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(26/11/2010 12:09:55)

Des composants audio pour pirater les distributeurs de billets

Beaucoup de banques ont des guichets automatiques équipés de dispositifs qui sont conçus pour déjouer le skimming, c'est-à-dire la mise en place d'un lecteur placé dans la fente d'insertion de la carte pour scanner les informations de la piste magnétique d'une carte de paiement. Mais il apparaît maintenant dans certains pays que ces dispositifs sont supprimés avec succès, puis modifié pour le skimming, selon le dernier rapport de l'équipe européenne de sécurité des guichets électroniques (EST), qui recueille des données sur la fraude dans toute l'Europe.

Les équipements de skimming  sont conçus pour enregistrer les détails du compte sur la bande magnétique installée sur le dos d'une carte de paiement. Les données peuvent ensuite être codées sur une carte factice. Le code de la personne est souvent capturé par une micro-caméra, fournie avec le terminal illicite, selon le rapport.

Des composants de lecteur MP3 en cause


Les banques dans cinq pays ont également rapporté avoir vu un nouveau type de dispositif de skimming, qui utilise des composants audio utilisés notamment dans les lecteurs MP3 pour enregistrer les détails de la carte. Il dispose également d'une micro-caméra pour enregistrer les codes, selon une photo vue par nos confrères d'IDG NS. Le rapport n'indique pas dans quels pays cette fraude s'est  produite. L'EAST souligne simplement que cette attaque s'est déroulée dans un pays qui dispose d'un « vaste déploiement » de distributeurs - où il y a plus de 40 000 machines dans le pays. Ces derniers peuvent être  la France, l'Allemagne, l'Espagne, la Russie et le Royaume-Uni.

L'installation de logiciels malveillants sur un guichet automatique est devenue le moyen le plus sophistiqué pour frauder. Les distributeurs automatiques de billets fonctionnent souvent avec des systèmes d'exploitation tels que Microsoft Windows CE et sont vulnérables aux attaques à distance sir des personnes ont réussi à installer des logiciels malveillants. Les deux types d'attaques ont été démontrés par le chercheur en sécurité Barnaby Jack à la conférence Black Hat à Las Vegas en Juillet.

Dans l'ensemble, les banques européennes ont vu un nombre record d'attaque via le procédé de Skimming, mais les pertes ont baissé, selon les chiffres publiés par EAST. Ces dernières s'élèvent à 143,5 millions d'euros pour le premier semestre de cette année contre 154,1 millions d'euros au semestre précédent. La baisse a été attribuée à la généralisation du déploiement en Europe de cartes à puce, plus difficile à falsifier.

(...)

(25/11/2010 17:40:42)

Les candidatures féminines diminuent dans l'IT

Orange vient de livrer les résultats d'une étude intitulée « Mutationelles 2010 » sur la situation des femmes ingénieurs en France. L'enquête a été réalisée à partir de données issues du CNISF (Conseil national des ingénieurs et scientifiques de France), et de la CGE (Conférence des grandes écoles). Les résultats montrent que l'an dernier, si un quart des 48 400 recrutements d'ingénieurs constatés a été effectué dans les services informatiques (activité d'ingénierie, SSII), Il y a eu moins d'embauches de femmes ingénieurs. Elles sont de moins en moins nombreuses à choisir les spécialisations en technologies de l'information (moins 11% en deux ans), secteur offrant pourtant de nombreux emplois. La situation est d'autant plus paradoxale dans la mesure  où le secteur informatique est l'un de ceux où l' employabilité de la gent féminine est la meilleure. La stabilité des postes y est également la plus élevée : en effet, 91% des femmes du secteur des TIC ont un CDI contre 83,7% pour l'ensemble des filles ingénieurs. Dans la high-tech, le salaire moyen supérieur est, en outre, tiré par la forte proportion de celles qui ont plus de 45 ans (71 000 € annuels dans l'informatique contre 50 000 € pour l'ensemble des femmes ingénieurs).

