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(26/11/2010 16:49:53)

La SSII française Arès dépose son bilan

La société de services informatiques Arès a donc finalement déposé le bilan. C'est ce qui a été annoncé hier, jeudi 25 novembre au Comité d'entreprise. Juste avant, l'entreprise avait annoncé une énième cession d'actifs : l'activité Innovation & Design a été revendue in extremis à Prodware, qui génère cette année un chiffre d'affaires de 18 millions d'euros.

« Notre première préoccupation, c'est logiquement la situation des 549 salariés que compte toujours l'entreprise, explique Mina Chibchib, déléguée syndicale CFDT d'Arès. Ils ne recevront pas leur salaire ce mois-ci. Les événements se sont précipités ces derniers jours alors que la direction continuait d'affirmer qu'elle privilégiait la poursuite de l'activité. En l'état, nous avons été pris de cours et tout laisse à penser que ce dépôt de bilan va conduire très rapidement à une déclaration de cessation de paiement, suivie d'une liquidation judiciaire ».

Et après ? « La direction nous a fait comprendre que GFI reprendrait l'activité après ces procédures. Dans l'absolu, nous n'y sommes pas opposés, mais nous avons pris un avocat car la procédure doit être respectée et il est normal que plusieurs repreneurs puissent poser leur candidature et fassent des propositions sur le nombre d'emplois sauvegardés ».

De 549 à une centaine ?

C'est notamment ce point qui choque la déléguée syndicale : les négociations avec GFI semblent tellement avancées que la cession semble avoir été préparée depuis des mois, en dehors du processus réglementaire. « Une information, notamment, nous conduit à nous interroger sur le respect de la procédure : l'ancien PDG d'Ares, Michel Berjamin, a reconnu qu'il allait intégrer la direction de GFI, dont les dirigeants seront présents dans nos locaux dès le 6 décembre. On peut légitimement se poser des questions. »
Concrètement, cette issue n'est pas une réelle surprise, dans la mesure où l'entreprise n'a pas cessé de vendre des activités depuis qu'elle avait été placée en redressement judiciaire en 2008. L'entreprise ne représente plus qu'un dixième de ce qu'elle pesait alors. Par contre, le CE se demande s'il est bien normal qu'une entreprise qui sait qu'elle va déposer son bilan et s'apprête à faire sa déclaration de cessation de paiement (DCP) puisse encore céder des actifs.

La procédure va s'accélérer à partir de la semaine prochaine. Conclusion de Michel Berjamin : « Nous étions à deux doigts de réussir notre retournement! Nos taux d'activité sont bons, nos collaborateurs compétents, nos clients fidèles et satisfaits (nous recevons déjà beaucoup de témoignages  de soutien de nos clients). Malgré cela la dette est très lourde (23 M€), les capitaux propres négatifs (- 18 M€) et le résultat de cette année encore négatif (...). Malheureusement, la fin de l'histoire est funeste pour Ares, pourtant je
n'ai aucun doute sur le fait que notre activité intéresse un grand nombre d'acteurs de la place et trouvera facilement repreneur ;  tous tournent  déjà autour de nous depuis un moment : les actifs oui ! les passifs non ! C'est la loi du genre et c'est la vie des écosystèmes. »
Le constat est fataliste, mais édifiant.

Illustration : Michel Berjamin, PDG d'Arès (crédit photo : D.R.) (...)

(26/11/2010 15:52:08)

Le Cigref monte au créneau pour défendre la neutralité du Net

Les opérateurs télécoms et autres FAI font payer à leurs clients le service d'accès à des serveurs distants via le réseau Internet. Mais, depuis peu, ces fournisseurs se demandent comment faire aussi payer les propriétaires de ces serveurs distants fournissant parfois des services forts lucratifs, tels que Google par exemple. Gagner des deux côtés au lieu d'un seul suppose de différencier les flux accédant aux services qui payent et ceux qui refusent de se plier à de telles exigences. Or cette différenciation des flux se ferait au détriment des clients qui désirent accéder librement aux services de leurs choix et qui, déjà, payent cet accès.

Si les petites associations militantes (notamment dans le logiciel libre) se sont largement élevées contre ce projet, c'est désormais aussi le cas du Cigref, le Club Informatique des Grandes Entreprises Françaises.

