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(02/12/2010 17:03:47)
L'UE prône la généralisation de la facture électronique
« Les règles qui régissent actuellement la facturation électronique en Europe ne sont pas uniformes. Les avantages potentiels de ce mode de facturation restent donc largement inexploités » explique la Commission européenne. Concrètement, pour permettre la généralisation de la facture électronique en Europe, Bruxelles souhaite « encourager l'élaboration de normes communes ». Le Comité européen de normalisation pourrait être amené à définir clairement « les rôles et les responsabilités des acteurs de l'électronique ».
Un principe de reconnaissance mutuelle
Outre la normalisation, l'Europe prévoit de faciliter les échanges de e-factures entre Etats membres, en révisant une directive sur la signature électronique, et ce dès 2011. Il s'agit « d'assurer la reconnaissance transnationale de systèmes sûrs d'authentification électronique », note la Commission. Raccourcissement des délais de paiement, réduction des risques d'erreur, diminution des frais d'impression et de papier sont autant d'avantages envisagés par la l'exécutif communautaire pour favoriser son déploiement massif.
Les factures électroniques pourraient permettre d'économiser environ 240 millions d'euros sur six ans, rapportait une étude européenne en 2008.
(...)(02/12/2010 17:13:39)Chassé d'Amazon, Wikileaks revient en France et en Suède
Amazon a stoppé l'hébergement de Wikileaks sur son cloud EC2, selon Joe Lieberman, sénateur indépendant du Connecticut qui préside le comité sur la sécurité intérieure et les affaires gouvernementales du Sénat aux Etats-Unis (hsgac.senate.gov). En début de semaine, on disait que le site, sous les feux des projecteurs depuis sa publication de télégrammes diplomatiques confidentiels dimanche dernier, avait trouvé refuge chez Amazon pour échapper aux attaques en déni de service.
Mardi, le comité du Sénat sur la sécurité intérieure a contacté l'hébergeur pour une « explication », relate son président. Le lendemain, il était informé en retour qu'Amazon avait cessé d'héberger le site web Wikileaks. Celui-ci pourrait être maintenant hébergé en France chez OVH selon le site Gizmodo.fr, qui précise qu'il serait « en répartition de charge avec une infrastructure située en Suède ». Ce que confirment les recherches effectuées par nos confrères de Computerworld qui montrent que le site se trouve chez le Suédois Bahnhof Internet AB, une société située au nord de Stockholm.
Les sénateurs américains vont interroger Amazon
Outre-Atlantique, le sénateur Joe Lieberman a précisé qu'il espérait que la décision d'Amazon était intervenue plus tôt, en se fondant sur les précédentes fuites de documents classés confidentiels orchestrées par le site. « Les actes illégaux, scandaleux et irresponsables de Wikileaks ont compromis la sécurité nationale et mis en danger des vies à travers le monde », a-t-il déclaré dans un communiqué. Joe Lieberman considère qu'aucune entreprise responsable ne devrait héberger ces contenus. Il compte obtenir d'Amazon des précisions sur l'étendue de sa relation avec le site controversé et sur les mesures que l'hébergeur prévoit de mettre en place pour s'assurer, à l'avenir, que ces services ne seront pas utilisés pour diffuser des informations volées ou confidentielles. Voilà une question bien délicate pour un Amazon qui vante la facilité d'utilisation de ses services cloud. Tout utilisateur muni d'une carte de crédit et d'une connexion Internet peut s'enregistrer et commencer à utiliser aussitôt Amazon Web Services (AWS).
La récente publication des échanges confidentiels entre le Département d'Etat américain et ses ambassades constitue la deuxième salve de révélations de Wikileaks. L'an dernier, le site avait livré des centaines de milliers de documents relatifs aux conflits militaires en Irak et en Afghanistan. Une diffusion vivement condamnée par les autorités américaines, certains documents contenant des détails embarrassants sur les échanges entre les Etats-Unis et d'autres gouvernements.