Peu des femmes ingénieurs au comité de direction

Plus de la moitié des femmes estiment néanmoins que leurs compétences en tant qu'expert, ou chef d'équipe IT sont bien reconnues dans l'entreprise. Sur d'autres indicateurs où l'écart 2008 hommes/femmes était important, la situation s'améliore dans le secteur de la high-tech : + 8% de femmes sont impliquées dans les prises de décision stratégiques, + 6% sont chefs de projets et + 5% ont des responsabilités budgétaires ou de chiffre d'affaires. Toutefois le plafond de verre reste une réalité : 33% des femmes ingénieurs déclarent exercer des responsabilités hiérarchiques contre 45% pour les hommes. Cet écart persiste dans les fonctions plus élevées :  seules 12% des femmes sont membres de comités de direction ou de directoires.

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(25/11/2010 16:42:13)

La conférence LeWeb attendue les 8 et 9 prochains à St Denis

Les 8 et 9 décembre prochains, les docks de La Plaine Saint-Denis, prendront des accents de Silicon Valley. De grandes pointures du secteur des nouvelles technologiques figurent sur la liste des intervenants, comme Marissa Mayer, vice-présidente chez Google, Dennis Crowley, le co-fondateur du service de géolocalisation Foursquare, Michael Arrington, directeur du site TechCrunch, ou encore Ethan Beard, responsable du réseau des développeurs Facebook, Mitchell Baker de la Fondation Mozilla, et Mike Jones, co-président de MySpace.

Seront également représentés Microsoft, Yahoo et Twitter. Les Français ne sont pas en reste, avec la présence de Stéphane Richard, PDG de France Télécom, Henri Seydoux, dirigeant et fondateur de Parrot, Dan Serfaty de Viadeo, Xavier Niel, PDG d'Iliad, et Carlos Ghosn, patron de l'alliance Renault-Nissan. Ces responsables parleront stratégie et tendances avec sans surprise un net accent les plateformes : réseaux sociaux, boutiques d'applications, téléphonie mobile,  paiement en ligne, et même automobile connectée, d'où la présence de Carlos Ghosn.

Destiné à un public de professionnels (les tickets les plus abordables, en tarif étudiant, coûtent 250 euros), LeWeb'10 sera également retransmis sur Internet. Les vidéos des conférences et tables-rondes seront retransmises en streaming sur le site de la manifestation, puis diffusées gratuitement sur YouTube, tandis que des podcats seront disponibles sur iTunes. 

Illustration : Marissa Mayer, vice-présidente produits de recherche et services aux utilisateurs chez Google, crédit D.R.


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(25/11/2010 16:39:45)

L'issue du procès SAP/Oracle va-t-il faire grimper le coût du support

Si le jugement rendu contre SAP en faveur d'Oracle est confirmé, cela pourrait créer quelques turbulences sur le marché des fournisseurs de services de support et conduire à hausser le coût des applicatifs sur l'ensemble de leur durée d'utilisation. C'est ce que pense David Bradshaw, analyste pour le cabinet d'études IDC, interrogé par nos confrères de Computerworld UK. Les DSI vont peut-être y réfléchir à deux fois avant de choisir un prestataire indépendant pour les aider à maintenir leurs applications.

SAP a été condamné cette semaine à verser 1,3 milliard d'euros pour le vol de fichiers utilisés pour la maintenance de logiciels inscrits au catalogue d'Oracle. Le téléchargement illégal de ces outils a été commis par son ancienne filiale TomorrowNow, désormais fermée. L'activité de cette société consistait à fournir des services de support aux clients, notamment pour les versions d'applications qui n'étaient plus couvertes par les contrats de maintenance standard. Des services facturés à un tarif très inférieur à celui d'Oracle (la moitié du prix, généralement).

David Bradshaw souligne que si SAP peut se permettre de payer l'énorme dédommagement qui lui est réclamé à la suite du jugement (1,3 milliard de dollars), cette condamnation lui fait néanmoins sérieusement « perdre la face » et elle porte tort, par ricochet, aux fournisseurs de services de support. Il pense en effet que les éditeurs vont se sentir soutenus dans leur décision de facturer cher le coût du support aux entreprises, notamment celles qui continuent à exploiter des applications au-delà du délai prévu dans le contrat de maintenance initial. Pour David Bradshaw, il paraît évident que « cela va réduire le choix des clients ». De nombreuses entreprises sont pourtant mécontentes de la facture et du service fourni, rappelle le consultant. SAP lui-même a essuyé de vives critiques de la part de ses utilisateurs, entre juillet 2008 et janvier 2010, lorsqu'il a augmenté sensiblement le coût d'accès à son contrat de maintenance, en affirmant (à juste titre pourtant) en avoir augmenté le niveau de service. L'éditeur allemand a d'ailleurs dû faire marche arrière dix-huit mois plus tard.