Les adhérents du Cigref (dont Accor, Arcelor Mittal, Areva, Bouygues, SNCF, Société Générale, Total...) sont, de fait, autant clients des opérateurs que le particulier lambda mais disposent peut-être d'un peu plus d'arguments, eu égard à leur poids économique. Microsoft fut le premier fournisseur à devoir céder devant leur pression à l'époque de la mise en place de la Software Assurance. Depuis, les plus grands fournisseurs transnationaux ont dû apprendre l'humilité face à ces très grands clients. Cette entrée du Cigref dans la bataille de la neutralité du Net est donc tout sauf anodine. Notons, pour l'anecdote, que France Telecom, Bouygues Telecom et SFR SI sont adhérents du Cigref.

Une position de principe très forte


Le plus souvent, le Cigref lui-même est très diplomate dans son expression publique, veillant à ne pas trop fâcher ses fournisseurs avec qui il faut bien composer au quotidien. Cette fois, la force de sa position réside aussi dans le ton extrêmement impératif de sa communication, ton absolument inédit jusque là.

En sept points (cf illustration ci-dessous), l'association fusille les prétentions des opérateurs. Comme l'indique l'association, le « développement [d'Internet] doit s'effectuer dans des conditions qui garantissent la pérennité, l'homogénéité et l'universalité du réseau mondial. Un réseau doit traiter tous les contenus, sites et plateformes de la même manière. Tous les acteurs économiques doivent donc pouvoir accéder aux offres de services et Internet doit garantir le libre partage des connaissances, des savoirs et de l'information. C'est la garantie de l'attractivité et de la compétitivité de nos économies et de nos entreprises. »

C'est une prise de position de principe qui indique clairement, dans sa forme comme dans son fond, que la négociation n'est pas envisageable. Le deuxième point en appelle même aux mânes des origines du Capitalisme : « [Le Cigref] rappelle que, historiquement, le capitalisme marchand s'est développé par l'encouragement à la libre circulation des marchandises. La remise en cause de la neutralité du Net constituerait une entrave sérieuse à l'exercice des métiers des entreprises. »

Fort d'un poids politique certain, le Cigref en appelle même au gouvernement pour qu'il réagisse face aux prétentions déraisonnables des opérateurs.


Position du Cigref sur la neutralité du Net
Lire le texte sur le site du Cigref

Illustration : Bruno Menard, président du Cigref
(crédit photo : vidéo IT News Info)

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(26/11/2010 14:52:34)

Parrot cherche à recruter 80 jeunes développeurs

Parrot (500 collaborateurs dans le monde) souhaite faire participer des jeunes diplômés à ses projets. Le fabricant de périphériques sans fil pour téléphones mobiles recherche, d'ici la fin de l'année, 80 ingénieurs fraîchement issus de grandes écoles pour intégrer sa division R & D. Les profils recherchés sont des juniors spécialisés en conception électronique, design mécanique, développement logiciel embarqué/intégration en C et traitement du signal. L'entreprise recherche également des développeurs débutants connaissant Java, Bluetooth et Linux, ainsi que des spécialistes en automatique et en traitement de l'image. «Nous préférons miser sur des débutants car c'est dans cette tranche d'âge que les ingénieurs aiment développer », assure Christophe Sausse, DRH de la société Parrot. « Après cinq ans d'expérience, les développeurs confirmés ont tendance  à quitter le domaine pour se diriger vers du pilotage de projet ou des fonctions de technico-commercial. »

Une exigence sur les compétences techniques

Pour augmenter son vivier de candidats potentiels, le fournisseur s'est rapproché de plusieurs grandes écoles parisiennes. «Nous avons noué des relations avec Télécom Paris, Supélec et l'Ece, pour nous faire connaître auprès des étudiants », précise le DRH. Grâce à ces partenariats, l'entreprise est en mesure d'intégrer une forte proportion de stagiaires. Autre canal d'embauches : les outils du Web 2.0 comme Facebook augmentent sa visibilité auprès des étudiants.  En dépit de ces initiatives, Parrot peine à trouver certaines spécialités. « Nous avons une exigence sur les compétences techniques de nos  collaborateurs, indique Christophe Sausse. Des technologies telles que le Bluetooth, le Wifi ou la reconnaissance vocale nécessitent de faire face à des développements qui sont devenus de plus en plus complexes. De plus, les candidats doivent à la fois faire preuve de curiosité et posséder des capacités d'abstraction certaines. »  