La technologie des puces CMOS photoniques rapproche IBM de l'exaflopique (MAJ)
Selon les chercheurs de Big Blue, l'utilisation de puces CMOS Integrated Silicon Nanophonics pourrait multiplier par mille les performances des supercalculateurs actuels. Cette technologie intègre des modules électriques et optiques sur une seule pièce de silicium. « Les signaux électriques créés au niveau du transistor sont convertis en impulsions lumineuses, permettant aux puces de communiquer à des vitesses plus rapides, » a déclaré Will Green, un scientifique et chercheur en photonique silicium chez IBM. Selon le fondeur, cette technologie pourrait être à l'origine d'énormes progrès en terme de puissance dans le domaine des supercalculateurs. Aujourd'hui, les plus rapides des super ordinateurs plafonnent à environ 2 pétaflops, soit deux millions de milliards de calculs par seconde. La technologie photonique pourrait les faire passer à l'exaflops, soit un miliard de milliards d'opérations en virgule flottante par seconde. « IBM pourra ainsi atteindre son objectif de construire un ordinateur exaflopique d'ici à 2020, » a précisé Will Green.
Les chercheurs d'IBM, Yurii Vlasov, William Green and Solomon Assefa (de G à D) qui ont travaillé sur la puce CMOS Integrated Silicon Nanophotonics.
« Dans un système exaflopique, les interconnexions doivent être en mesure de faire circuler plusieurs exaoctets par seconde à travers le réseau, » a expliqué le chercheur. « C'est une étape intéressante pour les constructeurs qui envisagent de réaliser des systèmes exaflopiques dans les 10 ans à venir. » Celui-ci ajoute qu'il serait possible d'intégrer de multiples modules photoniques sur un substrat unique ou sur une carte mère. Les supercalculateurs les plus récents utilisent déjà la technologie optique pour faire communiquer les puces entre elles, mais essentiellement au niveau du rack et surtout sur une seule longueur d'onde. « L'avancée d'IBM permettra une communication optique simultanée et sur plusieurs longueurs d'onde, » a-t-il déclaré. La fabrication de puces utilisant cette technologie peut se faire sur une ligne de production standard et ne nécessite aucun appareillage spécial, ce qui rend sa production très intéressante en terme de coût-efficacité, selon IBM.
L'optique à la place des liens cuivre
Les essais actuels ont porté sur la fabrication d'une plaque CMOS de 130 nanomètres, mais IBM veut démarrer la production avec des « plaques CMOS de moins de 100 nm», a dit Will Green. La technologie vise à remplacer les liens cuivre largement utilisés aujourd'hui pour le transfert de données entre les puces. L'optique peut être plus rapide, que ce soit sur des distances de quelques centimètres ou de quelques kilomètres, et consomme moins d'énergie. IBM espère pouvoir également utiliser un jour un système optique pour faire communiquer entre eux les transistors. « Intel effectue également des recherches dans la technologie nanophotonique sur silicium, mais n'a pas encore montré qu'elle savait réaliser l'intégration de la photonique et de l'électronique, » indique Will Green.
Les avancées d'IBM dans la nanophotonique arrivent après plus de 10 années de recherche menées dans ce domaine dans ses laboratoires à travers le monde. Au-delà de l'informatique haute performance, l'entreprise pense que sa technologie pourra être utilisée dans d'autres domaines, celui des réseaux en particulier.
(...)(02/12/2010 16:32:01)Le paiement sans contact à l'heure de l'interopérabilité
L'annonce de l'AEPM et de MasterCard « ouvre la voie au déploiement massif du paiement sans contact MasterCard Paypass », précisent les organismes. Concrètement, il est désormais possible d'utiliser son téléphone portable - tant que celui est reconnu par le programme de l'AEPM, pour régler ses achats en utilisant des terminaux MasterCard PayPass. Industriels et entreprises disposeront de toutes les données dès janvier prochain pour développer des solutions adéquates. « L'engagement de MasterCard à leurs [des membres de l'AEPM, ndlr] côtés permet donc de proposer aux commerçants comme aux particuliers des solutions de paiement sans contact conformes aux standards internationaux qui seront déployés à grande échelle" explique Willy Dubost, Président de l'AEPM.