Reconsidérer sa politique de support


Pour le consultant d'IDC, le jugement qui vient d'être rendu risque de réduire la marge de négociation des utilisateurs de logiciels. Les départements IT vont se sentir obligés de continuer à payer la maintenance au prix fort, même s'ils estiment que le service rendu ne correspond pas à ce qu'ils paient. « Les DSI vont devoir reconsidérer les systèmes qu'elles utilisent et le support qu'elles achètent », estime-t-il. Les utilisateurs de services proposés par des mainteneurs tiers doivent envisager des plans de secours. « Si vous ne voulez pas payer la redevance élevée que demande l'éditeur, il faut vous demander si vous pouvez vous en sortir sans maintenance, ou bien si vous devez migrer et vous extraire des systèmes existants coûteux à maintenir ».

Le procès TomorrowNow remet sous les projecteurs une autre plainte déposée par Oracle à l'encontre, cette fois, de Rimini Street, l'un des principaux fournisseurs indépendants de support IT aux Etats-Unis, selon IDC. Cette société, créée par le fondateur même de TomorrowNow (Seth Ravin), quelques temps après qu'il ait vendu sa structure à SAP, a été elle aussi assignée en justice par Oracle pour vol de propriété intellectuelle.

Les actionnaires de SAP plus touchés que les clients


Dans un blog, Paul Hamerman, vice-président de Forrester, fait remarquer que SAP reste dans une position délicate vis-à-vis de cette catégorie de fournisseurs qui représente tout autant pour lui que pour Oracle, un risque de pertes de revenus. SAP ne pouvait pas défendre de façon convaincante son entrée sur le marché du support indépendant (avec TomorrowNow) par crainte de légitimer une activité présentant de tels risques. Pour Paul Hamerman, choisir un fournisseur de services de support reste une décision importante. Et, à l'instar d'IDC, il pense que l'affaire Rimini Street va réduire l'intérêt, pour les entreprises, de faire appel à un support non propriétaire.

Un autre analyste de Forrester, Duncan Jones, avance d'autres arguments. D'une part, il souligne que le procès Rimini Street peut avoir une autre issue que l'affaire TomorrowNow. D'autre part, il note que, pour SAP, les effets négatifs ont davantage pesé sur les actionnaires que sur les clients. Duncan Jones considère que la concurrence se maintient sur le marché croissant des services de support indépendants des éditeurs. « Il faut que les principaux acteurs IT continuent à se concurrencer autant que possible, à la fois en termes d'innovation technologique et sur un plan commercial ».

Illustration : de gauche à droite, David Bradshaw, analyste chez IDC, Paul Hamerman et Duncan Jones, respectivement vice-président et analyste chez Forrester. (...)

(25/11/2010 16:17:15)

HP en quête d'acquisitions dans la BI

La stratégie d'HP en matière d'acquisition portera particulièrement sur la business intelligence (BI), actuellement l'un des secteurs parmi les plus actifs de l'industrie, selon les analystes. Pour l'instant, HP ressemble à un « sandwich BI sans la tranche qui va au milieu », a déclaré James Kobielus, analyste chez Forrester Research. « Ils ont le matériel, ils ont les services, mais ils n'ont pas le logiciel », a-t-il ajouté. Mais, selon lui, cela va sans doute changer. « De toute évidence, HP va acquérir une grande marque déjà établie en pure player BI. »

