherche à recruter
Le secteur de la mobilité numérique représente 47 000 emplois dans l'hexagone, hors opérateurs télécoms, selon le Syntec Informatique, qui est le syndicat de l'industrie informatique en France. Côté budgets, en 2009, les entreprises françaises ont dépensé en tout 2,2 milliards d'euros pour la mobilité numérique (hors factures de téléphone et de SMS, mais y compris les abonnements aux réseaux de données des opérateurs). Environ un tiers de ces dépenses a été consacré à l'achat d'appareils de type smartphones, terminaux durcis, PC portables etc, et un peu plus de 20% correspond aux abonnements de mobilité data des opérateurs mobiles. Le reste, c'est à dire presque un milliard d'euros a été consacré aux achats de logiciels et de services informatiques pour des applications mobiles.
L'offre de services est particulièrement émiettée. Et ce n'est pas nouveau tant les compétences nécessaires sont multiples face à l'explosion des systèmes d'exploitation et des facteurs de forme pour les terminaux (netbook, tablettes, smartphone). Le Syntec identifie pas moins de 5400 éditeurs et SSII qui travaillent dans le domaine de la mobilité pour les entreprises. Un véritable écosystème se met en place sur le territoire, avec de grands acteurs nationaux et internationaux mais aussi de petites structures qui ont développé une compétence dans le domaine de la mobilité. Notamment 10% de ces prestataires ne travaillent que dans les applications mobiles, et il s'agit principalement de petites structures de moins de 5 salariés. On trouve quelques entreprises de taille moyenne (de 10 à 30 salariés) dont la mobilité numérique est le coeur d'activité. Mais majoritairement (à 65%), les applications mobiles sont prises en charge par des entreprises pour lesquelles cette activité n'est pas majoritaire mais où elle enregistre une forte croissance. Il faut ajouter à ces acteurs les fabricants d'équipements (smartphones, ordinateurs portables, terminaux durcis, composants M2M) ainsi que les opérateurs de télécommunications.
Quelques difficultés pour trouver des compétences
Au bout du compte, les éditeurs de logiciels et les SSII emploient en tout 32 000 personnes dédiées à la mobilité numérique tandis que les entreprises utilisatrices de plus de 500 salariés emploient en tout 15 000 personnes dédiées. La très grande majorité des effectifs sont employés pour des usages B2B. On n'en trouve que 17% travaillant pour des usages B2B2C, 16% pour des usages M2M et 4% pour des utilisations B2C.
Le secteur va avoir de gros besoins dans les années à venir. Les applications mobiles ayant le vent en poupe dans les entreprises. Les éditeurs de logiciels et les SSII prévoient ainsi de recruter 11 000 collaborateurs d'ici 5 ans. Les métiers les plus porteurs seront la conception-réalisation, l'intégration-déploiement et l'assistance. Les bons profils ne sont toutefois pas légion. 24% des éditeurs et 25% des SSII ont des difficultés de recrutement principalement pour les profils conception et réalisation, et de manière moins importante pour les métiers de l'assistance, l'AMOA, l'intégration et le déploiement. Le Syntec regrette que face à ces besoins, il existe peu de formations spécifiques et peu de visibilité de la part des organismes de formation sur le futur de la mobilité numérique. Une action déterminée en direction des formations initiales et des formations continues est indispensable, demande le syndicat.
Cette étude du Syntec a été réalisée entre les mois de janvier et mai 2010. 80 entretiens qualitatifs ont été réalisés avec des fournisseurs du secteur, des entreprises utilisatrices, des organismes institutionnels, des organismes de formation et des salariés du secteur. 300 entretiens téléphoniques ont été effectués aux mois d'avril et de mai auprès d'entreprises utilisatrices de plus de 500 salariés, des éditeurs de logiciels et des SSII.
Firefox devance Internet Explorer en Europe
D'après les chiffres de StatCounter, spécialisé dans la mesure d'audiences sur Internet, les parts de marché de Firefox en décembre s'élevaient à 38,11% en Europe, contre 37,52% pour Internet Explorer. "C'est la première fois que IE a été détrôné de la première place du classement sur un territoire majeur" a commenté Aodhan Cullen, président de StatCounter. Toutefois, cet inversement de tendance est davantage lié à la désaffection du public pour Internet Explorer qu'aux performances de Firefox. Si IE est en chute libre depuis plus d'un an (ses parts en Europe s'élevaient à près de 45% en décembre 2009), l'audience du navigateur libre de Mozilla a peu évolué : 40,8% en décembre 2009, 37,94% en juillet 2010, et 38,11% en décembre dernier.
La chute d'Internet Explorer a en fait essentiellement profité à Chrome, qui a vu sa part passer de 5% en décembre 2009 à 14,58% douze mois plus tard. Le navigateur de Google devient ainsi le troisième browser le plus utilisé par les internautes européens, loin devant Safari d'Apple (4,62%) et Opera (4,57%). Autre facteur d'explication du déclin d'IE en Europe, la mise en place, en mars dernier, du "Ballot Screen" (ou "écran multi-choix") sur les ordinateurs équipés de Windows. Afin de se conformer aux exigences de la Commission européenne, Microsoft a en effet été contraint de laisser aux utilisateurs de son système d'exploitation le choix du navigateur qu'ils souhaitent installer sur leur PC pour surfer sur la Toile.
En Amérique du Nord, IE reste encore leader du marché des navigateurs, avec une avance confortable sur Firefox : 48,92% pour le premier, contre 26,7% pour le deuxième. Là aussi, Chrome a réalisé une véritable percée en grimpant de 5,31% en décembre 2009 à 12,82% en décembre 2010.
Les statistiques mensuelles de StatCounter sont réalisées sur la base d'un échantillon de 15 milliards de pages vues sur la Toile, représentant quelque 3 millions de sites Web.
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