Depuis le printemps dernier, une expérimentation grandeur nature a été lancée dans la ville de Nice où les habitants peuvent valider leur ticket de bus et régler leurs achats en utilisant simplement leur téléphone portable. L'Association Européenne Payez Mobile regroupe BNP Paribas, Crédit Agricole-LCL, Crédit Mutuel-CIC, La Banque Postale, le Groupe BPCE, la Société Générale et le Crédit Mutuel Arkéa pour les établissements bancaires. Côtés opérateurs mobiles, font partie du projet Bouygues Télécom, NRJ Mobile, Orange et SFR.
Le Green Grid mesure l'eau et le carbone utilisés dans les datacenters
Un document décrivant l'indicateur CUE ou Carbon Usage Effectiveness, devait être affiché sur le site web du Green Grid. Les documents décrivant la métrique WUE, ou Water Usage Effectiveness, sera publié en mars 2011. Le PUE, ou Power Usage Effectiveness, a été largement adoptée ces dernières années. Google et Microsoft se vantent souvent de leurs chiffres de PUE et de plus en plus d'entreprises le détermine comme point de départ de leurs projets d'efficience énergétique.
Le PUE mesure la part de l'électricité totale utilisée par un datacenter et consommée par les équipements informatique, plutôt que de prendre en compte celle perdue par les systèmes de refroidissement ou les alimentations électriques inefficaces. « La métrique CUE aidera les gestionnaires à déterminer le montant des émissions de gaz à effet de serre généré par le matériel IT dans un datacenter » a déclaré le Green Grid dans un communiqué. « L'indicateur WUE aidera les responsables à déterminer la quantité d'eau utilisée par l'installation, et le montant utilisé pour accompagner la charge de travail informatique. » précise l'organisme.
Elargir les mesures pour une meilleure évaluation
Les datacenters sont sous pression pour être plus respectueux de l'environnement. Greenpeace a ciblé le cloud computing comme une source de réchauffement de la planète, et en Europe il existe déjà des taxes sur le carbone pour les gros consommateurs d'énergie. La plupart des centres de calcul utilisent de grandes quantités d'eau pour le refroidissement, ce qui en fait un point à prendre en considération. La question est devenue importante aux États-Unis après un rapport du Congrès estime que les datacenters ont représenté 1,5 % de la consommation totale d'énergie nationale, et que ce chiffre pourrait doubler d'ici 2011.
Les nouvelles mesures seront discutées en mars lors d'un Forum technique du Green Grid qui se déroulera à Santa Clara, en Californie. Le consortium est composé principalement de fournisseurs IT, dont Microsoft, Oracle et HP, ainsi que quelques sociétés spécialisées, comme Target, qui propose des solutions pour améliorer l'efficacité énergétique des datacenters.
Micropole favorise l'embauche en CDI de stagiaires
La société de services informatiques Micropole (1 200 collaborateurs) a décidé de favoriser l'embauche de stagiaires. La SSII, qui a déjà réalisé 300 recrutements en 2010, intègre chaque année une soixantaine d'étudiants en stage de pré-embauche pour des postes de consultants juniors. Le taux de transformation de ces stages en CDI avoisine les 85%. Pour la DRH, l'intégration des étudiants est prise très au sérieux. « Nous sommes pleinement conscients que ces jeunes sont avant tout des stagiaires, indique Nathalie Choux, directrice des ressources humaines. Nous passons donc beaucoup de temps à compléter leurs connaissances théoriques Notre institut de formation se charge de les accompagner durant leur intégration dans l'entreprise, et ils sont également soutenus tout au long de leur parcours par des experts. »
Chez Micropole, le stage se découpe en deux phases. La première, qui dure trois mois, est une période de montée en compétences et de transformation des acquis scolaires : c'est l'adaptation au milieu professionnel. Durant la seconde partie le stagiaire est intégré dans les équipes de travail au même niveau que les autres collaborateurs, en continuant à être suivi par un responsable pour tous les aspects relatifs à son stage : rédaction du rapport, présence lors des soutenances
Pour l'aider à trouver des candidats, le groupe a choisi de se rapprocher des écoles et des universités. « Nous travaillons en étroite collaboration avec des équipes pédagogiques sur des modules spécifiques, précise Nathalie Choux, Nous intervenons également sur de la réalisation de projets à partir de la 3ème et de la 4ème année du cursus universitaire » La SSII accueille des élèves d'écoles d'ingénieurs, telles l'UTC, l'Eisti ou l'Esme Sudria mais aussi d'universités, comme l'Institut Galilée université Paris XIII Villetaneuse. L'objectif de ces stages porte sur l'acquisition des méthodes agiles (Scrum, Kanban, méthodes internes...) et de compétences techniques se rapportant aux nouvelles technologies (Java/J2EE, .Net, etc.)