L'autre difficulté pour le fabricant consiste à retenir ses équipes. L'entreprise connaît un turnover élevé et un flux de rotation régulier. « Il est normal que, après plusieurs années, des jeunes développent d'autres aspirations », estime Christophe Sausse. Reste que la région Ile-de-France semble ne plus séduire autant les candidats. Chez Parrot, la première raison de départ invoqué cette année, après trois ans effectués dans la société, est l'installation en province.

Illustration :  Christophe Sausse, DRH de Parrot. Crédit photo : Parrot


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(26/11/2010 13:06:18)

HP pourrait lâcher Oracle pour Salesforce sur 35 000 postes

Décidément, les relations ne sont pas au beau fixe entre Oracle et HP. La zizanie pourrait s'intensifier avec l'abandon, par le second, de l'application de CRM (gestion de la relation client) du premier au profit de Salesforce.com. Depuis l'été, plusieurs accrocs ont successivement altéré les contacts au sommet entre les deux groupes. Ce fut d'abord la démission forcée de Mark Hurd, PDG de HP, qui conduisit le PDG d'Oracle, Larry Ellison, à apostropher le conseil d'administration du numéro 1 mondial de l'informatique, puis à embaucher à la présidence de son propre groupe le dirigeant en rupture de ban. Ce furent ensuite les accusations dirigées vers le nouveau PDG de HP, Léo Apotheker, avec la volonté d'amener cet ex-dirigeant de SAP à témoigner dans le cadre du procès TomorrowNow portant sur le vol de logiciels à Oracle (procès à l'issue duquel SAP vient d'être condamné à verser 1,3 milliard de dommages et intérêts).

Il semble maintenant que HP s'apprête à lâcher Oracle Siebel pour le logiciel Salesforce, proposé en mode SaaS, dans le cloud. Un contrat qui concernerait au bas mot 35 000 à 40 000 postes. Si cette décision de migrer est avérée, voilà qui constituerait un sacré pied de nez à Mark Hurd. Pourtant, il ne serait pas ici question de règlement de comptes. Selon un analyste, cité par le site International Business Times, passer à Salesforce permettrait à HP d'économiser beaucoup d'argent. Avec cette migration, HP pourrait  réduire sa facture de 40 à 50% par rapport à Oracle Siebel, selon ce qui aurait été rapporté à Trip Chowdhry, analyste chez Global Equities Research. C'est la note qu'il a rédigée à partir de ces informations qui a lancé les rumeurs. Il y précise que Salesforce.com espère annoncer le contrat à l'occasion de son événement annuel Dreamforce qui se tiendra à San Francisco du 6 au 9 décembre prochain.

Pour l'instant, ni HP ni Salesforce.com n'ont souhaité commenté ces informations. En revanche, la société de Mark Benioff est plutôt optimiste sur ces prévisions de résultats. Elle vient encore de relever ses estimations pour son exercice 2011 sur lequel elle prévoit un chiffre d'affaires situé entre 1,647 et 1,649 milliard de dollars. Et elle a indiqué être sur les rails pour atteindre les deux milliards de chiffre d'affaires en 2012.

Illustrations : capture d'écran des applications Siebel et Salesforce (crédit photo : D.R.) (...)

(26/11/2010 12:21:23)

Oracle vs. SAP : une sanction excessive dans l'affaire TomorrowNow ?