Le nouveau patron de HP, auparavant CEO de SAP, où il a également occupé d'autres fonctions de direction (notamment la tête de la filiale française) , fait montre d'une certaine expérience en matière d'acquisitions dans le secteur de la business intelligence. Comme le rappelle James Kobielus, SAP avait dépensé près de 6,8 milliards de dollars pour racheter Business Objects en 2007. Selon lui, il existe certainement « une forte probabilité » que HP s'intéresse à MicroStrategy, « une bonne entreprise mondiale, qui offre de bons produits. » Mais, toujours selon l'analyste, « MicroStrategy s'est beaucoup focalisée sur des fonctionnalités essentielles de la BI, comme le reporting, devenues assez répandues, » a-t-il expliqué. De ce fait, il voit bien HP investir dans des niches de croissance comme le data mining et l'analyse prédictive, secteurs dans lesquels des vendeurs comme KXEN ou Angoss peuvent représenter des proies potentielles. Selon l'analyste, HP pourrait aussi être tenté par des vendeurs de technologies dont les produits seraient complémentaires de l'offre de BI, comme Informatica, spécialisée dans l'intégration de données. Teradata, leader mondial en matière d'entreposage de données et de développement de solutions analytiques, est une autre cible possible, d'autant que HP, propriétaire de la plateforme Neoview, a du mal à réaliser des percées majeures sur ce marché.

Jouer sur l'intégration verticale

Mais, pour James Kobielus, « HP doit faire plus que simplement acheter une série de fournisseurs de logiciels ». Pour lui, l'entreprise tirera plus de valeur de ses acquisitions si elle regroupe produits et intégration avec d'autres éléments, en particulier avec sa propre technologie de gestion systèmes et serveurs. « C'est là son véritable atout, si elle décide de cette stratégie, » a-t-il commenté. D'après les observateurs, il semble peu probable que HP s'oriente vers des applications du genre ERP (enterprise resource planning). Presque immédiatement après la nomination de Léo Apotheker, nombre de spéculations ont laissé entendre que HP pourrait racheter ou fusionner avec SAP. « L'hypothèse selon laquelle HP pouvait entrer à court terme dans le secteur du logiciel suppose vraiment un grand saut par rapport à son coeur de métier actuel,» a estimé Paul Hamerman, analyste chez Forrester, qui suit de près le marché des ERP. Cela dit, « il existe de belles possibilités d'acquisition dans de grands marchés verticaux », comme le secteur de la santé en particulier. Oracle semble prendre la même direction, comme en témoignent les 685 millions de dollars dépensés plus tôt cette année pour acquérir Phase Forward, un vendeur de logiciels de tests utilisés dans les essais cliniques. « En réaction, HP pourrait bien choisir de faire quelques achats préemptifs dans le secteur de la santé », a souligné l'analyste.

Optimiser les processus intra-entreprise

Dans les prochains mois, la stratégie de HP pourrait aussi s'orienter vers la collaboration entre « réseaux d'entreprises agiles », que Léo Apotheker avait lui-même qualifié de « prochaine grande étape » dans une interview accordée à IDG News Service plus tôt cette année, avant sa prise de fonction à la tête de HP. « La prochaine grande étape, ce n'est pas tant l'optimisation des processus au sein d'une entreprise, que l'optimisation des processus intra-entreprise, et cela ne peut se faire que sur des plateformes collaboratives », avait-il alors déclaré. L'entretien coïncidait avec son entrée au conseil d'administration de GT Nexus, le concepteur d'un portail Cloud où les utilisateurs pouvaient partager des informations avec les clients et les partenaires de leur chaîne d'approvisionnement. Le CEO de HP est toujours répertorié comme membre du conseil d'administration de GT Nexus.

De son côté, China Martens, du cabinet d'études Groupe 451, ne se prononce pas sur l'éventualité de voir HP s'engouffrer dans le domaine du logiciel. Selon elle, l'entreprise pourrait décider d'aller plus loin dans l'automatisation de services, en récupérant «soit un ancien acteur, soit un pure player SaaS comme RightNow », a-t-elle déclaré. « Il reste aussi la question, plus ancienne, de savoir si HP pourrait accueillir Salesforce.com, ce qui lui offrirait une base solide dans le monde des applications et à Salesforce.com un accès à la puissance et à la force de vente, qui, comme elle l'a souvent dit, lui fait défaut. »

Illustration : MicroStrategy, crédit D.R.

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