Une formation assurée tout au long du stage
Côté candidats, le constat semble positif. Alexandre Bourgneuf, embauché depuis un an en CDI comme consultant MDM (Master data management - gestion des données de référence), après avoir obtenu un Master en ingénierie informatique à Paris VII Diderot, raconte : «Après avoir passé des entretiens dans les grosses sociétés informatiques du marché, j'ai préféré intégrer une entreprise à taille humaine. J'ai aussitôt travaillé sur le MDM, un domaine que je ne connaissais pas, mais cela ne m'a pas posé de problèmes car j'ai été formé dès la première semaine sur ses différents concepts ». Pour ce jeune universitaire, l'accompagnement a su faire la différence :
« Mon chef de projet m'a coaché tout au long de mon stage. Il m'a appris ses méthodes de travail et également à écouter pour mieux comprendre les besoins des clients, En outre, j'ai pu rejoindre l'équipe de développement non pas en tant que stagiaire mais comme développeur, avec des responsabilités qui ont été crescendo. » Actuellement en mission chez un client comme responsable de l'application MDM, ce consultant junior est en relation avec la maîtrise d'ouvrage qui lui demande de faire du développement en fonction de ses spécifications. Il souhaite progresser dans son métier pour mieux conseiller ses clients et évoluer, à terme, vers du pilotage d'équipes.
Photo : Nathalie Choux, DRH de Micropole. Crédit photo : Jim Wallace,
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Jitterbit réplique les données de Salesforce vers EC2 d'Amazon
Les clients de l'application hébergée Salesforce vont pouvoir répliquer plus facilement leurs données en temps réel vers le cloud d'Amazon en passant par le service annoncé hier par Jitterbit, éditeur californien spécialisé dans les solutions d'intégration de données en Open Source. Salesforce.com propose lui-même des outils d'exportation de données, mais ses utilisateurs ne les trouvent pas pratiques, si l'on en croit Ilan Sehayek, directeur technique de Jitterbit. Il explique que le service CloudReplicate fourni par sa société met à jour dynamiquement le schéma de la base de données sur EC2 au fur et à mesure que l'information est modifiée dans le cloud de Salesforce.com. L'intervention de l'entreprise s'en trouve réduite. C'est important, estime-t-il, dans la mesure où les clients de Salesforce.com ajustent sans cesse leur modèle de données.
L'un des premiers utilisateurs du service fait écho aux propos d'Ilan Sehayek. Il s'agit d'AWPRx, une société de 25 personnes qui édite un logiciel pour gérer la compensation entre pharmacies et compagnies d'assurance. Son PDG, Jay Roy, explique que son entreprise utilisait déjà EC2 pour stocker ses données. Il juge que l'automatisation apportée par CloudReplicate constitue une amélioration importante, « énorme », et de loin préférable au processus manuel antérieur, très consommateur en ressources humaines et « qui ne fonctionnait pas comme nous le voulions », explique-t-il. Sa société utilise les données sur EC2 en combinaison avec les outils de Business Intelligence de Pentaho pour générer les rapports dont elle a besoin. Des rapports qu'il est beaucoup trop compliqué de produire avec Salesforce, selon Jay Roy.
Des concurrents tels que Boomi et Cast Iron Sytems
A l'instar d'un nombre croissant d'entreprises, AWPRx a troqué ses systèmes installés en interne pour un ensemble de services dans le cloud. L'éditeur n'utilise plus de serveurs dans ses locaux. Il est passé de l'application qu'il avait développée en Java à la solution de Salesforce.com. De la même façon, il a lâché son contrat d'hébergement négocié avec Rackspace pour passer sur EC2.