Paul Hamerman, analyste chez Forrester Research, s'est dit surpris par le verdict fédéral prononcé mardi dans l'affaire de violation de propriété intellectuelle opposant SAP à Oracle, et qui exige le versement de 1,3 milliard de dollars de dommages et intérêts à Oracle. La décision du jury prononcée devant le tribunal fédéral d'Oakland, en Californie, est intervenue un jour à peine après les délibérations finales. Commentant le montant qui lui a été accordé, Oracle a indiqué que c'était la plus grande peine jamais prononcée contre une entreprise dans une affaire de piratage de logiciels. Même si ces dommages sont très inférieurs aux 4 milliards de dollars réclamés par Oracle, ils sont beaucoup plus élevés que les 40 millions de dollars que SAP se disait prêt à payer en reconnaissance de son délit. Après le verdict, SAP a fait part de sa déception quant au montant des dommages infligés et a déclaré qu'elle utiliserait « toutes les possibilités » pouvant déboucher sur leur réduction. Il faut donc s'attendre à ce que l'entreprise fasse appel de la décision.

Des aveux lourds de conséquences

La plainte d'Oracle contre SAP est liée aux actions de TomorrowNow, une ancienne filiale de SAP aujourd'hui fermée, qui a vendu des services de support technique tiers à des clients d'Oracle, à un tarif 50% moins cher que ceux habituellement facturés par le vendeur. En août dernier, SAP a reconnu sa responsabilité dans le vol de licence à l'origine de la plainte d'Oracle. Le mois dernier, SAP a même admis que certains de ses dirigeants avaient pu être au courant de cette activité illégale. Avec de tels aveux, le verdict était connu d'avance. « Même en considérant ces éléments, le montant du trophée est surprenant, étant donné l'ampleur limitée des opérations menées par TomorrowNow, » a estimé Paul Hamerman. « L'activité de TomorrowNow consistait à faire des mises à jour de conformité et à corriger des bugs dans les logiciels,» a déclaré l'analyste. « Elle ne cherchait pas à revendre des logiciels téléchargés illégalement, » a-t-il ajouté.

Un condamnation pour l'exemple

Selon lui, le jury aurait dû fonder sa décision sur la quantité de contrats de maintenance détenus par TomorrowNow pour évaluer le montant des dommages. « TomorrowNow avait un portefeuille de 300 à 400 clients, et faisait payer environ 50% de moins que ce qu'Oracle aurait facturé en frais de maintenance, » a-t-il indiqué. Ce qui rend le calcul des revenus potentiellement soustraits à Oracle relativement simples à établir, d'après Paul Hamerman. « Les pertes de revenus se limitent aux contrats de maintenance vendus par TomorrowNow, » a-t-il ajouté. « Le système de tarification était simple. Peu importe, que ce qu'Oracle facturait, TomorrowNow le faisait à moitié prix. » Au final, selon l'analyste, le verdict met surtout SAP dans une situation délicate. « Même si le premier souci de l'entreprise était d'éviter d'autres désagréments et de se libérer de cette affaire, le montant de l'amende décidé par le jury va la forcer à aller en appel et à étaler le procès dans le temps, » a-t-il estimé. La décision prise par le tribunal californien devrait également servir d'avertissement à d'autres entreprises tierces qui vendent de la maintenance et les inciter « à respecter plus scrupuleusement la propriété intellectuelle, » a-t-il conclu.

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(26/11/2010 12:18:49)

PAC livre un premier Radar sur la Tierce Maintenance Applicative

La première étude Radar de PAC vient de paraître en France et concerne la TMA (tierce maintenance applicative). Le cabinet d'études a interrogé les huit premiers acteurs du marché français. A chaque fois, cinquante questions sont posées. Par exemple, sur les ressources mobilisées, les technologies couvertes, le nombre de contrats signés, leur valeur moyenne, le mode de contractualisation choisi. Ces questionnaires ont nécessité de longues investigations avec des SSII qui n'étaient pas habituées à ce type de travail. « Le Radar est un tout, il ne s'agit pas uniquement du chiffre d'affaires, mais de sa progression, et surtout de la qualité des prestations décortiquée sous tous les angles », souligne Simon Philibert, auteur de l'étude.

Innovation de ce Radar, les clients sont également interrogés  sur leur manière de positionner les SSII qui travaillent avec eux. DSI et direction achats doivent qualifier les prestations effectuées et la démarche des SSII. « On évalue toute la chaîne de services, la performance réelle de la SSII et la satisfaction client » note Simon Philibert, « c'est une démarche totalement nouvelle pour les SSII, on leur demande d'être transparentes, de fournir des informations stratégiques au marché, de se positionner les unes par rapport aux autres ».