Jitterbit concurrencent des acteurs comme Boomi, acquis par Dell début novembre, et Cast Iron Systems, racheté par IBM en mai dernier. Ses clients utilisent déjà ses outils pour synchroniser les données de Salesforce avec leurs applications internes, rappelle son PDG Ilan Sehayek. Le nouveau service proposé pour Amazon EC2 leur donne une autre option et ne crée pas de « choc de culture » puisque ces entreprises travaillent déjà avec des solutions SaaS (software as a service), fait-il remarquer.
Le tarif du service CloudReplicate est fixé à 899 dollars par mois. Il s'incrémente en fonction du volume de données et du nombre de processus associés qui sont concernés. L'offre supporte actuellement MySQL, SQL Server et les bases de données d'Oracle. Jitterbit indique qu'il prévoit de cibler d'autres applications SaaS, mais sans autre précision pour l'instant. Il n'y pas de raisons techniques pour que ce service ne puisse pas fonctionner, d'une façon ou d'une autre, avec des concurrents d'Amazon EC2 tels que Rackspace, a ajouté Ilan Sehayek.
Illustration : Solution CloudReplicate (source : Jitterbit) (...)
Microsoft investit discrètement dans TurboHercules
Poursuivant sa croisade discrète pour une plus grande ouverture du mainframe ou tout du moins réduire la mainmise de ce marché par IBM, Microsoft a investi dans la société TurboHercules, qui propose des émulateurs d'OS pour mainframes. Aucune des deux sociétés n'a divulgué le montant ou les modalités de l'investissement.
Cet effort financier s'inscrit dans la démarche de la firme de Redmond d'investir dans les entreprises et les organisations qui contestent le bastion d'IBM dans les mainframes. En mars dernier, TurboHercules avait déposé une plainte auprès de la Commission européenne contestant le couplage OS et mainframe d'IBM, fermant le marché à d'autres fournisseurs. Une autre entreprise qui a reçu elle aussi un financement de Microsoft, T3, avait également déposé une plainte similaire. La firme de Redmond est membre de la Computer and Communications Industry Association qui, l'année dernière, a oeuvré pour que le ministère américain de la justice ouvre une enquête antitrust sur la position dominante d'IBM sur les mainframes.
TurboHercules gère le code d'un émulateur Open Source, appelé Hercules, qui permet à l'OS mainframe IBM de s'exécuter sur des serveurs x86. Hercules fonctionne sur Windows et Linux. Cette solution pourrait se substituer, en théorie, à l'OS mainframe avec des logiciels associés sur des serveurs x86, mais le marketing de TurboHercules réserve son produit « pour des opérations auxiliaires ou complémentaires comme l'archivage, la reprise après sinistre, les tests et le développement » explique Bill Miller, PDG de TurboHercules lors d'un entretien avec notre confrère d'IDG NS. Il ajoute que Hercules « viendra compléter le mainframe, mais ne le remplacera pas ».
Un investissement comme un autre
TurboHercules prévoit d'utiliser l'investissement de Microsoft pour augmenter ses efforts de vente et de développer des logiciels sur la base de Hercules facilitant les opérations de PRA. Le dirigeant s'attend à ce que cet investissement soit le premier d'une série. Il a par contre refusé de commenter la plainte de sa société auprès de la Commission européenne. IBM a, de son côté, refusé de commenter l'investissement.
Microsoft a également décliné tout commentaire sur l'investissement en dehors d'une déclaration écrite: « Microsoft partage les convictions de TurboHercules, qu'il faut une plus grande ouverture et de choix pour les clients sur le marché du mainframe. Les clients nous disent qu'ils veulent une plus grande interopérabilité entre les plates-formes mainframes et d'autres, y compris les systèmes qui exécutent Windows Server. Pour cette raison, nous continuons à investir dans des entreprises comme TurboHercules capable de développer des solutions pour nos clients communs. » Microsoft avait publié une déclaration identique, pour décrire son investissement dans T3, tout en niant toute implication dans la plainte de T3 contre IBM.