Un club fermé, dont le trio de tête est connu

L'étude aboutit à un graphique sous forme de radar avec des cercles concentriques. Plus le prestataire se rapproche du centre, plus il réunit de critères positifs. Verticalement, on trouve en haut la spécialisation Application Management (AM), en bas les prestations plus généralistes. Horizontalement figure d'un côté le prestataire plutôt focalisé sur la France, de l'autre celui qui évolue à l'international. Les huit SSII interrogées sont positionnées sur cet écran radar. Un club fermé, dont le trio de tête est connu : Logica, Cap, Sopra, mais  avec des surprises dans l'étude Radar, sur le contenu de contrats, l'abondance de petits contrats sur ce marché, le fait que la taille n'est pas forcément corrélée à la qualité.

Créé en 1976, le cabinet Pierre audoin consultants inaugure ainsi une nouvelle série d'études basée sur une nouvelle méthodologie. Elle n'est pas sans rappeler le Quadrant du Gartner. A la différence de son confrère américain, dont l'approche est mondiale et concerne d'abord les éditeurs informatiques, Pierre Audoin Consultants « localise » ce type d'études. Le cabinet compte en réaliser en France, en Allemagne et en Grande-Bretagne, ses trois grands fiefs actuels. La méthodologie sera la même, chaque filiale locale jugeant, suivant les besoins de son marché, des sujets à traiter. L'Allemagne a par exemple déjà traité les services SAP et les tests logiciels.

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(26/11/2010 11:49:09)

L'Arcep interpelle Free sur ses pratiques d'exclusions de numéros

L'Arcep a annoncé jeudi soir la mise en demeure de l'opérateur Free pour ses pratiques d'exclusions de certains numéros de ses offres d'abondance (appels en illimité). Le gendarme français des télécoms reproche à la société d'avoir exclu une liste de près de 500 numéros géographiques (01 à 05) et non géographiques (09) de ses offres d'appels gratuits, et de pratiquer une facturation hors forfait sur cette liste. Ces numéros sont généralement des services de chats téléphoniques ou des services spéciaux.

Free indique avoir mis en place un système d'annonce précisant au client l'existence d'un traitement tarifaire spécifique - mais non le tarif appliqué - et qu'elle publie la liste de ces numéros exclus sur son site Internet. Toutefois, l'Arcep juge ces efforts insuffisants et donne à Free jusqu'au 7 janvier 2011 pour cesser ces pratiques.

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(26/11/2010 11:31:07)

Le ministre de l'Education Nationale présente 5 mesures pour l'école numérique

Ce plan comporte cinq mesures principales : création d'un portail pour référencer les manuels et contenus disponibles (issus de l'éducation nationale ou des éditeurs privés), formation  des enseignants et nomination d' un professeur par établissement chargé de l'école numérique, généralisation du cahier de texte numérique et des ENT, signature d'une convention avec les départements (et ensuite avec les régions), création pour les élèves d'un Brevet informatique et internet qui valide leurs compétences. 

Le 1er point, la création d'un portail, reflète l'abondance mais aussi l'hétérogénéité des contenus disponibles. Pour répondre à cette réalité, le ministère évalue les contenus disponibles et référence ceux auxquels il attribue le label RIP, Reconnaissance d'intérêt pédagogique. Le ministère prévoit également une aide financière pour soutenir la production des éditeurs (de manuels scolaires). Chaque établissement, suivant sa taille, recevra un « chèque ressources numériques » pour s'offrir les contenus, labellisés RIP, disponibles sur le portail. L'enveloppe totale sera de 8 millions d'euros la 1ère année, de 15 la seconde, de 23 la troisième. Les collectivités locales participant à l'équipement des établissements pourront être également aidées financièrement.

Un plan national de formation des enseignants

Les enseignants formés le seront suivant un plan national. Il prévoit (arrêté du 12 mai dernier) 10 compétences essentielles. Des formations en ligne sont prévues, sinon elles relèvent des  enseignants référents. Ils seront rémunérés pour cette fonction et pour leur rôle de coordinateur. A partir de 2012, tout nouvel enseignant devra valider un certificat informatique et internet.

Troisième point, les cahiers de texte numériques permettront de relier les parents d'élèves à l'éducation nationale par un outil innovant. Ils accompagneront le développement des ENT, espaces numériques de travail, qui devront s'étendre sur tout le territoire.

Les collectivités locales sont particulièrement concernées par ce plan, après avoir émis de multiples réserves, que ce soit des collectivités individuellement (par exemple sur le thème de la maintenance qui leur incombe après l'équipement d'un établissement), ou de grandes associations d'élus (très remontées sur la dispersion des compétences et des initiatives). Le ministère veut donc clarifier ses relations avec les collectivités locales, en incitant les académies à nouer des relations avec elles en local, et en signant des conventions avec de grandes associations d'élus.

Le dernier point répond à un souci des enseignants, d'amener les élèves à pratiquer un internet responsable et à valider leur formation TIC obtenue au collège. Les prestataires informatiques resteront peut être sur leur faim après l'annonce de ce plan, qui ne les mentionne même pas, au moins auront-ils la satisfaction d'assister au coup d'envoi d'un plan très attendu.

Crédit photo : D.R.


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(26/11/2010 11:21:12)

Les réseaux sociaux peuvent rehausser l'image négative des employeurs

L'actualité des réseaux sociaux face aux entreprises est surtout occupée par des affaires de licenciements contestés de salariés s'étant épanchés en ligne sur leurs chers patrons. A l'inverse, une étude du cabinet Forrester indique que l'usage des réseaux sociaux aide à avoir une bonne image de son employeur et à le recommander à ses « amis ». Mais l'image des entreprises reste catastrophique chez tous, spécialement en France.

En moyenne sur cinq pays occidentaux, 27% des employés seulement recommanderaient leurs entreprises à leur entourage, presque partout davantage sur les produits et services vendus que sur les qualités de la firme en tant qu'employeur. Le pays le plus favorable aux entreprises est le Canada (32% de promoteurs des produits contre 41% de détracteurs ; 34% de promoteurs de l'employeur en tant que tel contre 33% de détracteurs). Le pire est la France (16% de promoteurs des produits contre 64% de détracteurs ; 15% de promoteurs de l'employeur en tant que tel contre 59% de détracteurs).

Les cadres sont les moins critiques sur les réseaux

Forrester signale cependant que des différences notables existent selon les fonctions : par exemple, les membres du service client sont les plus critiques, les cadres supérieurs les moins critiques. Mais l'enseignement le plus étonnant concerne l'usage des réseaux sociaux. Selon le cabinet, « l'utilisation des nouvelles technologies au sein des entreprises est également un critère différenciant. Plus les collaborateurs les utilisent, plus ils soutiennent leur entreprise, en particulier ceux dont le travail quotidien nécessite l'utilisation des réseaux sociaux et des smartphones. 48% des répondants dont le métier nécessite l'utilisation des réseaux sociaux sont des promoteurs, contre seulement 22% de détracteurs. »
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(26/11/2010 11:15:27)

Lutter contre les marchés publics illégaux

Les marchés publics informatiques illégaux privilégiant un éditeur ou une technologie sont légions et, depuis une dizaine de jours, l'APRIL s'est lancé dans une campagne contre ces pratiques. L'Association de Promotion et de Recherche en Informatique Libre s'en mêle puisque, selon elle, la première victime de ces mauvaises pratiques est le Logiciel Libre, si on excepte les finances publiques bien entendu. Les éditeurs de solutions propriétaires innovantes n'ont, eux, jamais osé attaquer leurs prospects du secteur public mais pourraient autant bénéficier de l'offensive que les prestataires du logiciel libre.

A l'occasion du Salon des maires et des Collectivités Locales (SMCL), l'APRIL publie son premier document, à savoir une brochure argumentaire Pour des marchés publics informatiques ouverts. Disponible gratuitement en téléchargement (format PDF), elle ne comporte que neuf pages. Elle se contente donc d'une part de réunir les bases juridiques nécessaires pour contester des marchés publics informatiques illégaux, y compris de la jurisprudence issu du secteur des travaux publics où les procès sont plus fréquents ; d'autre part d'expliquer en quoi l'ouverture des marchés est nécessaire à une saine gestion publique.
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