Le cloud attire les cyber criminels
Lors d'un discours qu'il a prononcé à Sydney à l'occasion de la conférence annuelle de l'Association internationale des professionnels de la Sécurité Privée (International Association of Privacy Professionals), le ministre australien de l'Intérieur et de la Justice, Brendan O'Connor, a déclaré que les organisations criminelles exploitaient de plus en plus les services en ligne pour atteindre leurs propres objectifs. « Les cybercriminels ne cherchent pas seulement à voler des informations hébergées dans les clouds, ils peuvent aussi y cacher des données, » a-t-il fait savoir. À titre d'exemple, il a cité le cas de fournisseurs de services basés dans des pays peu regardant en matière de cybercriminalité « qui peuvent offrir des hébergements et des services de stockage confidentiels, facilitant ainsi le stockage et la distribution de données criminelles, à l'abri de toute détection par des organismes chargés d'appliquer la loi. » Par exemple, les cybercriminels peuvent utiliser le cloud secrètement pour stocker et vendre du matériel pédopornographique. « Les cybercriminels ont le pouvoir de contrôler les serveurs de ces clouds : ils peuvent empêcher l'accès d'utilisateurs légitimes à des sites web et cibler des sites pour y diffuser des messages ou des images de manière répétée, » a-t-il expliqué.
« Certains pensent également que les clouds peuvent être détournés pour servir de base au lancement de cyber attaques, y compris en utilisant la puissance de calcul des clouds pour casser les données chiffrées après avoir testé toutes les combinaisons de mots de passe possibles. » Selon le dirigeant, l'attaque, fin 2009, contre Google et plusieurs autres entreprises, a rappelé combien les systèmes et les données étaient vulnérables. « L'attaque, qui consistait aussi à pirater les mails de personnes ciblées, a montré la particulière vulnérabilité des informations personnelles et des échanges privés dans l'espace en ligne » a-t-il déclaré. Selon lui, la transparence et la confiance entre les fournisseurs de services cloud, les entreprises et les organismes gouvernementaux, permettraient de limiter les risques posés par la cybersécurité.
Attention à la sécurité des clouds
Pour montrer l'exemple, le gouvernement australien a décidé de s'appuyer sur l'unité High Tech Crime Unit de la Police fédérale australienne (AFP) qui a mis en place un système de traçage développé par CrimTrac pour repérer les matériels pédopornographiques. « Après une large consultation menée auprès du gouvernement, l'Australian Government Information Management Office (Agimo) enquête actuellement sur un certain nombre de questions, comme la vulnérabilité des systèmes de stockage de données offshore; les questions juridiques relatives à l'extra-territorialité en matière de conformité et de vie privée, et les aménagements contractuels nécessaires pour atteindre des niveaux de sécurité appropriés,» a déclaré le ministre. «Parce que les fournisseurs de services cloud ne sont pas interchangeables, les difficultés inhérentes à permuter entre les fournisseurs devront également être prises en compte, avec la possibilité de récupérer les informations en cas de catastrophe ou de défaillance du vendeur. »
En outre, pour les gouvernements, les risques de sécurité ou de confidentialité peuvent être augmentés dans le cas où le cloud héberge des clients indépendants, et partage entre eux du matériel et des ressources logicielles, sans compter que la concentration des ressources et des données en un seul lieu représente en soi une cible de choix pour les cybercriminels. «Étant donné les avantages du cloud computing, et pas seulement pour les entreprises, mais aussi pour les gouvernements et les particuliers, il est impératif de travailler ensemble sur ces enjeux afin de pouvoir profiter pleinement de tout ce que le cloud computing a à offrir», a conclu Brendan O'Connor. Ces déclarations vont dans le même sens que la mise en garde faite au mois de novembre par l'Australian Prudential Regulation Authority (APRA). Celle-ci avait publié une lettre ouverte mettant l'accent sur la nécessité de bien apprécier les risques liés à tout type d'externalisation et de délocalisation, y compris dans le cloud computing.
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